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Célébration de l’Investiture du président élu: Le Bloc Républicain célèbre l’événement avec ses militants

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Vue partielle des responsables et militants du parti Bloc Républicain lors du déjeuner après l’investiture du Président Patrice Talon

Au terme de la cérémonie officielle d’investiture du Président Patrice Talon, le parti Bloc Républicain a organisé en début d’après-midi du dimanche 23 mai au Dream Beach, un déjeuner en l’honneur des militants de ladite formation politique et du Président élu et de sa colistière. Initiée par le Bureau exécutif du parti, cette réjouissance des acteurs de la réélection du Président Talon a été l’occasion pour le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, Secrétaire général du Bloc Républicain et directeur de campagne du duo Talon-Talata de saluer publiquement les responsables du parti à la base et de les exhorter à se mobiliser davantage pour la réussite du nouveau quinquennat.

Les responsables au niveau national du parti Bloc Républicain, les responsables départementaux, les coordonnateurs d’arrondissements ainsi que les différents comités qui ont travaillé à la base pour la victoire du duo candidat Talon-Talata ont célébré à la même table l’entrée en fonction du président élu et de sa colistière. Cette cérémonie qui restera gravée dans l’esprit des uns et des autres a été l’occasion pour les militantes et militants du cheval blanc de manifester leur joie d’avoir réussi à élire au premier tour leur candidat Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata. Dans une ambiance festive qui retient les attentions, ladite célébration était non seulement l’occasion d’une réjouissance et de reconnaissance pour le Ministre Bio Tchané et sa troupe mais également pour saluer le mérite de chacun pour la mission accomplie et se mobiliser derrière le président élu. Pour les militants de ce parti, c’est une fierté de voir le Président Patrice Talon rempiler à la présidence de la république, quand on sait que l’homme, avec une certaine rigueur a inscrit le Bénin sur la liste des grandes nations à travers le bilan titanesque obtenu au premier mandat. Satisfait du travail abattu par le BR, le Secrétaire général du Bloc Républicain et directeur de campagne du duo Talon-Talata, Abdoulaye Bio Tchané a exhorté les militants à soutenir davantage le Chef de l’Etat « Nous devons faire en sorte que ce mandat soit encore un mandat de succès», a-t-il déclaré avant d’appeler les autres responsables du parti à plus de militantisme pour que le parti soit le premier parti du Bénin : « Nous devons travailler pour que ce parti que nous constituons se traduise à travers les urnes comme le premier parti du Bénin. Pour y arriver, nous devons commencer par travailler dès maintenant», a exhorté le secrétaire général du BR. A cet effet, il a annoncé que le parti a pris l’initiative d’organiser prochainement son congrès. Pour ce faire, dit-il, les structures décentralisées au niveau des quartiers des villages et communes, des départements doivent être mises en place. Il faut noter que plusieurs leaders et militants pas des moindres étaient présents à cette cérémonie qui lance le deuxième quinquennat du président Patrice Talon et met encore une fois le Bénin sur la voie du développement. Il s’agit des maires du partis, des membres de la coordination nationale dont l’Honorable Robert Gbian, la ministre du travail et de la fonction publique Adidjatou Mathys, le ministre de l’eau et des mines Samou Seïdou Adambi, la ministre du numérique et de la digitalisation Adam Soulé Zoumarou, le ministre de la communication et de la poste Alain Orounla, de l’Honorable Kassa Barthélémy et plusieurs autres membres.

Le ministre Bio Tchané décerne son satisfécit au comité d’organisation de la cérémonie festive du parti

Au regard de la parfaite organisation et des innovations apportées à la célébration de la fête des militants du parti après l’investiture du président de la République, le ministre Bio Tchané a remercié le Comité d’Organisation pour la tenue de ladite activité et surtout la réussite du déjeuner des militants en l’honneur de l’investiture du président Patrice Talon. Le président dudit comité, l’Honorable Adam Bagoudou a d’ailleurs été publiquement ovationné pour l’évènement qui s’est déroulé sans incident à la grande satisfaction des invités. Le respect strict du programme établi ainsi que les dispositions des invités dans la salle ont retenu l’attention du secrétaire général du parti qui a salué le mérite de l’équipe d’organisation dont fait partie l’honorable Janvier Yahouédéou.

Démission de Jean Michel Abimbola du Bloc Républicain: «Cette décision s’est imposée à moi»

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Jean Michel Abimbola

Le ministre de la culture et du tourisme, Jean Michel Abimbola suspendu du parti Bloc Républicain il y a quelques mois a finalement rompu ses liens avec le parti ministre Bio Tchané. Après cette démission, le ministre Abimbola s’est adressé à ses militantes et militants à travers sa page Facebook. Pour lui cette décision de démission du Bloc Républicain s’est imposée comme une impérieuse nécessité pour la concrétisation de ‘’nos objectifs’’ aux côtés du Président de la République. Lisez plutôt son message.

“Chers militants, chers amis, chers concitoyens. Une page se tourne sur le chemin de mon parcours politique vers notre rêve d’un Bénin uni et prospère.
Je comprends que l’information de ma démission du Bloc Républicain puisse être perçue pour les uns comme un soulagement, pour certains un étonnement et pour d’autres, une déception, une frustration, voire un sentiment d’abandon.
Cette décision s’est imposée à moi comme une impérieuse nécessité pour la concrétisation de nos objectifs aux côtés du Président de la République.
Je reste persuadé qu’en politique, la ligne droite n’est pas le plus court chemin.
Avec le concours des femmes et des hommes de bonne volonté, je continuerai d’œuvrer pour que les partis politiques issus de la réforme du système partisan, puissent prendre pleinement conscience de leurs responsabilités et de leur rôle dans l’éducation civique et patriotique du citoyen, ainsi que dans l’édification de la nation béninoise. Ensemble, bâtissons notre nation !”

