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Justice: Yayi demande une loi d’amnistie pour Madougou, Aïvo et consorts


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Suite à l’appel du Collectif des avocats de Reckya Madougou sur la décision leur interdisant toute visite à Madougou en prison, l’ancien président Boni Yayi a réagi à travers une publication sur sa page Facebook. Dans son message, il a plaidé en faveur d’« une loi d’amnistie » pour elle, y compris Aïvo et d’autres détenus. Boni Yayi s’est aussi engagé à dialoguer avec les autorités en vue de leur libération.

Boni Yayi, ex-président de la République

Selon les informations reçues par le président Boni Yayi, l’administration pénitentiaire de la prison civile d’Akpro-Missereté « inflige une série de mesures punitives à l’encontre de Madougou ». Pour Boni Yayi, l’isolement d’un détenu, privé de toute possibilité de communiquer, de toute possibilité de s’informer, de toute possibilité d’appeler sa famille et de surcroît d’accéder à son avocat, est constitutif « d’acte de torture ». Rappelant donc que le Bénin est parti à la convention contre les tortures et autres peines ou traitements cruels, il appelle les autorités judiciaires et pénitentiaires au sens de responsabilité afin que Reckya Madougou, Joël Aïvo et tous les autres détenus, retrouvent leurs droits fondamentaux, qui leur sont garantis par la constitution et les traités internationaux de protection des droits humains. « J’invite urgemment le Ministre de la Justice et de la législation à instruire le directeur de l’agence pénitentiaire du Bénin pour que les mesures punitives exercées contre les intéressés, constitutives d’actes de torture, cessent immédiatement au nom de la dignité humaine et les victimes puissent de nouveau accéder librement à leurs conseils », a écrit Boni Yayi. L’ex-président va plus loin pour évoquer l’avis numéro 51/2022 du Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Même s’il dit vouloir dialoguer avec le président Talon, sur la question du respect des libertés fondamentales indispensables à la bonne gouvernance des affaires, Boni Yayi l’appelle à répondre aux aspirations du peuple. « Je lance un appel au Président Patrice Talon à répondre aux aspirations du Peuple béninois, de bien vouloir libérer sans conditions les intéressés, dans le cadre d’une loi d’amnistie, y compris le Professeur AÏVO et tous les autres détenus et exilés politiques », a-t-il écrit.

Alban Tchalla

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