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L’heure est au ralenti dans l’administration publique béninoise. Après les nombreux mouvements de grève qui l’ont paralysée ces derniers mois, ce sont désormais les coupures intempestives de l’énergie électrique qui entravent le bon fonctionnement de l’administration publique au Bénin. Ainsi, de l’administration centrale du Ministère des Finances à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en passant par le Trésor et divers autres ministères et directions, l’oisiveté est à son comble au sein du personnel depuis quelques jours. Et pour cause, à en croire certains agents de la fonction publique, « l’absence de l’énergie électrique contraint à surseoir à nos tâches jusqu’à son rétablissement par la SBEE (Société Béninoise d’Energie Electrique) ». Ainsi, depuis le retour des coupures cycliques du courant dans la capitale économique en raison, notamment, selon les responsables de la SBEE, de pannes survenues sur le réseau électrique, les rendements ont drastiquement baissé dans les services publics. C’est d’ailleurs ce que révèlent les nombreux cas d’absences au poste constatés dans ces structures étatiques plongées des heures durant dans le noir et la chaleur en raison notamment de l’absence de groupes électrogènes susceptibles de pallier les défaillances dans la fourniture par la SBEE de l’énergie électrique et dont la majorité des agents désertent les bureaux aux environs de 16 heures dans l’après-midi au lieu de 18 heures 30 minutes. Cette situation qui soumet les populations à de multiples désagréments, freine également l’ambition des autorités étatiques de mettre l’administration publique béninoise au service du développement. Afin de mettre un terme à cet état de fait, les regards sont tournés vers la Société béninoise d’énergie électrique pour faire émerger dans les prochains jours la panacée salvatrice pour le bonheur du Bénin en marche vers son développement.

Wandji A.