L’agence événementielle EVENEMANIA a organisé la première édition du concours de dictée dénommé ‘‘La dictée solidaire’’. C’était le samedi 21 octobre 2023, au Golden Tulip Hôtel le Diplomate de Cotonou. Ce concours réservé aux enfants de moins 15ans et ceux de plus 18 ans s’est tenue en partenariat avec le ministère du cadre de vie et des transports en charge du Développement Durable. Les candidats ont planché sur des textes en rapport avec la thématique des objectifs du Développement Durable. Pour les moins de 15ans (les participants de la 6ème en 4ème), il y a eu un texte junior. Pour les plus de 18 ans, c’est un texte sénior (pour tous). Pour permettre aux candidats d’avoir une bonne audition, le comité d’organisation a fait appel au journaliste, passionné des médias, parfait andragogue et le premier à avoir atteint le grade le plus élevé dans le mouvement Toastmasters au Bénin, Georges Amlon. Ce concours vise à permettre aux candidats à se frotter à quelques savoureuses difficultés orthographiques et grammaticales classiques mais également à quelques pièges peu orthodoxes ; à s’offrir des vacances pour les fêtes de fin d’année aux frais du comité d’organisation et puis à soutenir une cause qui mérite l’attention et l’intérêt du plus grand nombre.
Les meilleurs de la catégories moins de 15ans ont reçu leur prix
Au terme du concours, une communication sur le thème :« Parents, enfants et écrans » a été donnée pour permettre aux parents et aux enfants d’obtenir des spécialistes des résolutions pouvant aider à résoudre les conflits liés aux écrans et de l’âge de l’accès aux écrans. Pour les gains réservés aux meilleurs, ils varient entre un voyage de 7 jours 6 nuits tout frais compris sur la Côte d’Ivoire, le Maroc ou le Rwanda pour les premiers ; et des ordinateurs portables, des tablettes, des téléphones portables, des livres, etc. en passant par un voyage touristique local au Bénin de 7 jours et 6 nuits tout frais compris, pour les deuxièmes.
La maison de la société civile abrite une séance de formation des acteurs pour la prise de conscience sur la démarche d’intégration des ODD dans les plans de développement communaux. Ladite formation a été lancée le mercredi 8 septembre 2021 et va se poursuivre jusqu’au 10 septembre. Elle a pour objectif principal d’après le président du conseil d’administration de la maison de la société civile, Arouna Lawani, de « renforcer la prise de conscience sur l’urgence d’activer des mécanismes locaux d’appuis à l’atteinte du développement durable à travers les ODD en mobilisant davantage les compétences des OSC en fonction de leur thématique pour l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des outils de planification locale (PDC, PAI, …)». A l’en croire, après ces trois jours de partage de connaissances, le partenariat entre les autorités locales et les OSC s’en trouvera renforcé pour l’amélioration des conditions de vie des communautés à la base. Le Professeur Adolphe Kpatchavi, Secrétaire général de la Commission Nationale Permanente de la Francophonie du Bénin, présent à l’ouverture de cette formation, a informé qu’à l’instar des autres pays des nations unies, le Bénin s’est engagé depuis 2015 à contribuer à l’horizon 2030, à la réalisation du programme de développement durable et de ses 17 objectifs. Lequel programme connaît du progrès en ce qui concerne l’intégration de ces objectifs dans les documents de planification au niveau national et local. « Ces progrès ne sont pas concentrés au niveau central, puisque conformément à la politique de décentralisation en cours dans notre pays, les communes ont été étroitement impliquées dans le dispositif national de mise en œuvre du programme 2030, comme c’est le cas de toutes les actions de développement mises en place par le gouvernement », a-t-il déclaré avant de confier que la Commission Nationale Permanente de la Francophonie sera attentive aux impacts de cette formation. « Elle se rendra disponible pour appuyer, dans la limite de ses ressources, toutes les suites des actions envisagées par la maison de la société civile à la présente activités », a-t-il insisté. A souligner que la tenue de cette formation a été rendue possible grâce à l’appui soutenu de l’OIF qu’a salué le PCA de la maison de la société civile, Arouna Lawani.
