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Les Ecureuils Seniors affronteront le mardi 26 mars prochain, leurs homologues de l’Algérie pour le compte de la troisième journée des qualificatifs de la Coupe du monde, Brésil 2014. En mise au vert à Marseille, depuis le 18 mars dernier, la troupe à Manuel AMOROS tarde à être au grand complet. Des absences de taille se font annoncer. Et au nombre des joueurs absents, figure l’attaquent Mickaël POTE, sociétaire du Dynamo Dresden (2ème division allemande). En effet, ce dernier s’est blessé au genou. Du coup, il sera éloigné des aires de jeu pendant au moins 8 semaines. A côté de cela, le capitaine de la sélection nationale, sociétaire de Sunderland (1ère division Anglaise), Stéphane Sessègnon a également annoncé qu’il serait blessé aux adducteurs. Selon le joueur, ce serait au cours du match que son club a livré le week-end dernier face à Norwich. Une blessure annoncée qui agite la maison Ecureuil depuis peu et bien d’autres sources, puisque le joueur a eu à disputer toute la rencontre avec son club et n’a été, à aucun moment remplacé. Ce qui constitue aujourd’hui un véritable casse-tête pour Manuel AMOROS à moins d’une semaine du coup d’envoi de la confrontation face aux Fennecs. Mais, en attendant, la dizaine de joueurs en regroupement continue de travailler quelques exercices et schémas de jeu.
Anselme HOUENOUKPO(Coll.)
Les vraies raisons d’une bouderie du capitaine des Ecureuils
Il a annoncé qu’il est blessé et qu’il souffre des adducteurs. C’est la version officielle que le sociétaire de Sunderland a indiqué à un membre de la fédération béninoise de football. Au-delà, les vraies raisons seraient ailleurs. Selon les proches du capitaine du Onze national, Stéphane Sessègnon est très remonté contre la façon dont le football béninois est géré actuellement. Il serait fâché parce que les instances qui gèrent le football béninois lui doivent la somme de 3 500 000 f Cfa qu’il réclamait depuis des lustres et qu’il n’a pas eue. Il profite de cette rencontre capitale pour le Bénin pour s’exprimer. Il s’agit d’une hypothèse vraisemblable parce que le capitaine du Onze national n’est pas de nature à abdiquer surtout lorsqu’il s’agit des petites blessures. On l’a déjà vu trainer le pied à maintes reprises lors des sorties des Ecureuils sans jamais vouloir abandonner ses partenaires sur l’aire de jeu. Les adducteurs sont certes des blessures, mais pas aussi délicates que le genou ou la cheville ou encore une fracture.
Mathias Combou
