Archives par étiquette : Cotonou

Réhabilité et entièrement équipé par l’ambassade de Chine au Bénin: Le centre sportif Sowéto réceptionné par la mairie de Cotonou

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La coupure du ruban par les autorités municipales et chinoises

L’aire de jeux sportifs d’amitié sino-béninoise communément appelé centre sportif « SOWETO » sis à Akpakpa à la descente du nouveau-pont de Cotonou a été réhabilité et entièrement équipé suite à un accord de don signé le 21 février 2020 entre l’Ambassade de la Chine et la Mairie de Cotonou. La cérémonie officielle d’’inauguration de ce centre sportif a eu lieu ce mercredi 9 septembre 2020 entre la Mairie de Cotonou représentée par la troisième adjointe Mme Irène Françoise BEHANZIN et l’Ambassade de la République Populaire de Chine près le Bénin représentée par l’Ambassadeur JING TAO PENG.

D’un coût total de Cent Treize Millions de francs (113 000 000 F) CFA entièrement financé par la partie Chinoise sous forme de don à travers l’association des entreprises chinoises exerçant au Bénin, ce projet permet de faire éclore les talents des jeunes de Cotonou dans plusieurs disciplines sportifs telles que le football, le basketball et la gymnastique dans un cadre sain et sécurisé. Ce joyau offert gracieusement par la Chine présente un aspect resplendissant et moderne doté d’équipements de dernière génération et répondant aux normes et standards internationaux avec tout le confort nécessaire. Il s’étend sur une superficie de 5300 mètres carrés dans laquelle se retrouvent un bâtiment de fonction, un espace de jeux, un demi-terrain de basket, un terrain de foot, un terrain de basket, un espace de musculation, etc.
La cérémonie d’inauguration officielle qui s’est déroulée en présence des autorités municipales, des représentants de la partie chinoise et du directeur départemental du tourisme, de la culture et des sports du département du Littoral, marque la fin des travaux et la remise officielle de ce joyau dans le giron de la Municipalité de Cotonou pour l’entretien et l’exploitation.
Pour l’Ambassadeur de la République populaire de la Chine près le Bénin, ce cadeau offert manifeste un premier geste de leur soutien à la Municipalité de Cotonou. Il marque aussi le renforcement des relations d’amitié et de coopération avec le Bénin.
Au nom du Maire Luc Sètondji ATROKPO et du conseil municipal, la troisième adjointe a remercié l’Ambassade de Chine pour ce choix porté sur la commune de Cotonou pour bénéficier ce don. Elle a réitéré l’engagement des autorités municipales à œuvrer pour un partenariat durable avec les villes chinoises. Pour finir, elle a exhorté les populations bénéficiaires à une utilisation rationnelle des équipements mis à leur disposition et surtout à veiller au maintien des lieux dans un bon état de propreté.
Notons qu’après la phase protocolaire, l’Ambassadeur a remis un certificat de bon achèvement des travaux au Maire de Cotonou suivie d’un lot de ballons. En contrepartie, la partie béninoise lui a offert un présent en signe de reconnaissance et de gratitude.

Yannick SOMALON

Troisième session ordinaire de l’année 2020: Le Règlement intérieur du Conseil Municipal de Cotonou adopté à l’unanimité

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Le maire par intérim Randyx Ahouandjinou présentant son rapport d’activité

Sous la présidence du Premier Adjoint, Randyx Romain Ahouandjinou assumant l’intérim du Maire Luc Sètondji Atrokpo, le Conseil Municipal de Cotonou tient le jeudi 3 Septembre 2020, sa troisième session ordinaire de l’année 2020. Prévues pour durer deux jours, ces assises permettront à l’équipe municipale de débattre de plusieurs questions dont l’adoption du règlement intérieur du conseil municipal et l’installation des différentes commissions.