Le Laboratoire d’Anthropologie Appliquée et d’Education au Développement Durable (LAAEDD) de l’Université d’Abomey-Calavi a organisé le mardi 28 janvier 2021, à l’amphithéâtre Etisalat de l’Université d’Abomey-Calavi, un atelier de présentation et de dissémination des actes du Colloque international pluridisciplinaire. Il a connu la présence de la Directrice du LAAEDD, Monique Ouassa Kouaro, du Directeur adjoint du LAAEDD, Prof. Abdou Mohamed, du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) Prof. Maxime da Cruz, du Chef adjoint du département de sociologie-anthropologie de l’UAC Prof Patrick Hinnou, et de plusieurs chercheurs et chercheur scientifique du LAAEDD.
L’objectif de cet atelier de présentation et de dissémination des tomes 1 et 2 du Colloque organisé les 6, 7 et 8 mars 2019 sur le thème : «Leadership féminin et promotion des objectifs du développement durable en Afrique francophone», est d’analyser sur la base des résultats des recherches scientifiques menées en Afrique francophone, les enjeux du renforcement du leadership féminin dans l’atteinte des cibles des Objectifs du Développement Durables (ODD) d’ici 2030. Ce colloque avait permis de discuter dans une perspective pluridisciplinaire des capabilités des femmes et de leurs contributions substantielles à l’atteinte des ODD à l’horizon 2030. L’intérêt international suscité par cette manifestation scientifique, la qualité des communications présentées par les participants et l’appui indéniable apporté par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), ont permis après un rigoureux travail d’évaluation conduit par un comité de lecture international d’éditer 54 communications (dont 32 dans le tome 1 et 22 dans le tome 2). Selon la Directrice du LAAEDD, Monique Ouassa Kouaro, l’édition des tomes 1 et 2 des actes du colloque a été rendue possible grâce à l’appui technique et financier du PNUD et de la coopération Allemande. «C’est le lieu ici de remercier une fois encore ces deux partenaires pour leur soutien combien inestimable, car qui œuvre pour l’autonomisation d’une femme œuvre pour le développement de toute une société», a-t-elle laissé entendre. Pour le Chef adjoint du département de sociologie-anthropologie de l’UAC Prof Patrick Hinnou, le département de sociologie-anthropologie ne peut qu’encourager les laboratoires sous sa coupole à prendre au sérieux la mission de recherche. Depuis quelques années, a-t-il poursuivi, le LAAEDD s’efforce de tenir ce pari et les résultats du colloque honorent le DS-A. A l’en croire, ces résultats prévus pour être dissimilés dans le cadre du présent atelier montrent, à suffisance ,la qualité de communications présentées par les participants au colloque. Le programme phare de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) que les leaders mondiaux ont adoptés en 2015, constituent une feuille de route visant des avancées qui sont durables et ne laissent personne pour compte. Cette appréhension du développement durable participe à l’inclusion du leadership féminin faisant d’elle, partie intégrante de chacune des 17 objectifs des ODD. Dans son mot d’ouverture, le Recteur de l’UAC Prof. Maxime da Cruz a souligné que, ce n’est qu’en garantissant les droits des femmes et filles dans l’ensemble des objectifs que la société parviendra à assurer la justice et l’inclusion, à développer des économies qui bénéficient toutes et tous et à préserver un environnement partagé aujourd’hui et pour les générations futures. Au cours de l’atelier, le Directeur adjoint du LAAEDD, Prof. Abdou Mohamed a présenté le fond des grands axes des deux ouvrages (Tome 1 et Tome 2) des actes du colloque à travers des articles scientifiques de qualité issue des communications présentées sur les quatre axes du colloque à savoir : Axe1. Autonomisation des femmes, réduction de la pauvreté et changement social ; Axe 2. Habilitation des femmes, gouvernance et démocratie en Afrique francophone ; Axe 3. Femmes, société, culture et religion et Axe 4. Migration, paix et intégration régionale. Au cours de cet atelier, il y a eu des échanges entre les participants où des réponses ont été apportées à leurs préoccupations par le Prof. Florentin Donadjè. Cet atelier a pris fin avec la présentation physique des Tomes 1 et 2 des actes du colloque par le Prof. Yvette Doubogan et la Directrice du LAAEDD, Monique Ouassa Kouaro. Pour rappel, cet atelier qui marque le début des activités, au titre de l’année académique en cours du laboratoire, coïncide avec les quatre années d’existence du Laboratoire d’Anthropologie Appliquée et d’Education au Développement Durable (LAAEDD).