Sanctions pour indiscipline au sein du parti Bloc Républicain: Les clarifications de l’He Okounlola sur le blâme infligé au ministre

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Une délégation du Bureau exécutif national du parti Bloc Républicain (BR) conduite par l’He. André Okounlola, s’est rendue au domicile de Séfou Fagbohoun ce dimanche 22 novembre. Composée des députés SEIBOU Assan, Janvier Yahouédéou, ladite délégation, a échangé pendant près de quatre heures d’horloge, avec le président Fagbohou. Au terme desdits échanges, le chef de la délégation, l’He. André Okounlola, a, à sa sortie, confié que Séfou Fagbohoun est un membre important du BR et avec ses expériences, il urge de lui rendre des visites de courtoisie par moments afin de recueillir ses conseils. Répondant aux questions des professionnels des médias, l’He. André Okounlola s’est prononcé sur la dernière décision prise par les instances du parti portant sanction de Jean-Michel Abimboala, premier secrétaire général adjoint du parti. Pour l’He. André Okounlola,, cette décision a été prise conformément aux textes du parti parce que suite à l’invalidation du siège d’un élu BR, le parti a identifié un candidat en la personne de Karamatou Fagbohoun pour occuper à nouveau le poste de maire de la commune d’Adja-ouèrè. Mais certains élus BR sont allés contre cette décision du parti. « Mais il n’est pas normal que quand le parti ait déjà désigné un candidat officiellement, et que des élus qui sont militants du BR puissent aller contre les décisions du parti. Si de tel acte se produit, il n’est pas normal qu’à la direction du parti on reste indifférent», se désole l’élu du peuple qui renseigne qu’après analyse des faits, un comité d’investigation a été mis sur pied. Les résultats issus des recherches ont montré qu’il faillait sanctionner les gens pour décourager ceux-là qui vont avoir ces genres d’intention. « On ne peut pas accepter qu’on puisse nous déstabiliser. Le parti a besoin de se consolider. Le fait d’être membre du parti et que la direction prenne la décision de dire voilà la ligne à suivre et que des gens décident délibérément d’aller faire autre chose et qu’ils aient comme parrain le Ministre Abimbola, le parti ne peut accepter ça », a martelé l’He. André Okounlola, avant d’affirmer que ceux qui sont allés contre les directives du parti ont été membres de l’ancien parti du Ministre Abimbola, le RND.

Laurent D. Kossouho

Désignation de Patrice Talon comme son candidat pour 2021: El Hadj Nouroudine Assani félicite le Bloc Républicain

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El Hadj Nouroudine Assani

C’est par une salve d’applaudissement qu’El Hadj Nouroudine Assani a accueilli la décision de son parti de désigner le Chef de l’Etat comme son candidat pour 2021. Membre fondateur du parti, El Hadj Nouroudine Assani salue cette décision qui, selon lui, constitue le vœu le plus cher des militants à la base. A l’issue d’une réunion du bureau politique élargi aux députés, aux ministres et aux maires du parti, le BR a désigné le lundi 26 octobre dernier Patrice Talon pour briguer à nouveau le fauteuil présidentiel pour 2021. Cette décision prise à l’unanimité « est une très bonne décision qui permettra au parti de remporter une victoire certaine », estime El Hadj Nouroudine Assani. Selon lui, le Bloc Républicain vient de confirmer à nouveau sa capacité stratégique en choisissant le cheval gagnant de 2021. Car, la victoire du Chef de l’Etat ne fait l’ombre d’aucun doute, au regard des nombreuses réalisations visibles sur le terrain. « Patrice Talon a un bilan, un très bon bilan qui se remarque dans tous les coins de notre pays, dit-il. Dans le cinquième arrondissement de Cotonou où je vis, notre quotidien a complètement changé grâce aux nombreuses infrastructures construites. Ce sont des réalisations tangibles qui ont transformé le visage de la ville. Les militants du BR en sont reconnaissants au Chef de l’Etat et nous ne pouvons que saluer l’inspiration des premiers responsables de notre parti. » Contrairement à une pratique récente, la désignation de Patrice Talon, membre du BR, ne constitue pas un simple soutien. Elle vient confirmer que le Chef de l’Etat a effectivement pris sa décision comme il l’a signifié dans sa dernière interview accordée à Jeune Afrique. Tout porte à croire qu’il est candidat pour un second mandat et sa désignation par le BR montre qu’il est d’accord pour porter le flambeau du parti. El Hadj Nouroudine Assani, tout en saluant cet acte historique, appelle les militants à la mobilisation dès maintenant pour une victoire éclatante. « Nous avons une occasion unique pour nous positionner dans le peloton de tête et nous ne la raterons pas, se réjouit-il. Les responsables du BR, avec à leur tête le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, ont fait ce que le peuple attendait depuis quelques mois. »

Olivier ALLOCHEME

Présidentielle 2021: « Le Bloc Républicain aura bel et bien un candidat » jure le Maire Rufino d’Almeida

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Me Rufino d’Almeida, membre fondateur du parti Bloc Républicain (BR) et Maire de la ville de Bohicon

Reçu sur l’émission Zone Franche de Canal 3 le dimanche 27 septembre dernier, Me Rufino d’Almeida, membre fondateur du parti Bloc Républicain (BR) et Maire de la ville de Bohicon a décrypté l’actualité socio-politique nationale, notamment les grandes conclusions de l’Université de vacances organisée par le parti du Cheval cabré le week-end dernier, sous le thème : « Républicanisme et engagement militant ». A le croire, la grande conclusion sortie de cette rencontre est une invite à l’endroit des militants afin qu’ils restent fidèles au parti politique et à ses valeurs. Il a souligné que les participants à cette université de vacances ont pris l’engagement de promouvoir le libéralisme à visage humain, l’exemplarité, la démocratie et la liberté. Par ailleurs, il a mis l’accent sur la nécessité de tous les militants BR de promouvoir le mérite et l’appel des dirigeants du parti aux fins d’installer les structures de masse dans la paix et la convivialité. Selon le Maire Rufino d’Almeida, la prochaine étape est l’installation des structures du parti à la base que sont les cellules, les sous-sections, les sessions et les fédérations. Dans son intervention, il a fait savoir que le parti BR soutient les actions du Chef de l’Etat Patrice Talon parce qu’il incarne les valeurs de cette formation politique. « Le Président Talon est un libéral à visage humain. Il rejoint donc les valeurs du BR. Nous nous retrouvons aussi dans sa gouvernance à travers le déroulement du Programme d’actions du gouvernement », a-t-il clarifié, avant d’annoncer que dans les prochains jours, il y aura une grande campagne d’adhésion au parti BR. Quant à l’élection présidentielle de 2021, l’invité de Canal 3 a indiqué que comme tous les autres partis, le BR a vocation de conquérir le pouvoir et l’exercer. Pour ce faire, il a rassuré que le BR se prépare activement à prendre part à la prochaine présidentielle. Par ailleurs, Me d’Almeida a confié qu’à son avis personnel qui est d’ailleurs très partagé au sein du BR, c’est que le parti aura un candidat. Celui-ci peut bel et bien être l’actuel locataire de la Marina, le Président Talon, car le Maire Rufino d’Almeida a déclaré que le Président Talon n’a jamais caché son accointance avec le BR. A ce propos, il a indiqué qu’un mécanisme de désignation du candidat du parti est mis en place et le candidat sera connu avant le mois de février 2021.

Laurent D. KOSSOUHO

Université de vacances 2020 du parti Bloc Républicain: Bio Tchané et les militants ravivent leur engagement au républicanisme

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Le SGN du Bloc Républicain, Abdoulaye Bio Tchané au milieu de quelques leaders du parti

La grande messe de l’Université de vacances 2020 du parti Bloc Républicain, a porté ses fruits. Les militants à divers niveaux ayant massivement adhéré aux idéaux du parti du cheval blanc, sous la coupole du Secrétaire général national, Abdoulaye Bio Tchané, ont massivement répondu à ce rendez-vous historique pour s’approprier et révéler les idéaux ainsi que l’orientation politique du parti. C’était le samedi 26 dernier à Abomey-Calavi.