Dans son mot d’ouverture officielle des travaux, le Maire intérimaire, Randyx Romain Ahouandjinou a remercié le gouvernement en particulier son Chef le Président Patrice TALON pour les grands chantiers ouverts à Cotonou et dont beaucoup connaissent déjà un aboutissement heureux pour le bonheur des populations. Il n’a pas manqué de saluer l’engagement et les contributions des élus dans les opérations de nettoyage et d’embellissement de la Ville de Cotonou lors des festivités marquant la fête du 1er Août 2020. Le maire par intérim de Cotonou a ensuite présenté le rapport d’activités du Maire pour le compte du troisième trimestre 2020. Un exercice auquel Randyx R. Ahouandjinou s’est livré avec aisance et précision. En effet, en application des textes de la décentralisation, il a soumis à l’appréciation des conseillers les grandes lignes de son rapport trimestriel d’activités. Après avoir félicité le Maire pour le travail abattu, les élus municipaux n’ont pas manqué d’apporter des contributions de qualité pour le développement harmonieux de la capitale économique du Bénin.
L’autre temps fort de cette première journée des assises municipales est la lecture et l’adoption du nouveau Règlement intérieur du Conseil Municipal de Cotonou pour la quatrième mandature. Après étude et amendement des 74 articles et dispositions contenus dans ce document, les élus, toutes tendances confondues, l’ont adopté à une majorité écrasante de 43 voix pour, 0 contre et 1 abstention. Ainsi, en attendant son approbation par l’autorité de tutelle, ce Règlement intérieur représente désormais le guide sinon le bréviaire du Conseil tout au long de la quatrième mandature. Ce document qui sert désormais de guide pour les débats et travaux en session cadre parfaitement avec les dispositions de la loi interprétative du code électoral 2020 votée à l’Assemblée Nationale en Mai dernier. Il vise l’harmonie et la courtoisie dans les échanges au cours des différentes sessions du Conseil.
Hormis ces deux points, d’autres sujets importants sont inscrits à l’ordre du jour de cette session qui se poursuit ce vendredi. Il s’agit de la mise en place des différentes commissions permanentes du Conseil sans oublier la relecture de la délibération portant institution des indemnités de logement et d’électricité au profit du Maire et de ses adjoints. Pour finir, ils auront droit à une communication de la Société de Gestion des Déchets Solides dans le Grand Nokoué.

Yannick SOMALON

Tractations pour les Communales 2020 à Cotonou: De nombreux groupes et réseaux pour la victoire de Luc S. Atrokpo

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Luc Sètondji Atrokpo, candidat de l’Union Progressiste dans le 13ème arrondissement à Cotonou

Le vent d’une victoire certaine semble déjà souffler sur le président de l’association nationale des communes du Bénin qui bénéficie d’une large intention favorable. En cette période de précampagne pour le compte des communales du 17 mai prochain, le candidat de l’Union Progressiste dans le 13ème arrondissement à Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo ne cesse de recevoir des soutiens de tous ordres : des députés, élus communaux et locaux, associations de jeunes et de femmes, et même des réseaux de soutien de toutes les couches sociales sont alignés derrière l’ancien maire de la ville carrefour, Bohicon. Convaincus en effet du charisme du candidat qui a déjà à son actif sa capacité à réussir, son large carnet d’adresse et surtout ses bilans positifs à la tête de l’ANCB, de la mairie de Bohicon et de l’association des communes du Zou, qui plaide d’ailleurs en sa faveur, les nombreux groupes se bousculent et rivalisent d’ardeur à se porter en soutien volontaire à propulser Luc Sètondji Atrokpo à la tête de la municipalité de Cotonou. Il y a d’ailleurs dans ce cadre, Samuel Akindes et les candidats UP du 12è arrondissement qui ont obtenu le dimanche dernier, le soutien du groupement des femmes NOUNAGNON de Cadjèhoun, à la faveur d’une rencontre qu’ils ont tenue avec celles-ci. Au cours de cette séance, les deux parties ont échangé sur la vision communale de la liste Union progressiste au profit des femmes. Le candidat Akindes a rappelé aux femmes la présence du Maire Luc Atrokpo sur la liste UP qui représente une chance pour les femmes qui auront la faveur des microcrédits. Les femmes NOUNAGNON de Cadjèhoun ont exprimé à travers plusieurs voix leur satisfaction de savoir que l’Union Progressiste a positionné que des candidats autochtones et ont promis voter le Baobab. A l’instar de ces femmes, plusieurs autres groupements, associations et des personnalités ont déjà porté leur choix sur la candidature de Luc Atrokpo, et s’activent afin d’assurer une victoire sans appel à sa liste au soir du 17 mai 2020.