Analyser sur la base des résultats des recherches scientifiques, les enjeux du renforcement du leadership féminin dans l’atteinte des cibles des ODD d’ici 2030. Tel est le principal objectif visé par le Laboratoire d’anthropologie appliquée et d’éducation au développement durable (Laaedd) de l’Université d’Abomey-Calavi en initiant, du 6 au 8 mars 2019, le colloque international pluridisciplinaire intitulé : Leadership féminin et promotion des Objectifs du développement durable en Afrique francophone. Le tome 1 qui présente les contributions discutées au cours de cette grande rencontre scientifique vient d’être publié. En d’autres termes, il présente les résultats des recherches scientifiques les plus récentes dans le domaine du leadership des femmes dans la mise en œuvre des ODD dans les contextes spécifiques des pays francophones d’Afrique. Les articles qui composent cet ouvrage sont le fruit des résultats de recherches transversales des chercheurs venus de 12 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique et 30 universités. Ces articles sont structurés autour de quatre axes thématiques. Il s’agit de : autonomisation des femmes, réduction de la pauvreté et changement social ; habilitation des femmes, gouvernance et démocratie en Afrique francophone ; femme, société, culture et religion ; et migration, paix et intégration. L’ouvrage a été publié grâce au soutien technique et financier du Programme des nations unies pour le développement (Pnud). En termes de perspectives, le Laaedd compte initier un projet de recherche international sur la situation de la femme dans la gouvernance politique, des champs dans lesquels les efforts des femmes tardent à être couronnés malgré leurs contributions inestimables au Produit Intérieur Brut (PIB) du Bénin. Actuellement Directrice scientifique du Laboratoire d’anthropologie appliquée et d’éducation au développement durable (Laaedd) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), Monique Ouassa Kouaro qui a fait de la tenue de ce colloque et de la publication de ses actes un défi personnel, est enseignante chercheure au Département de sociologie-anthropologie de l’Uac. Elle fut Chef adjointe et Chef du département de sociologie-anthropologie de 2012 à 2016, et vice-doyen de la Faculté de sciences humaines et sociales de 2016 à 2019. Maître de Conférences des Universités du Cames, elle a pour centre d’intérêt, la sociologie de l’environnement, l’anthropologie culturelle et la sociologie de l’éducation. C’est avec le secrétaire scientifique, Professeur Mohamed Abdou qu’elle dirige avec rigueur le laboratoire appliquée et d’éducation au développement durable (Laaedd) de l’Université d’Abomey-Calavi qui se met au service des jeunes à travers diverses initiatives à leur intention.
Le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané lors de la conférence de presse
Quelques heures après la participation du Bénin à l’édition 2020 du Forum Politique de Haut Niveau sur les ODD, le ministre d’Etat, chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a tenu une conférence de presse ce jeudi 16 juillet 2020 dans les locaux de son ministère. Le numéro deux du gouvernement Talon est revenu de long en large sur les efforts fournis par le Bénin dans la mise en œuvre de l’agenda des Objectifs du Développement Durable. En effet, « depuis trois ans, le Président Patrice TALON a souhaité que le Bénin participe à cette grande rencontre mondiale afin d’assurer la transparence dans la mise en œuvre des ODD dans notre pays, et dans un esprit de partage des bonnes pratiques avec les autres pays », a rappelé le ministre d’Etat à l’entame de son mot introductif. Selon ses explications, le Bénin est aujourd’hui cités comme de bons élèves en matière d’ODD aussi bien par les Nations Unis que par les pays membres. « C’est à ce titre que le Bénin a été désigné par le FMI parmi les cinq pays dont le coût de mise en œuvre des ODD a été estimé. Nous savons aujourd’hui que pour assurer une bonne mise en œuvre des ODDs au Bénin, il nous faut au total 74 milliards de dollars de francs soit en moyenne 43% du PIB par an », a précisé le ministre d’Etat Bio Tchané. Toute chose qui va de la crédibilité et la pertinence de l’action publique régulièrement évaluées et ceci sans ménagement dans ce cercle de décideurs de haut niveau. Revenant sur les secteurs clés où des efforts ont été fournis avec des résultats probants, le ministre d’Etat a insisté sur l’accompagnement des partenaires et autres bailleurs de fonds à la mise en œuvre du programme de développement du Bénin.