« Républicanisme et engagement militant ». Tel est le thème de la toute première Université de vacances 2020 du parti Bloc Républicain, qui a réuni dans les locaux du restaurant « Le Privilège » sis à Abomey-Calavi, les militants afin de redynamiser le militantisme pour une meilleure représentativité du parti sur l’échiquier national. Après les mots de bienvenue du président du comité d’organisation, Janvier Yahouédéhou, le Secrétaire général national du parti, Abdoulaye Bio Tchané, a salué l’engagement des uns et des autres qui a révélé le positionnement du parti, au lendemain des joutes électorales. Dans son allocution, Abdoulaye Bio Tchané a déploré la gouvernance inadaptée du Bénin depuis l’avènement du renouveau démocratique marquée par la création des partis sans idéologie qui a donné naissance à des alliances politiques éphémères et sans vision, les retournements d’alliances et la transhumance politique qui ont terni l’image des hommes politiques béninois. Des insuffisances qui, dans le but d’être corrigées, ont conduit le Chef de l’Etat, Patrice Talon, à mettre en place la réforme du système partisan concrétisée par l’adoption des lois. « Pour la constitution d’un Bénin, nouveau, le Bloc Républicain porte sur des actions qui reposent, entre autres, sur l’économie libérale, l’unité nationale et le respect des valeurs démocratiques qui constituent le socle du développement économique social, culturel du Bénin. Osons affirmer nos valeurs car, ce sont ces valeurs qui traduisent ce qui est important pour nous », a-t-il indiqué. Une vision qui, pour le Secrétaire général national, répond à la thématique de ces universités qui vient raviver la nécessité et la nécessité et l’importance de l’engagement d’être républicains pour le développement sociopolitique et économique de notre pays. « Ces universités de vacances doivent renforcer notre idéologie républicaine, notre énergie ainsi que notre existence politique. Nous avons à avoir un regard différent à la faveur des différentes communications et échanges car, vous êtes le moteur de changement de notre société », a-t-il mentionné, avant d’exhorter les militants à toujours garder allumer, le flambeau du parti. Une mission accomplie au regard des communications portant sur : le républicanisme et le libéralisme comme fondement idéologique du Bloc Républicain, les expériences de militantisme politique depuis l’avènement du renouveau démocratique au Bénin, les obligations du Bloc Républicain selon les textes fondamentaux et parti et leurs implications dans l’action publique.

Ils ont dit

Nassirou Bako Arifari, député, membre du Bloc Républicain
«Le Bloc Républicain a pour idéologie : le républicanisme et le libéralisme »

« Depuis sa création, le Bloc Républicain n’a pas eu l’occasion d’organiser une rencontre pour une meilleure explicitation de ses choix idéologiques et de société à l’ensemble de ses militants. Nous avons profité de l’Université de vacances pour faire une certaine harmonisation en notre propre sein, autour des deux grandes sources qui, en idée, en valeur et en principe, alimentent l’action politique du Bloc Républicain. Il s’agit du républicanisme et du libéralisme. L’exercice a consisté de démontrer en quoi, tout en partageant les valeurs du républicanisme à savoir : le principe et la souveraineté populaire, le principe et la participation en politique, le principe de la citoyenneté, le statut de l’individu ou du citoyen dans le cadre républicain, l’économie de marché perçue du point de vue républicaniste, et la société et son organisation, mis en relation avec les réalités sociologiques contemporaines de notre pays, pour voir comment ce que être républicain constitue aujourd’hui pour un républicain. Aujourd’hui, être républicain, c’est accepter les valeurs citoyennes républicaines, c’est accepter que nous sommes dans une société multiculturelle, multifonctionnelle et que la revendication républicaine, c’est d’assumer la réalité sociale telle qu’elle se présente. C’est donc de faire en sorte qu’il y ait aussi une société de pauvreté et que nous puissions travailler et à garantir le minimum vital pour chaque citoyen comme étant un droit pour sauvegarder la dignité humaine. C’est aussi faire l’option du libéralisme social. Un libéralisme à visage humain qui permet d’organiser une redistribution de la richesse nationale pour que l’ensemble de la communauté sociale puisse en bénéficier, malgré l’économie de marché, la libre entreprise et tout ce qui va avec la concurrence et la compétitivité que nous soutenons parce que nous visons l’efficacité et l’efficience dans nos actions, à la fois politique et économique »

Assan Seibou, député, membre du parti Bloc Républicain
« Le Bloc Républicain prône un libéralisme objectif »

« Il était tant qu’après la création du parti, une fois défini et porté au peuple béninois, d’apporter la clarté sur le choix du républicain et pourquoi un républicain à caractère libéral. C’est le fondement de notre université de vacances au cours duquel nous échangeons pour essayer d’adapter et de coller notre croyance en ces valeurs aux défis de développement de notre pays. Toute idéologie est guidée par ce qui a été constitutionalisée. Le fait d’être républicain libéraliste vis-à-vis de notre constitution méritait que nous définissions ce qui est des normes. Les principes qui sont développées aujourd’hui sont des principes idéologiques, parfois d’ordre idéologique classique qui ont fait leur temps et qu’on a adapté aux pays, selon les temps. Nous devrions comprendre ce qu’on di par républicain libéraliste. Le Bloc Républicain prône une certaine liberté, la citoyenneté, le libéralisme mais en ce sens que ce libéralisme soit objectif. Nous sommes engagés dans la défense pour le développement de notre pays, dans le cadre de notre constitution. Nous entendons défendre l’esprit républicain à tendance libéral pour que le citoyen soit valorisé. Il ne faut pas que l’Etat bloque les initiatives mais les encouragent selon le défi de nos cultures et de nos réalités »

Aurelie Adam Soulé Zoumarou, membre du parti Bloc Républicain
« Nous devons réfléchir sur notre appartenance au Bloc Républicain »

« Ces universités de vacances du Bloc Républicain sont bien le signe de ce que ce grand parti de notre pays veut partager ses valeurs et son idéologie. Il était aussi important aux membres du parti de réfléchir au sens de notre appartenance à ce bloc. Une appartenance qui se matérialise par l’adhésion aux idéaux du parti, le républicanisme et le libéralisme. C’est également le moment pour ceux qui ne sont pas encore du parti, d’y adhérer ».