Laurent D. Kossouho

Mairie de Cotonou : Nourou-Dine Saka-Saley démissionne

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Le chargé de mission du maire de Cotonou, Nourou-Dine Saka Saley,  a déposé sa démission ce lundi 31 juillet 2017. Dans une correspondance adressée au maire par intérim fraichement installé ce même jour, Nourou-Dine Saka Saley a indiqué qu’il n’a aucun engagement contractuel vis-à-vis de la mairie. Et qu’ainsi, depuis sa nomination le 14 février 2017, il n’a bénéficié d’aucune rémunération, d’aucun avantage  et n’a  occupé aucun local à la mairie de Cotonou. Cette démission fait suite à la suspension du maire Léhady Soglo par le ministre en charge de la décentralisation, ce vendredi 28 juillet 2017. Ancien conseiller technique du ministre du plan, Abdoulaye Bio Tchané, Nourou-Dine Saka Saley a été limogé de ce poste en septembre 2016, pour des commentaires jugés « inappropriés » sur le décret créant une cellule d’analyse des projets d’arrêtés ministériels et préfectoraux.

 

 

Conflit entre Modeste Toboula et Léhady Soglo à Cotonou: « Il y a des enjeux politiques majeurs », selon Franck Kinninvo, expert en décentralisation

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Le conflit auquel le préfet du Littoral, Modeste Toboula et le maire de la commune de Cotonou, Léhady Soglo se livrent, fait réagir l’expert en décentralisation et communicateur Franck Kinninvo, invité vendredi dernier de la causerie hebdomadaire du creuset de journalistes « Café Médias Plus ». Appelé à développer le thème « Conflit entre le préfet du Littoral et le maire de Cotonou : ce que disent les textes de la décentralisation », Franck Kinninvo s’est prononcé sur cette affaire qui a abondamment alimenté réseaux sociaux et médias, ces derniers jours.

L’Evénement Précis :Quelle perception avez-vous de la passe d’armes entre le préfet du Littoral et le maire de la commune de Cotonou ?

Franck Kinninvo : « Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui entre le maire de Cotonou et le préfet du Littoral, il faut d’abord se donner une définition de ce qu’est la notion de tutelle. C’est vrai que la tutelle couvre l’assistance-conseil et le contrôle de légalité, mais d’abord et avant tout, la tutelle, c’est l’ensemble des moyens mis à la disposition du préfet pour permettre à ce dernier de veiller à ce que les communes respectent la loi, l’intérêt général. Et quand il y a inaction, la tutelle permet au préfet d’agir en lieu et place, dans certains cas, des autorités locales. Mais ceci étant, l’article 14 de la loi 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l’administration territoriale de la république du Benin, précise que la tutelle s’exerce de façon stricto sensu dans le cadre de la loi. (Article 14 : Dans les conditions fixées par la loi, le préfet exerce la tutelle des collectivités territoriales et le contrôle de la légalité de leurs actes. Il est conseillé dans l’exercice de son contrôle de tutelle des communes en matière budgétaire par le délégué du contrôleur financier placé auprès de lui. NDLR).  Il n’y a pas de tutelle en dehors de la loi, il n’y a pas de tutelle au-delà de la loi. Mais malgré tout cela, comment est-ce qu’on peut comprendre que le gouvernement et le préfet puissent intervenir dans les domaines de compétence des communes, puisque l’administration du territoire, la gestion du domaine public communal, tout comme  les lotissements d’ailleurs, relèvent de la compétence des communes ? Et là, nous parlons de compétences propres, puisque la commune a des compétences propres, des compétences déléguées, et des compétences partagées. Cela n’est possible que dans le domaine des compétences partagées. Dans le domaine des compétences déléguées, c’est facile à l’Etat d’interférer dans l’exécution de ces compétences par les communes. Mais pour les compétences propres, c’est plus difficile. C’est au niveau de la jurisprudence qu’on peut voir une fenêtre qui est ouverte à l’autorité de tutelle lorsque le maire n’agit pas, lorsque le conseil communal est dans l’inertie. Donc, le préfet peut préserver l’intérêt général en intervenant dans ces domaines dévolus par la loi à la mairie. Donc, le débat ne se pose plus même quant à la compétence ou non du préfet d’opérer les déguerpissements, puisque la plupart des maires ont pris acte de cette décision sans même saisir le juge administratif. Mais dans la mise en œuvre, il peut y avoir un certain nombre de problèmes qui sont plus politiques que techniques. Lorsqu’on parle de déguerpissement, il y a des enjeux politiques majeurs. Tout le monde sait que l’échec de M. Dandjinou aux élections locales de 2008 est essentiellement dû aux différents déguerpissements qu’il a pu opérer quand il était chef de la circonscription urbaine de Cotonou. Le maire tire ses ficelles et le préfet veut aller jusqu’au bout, profitant de l’adhésion plus ou moins visible des populations. Il faut recadrer le débat dans son contexte et inviter les deux autorités à travailler ensemble.