L’INTEGRALITE DES ECHANGES QUESTIONS REPONSES DU MINISTRE D’ETAT AVEC LES PROFESSIONNELLES DES MEDIAS
Monsieur le Ministre d’Etat, vous avez porté la voix du Bénin à ce forum politique de Haut Niveau sur les ODD, à travers sept messages clés. Expliquer-nous ce qu’on peut retenir de ces sept messages.
Ces sept messages clés ont permis de retracer nos progrès dans la mise en œuvre des ODD. Il s’agit :
Des efforts dans l’accès universel à l’eau potable,
L’énergie au plus grand nombre,
L’assainissement du cadre de vie.
La spatialisation des cibles prioritaires des ODD,
La mise en place d’une politique de « Ne laisser personne de côté », à l’estimation du coût des ODD.
Les statistiques pour l’atteinte des ODD. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, nous avons entrepris de la réforme du système statistique national ainsi que la restructuration de l’INSAE.
Enfin, nous avons partagé notre expérience des tables rondes ciblées qui est sont un moyen efficace de mobilisation des ressources.
Ces résultats sont la suite des directions dans lesquelles le Président Talon a engagé notre pays : Créer les conditions d’une croissance forte durable et inclusive. Et mettre en place des mesures sociales pour ne laisser personne au bord du chemin.
Monsieur le Ministre d’Etat, c’est l’occasion de faire un bilan d’étape de la mise en œuvre des ODD au Bénin. Que retenir ?
Les Objectifs du Développement Durable, ODD, sont au nombre de 17 et comprennent un ensemble de 169 cibles. Le Bénin a retenu 49 des 169 cibles. Celles-ci ont été arrimées à nos différents documents de planification que sont : le PAG, le PND et le PC2D. Dans notre action quotidienne au Gouvernement, nous veillons à ce que nos décisions contribuent à l’atteinte de ces objectifs.
Sur plusieurs de cibles, notre pays a réalisé des progrès significatifs.
L’accès à l’eau potable, par exemple, notre pays est même en avance sur l’agenda 2030. Notre vaste programme d’accès universel à l’eau potable, va permettre d’ici fin 2021, de donner de l’eau potable à chaque Béninoise et chaque Béninois. Dans les mois à venir, les nombreuses infrastructures dans le secteur seront fonctionnelles.
Il en est de même pour les ODD relatifs à l’énergie. Le Gouvernement a consenti de nombreux efforts dans ce secteur avec la construction entre autres, de la centrale électrique de Maria-Gléta, ainsi que la mise en œuvre des programmes d’électrification rurale. Aujourd’hui, notre pays produit plus de la moitié de notre consommation énergétique contre presque 00% en 2016. D’ici fin 2021, notre pays va pouvoir atteindre son autonomie énergétique.
Je dois aussi préciser les efforts en cours en ce qui concerne le cadre de vie. La première phase du projet asphaltage concerne la réhabilitation, le bitumage et le pavage de 195 km de rues secondaires dans neuf communes de notre pays : Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi, Lokossa, Natitingou, Abomey, Bohicon et Sème-Kpodji. Ce programme comprend aussi un volet éclairage public, aménagement des espaces verts et des équipements sécuritaires. Une deuxième phase est en étude.
Pour ce qui concerne les ODD relatifs à la réduction de la pauvreté, et à la lutte contre la faim, 50% du chemin a été parcouru. Le programme des cantines scolaires grâce auquel plus d’un enfant sur deux a droit à un repas chaud à l’école est en cours.
Le programme ARCH, dont la généralisation du volet assurance maladie est lancé, renforce nos actions sur l’ODD 3 « bonne santé et bien-être » et l’ODD relative à la mortalité néonatale et infantile. Sur ce dernier point, 65% du chemin parcouru ;
J’ajouterai les actions en vue d’atteindre la cible 16.9 qui concerne l’Etat civil et la Gouvernance.
Et enfin, la réduction de la pauvreté
Monsieur le Ministre d’Etat, vous l’avez dit dans vos propos introductifs. Ce forum politique de Haut Niveau intervient à un moment où le Bénin sort de la liste des pays à faible revenu pour rejoindre celle des pays à revenu intermédiaire. Quel lien peut-on faire entre les deux événements ? Et plus généralement, quelles sont les retombées et implications de ce classement de la Banque Mondiale ?
D’abord, il s’agit d’une très bonne nouvelle que nous avons accueillie au gouvernement avec fierté, responsabilité et humilité. Les actions du Gouvernement dans le PAG visant la mise en œuvre des ODD ont grandement contribué à cette performance.