Benoit Dègla, député, membre du parti Bloc Républicain
« Le républicanisme est une idéologie »

« Ces universités de vacances sont l’occasion pour nous, de raffermir notre position. Cela passe par des phases d’adhésion, d’engagement personnel, comment faire pour que le parti dans lequel nous disons appartenir, monte et qu’il puisse grandir. Le thème républicanisme n’est pas nouveau. C’est une idéologie. Il s’agit de donner la liberté aux citoyens pour qu’ils puissent s’exprimer sur la base de leur propre réalisation en tant qu’individu pour qu’ils prennent conscience qu’ils ont en eux, des capacités intrinsèques pour créer de la valeur et de la richesse. Cette liberté est fondamentale. Lorsque vous avez cette liberté et que vous la référez à l’appartenance de votre partie, vous contribuez au développement du pays. Le militantisme n’est pas loin du libéralisme social. Il faut faire en sorte que le parti grandisse, être convaincu de ce que vous vendez aux autres. C’est ce que noud démontrons à travers ces universités pour que chacun soit un acteur de vulgarisation des principes qui régissent notre parti, que chacun soit en mesure de divulguer l’information. Un parti, c’est les militants et lorsque ces derniers sont convaincus de quelque chose, il est difficile que ce qu’ils ont connu par le passé se répète. Nous voulons aller vers quelque chose de plus sérieux. C’est faire en sorte que la réforme politique voulu par le peuple initiée par le chef de l’Etat amène les partis politiques à se comporter comme de vrais rassemblements. Ceci permet d’éviter le vagabondage et la transhumance. Voila pourquoi le militantisme est important pour nous. On peut le renforcer et faire de notre parti, le plus grand parti du pays ».

Rastel DAN

Tractations pour la présidentielle de 2021: Talon adhère au Bloc Républicain pour pérenniser les acquis de la rupture

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Le Président Patrice Talon

C’est désormais chose faite. Le Chef de l’Etat Patrice Talon peut être désormais identifié comme militant d’un parti politique au Bénin. En effet, il a pris part le lundi 18 août dernier à une réunion du Bureau politique du parti du cheval cabré, Bloc Républicain dans l’enceinte de l’Infosec à Cotonou. Selon les informations recueillies auprès des sources concordantes, le Président Patrice Talon aurait dit dans ses propos introductifs à l’ouverture de la séance, qu’il s’y est rendu pour dire qu’il est désormais le premier militant du parti Bloc Républicain (BR). Aussi a-t-il saisi cette occasion pour inviter les militants à taire les divergences et œuvrer désormais pour le rayonnement du parti. En effet, selon les mêmes sources, le chantre de la Rupture a fait savoir dans son intervention qu’il y a des mécontents au sein du parti, mais ces derniers ont intérêt à y rester car, c’est seulement là qu’ils ont un avenir politique. En sa qualité de militant du parti, il a pris part à une partie des travaux du Bureau politique du parti, qui se sont déroulés suivant l’ordre du jour préalablement établi avant de se retirer.

Patrice Talon en voie d’être candidat en 2021 ?

A travers le choix porté sur le parti Bloc Républicain, l’on est en droit de penser que le Chef de l’Etat Patrice Talon balise déjà le terrain politique pour se porter candidat à la prochaine présidentielle dans le seul but de rempiler. En effet, parmi les partis politiques qui soutiennent ses actions, le parti Bloc Républicain semble être le seul qui regorge des hommes dont la candidature à cette élection peut fragiliser la sienne. Même si aucun d’eux n’a encore déclaré publiquement leurs ambitions pour le succéder, le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, premier responsable du parti BR et ses pairs les Honorables députés Nassirou Bako Arifari, Janvier Yahouédéou, Robert Gbian, Barthélémy Kassa ou encore le Ministre Jean Michel Abimbola pour ne citer que ceux-là, sont des hommes politiques dont la candidature pourrait bouleverser les cartes au sein de la mouvance présidentielle. Au sein de l’Union progressiste par contre, il est clair que les têtes de pont du parti ne sont pas éligibles pour participer à la présidentielle de 2021, parce que frappés pour la plupart par le critère d’âge. La conséquence directe de l’adhésion du Chef de l’Etat au Bloc Républicain est que c’est ce parti qui va désigner le candidat de la mouvance présidentielle qui serait sans doute le tout nouveau militant Patrice Talon, puis l’Union progressiste et autres viendront le soutenir. Ce qui lui reste à faire désormais si tel est son ambition, c’est de travailler pour être un militant actif du parti.

Laurent D. Kossouho

Conclave du bureau politique du BR avec les maires et leurs adjoints après les communales : Bohicon, le point de départ de la mise en œuvre des 10 engagements de l’élu Républicain

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Les membres du présidium à l’ouverture de l’atelier

Quelques jours après l’installation des maires et des chefs d’arrondissement, le parti Bloc Républicain a honoré une promesse de campagne qui était de travailler avec les élus du parti pour une gestion saine des localités qui sont sous la gouvernance d’un élu BR. Cette rencontre a eu lieu ce dimanche 21 juin 2020 à l’hôtel Le Miracle à Bohicon en présence des membres du bureau politique du parti, de quelques députés, ministres et personnalités du parti.

« L’élu Républicain en marche vers une gouvernance communale moderne ». C’est le thème principal autour duquel s’est porté l’atelier des élus BR, le dimanche 21 juin, à Bohicon. Pour le maire de la ville carrefour, président du comité sous communal de l’organisation, c’est un honneur pour la ville qu’il dirige d’accueillir cette séance. Selon ses explications, cet atelier « vient à point nommé et nous renvoie en effet à nos différentes responsabilités et devoirs, non seulement envers nos populations, mais également envers notre formation politique, le Bloc Républicain. Ensemble, réunis dans cette salle, nous saurons définir, de façon concrète et sur la base de nos 10 engagements, les différents axes d’une bonne gouvernance locale, en tant qu’élus républicains ». Cette rencontre est donc une occasion, à l’entendre, pour outiller les maires du Bloc Républicains, les orienter, leur donner les directives nécessaires afin que leur mandat soit un succès remarquable.

Le secrétaire exécutif national du parti, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a, dans son allocution d’ouverture rappelé le nombre de sièges obtenus par le parti à l’issus des élections communales du 17 mai dernier et l’importance pur ces élus de refléter la politique d’orientation dudit parti. « Nous avons obtenu 736 sièges de conseillers communaux (soit environ 41% des élus communaux) et une crédibilité relative de 37,38 % de la population béninoise en âge de voter sur les 5 partis ayant compétir », a-t-il précisé tout en exprimant sa joie de recevoir à Bohicon les tous nouveaux maires ainsi que leurs adjoints des 29 communes où le BR a la responsabilité de la tête desdits conseils communaux et les premiers adjoints des 6 communes dont le parti est lié par un accord de gouvernance communale avec l’Union Progressiste. Pour lui, « les engagements de notre parti pour moderniser la gouvernance communale dans notre pays, les dernières élections, ont été un test de la réforme du système partisan qui suit progressivement et sûrement son cours ». Il a profité pour dire sa reconnaissance et son admiration au président Patrice Talon pour son leadership éclairé et son courage politique ». Un courage qui a permis au président de « réussir à convaincre toute la classe politique nationale de la pertinence de cette réforme majeure qui consolide notre système démocratique », a-t-il martelé.

