UAC: Eléonore Yayi lance la 2è édition Journées des Sciences et de l’Innovation

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Qu’est-ce qui est important : L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a organisé la deuxième édition des Journées des Sciences et de l’Innovation (JSI) et la première édition de la Semaine de l’Agriculture Écologique (SAE). La cérémonie de lancement des travaux, le mardi 22 octobre 2024, a réuni l’équipe rectorale, la communauté universitaire, ainsi que les ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, et de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, autour du thème : « La recherche scientifique au service du développement des nations et des peuples ». L’objectif est de présenter les potentialités de l’université à devenir un acteur important du développement durable en proposant des solutions de recherche pratiques et applicables à grande échelle.

Que disent les acteurs : Pour la présidente du comité d’organisation, Prof. Odile Dossou Guedegbe, les JSI 2024 visent à valoriser le potentiel créatif et innovant des laboratoires de l’UAC. A l’en croire, il est nécessaire d’innover pour créer de la richesse. Pour sa part, le recteur de l’UAC, Félicien Avlessi a reconnu l’intérêt de cette thématique de cette édition qui n’est qu’un rappel à la prise de responsabilité des laboratoires.  Il a exhorté les participants à concentrer leurs efforts sur les besoins urgents et à long terme de nos communautés. Dans son allocution, la ministre Eléonore Yayi Ladékan a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire de la recherche et de l’innovation un pilier du développement national. Elle a insisté sur le lien entre le progrès des pays africains et la recherche scientifique, soulignant que la science offre des solutions face à des défis cruciaux tels que la sécurité alimentaire et les changements climatiques.

Entre les lignes : Les activités ont démarré à travers deux conférences inaugurales. La première, animée par le Prof. Stanislas Tomavo, a abordé les réformes en matière de recherche et d’innovation. La seconde, dirigée par le Prof. Roch Mongbo, a traité de l’agroécologie et de son impact sur la nutrition infantile. Le Prof. Mongbo a souligné la nécessité d’une gouvernance agricole responsable, mettant en garde contre les dangers de l’agriculture conventionnelle. Bien que ce modèle ait contribué à la sécurité alimentaire mondiale, il présente des risques significatifs, tels que l’exposition aux pesticides et l’appauvrissement des sols. L’agroécologie, selon lui, constitue une alternative viable, permettant de réduire l’impact environnemental tout en soutenant l’économie locale. Le programme de cette édition comprend des communications, l’installation d’un bus informatique et l’animation d’une soixantaine de stands exposant des projets novateurs dans divers domaines tels que l’agriculture durable, les énergies renouvelables, la transformation industrielle et la santé.

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