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Le triomphe de la vérité

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Finances:La BRS vendue au franc symbolique


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Siège de la BRS- Bénin à Cotonou

C’est finalement la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) qui a repris les huit filiales de la holding BRS (Banque Régionale de Solidarité) au franc symbolique. La conclusion de cet accord assortie d’un plan de renflouement met fin au chassé-croisé des multinationales et des banques régionales, qui s’étaient portées candidates à la reprise.

De toutes les offres, c’est celle de la BOAD qui a prévalue. La NSIA, donnée favorite pendant longtemps, a perdu sur la dernière ligne droite. La BRS s’investit prioritairement dans le financement des investissements (crédits à moyen et long terme) et, à travers son volet partenariat, dans le conseil en gestion aux petits opérateurs économiques du fait que ces derniers ne disposent toujours pas de la compétence requise en matière de gestion et de montage de projets.

Par son action, la BRS-BENIN par exemple a aidé plusieurs petites entreprises à sortir du secteur informel et à s’approprier progressivement les méthodes modernes de gestion, faisant progressivement d’elles les futurs gros clients du système bancaire. Mais depuis plusieurs années, la BRS est confrontée à une crise récurrente suivie de restructurations qui n’ont pas finalement porté leur fruit.

Olivier ALLOCHEME

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1 thoughts on “Finances:La BRS vendue au franc symbolique

  1. Omôlégbé Nicolas

    Je connais les débuts des activités de la BRS. La stratégie utilisée pour constituer son portefeuille clientèle est la raison fondamentale de sa faillite. Cette situation était prévisible. Pour un gestionnaire averti, l’on doit s’attendre à ce sort.

    Bien vrai, l’environnement concurrentiel bancaire était que, si une banque n’innove pas dans la manière de conquête de cleints, elle ne pourra pas s’en sortir. Mais là, la BRS a manqué de vision prospective.

    Lorsque la BRS accorde à tout client ayant ouvert un compte, un crédit, on ne peut qu’aboutir à ce résultat. Je ne pense pas qu’elle s’entourait de toutes les garanties avant de faire ces opérations de crédits. Les ZEM qui recevaient des motos avec assurance et à qui la BRS demandait de venir verser à échéance, leur rembouresement. Les travailleurs qui recevaient des crédits d’équipement, alors qu’on ne connaît pas bien l’environnment de leurs activités. Il y a beaucoup d’exemples que l’on peut citer.

    Donc la descente aux enfers de la BRS ne doit étonner personne. C’est de la mauvaise gestion. Vers la fin, elle s’est impliquée dans l’organisation des micro crédits aux plus pauvres mis en oeuvre par le Gouvernement de Boni YAYI.

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