Des objectifs et attentes de l’atelier

« …le présent atelier vous permettra, chers élus communaux de mettre en œuvre ces engagements dans l’exercice de vos fonctions. L’objectif visé est de consolider et de renforcer davantage l’ancrage du Bloc Républicain sur l’échiquier politique national et au niveau de la diaspora. Les élus du Bloc Républicain doivent faire la différence dans leur gouvernance. Enfin, le présent atelier permettra de vous aguerrir dans la gestion administrative et technique de vos collectivités respectives. C’est à ce souci que répond la présence à cet atelier d’experts spécialistes des questions de gouvernance locale. Ils vous entretiendront des meilleures techniques en matière de développement local. Ceci n’est qu’un début, le parti va s’organiser pour un soutien continu de nos maires ». Le premier responsable du parti a pour finir en exprimant le vœu qu’à l’issue de l’atelier, les Maires du Bloc Républicain ainsi que leurs Adjoints, l’ensemble de nos élus communaux expérimentent les valeurs promues par le Bloc Républicain. Il est important de rappeler que deux communications ont meublées cet atelier et ont pour thème « l’élu Républicain en marche pour la gouvernance communale moderne » et « missions des élus en matière de développement local et de gouvernance des collectivités ».

Yannick SOMALON

Entretien avec l’honorable Adam Bagoudou, membre fondateur du Bloc Républicain : «Avec le parrainage, le peuple comprendra l’engagement de Talon pour la démocratie béninoise»

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Député de la 8e législature, l’honorable Adam Bagoudou était l’invité d’Arzèkè Fm dans l’émission spéciale du dimanche 14 juin 2020. Avec les confrères de ladite radio, l’élu de la 8e circonscription électorale a donné ses appréciations sur les dernières élections municipales et communales, surtout sur la modification de la loi électorale intervenue alors que le processus de mise en  place des conseils communaux était déjà enclenché. Lire dans cet entretien ses explications.

L’Evénement Précis: Quel est le regard du parlementaire que vous êtes sur les dernières élections communales et municipales ?

Adam Bagoudou: C’est vrai que le 17 mai,  le peuple béninois a été convié aux urnes et c’était pour le choix des conseillers communaux et municipaux. C’est l’occasion pour moi de nous féliciter globalement; de féliciter le peuple béninois qui a, par cette occasion, célébré la démocratie béninoise ; de féliciter le peuple qui, en dépit de la pandémie du coronavirus, a pu vaincre la peur et la panique pour se déplacer; de féliciter le gouvernement qui a pris les mesures et qui a rassuré par sa démarche au tour de l’organisation; de féliciter la CENA qui a été la chaîne ouvrière et enfin, de remercier le peuple béninois, les électeurs qui ont porté leur choix sur les candidats du Bloc Républicain.

C’est aussi l’occasion de dire mes félicitations à l’ensemble des conseillers élus, les maires qui ont été installés, les membres de l’exécutif; de féliciter donc chacun,  et leur dire que la page des élections est tournée. Et place maintenant au développement de nos communes. 

On a vu que trois blocs ont participé à ces élections. Quelle est votre analyse sur la force de chaque formation politique ?  On sait que vous êtes du Bloc Républicain. Est-ce que vous reconnaissez aujourd’hui la suprématie de l’UP sur vous ?

Il faut déjà saluer la vitalité de la démocratie béninoise. Saluer les acteurs politiques des 5 partis qui étaient annoncés au départ. Et dire que nous aurions aimé que la liste soit beaucoup plus large. Hélas !  C’était 5 au départ  et puis à l’arrivée, suivant le code,  trois se sont partagés les suffrages. C’est l’occasion pour moi de nous féliciter et féliciter les 3 partis, donc les compétiteurs.

Parlant du Bloc Républicain, notez que nous avons 746 élus communaux à la fin. Nous avons collecté 921 257 suffrages  (39,20%) contre 994 652 (42,31%) pour l’Union Progressiste et 372 000 suffrages (16%) pour FCBE. Donc,  le débat ne se pose pas en thème de suprématie. C’est une élection. L’occasion a été donnée au peuple d’apprécier les offres démocratiques des uns et des autres.  Et le peuple a fait le choix pour dire, nous pensons que cette offre est meilleure par rapport à celle-ci. En bon démocrates, nous prenons acte et on s’organise pour la suite. Ceux dont les offres n’ont pas pu être retenues, rendez-vous est donc pris pour une autre occasion pour montrer qu’ils ont tiré leçon et qu’ils vont pouvoir faire mieux prochainement. Le BR est donc satisfait de ces résultats parce que ça participe de la vitalité de notre démocratie.

Dites-nous c’est quoi votre appréciation du taux de participation globale à ces élections ?

49,50%! C’est quand même important. C’est déjà un très grand pas en thème d’indicateurs démocratiques. Ce taux de participation montre que le peuple béninois est attaché à sa démocratie. Il montre que nous sommes les uns et les autres accrochés à cet idéal. Nous avons célébré donc cette démocratie le 17 mai en sortant pour aller voter. 49 électeurs sur 100 ont pu donc ménager leur agenda pour aller en dépit de la crise du coronavirus. Ça veut dire que c’est déjà important. Ailleurs, les élections ont été complètement différées rien qu’à cause de cette pandémie. Le gouvernement du président Talon a dit, malgré cela, on prend des mesures, on rassure les gens et allons-y. Ça s’est passé. C’est déjà une très grande satisfaction.

Parlant des textes qui ont régi l’organisation de ces élections, on est revenu toucher un article (l’art 189) pendant que le processus a été déjà lancé. Alors,  quand vous êtes député à l’assemblée nationale et que vous prenez une décision pour dire en procédure d’urgence qu’il faut toucher à tel article pour permettre d’évoluer, dites-nous ce qui n’a pas fonctionné entre temps? Qu’est-ce qui urgeait de se précipiter sur cet article-là pour qu’à l’arrivée, on constate qu’on n’a faussé ?

