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Le triomphe de la vérité

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Gestion de l’hygiène menstruelle en milieu scolaire: 34,19% des filles désertent les classes pour cause de menstrues, selon les FAWE BÉNIN


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Les participants à l’atelier

Le mercredi 17 novembre 2021, le Forum for African Women Educationalists (FAWE/BENIN), a organisé un atelier de restitution des résultats des travaux de recherche qu’elle a commandité sur « Impact de la mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle sur le rendement scolaire des collégiennes dans les communes d’Avrankou, de Bohicon et de Parakou » dans la ville de Bohicon.
L’objectif de cette activité qui s’inscrit dans le cadre du projet « Réduction des discriminations pour le respect des DSSR chez les filles et garçons des lycées dans trois (03) communes du Bénin », financé par son partenaire Amplifychange, est de partager avec l’ensemble des acteurs clés impliqués (autorités communales ; autorités administratives des collèges ; enseignants ; parents d’élèves ; leaders d’opinion ; chefs religieux ; sages et notables, etc..), les résultats issus desdits travaux de recherche.
En effet, de ces résultats, il ressort que les menstruations constituent encore un sujet tabou empreint de discriminations et stigmatisations associées aux croyances religieuses aussi bien dans les écoles que dans les familles. En milieu scolaire, les jeunes filles manquent d’informations justes et utiles sur les menstruations. (93,87%) des filles enquêtées ont exprimé le besoin d’information sur les menstruations. En ce qui concerne la pratique hygiénique des menstrues, l’étude a révélé que les bonnes pratiques ne sont pas très répandues. 80,47% des jeunes filles n’ont pas accès aux infrastructures ni aux protections pour mieux gérer leurs menstrues.
A cela s’ajoutent, les différents facteurs de contraintes socioculturelles, économiques et environnementaux qui ne facilitent pas la bonne gestion des menstrues dans les collèges et dans les communautés. Il s’agit des discriminations et de certaines restrictions dont les filles sont victimes ; ce qui affecte aussi leur assiduité aux cours. La dessus, 34,19% des filles ont affirmé avoir manqué les cours une fois pour cause de menstrues. L’étude a permis de déduire que la mauvaise GHM est l’un des facteurs parmi tant d’autres qui ne favorise pas le maintien des filles à l’école. Elle est considérée comme l’une des causes de l’échec scolaire ou de la déperdition des jeunes filles dans les collèges cibles de l’étude.

Olivier ALLOCHEME

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