Ensuite, l’entrée du Bénin dans la liste des pays à revenu intermédiaire et les autres performances sont le fruit d’une amélioration progressive de notre tissu économique. Elle est l’expression des retombées des politiques économiques et sociales mises en œuvre, des réformes structurelles engagées dans différents secteurs, et des investissements massifs dans les secteurs prioritaires comme : l’énergie, l’eau, le cadre de vie, l’agriculture, l’économie numérique et du savoir etc… Et bien sûr des réformes. Elle traduit clairement que nous sommes dans une bonne dynamique de croissance économique. Entre 2016 et 2019 nous avons eu une croissance moyenne de plus de 6% soit 2 fois la croissance démographique.
Cette classification de la Banque Mondiale s’inscrit aussi dans la continuité d’autres bonnes nouvelles du genre notées depuis de longs mois. On peut citer :
l’amélioration significative de l’Indice de Développement Humain qui place le Bénin en tête des pays de l’UEMOA devant le Sénégal et la Côte-d’Ivoire.
la présence dans le cercle envié des 10 économies les plus dynamiques dans le monde.
le seul pays de la CEDEAO à avoir mis en œuvre les principes et les règles de la libre circulation des personnes et des biens.
le premier pays francophone en matière de transparence
Je pense que nous avons des raisons d’être fier de notre action gouvernementale. Mais nous devons surtout être fier que notre pays réalise de telles performances.
Il y encore certes un certain nombre de défis à relever au niveau de notre pays. Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaitre l’évolution et les changements positifs enregistrés depuis que le président Talon est à la tête de notre pays.
Les retombées directes pour nous de ce classement est le renforcement de notre crédit auprès des potentiels investisseurs et bailleurs. Plus de confiance et moins de méfiance des partenaires et par conséquence une réduction du risque pays et donc plus de financements et plus d’investissements qui avec la rigueur actuelle vont inscrire notre pays dans un cercle vertueux de développement. D’ailleurs vous avez tous suivi les notations faites par les agences de notation où dans un contexte de double crise sanitaire et économique, notre pays voit sa notation améliorée dans une situation où plusieurs pays comparables enregistrent des déclassements. Notre contrainte budgétaire va donc se trouver substantiellement desserrée, ce qui comme le disent les jeunes est tout bénef pour nous.
Monsieur le Ministre d’Etat, quel est le lien que vous faites entre ces bonnes performances et le quotidien des Béninois ?
Vous savez, pas plus tard qu’hier, nous avons reçu une autre bonne nouvelle, cette fois de l’UEMOA. Cette nouvelle dit que le Bénin dans l’UEMOA est le deuxième pays où la pauvreté est la moins élevée après le Sénégal. Au Bénin, le taux de pauvreté est en dessous de 40% alors que la plupart des pays de l’UEMOA ont un niveau de pauvreté supérieur à ce taux.
Cela montre que les efforts que le Gouvernement fait en matière de croissance économique sont de plus en plus partagés par les populations. Si la croissance économique est partagée, c’est qu’il y a moins de pauvres dans notre pays, que par le passé.
Quand vous regardez l’évolution des choses dans un certain nombre de secteurs, vous ne pouvez que vous dire qu’il y a quelque chose qui se passe dans cette économie. Prenez la production cotonnière, prenez la production agricole de façon générale. Nous sommes aujourd’hui le premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest avec un peu plus de 850 mille tonnes. Ce sont des populations qui cultivent ce coton.
Sur le terrain de l’emploi, nous avons faits de nombreux efforts. Les chiffres sont là. Dans un contexte, comme le nôtre où on a plus de 4millions de personnes en situation de sous-emploi, même quand vous créez un million d’emplois, ce n’est pas suffisant pour combler le gap. Mais, cela signifie aussi que 25% du chemin a été parcouru. Par rapport à la période d’avant 2016, de nombreux efforts sont faits. Le sous-emploi a considérablement baissé dans notre pays. Et le Gouvernement du Président Patrice TALON est conscient des efforts supplémentaires à faire.