Merci de me redonner l’occasion d’aborder cette question. Il y a eu déjà beaucoup de débats autour. Et, il y en a d’avantage parce que nous avons besoin de cette pédagogie pour continuer à expliquer aux gens,  le bien fondé. Le législateur est d’abord un homme du peuple. Il est dans le peuple. Il écoute et il sait apprécier. Quand on vote une loi, on voit l’application, la compréhension que les uns et les autres ont,  les failles que les uns et les autres tentent de trouver dans cette application. Souvenez-vous que dans le processus de décentralisation tel qu’on a commencé en 2002, au départ on a dit le maire doit être élu par l’ensemble des conseillers. Puis, vous avez vu en 2002, les kidnappings de conseillers. Chacun cherche sa majorité pour se faire élire. On a dit attention, cette loi comporte des failles. Chemin faisant, on a dit le parti majoritaire propose le maire.  Là encore,  des gens ont trouvé des passerelles pour dire, si ce n’est que ça, je peux trouver, démarcher une majorité et imposer un candidat. Cette liberté que les uns et les autres se donnent par rapport aux textes, crée un nid de corruption. Ça génère un certain nombre de déviances que le peuple n’apprécie pas. Vous et moi sommes d’accord pour dire, ça, ce n’est pas bon. Que des gens, une fois élus,  aillent chercher des faiblesses de la loi pour dire on a qu’à faire comme ça ; sachant bien qu’en faisant comme ça, on dénature complètement le choix du peuple. Le peuple confie la majorité à un parti. Si à l’intérieur, le parti dit,  c’est telle personne qui va être notre candidat et des citoyens, des militants, de ce même parti disent que le choix du parti n’est pas bon, cela pose un problème.  Le choix du parti était bon quand on a fait la liste. Le choix du parti était bon quand on l’a positionné sur la liste. Le choix du parti était également bon quand les moyens du parti étaient mis à disposition pour faire campagne. Et subitement, le choix du parti n’est plus bon rien que parce qu’on veut se voire choisir. Le législateur dit que c’est le parti majoritaire qui propose. Alors, si c’est le parti majoritaire qui propose, on doit s’attendre à ce que ce choix recueille la majorité des voix de ce parti au moins.  Mais, il se trouve que le parti majoritaire propose et que son choix soit mis en difficulté. C’est cela qui a fait réfléchir à que faire. Deux options se posaient à nous.  Nous qui avions dit est-ce qu’il faut les observer pour dire de toute façon, ils vont finir par s’entendre ou qu’il faut retoucher la loi, sommes encore vivant.

Est-ce que c’est autorisé ?

C’est une façon de faire.  On peut dire qu’ils vont finir par s’entendre. Mais ce faisant, prenons l’hypothèse où ils ne  s’entendent pas. On change complètement la nature du choix du peuple. C’est-à-dire que le parti majoritaire a été complètement zappé. Le maire n’est plus issu de son rang ou le maire seul est issu de son rang, mais tous les autres postes de l’exécutif lui échappent. Ce faisant le peuple qui a confié la majorité à ce parti est encore en droit de dire, les conseillers nous ont trahis. Et la faute à qui ? Au législateur qui a laissé de faille. À supposer même que c’est un seul cas sur les 77 communes qui se produisait comme ça. La responsabilité est sur la conscience des législateurs. C’est vous qui n’avez pas été suffisamment clairs. D’où l’urgence de dire, il ne faut pas laisser la situation s’éternisée parce qu’elle est potentiellement porteuse de germe  de déstabilisation, de dénaturation de la volonté du peuple. D’où  la correction qui a été faite.

Ce vous avez expliqué, nous l’avons compris. Mais comment il se fait qu’à votre niveau,  vous ne l’ayez pas compris et que vous laissiez couler jusqu’au démarrage du processus pour vous en rendre compte? Qu’est-ce qui a pu se passer ?

Ce n’est pas qu’on n’a pas compris. On a fait foi à  la bonne foi des uns et des autres. On s’est dit qu’en français facile, lorsqu’on dit que le parti majoritaire propose, ça doit passer. Le parti majoritaire a proposé, la majorité du parti doit pouvoir l’emporter. Qu’est-ce qui a de plus difficile à comprendre là?

On a dit si ce français facile n’est pas compris, on va encore le réécrire pour dire: le choix du parti s’impose aux militants et non le militant s’impose au parti. C’est tout.  Donc ce n’est pas qu’on n’a pas vu. On s’est dit alors que cette formulation se suffit à elle-même. Hélas !  Ça n’a pas suffi. Et alors se taire pour dire de toute façon ça va s’améliorer, c’est jeté les bases d’une instabilisation et de la déstabilisation de notre démocratie.

Ne pensez-vous pas que c’est plutôt le fait d’avoir touché les textes en plein processus qui crée la porte ouverte à tous les autres processus ?  Par exemple en 2021, on peut être amené alors qu’on est en plein processus, à toucher aux textes pour dire voilà ce qu’il faut. Avons-nous les garanties que nos textes sont solides ?

Je peux vous assurer que ce qui s’est passé concerne les 77 communes, 1815 citoyens communaux. Ça a concerné tout le peuple béninois. Il s’agit de l’installation des conseils communaux. En 2021, il s’agira peut-être de deux personnes ou trois personnes. C’est différent. Et les textes concernant l’élection présidentielle ne souffrent d’aucune ambiguïté pour qu’on dise qu’il y a problème d’interprétation. Le candidat arrivé premier et le suivant vont au second tour. 

Mais dans le cas d’espèce, on dit le parti majoritaire propose. On peut être à l’intérieur de la majorité et chercher à recomposer la majorité. C’est cela la nuance.  C’est pour cela que je veux vous rassurer qu’il n’y a aucune ambiguïté. En tout cas, l’Assemblée nationale n’est pas disposée à faire des retouches, parce qu’ici l’urgence était de clarifier, d’interpréter et de bien dire ce que le «parti majoritaire» veut dire.

Est-ce que cela n’a pas conduit à deux types de maires : ceux qui sont élus avec le code réajusté et ceux qui sont élus avec l’ancien code ?

Heureusement que vous avez dit que les maires sont élus avec un code. Donc, une loi. Ça veut dire qu’on ne peut pas dire qu’il y a des maires qui n’ont pas été élus avec un code. Les deux types de maires dont vous parlez sont légalement installés. Le législateur a dit : dans la première formule où le parti propose, vous avez vu comme c’est passé comme une lettre à la poste ? C’est-à-dire quand on prend le cas de Bembèrèkè. On dit le parti Fcbe a proposé Garba Yaya, mais ailleurs quand on a dit le parti propose Pierre, on dit non et puis à l’intérieur, il y a recomposition. Le parti a désigné Garba Yaya ça veut dire que les 14 conseillers Fcbe de Bembèrèkè ont choisi Garba Yaya. Ça va de soit puis qu’on a dit : le parti l’a désigné. C’est la même chose dans la deuxième formule où on dit que le parti a désigné et c’est validé par l’ensemble des 14 conseillers. Donc, dans un cas comme dans l’autre, c’est légalement fait, c’est propre et c’est mieux comme ça pour la vitalité de notre système partisan. C’est la nouvelle éthique qui doit régner. Que les uns et les autres se comprennent. Par le passé, il y a des pratiques que vous et moi, avions dénoncé. Aujourd’hui, il faut commencer par corriger. Certes, ce n’est pas encore la perfection mais elle n’est pas de ce monde. On va y arriver progressivement.

