.
.

Le triomphe de la vérité

.

Point du 3ème trimestre de lutte contre la criminalité faunique: 05 trafiquants arrêtés, 18 défenses d’éléphants arraisonnées


Visits: 0

Trois individus ont été arrêtés à Gogounou avec quatre pointes pesant 20,09 kg, et un autre groupe de trafiquants a été intercepté à Natitingou avec 14 pointes d’ivoire d’un poids de 24 kg. Au total, 18 pointes ont été arraisonnées. C’est le bilan fait La croisade contre les trafiquants des produits de faune au Bénin dans la période de juillet à septembre 2017. Des résultats qui ressortent du dynamisme des forces de sécurité publique avec la collaboration du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-BENIN), et des autres acteurs de lutte contre la criminalité faunique. De cette récolte, il ressort malheureusement que 09 éléphants ont été tués à cause de leurs défenses. La situation interpelle l’Etat qui  devra nécessairement renforcer la lutte à tous les niveaux pour la survie des éléphants qui sont des espèces intégralement protégées par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Certes, le gouvernement met les bouchées doubles pour davantage sécuriser les parcs. Cela n’exclut pas qu’il faut renforcer la lutte au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes pour traquer ceux qui circulent avec des produits de faune.

Le silence coupable de la justice

L’autre niveau où le bât blesse est que parmi les acteurs de la justice sensée accompagner la croisade, il y en a qui sur le terrain compliquent la tâche aux acteurs de lutte contre la criminalité faunique. Il urge que le gouvernement prenne ses responsabilités afin qu’ils comprennent véritablement les enjeux de la lutte et jouent convenablement leur rôle. Cependant, il convient d’apprécier à sa juste valeur la décision du tribunal de première instance de Natitingou qui le jeudi 24 août 2017 a respectivement condamné les deux trafiquants à quarante-huit (48) et quarante (40) mois de prison ferme. Non seulement cela, ils doivent payer une amende de 400.000F CFA à l’Etat béninois et trois millions (3.000.000) de francs CFA à titre de dommages-intérêts. Il est vivement souhaité que le tribunal de Kandi donne aussi une décision dissuasive concernant l’affaire de Gogounou. Une chose est de traquer les trafiquants pour la préservation de notre patrimoine faunique, l’autre est qu’ils subissent réellement les rigueurs de la loi.

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page