Monsieur le Ministre d’Etat, quel est le lien que vous faites entre ces bonnes performances et le quotidien des Béninois ? Vous savez, pas plus tard qu’hier, nous avons reçu une autre bonne nouvelle, cette fois de l’UEMOA. Cette nouvelle dit que le Bénin dans l’UEMOA est le deuxième pays où la pauvreté est la moins élevée après le Sénégal. Au Bénin, le taux de pauvreté est en dessous de 40% alors que la plupart des pays de l’UEMOA ont un niveau de pauvreté supérieur à ce taux. Cela montre que sur le plan macroéconomique les efforts que le Gouvernement fait en matière de croissance économique sont de plus en plus partagés par les populations. Si la croissance économique est partagée, c’est qu’il y a plus de revenus partagés et moins de pauvres dans notre pays, que par le passé. Quand vous regardez l’évolution des choses sur le plan microéconomique dans un certain nombre de secteurs, vous ne pouvez que vous dire qu’il y a quelque chose qui se passe dans cette économie. Prenez la production cotonnière, prenez la production agricole de façon générale. Nous sommes aujourd’hui le premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest avec un peu plus de 850 mille tonnes. Ce sont des populations qui cultivent ce coton et qui en perçoivent des revenus, ce sont des transporteurs qui bénéficient des revenus supplémentaires et ce sont des centaines de travailleurs qui perçoivent des salaires dans les usines. Sur le terrain de l’emploi, nous avons faits de nombreux efforts. Les chiffres sont là. Dans un contexte, comme le nôtre où on a plus de 4millions de personnes en situation de sous-emploi, même quand vous créez un million d’emplois, ce n’est pas suffisant pour combler le gap. Mais, cela signifie aussi que 25% du chemin a été parcouru. Par rapport à la période d’avant 2016, de nombreux efforts sont faits. Le sous-emploi a considérablement baissé dans notre pays. Mais le Gouvernement du Président Patrice TALON est conscient des efforts supplémentaires à faire, et nous y sommes engagés.
Le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané dans une chaude poignée de main avec le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres
A la faveur du Forum politique de haut niveau sur les Objectifs de développement durable (Odd) qui se tient au siège de l’Organisation des Nations Unies (Onu) à New-York, le chef de la délégation béninoise à ces assises, le Ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a rencontré le Secrétaire général de l’Onu (Sg/Onu), Antonio Guterres. A l’issue de cette rencontre, ce dernier a salué les efforts du Bénin dans la mise en œuvre des Odd et encouragé le gouvernement du président Talon à poursuivre dans la même lancée. En compagnie de son collègue du Cadre de vie et du développement durable, le ministre José Didier Tonato, et l’ambassadeur Jean-Claude F. do Rego, Représentant permanent du Bénin auprès des Nations Unies, Abdoulaye Bio Tchané a aussi rencontré Madame Fekitamoeloa Utoikamanu, Secrétaire Générale adjointe de l’Onu et Haut-Représentant pour les Pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, et les Petits États insulaires. Le ministre d’Etat a précisé sur sa page Facebook que « Madame Fekitamoeloa Utoikamanu a chaleureusement félicité le Bénin pour les efforts réalisés dans le cadre des Objectifs de développement durable (Odd) ».
Il est important de rappeler que le Forum politique de haut niveau pour le développement durable est placé sous le thème « Transformation vers des sociétés durables et résilientes ». Cette rencontre internationale qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Odd a pour mandat de fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des Odd, d’améliorer l’intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable. Ce mandat recommande aussi d’avoir un agenda ciblé, dynamique et axé sur l’action, d’envisager des défis de développement durable nouveaux et émergents, et d’assumer les fonctions des examens ministériels annuels de l’Ecosoc sur les Odd. Représentant du président Talon à cette réunion, Abdoulaye Bio Tchané a fait une présentation sur la Gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique au Bénin. Une présentation qui a attiré l’attention des hauts responsables de l’Onu qui n’ont pas manqué de l’exprimer à travers les différentes rencontres.
Fulbert Géro Amoussouga, ancien ministre des OMD et des ODD est décédé ce vendredi 23 juin 2017 à Lomé au Togo. Des sources proches de la famille révèlent qu’il a succombé à une crise cardiaque. Président du Conseil d’Analyse Économique du Bénin, Fulbert Géro Amoussouga fut Maître de Conférences agrégé en sciences économiques, spécialiste en économie du développement et politique monétaire. Il a occupé le poste de Ministre à la Présidence de la République chargé de la Coordination des Politiques de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’octobre 2013 jusqu’à la fin du régime Yayi. Il fut doyen de la Faculté de sciences Économiques et de Gestion de l’université d’Abomey Calavi (Bénin) de 1995 à 2010. Il est membre du Conseil Africain Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).En juillet 2012 il est nommé par le secrétaire général des Nations unies, membre du panel de haut niveau pour l’agenda de développement post 2015. Il est le titulaire de la chaire de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) logée au sein de l’Université d’Abomey-Calavi du Benin.
