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Pour sa 4ème édition de la Journée internationale de la femme (JIF), la section d’Ouidah de la Cellule des femmes de l’Union des professionnels des médias du Bénin (CFU) a initié le samedi 26 mars 2016, une journée de réflexion autour de la dignité féminine. Organisée au Fort français de Ouidah sous la houlette d’Augustine Danon de la CFU/Ouidah, l’événement a connu la participation active des filles de plusieurs collèges de la cité historique.
«Femme, préserve ta dignité ». C’est le thème autour duquel la CFU/Ouidah a réuni élèves et communicatrices. Parce que la femme professionnelle des médias a pour devoir de porter à la connaissance du public des informations vraies et constructives, la CFU Ouidah a choisi d’entretenir les jeunes filles de Ouidah sur la dignité de la femme. Pour ce faire, plusieurs communicatrices ont effectué le déplacement du Fort français pour échanger sur le thème. Reine Tauzès Bidé, administratrice des hôpitaux, Falilatou Agnès Yaya, comptable, Boucharatou Tossounon et Ernestine Balley, artistes-comédiennes ont tour à tour partagé avec les élèves leur vision du thème. En gros, l’on retient de leurs interventions que la dignité est sacrée pour la femme qui doit la cultiver sans cesse en adoptant un comportement décent se référant aux valeurs éthiques et morales, aussi bien au sein de sa famille que de la société. Invités à se prononcer sur le sujet, les autorités de la mairie et les dignitaires présents au Fort français ont salué l’initiative avant de se féliciter de la pertinence du choix du thème qui apportera sans doute, un plus aux jeunes filles. Cheville ouvrière de cet événement, Augustine Danon s’est réjouie de l’intérêt suscité par le sujet. Pulchérie Gbèmènou, la vice-coordonnatrice de la CFU s’est, quant à elle, adressée aux élèves qu’elle a exhorté au travail. La célébration de la JIF 2016 a pris fin par la remise d’attestations d’honneur et de mérite aux élèves qui, « aux termes de longues investigations, certifient que les élèves distinguées méritent une attention particulière et qu’elles sont capables de relever les défis à leur portée ».

Flore S. NOBIME