Leur sera-t-il possible de la faire sans anicroches ?

Si je prends la ville de Paris par exemple, sur le territoire de Paris, il n’y a pas moins de trois préfets qui interviennent dans cette même ville : le préfet de la région d’Ile de France, le préfet du département de Paris, le préfet de police de Paris, et en plus, il y a la mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Et ils travaillent sans ambages. Il faut que le maire anticipe sur les compétences que la loi lui reconnaît, et il faut que le préfet puisse exercer aussi son devoir d’assistance-conseil. L’assistance-conseil parfois, amène le préfet à déborder lorsqu’il n’y a pas action au niveau de la commune. Ce n’est pas la forme qui fait l’objet de mon analyse aujourd’hui, puisque dans la forme, le préfet est allé loin. Mais il faut reconnaître qu’il y a un travail délicat et difficile que le préfet est en train de conduire aujourd’hui dans l’intérêt de nous tous. Il faut pouvoir le soutenir et lui permettre d’achever ce travail qui est délaissé depuis des années, et qui justifie que le gouvernement ait décidé d’interférer dans cette compétence reconnue pour les communes par la loi. Tel qu’il y a l’harmonie à Bohicon, Parakou, et partout où les opérations se déroulent, qu’il en soit de même à Cotonou, et  que les calculs par rapport à 2020 (Elections locales, NDLR), on puisse les laisser un peu de côté. Et  fondamentalement, qu’on n’oublie pas les gens déguerpis des espaces publics, ceux qui y exerçaient des activités génératrices de revenus. Dans la république, il y a la solidarité. La mairie a commencé par les réinstaller. Il faut voir comment l’Etat, au besoin, peut appuyer cela même si, essentiellement, ça relève de la commune.

N’y a-t-il pas aussi un problème d’égo entre le préfet et le maire?

Non. Je crois qu’ils sont des adversaires politiques. Il ne faut pas oublier cet aspect des choses. Ça peut entrer en ligne de compte dans l’analyse, mais je crois que ce que le préfet déplore, c’est qu’il y ait eu des opérations de casse en dehors de celles menées par la préfecture. Etant donné que ça se déroule au même moment avec des mises en demeure, je ne sais pas si c’est vrai ou pas, puisque le maire a refusé de se prononcer sur le fond de la question, ça pourrait raviver la tension, parce que les opérations de déguerpissement ont toujours des conséquences  politiques, surtout en direction des autorités élues. Tout le monde veut être gentil avec les sinistrés mais, il  y a un travail de salubrité et d’assainissement qui doit être fait. Quand je circule de Calavi à Cotonou, je me rends compte qu’il y a encore d’espace pour agrandir nos voies. Avant, on se disait que Cotonou et Calavi sont étouffées. Mais avec les déguerpissements qui frappent tout le monde, chacun de nous,  on se rend compte que l’aménagement de Cotonou  est encore possible. Il faut soutenir le préfet dans cette mission, simplement parce qu’il prend beaucoup de risques à mon avis. Ce n’est pas une opération facile à mener et donc, s’il y a quelqu’un pour le faire, profitions de l’occasion pour régler ce problème une  fois pour de bon.

Un commentaire, pour finir sur l’opération de déguerpissement proprement dite, entrée dans sa phase exécutive depuis trois semaines déjà ?