La Coalition nationale Action/2015 au Bénin a célébré le jeudi 24 septembre 2015 à la place du Souvenir à Cotonou, la Journée mondiale d’action « Illuminer le chemin ». Organisé la veille de l’adoption par la planète des Objectifs de développement durable (ODD), l’événement a été l’occasion pour les membres de la coalition de demander aux dirigeants du monde de prendre des engagements audacieux pour un avenir meilleur.
Demander aux gouvernants de s’engager à réaliser les nouveaux ODD et à aborder les questions les plus urgentes, à savoir, la pauvreté qui condamne des millions de personnes à une mort précoce,les inégalités et le changement climatique. Voilà le message qu’ont tenu à délivrer jeudi dernier, des centaines de Béninois aux dirigeants du monde entier réunis à New-York dans le cadre de la 70èmeassemblée générale des Nations Unies. Déterminés à se faire entendre malgré la pluie qui s’est abattue sur la capitale économique béninoise, jeunes, hommes, femmes, étudiants, handicapés, etc., ont joint leurs voix aux millions d’autres qui se sont élevées ce même jour pour rappeler aux dirigeants la nécessité de prendre en compte les préoccupations qui sont les leurs. Bougies allumées en mains, ils ont symboliquement demandé aux dirigeants d’ « illuminer le chemin » vers ces mesures. Selon Joël Hounguè, le coordonnateur d’Action/2015 Bénin, les ODD adoptés ce samedi 26 septembre 2015 représentent une opportunité historique d’accélérer les progrès vers un avenir meilleur pour tous et cela doit supposer de la part des dirigeants, un certain nombre d’engagements dont trois principaux qu’il a soulignés. Lesdits engagements se résument, pour les dirigeants, à « faire suivre leurs paroles » en mettant en place un plan clair de mise en œuvre des ODD ; à financer l’avenir en s’assurant de la disponibilité des fonds pour la réalisation à temps des objectifs et, à surveiller et communiquer les progrès de la mise en œuvre des objectifs. A noter qu’Action /2015 est un mouvement social de plus de 1900 organisations de la société civile et de la jeunesse réunies dans plus de 170 pays dont le Bénin.
Ils ont dit
Joël Hounguè, coordonnateur national d’Action/2015 Bénin
« Notre vision est un changement transformationnel qui permet à chacun de vivre dans la dignité »
“Le testament de notre succès est que des mesures concrètes soient prises dès maintenant, que les accords soient ambitieux, reflètent les luttes locales et ne laissent personne derrière. Nous appelons à un processus transparent et inclusif pour l’articulation, la mise en œuvre et le suivi d’un tel cadre. Notre vision est un changement transformationnel qui assure la justice des genres et permet à chacun de vivre sa vie dans la dignité. C’est le monde que nous voulons et que nous croyons pouvoir attendre. »
Yacinthe Agbadjagan, coordonnateur national adjoint d’Action 2015/Bénin
« Il faudrait que nos voix soient écoutées »
“Nous organisons cet événement à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies pour l’adoption des nouveaux Objectifs de développement durable, pour dire à nos dirigeants de prendre des décisions ambitieuses pour la lutte contre l’extrême pauvreté, la lutte contre les changements climatiques et les inégalités sociales. C’est une manière pour nous, membres des OSC, de dire à nos dirigeants qui sont à New-York que nous, populations marginalisées avons nos regards sur eux. Qu’ils ne restent plus dans les bureaux pour prendre les décisions en notre nom.Il faudrait que nos voix soient écoutées.»
Fidèle Oga, membre d’Action 2015/Bénin
« Amener nos dirigeants à donner une place de choix aux droits humains »
« Je suis là pour apporter ma pierre à l’édifice, pour amener nos dirigeants qui se trouvent actuellement à New-York, à donner une place de choix aux droits humains, à l’égalité des genres dans les décisions qui seront retenues dans le cadre de l’assemblée générale ».