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Le triomphe de la vérité

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Échanges entre patrons d’entreprises de presse: Le CNPA œuvre pour une unité d’actions


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« Personne ne s’en sortira seul. La lutte est commune. Car, c’est  l’union qui fait la force. Il faut qu’on soit soudés. On se comporte comme si la profession n’était pas commune  ». Ainsi  s’exprimait mercredi dernier le président du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa), Malick Gomina. C’était à l’occasion d’un dîner d’échanges qui a réuni à Magic Land, les directeurs généraux d’entreprises de presse, les promoteurs d’organes de presse et les directeurs de publication.  Venus des secteurs public et privé, de la télévision,  la radio et la presse écrite, ils ont passé en revue les difficultés inhérentes au bon fonctionnement des entreprises de presse béninoise.  Pour Malick Gomina, tous les acteurs des médias doivent s’impliquer dans la prise des décisions concernant la vie des médias au Bénin. L’heure ne serait plus, selon lui, à la course aux intérêts personnels.  Il regrette l’indifférence de certains directeurs d’organes de presse face aux réunions du Cnpa. « Des patrons de presse ne doivent plus laisser la minorité  décider à leur place », a-t-il martelé. Mais, bien avant lui, le doyen des patrons de presse, Guy Kpakpo a salué l’initiative.  Dans son intervention, il estime que «  la presse a souvent été donneuse de leçons, mais à aucun moment, ses acteurs n’ont pu se regarder dans les yeux pour constater qu’ils ont des défauts à corriger. Le marché des médias serait devenu une jungle où tous veulent devenir riches sans se préoccuper de l’avenir de la corporation. Le tir devra être corrigé. Et  le vice-président de la Haac, Edouard Loko l’a confirmé. Comparant donc la presse béninoise aux autres de la sous région sur le plan structurel, il confie : « aucune presse  n’est aussi organisée que la nôtre ». Le bien-être de la presse dépend, selon lui, de ses acteurs. Par la même occasion, Edouard Loko a invité les patrons de presse à saisir l’opportunité des prochaines assises de la presse pour trouver des solutions justes et durables aux problèmes qui minent la profession.

Le partage des expériences entre médias publics et privés

 Par ailleurs,  des interventions sont intervenues dans le sens du partage des expériences. Pour les doyens de la profession,  Philipe Hado, Léon Brathier et autres qui ont fait l’expérience du public, « le passage du public au privé n’est pas toujours aisé. Il faut l’assumer. Car, le véritable problème de la presse se situe au niveau des coûts sociaux et les matières premières », affirment-ils.  A ce titre, l’actuel directeur général de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) éditeur du quotidien de service public « La Nation », Assèvi Akuété a renchéri. « Les problèmes sont les mêmes. Tant que nous n’aurons pas compris que nous avons les mêmes problèmes, on n’ira pas loin », a-t-il précisé. Aussi, présent à ce dîner, le cadre de concertation des patrons de presse dirigé par Basile Tchibozo a apporté sa contribution pour améliorer le fonctionnement des entreprises de presse. En effet, les éléments qui ont fait l’objet d’échanges ont également porté sur l’aide de l’Etat à la presse, le code de publicité, le problème de la centrale d’achat, les états généraux de la presse, le problème de la défiscalisation et surtout l’annualisation de sa consommation, préparation réelle du passage de l’analogique au numérique. D’autres rencontres sont en vue afin d’approfondir les sujets abordés.

Emmanuel GBETO

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