A mon avis, ça a été un peu radical. Du fait que les gens aient pris des habitudes pendant longtemps, on ne peut pas, en 6 ou 7 mois les déloger avec cette force. Nous devons rentrer l’action publique dans son contexte. On a élu des gens pour nous représenter. Ils travaillent donc  avec une partie de notre souveraineté qu’on leur a concédée. Mais le minimum qu’on attend d’eux, c’est qu’ils tiennent compte de nos attentes, de nos aspirations. Ça, c’est la première chose. Deuxième chose : quelle est la finalité de l’action publique ? C’est de faire du  bien au citoyen. L’opération-là, à terme va faire du bien à tout le monde. Mais, à court terme ? J’ai rencontré une dame derrière le village d’enfants SOS de Calavi. Elle m’a dit que la pension de son mari fait à peine une semaine, et  que c’est le commerce qu’elle fait qui permet d’arrondir les angles dans  la maison. Mais voilà, on l’a déguerpie et qu’elle ne sait même pas où aller. Il y  a d’autres personnes qui ont contracté des crédits. Je dis toujours que les maires ont failli. Toboula n’est qu’un exécutant.  C’est en mai 2016 que le conseil des ministres, sur une communication du ministre du cadre de vie a pris la décision de déguerpir les gens. Je me suis dit que ça, c’est une compétence des communes et je me suis demandé pourquoi l’Etat intervient. J’attendais la réaction des maires et autres, mais tour à tour, tous les maires, même Léhady, ont dit prendre acte de la décision. Ce n’était pas la bonne formule.

Réalisé par Flore S. NOBIME

9ème arrondissement de Cotonou: Nicéphore D. Soglo et Robert Gbèffè inaugurent une bibliothèque publique

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En inaugurant cette bibliothèque, Robert Gbèffè...

En inaugurant cette bibliothèque, Robert Gbèffè…

La lecture occupe une place importante dans le développement de toute nation. En vue de donner la chance aux jeunes de Cotonou et environs d’y avoir accès, le chef du 9ème arrondissement a procédé, la semaine dernière, à l’inauguration d’une bibliothèque publique ouverte à tous.

Environs 2070 ouvrages dont des centaines provenant de sa bibliothèque personnelle.

espère voir la jeunesse développer la passion du livre tel le président-maire Nicéphore Soglo

espère voir la jeunesse développer la passion du livre tel le président-maire Nicéphore Soglo

C’est le joyau que le chef du neuvième arrondissement de Cotonou, Robert Gbèffè, vient de mettre à la disposition des populations. La bibliothèque a été financée sur fonds propres avec la contribution d’amis personnels. Il s’agit d’un bâtiment tout neuf aménagé et meublé par lui au siège de cet arrondissement phare de Cotonou. Dans sa vision, le CA a réaffirmé sa volonté de donner une chance à la jeunesse béninoise d’avoir des connaissances aussi approfondies que celles des grands hommes du Bénin. En effet, fasciné par l’habitude qu’a le président-maire, Nicéphore Dieudonné Soglo, de faire référence dans ses interventions à des auteurs et célébrités tels Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Mgr Desmund Tutu, Nelson Mandela et autres, Robert Gbèffè s’est demandé comment faire pour que la jeunesse béninoise puisse acquérir des connaissances aussi aigües. Ainsi, sous la supervision éclairée du président Nicéphore Dieudonné Soglo, le chef du neuvième arrondissement de Cotonou, Robert Gbèffè, avec le soutien de l’association Arcade et de monsieur Joseph Pardaillon, a pu concrétiser son rêve. L’association Arcade a répondu à sa sollicitation afin d’inviter les jeunes à la vie à travers la lecture. Le maire d’Orvault en France, Joseph Pardaillon, un ami personnel du CA,  a fourni 1.800 ouvrages. Il y a eu également les amis de Steenwerck en France et l’ambassadeur d’Allemagne au Bénin qui y ont contribué respectivement à hauteur de 200 et 50 ouvrages. « Nous voulons faire des jeunes, des références comme vous Monsieur le Président-Maire, a dit le CA. Vous êtes une bibliothèque vivante et pour construire des hommes de renommée comme vous, il faut oser ». Prenant la parole, le maire de Cotonou a exhorté les jeunes, élèves et étudiants notamment à s’approprier les vertus de la lecture. Il a salué l’engagement et la vision de Robert Gbèffè qui n’en est pas à son coup d’essai. Fondateur du CEG Nokoué en 1995, il fait montre d’une détermination sans faille à accompagner l’épanouissement de la jeunesse. Le chef du neuvième arrondissement de Cotonou a précisé que beaucoup d’autres initiatives dont il a tu les noms sont en gestation.

Nafiou OGOUCHOLA