Comment appréciez-vous la percée des Fcbe dans certaines localités, notamment dans la ville de Parakou ?

Vous devez savoir que deux élections ne se ressemblent jamais. Quand on quitte une élection à une autre, il y a toujours des facteurs qui interagissent. Dans le cas général pour les élections, il faut d’abord savoir qu’il y a des électeurs très conservateurs. Il y a aussi des électeurs qui prennent en compte la dynamique. Le parti auquel ils ont été habitués par le passé. Ils affichent une certaine réserve par rapport aux nouveaux partis et enfin, lorsque vous êtes un élu en exercice et vous voulez renouveler votre mandat, ça change encore. Tout élu en exercice, pour sa réélection, son bilan compte très peu. A peine 30%. Ce qui fonde le choix des électeurs, ce n’est pas ce que vous avez fait, mais ce que vous comptez faire et que vous allez faire. Les nouveaux rêves dont vous êtes porteurs. Et les électeurs vous apprécient pour dire : les nouveaux rêves dont vous parlez là, ce n’est pas évident que vous les portiez. C’est pour ça que la réélection d’un élu qui est en exercice est souvent très difficile. Vous avez vu le cas de Parakou. Je voudrais d’abord dire que Parakou a un électorat conservateur. Observez en 2015 que lors des élections de proximité,  il y a eu 16 conseillers Fcbe, 1 conseiller ABT et 7 ou 8 de l’alliance Soleil si ma mémoire est bonne. Donc, Soleil et ABT sont entrés dans le conseil communal en 2015. 2020 maintenant, observez qu’à côté des Fcbe les nouveaux partis sont BR et UP. Mais FCBE qui était de la majorité qui sortait avec 16 conseillers, aujourd’hui a 17. Regardez la variation. On peut dire qu’il y a une constance, une conservation. On peut dire que le peu de pénétration des nouveaux partis n’a pas été plus fort et plus vite qu’on espère. On peut dire aussi que les nouveaux leaders qui portent les nouveaux rêves n’ont pas été compris. 

On peut dire aussi que la réélection des acteurs a été un facteur, parce que la réélection, c’est : qu’est-ce que vous promettez de nouveau ? Ce que vous avez déjà fait est un acquis. Le peuple oublie ça très vite. C’est ça qui fait que souvent pour le Président de la République, vous n’allez pas oublier la présidentielle de 2016. Si Lionel Zinzou n’a pas pu franchir, c’est que la continuité d’un pouvoir n’est pas une chose facile en matière d’élection.

Est-ce à dire qu’à Parakou l’UP et le BR jettent l’éponge et laissent l’électorat aux FCBE ?

Pas du tout. La dynamique est en marche. Je vous ai dit chaque facteur. La réélection d’un leader qui peut être un élément du fait que les nouveaux rêves, le peuple ne les a pas encore bien cernés, parce que ce que vous avez déjà fait, c’est bon. Ce que vous comptez faire, c’est ça qui importe pour l’électeur. Deuxième facteur, l’électorat globalement a un instant de conservation. Et troisièmement le contexte sociopolitique. Donc les nouveaux partis BR et UP doivent continuer à travailler. Les leçons essentielles à tirer, c’est de ça que je parlais. Comment faire pour qu’on puisse prendre conscience de ce que les nouveaux partis doivent poursuivre. Observez sur l’ensemble du département, vous avez vu le cas à N’Dali, à Bembèrèkè, à Nikki. Les nouveaux partis doivent continuer à travailler pour améliorer leur visibilité et rentrer davantage à la base pour montrer qu’ils sont porteurs d’un nouveau rêve.

A Tcharourou, les Fcbe n’ont pas percées alors que d’aucuns estiment que les gens ont voté pour ce parti à cause de l’ex Chef de l’Etat Boni Yayi. Qu’en pensez-vous ?

On parle de l’instinct conservateur et de l’Etat d’esprit. Je répète encore que vous avez trois facteurs : la dynamique de réélection des acteurs, qu’est-ce que vous promettez ? Deuxième facteur, vous avez les nouveaux leaders qui portent les rêves et troisième facteur, vous avez la capacité de pénétration des nouveaux partis. Vous avez pris le cas de Tchaourou. Bien entendu que ces trois facteurs mis ensemble montrent que l’un a dû jouer plus que l’autre. D’où les résultats que vous avez observés.

Est-ce à dire qu’à Tcharourou, l’UP et le BR ont réussi à faire encrer les partis dans la mémoire des populations de Tchaourou, et qu’à Parakou cela a manqué ?

C’est pour ça que je répète que les trois facteurs, il faut les mettre ensemble : état d’esprit, instinct de conservatisme, la nécessité de nouveaux rêves et le taux de pénétration des nouveaux partis.

A chaque étape, qu’est-ce qu’il faut faire ?

Il faut travailler à renforcer le taux de pénétration. Il faut travailler à ce que les acteurs qui portent les rêves fassent preuve davantage de pédagogie, parce que le peuple, lorsque vous dites, bouge d’un point A à un point B, il vous écoute et il dit : ce que vous avez dit est vrai, mais je ne suis pas prêt. Attendons demain. C’est de ça qu’il s’agit. Les gens vont de report en report. Ils estiment que ce que vous leur proposez n’est pas suffisamment mûr. C’est humain. C’est normal que le taux de pénétration ne soit pas encore suffisamment assez fort. Vous allez à Cotonou, il y a l’UP naturellement. En 2015, l’UN  et la RB ensemble ont eu la majorité absolue. L’UP qui regroupe ces deux forces, a gardé globalement cet électorat avec une petite nuance. Ça veut dire que ces facteurs de taux de pénétration, l’antécédent électoral, l’état d’esprit et l’instinct de conservatisme ont joué. Donc ailleurs, le travail a été plus accéléré, plus élaboré. Ça a certainement donné plus de résultat. Mais quand vous prenez le cas de Tchaourou, le BR est parti avec 15 conseillers sortants de l’ancienne équipe. Observez déjà que le simple fait que ça soit des conseillers sortants, la réélection des conseillers sortants, a effrité par endroit. Pour dire que les nouveaux rêves qu’ils portent ne sont pas suffisamment perceptibles. C’est ça le danger de la réélection d’un élu en exercice.

Une leçon forte à tirer ?

