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Le vice-premier Ministre François Adébayo Abiola a procédé hier, jeudi 4 février 2016,  au lancement de son ouvrage intitulé « Le cheveu du pouvoir ». La question cruciale de la distinction d’un chef à partir de ses caractéristiques physiques, notamment son cheveu, que révèle ce livre n’a laissé aucune personnalité politique, administrative et religieuse, indifférente à la cérémonie de lancement qui s’est tenue dans la salle polyvalente du palais des congrès.

Le café littéraire « le cheveu du pouvoir » est un échange attractif avec André Dossa, journaliste et co-auteur du livre. Cet ouvrage caractérise un homme ou une femme de pouvoir à travers ses cheveux. Jérôme Carlos l’a su bien élucider en début de cérémonie. Pour lui, le Professeur Abiola à travers ce livre, refuse de se faire compter mais se compte parmi les bouts de bois de Dieu du monde. Devant le parterre de personnalités ayant honoré de leur présence dont le Professeur Albert Tévoédjrè, la Ministre de l’eau Evelyne da Sylva, les honorables députés, les personnalités religieuses, recteurs d’université et certains membres du gouvernement, le Professeur Dodji Amoussouvi, affirme s’être aperçu que cet ouvrage amène l’auteur à parler de lui-même, à se dévoiler avec courage, provocation, pédagogie et prudence, dans une politique où les situations poussent à la débauche. « C’est cela l’homme prudent qu’on peut confondre avec un excès de respect voire même une soumission », a-t-il révélé. Pour lui, le concept du cheveu du pouvoir est novateur, pertinent d’un point de vu humain, social et culturel. « Vous avez le cheveu du pouvoir pas seulement pour être Président de la République », a-t-il ajouté. Le co-auteur André Dossa, tout en déclarant que son interviewé demeure une mine mystérieuse, reste sans réponse sur la patience de son interviewé aux côtés de Boni Yayi. « C’est parce qu’il a le sens du cheveu du pouvoir », a-t-il répondu. Pour lui, avoir le cheveu du pouvoir, c’est être capable de se lever au-dessus de la mêlée, et avoir l’aptitude de rester soi-même au-delà des circonstances. Il trouve que le Professeur Abiola est un homme courageux, respectueux,  moulé dans la tradition mais qui reste mystérieux. « Si vous n’avez pas le cheveu du pouvoir, c’est en vain que vous le chercherez. Ce n’est pas seulement être Président de la République mais c’est avoir la parcelle d’une responsabilité. C’est donc le cheveu qui permet d’assumer des responsabilités», a clarifié d’entrée l’auteur du livre, le Professeur François Abiola. Selon ses explications, le cheveu du pouvoir ne déresponsabilise pas. C’est un livre vrai, pédagogique, de responsabilité sincère qui permet d’informer, d’éduquer et d’appeler le lecteur à la réalisation de son destin. « Il n’est nul besoin d’être un super homme. Il suffit d’y croire et d’y travailler », a-t-il conseillé. Cette vérité a été élucidée à travers son enfance, son vécu, sa vie politique. Le premier exemplaire de ce livre vendu à l’américaine est revenu au prix de six millions sept cents mille francs. Mais pour l’heure, la question cruciale de savoir celui qui a le cheveu du pouvoir pour la présidentielle du 28 février prochain, reste posée.

Rastel DAN (Coll.)