Bien sûr ! C’est pour cela que le Chef de l’Etat a dit que la réélection d’un Président en exercice, ce n’était pas une question de bien travailler. C’est une question de coût d’opportunité, d’état d’esprit et des nouveaux rêves que vous portez. Votre bilan, vous pouvez mettre du goudron même jusque dans le salon de chacun, il dira : merci beaucoup, c’est déjà un acquis. L’électeur est imprévisible. Il a la mémoire très courte. C’est pour ça qu’il faut toujours garder la sérénité. Pour un scrutin de liste comme c’est le cas, vous allez toujours découvrir. Il y a 15 personnes sur la liste dont 7 personnes qui sont des conseillers sortants par exemple. Pourquoi on va regarder pour dire : lui, il n’a pas suffisamment fait ceci. Et on oublie très rapidement ce que les 8 autres nouveaux peuvent apporter. Non pas que les 7 conseillers sortants ont démérité, mais simplement l’électeur s’est accroché à un détail et dit : moi je pense que lui il n’est pas porteur d’un nouveau rêve pour nous.

A Bohicon, Luc Atrokpo s’est fait suffisamment réélire jusqu’à avoir de bonus sur Cotonou. Comment expliquez-vous cette prouesse ?

J’ai dit tantôt les trois facteurs qui jouent. Luc Atrokpo, s’il restait à Bohicon, il serait certainement réélu. Vous avez parlez de bonus. L’UP a décidé que Luc Atrokpo vienne à Cotonou. C’est une option. Quand un parti s’engage dans une compétition électorale, il se donne les moyens de gagner. Il se dit : est-ce qu’il y a un citoyen ici qui peut porter un nouveau rêve ? A Cotonou, Luc Atrokpo, on ne lui a pas opposé sa réélection. On a vu en lui qu’il porte un nouveau rêve. Alors qu’à Bohicon, il ferait trois fois d’efforts pour se faire comprendre.

Quel est l’impact de la communication dans les enjeux politiques ?

La communication est très importante. Et vous avez vu la communication depuis l’annonce jusqu’à la fin. Ça a donné. Ça a présenté un nouveau produit qui a fait oublier qu’il est un ancien maire. Un nouveau produit. C’est ça le nouveau rêve qui n’a rien à avoir avec : qu’est-ce que tu nous as fait ? Le nouveau rêve, c’est : qu’est-ce que tu vas nous faire ? Et c’est ça que l’électeur apprécie en général.  

Il a donc fallu une rencontre du Tandem He Chabi Sika et He Adam Bagoudou que vous constituez pour décider du sort de la commune de Tchaourou…

Après les élections, nous nous sommes tous retrouvés au sein d’un même parti, le parti pour le développement de la commune de Tchaourou. C’est la devise, lorsque vous êtes un acteur politique. Vous devez aussi avoir pour objectif de contribuer au développement de la commune et comme ses dires ont été appréciés des populations, je lui ai dit de prendre alors les devants. La loi a aussi dit que c’est le parti majoritaire qui propose. Dans le protocole d’accord UP-BR à Tchaourou, UP a 14, BR a 11 et Fcbe a 8. Vous observez deja que 8+3 donne 11 et 11+3 donne 14. Donc, BR est au milieu et tend la main aux deux autres pour construire la commune. J’ai donc tendu la main et l’ordre politique de l’UP a été accepté. J’ai souhaité plein succès à cette mandature et nous allons nous donner la main pour construire cette mandature. Nous nous sommes dits à la séance que vous avez vu, que c’est Tchaourou d’abord.

Il y a donc une entente parfaite?

Non. Mais un compromis pour avancer.

On sait dans un passé récent que votre entrée sur scène pour aller au parlement n’a pas été facile, que cela a failli diviser les fils de Tchaourou et fâché l’honorable Chabi Sika…

Il n’y a personne qui désire moins le pouvoir. Chacun cherche plus de pouvoir. Il n’y a pas ce citoyen qui souhaite qu’on lui donne moins de pouvoir. C’est pourquoi quand quelqu’un doit perdre un millimètre carré de pouvoir, il est un peu soucieux. C’est humain et ça passe avec le temps.

Pendant la campagne électorale, nous avions constaté des déviances du côté du BR comme de l’UP. Vous vous êtes tirés sur les jambes alors qu’on a rappelé tout à l’heure que vous êtes du même père. Cela n’a pas fragilisé certains partis?

Vous vous trompez de matière. En politique, ne vous attendez pas à autre chose. Ce n’est pas un club d’amis où on se voit pour prendre ensemble le café. Chacun a proposé une liste et veut que sa liste sorte gagnante. Chacun s’est mis en campagne pour démontrer qu’il a la meilleure liste. Avez-vous jamais entendu quelqu’un dire que son pain est froid? Il est toujours chaud. Il va vous montrer que c’est chaud et c’est une fois à la maison que vous remarquerez le contraire. Laissez donc tomber les questions de frères jumeaux. C’est deux partis distincts qui sont dans l’animation politique nationale et qui travaillent chacun de son côté à être meilleur. Et pour cela, chacun s’y est mis de son côté pour montrer qu’il est le meilleur

Mais ça a été fatale pour la mouvance, à Parakou

Bien entendu. Lorsque chacun se met en compétition, ça va heurter à la fois l’excès de changement, et de continuité. Ce sont les facteurs des partis qui détiennent le germe de changement, de continuité ce qui va aider l’excès de conservation. Tout ceci, mis ensemble, donne le résultat que vous avez.

Si je prends le cas de bohicon, le BR est venu majoritaire mais le choix a été difficile. Il a fallu un arbitrage avant de désigner celui qui va gérer…

Quand vous finissez de gérer l’ambition des partis, vous avez l’ambition des militants. Mais quand le parti tranche, les militants s’effacent. Mais vous n’allez pas pouvoir interdire l’ambition du militant à l’intérieur. Personne ne réclame moins le pouvoir. Si quelqu’un en trouve, il prend davantage. Quand nous n’avons pas assez de pouvoir, cela rend un peu triste. Une fois que le parti choisi, tout est fait. C’est ce à quoi on doit s’attendre. Le parti doit leur permettre de s’exprimer et de faire part de leurs ambitions. Quand le parti décide, vous oubliez. Dieu a envoyé un message très fort à Tchaourou. 8, 11, 14. Le BR a été  distant des deux. C’est un message qu’il faut décrypter pour dire qu’il faut se mettre ensemble. La loi a dit que c’est le parti majoritaire qui désigne et les autres pour apporter leur soutien. C’est ce que nous avons fait. Nous avons rencontré tous les conseillers BR pour leur dire de se mettre à la disposition du conseil communal.

Que devient le projet de la route Bétérou- Tchaourou- Kassouala?

L’homme propose et Dieu dispose. C’est un projet qui a suffisamment trainé et qui est dans sa phase active. En effet, c’est en février que le projet devrait démarrer quand l’entreprise qui a gagné le chantier a été confrontée à la fermeture des frontières. Tous les techniciens qui doivent débarquer sur Cotonou n’ont pas pu le faire. C’est maintenant que tout commence par se dégeler. Ce projet nous tient beaucoup à cœur et je peux vous rassurer que ce n’est qu’une question de jours.

Le Chef de l’Etat a parlé «d’alliance contre nature». Comment vont se gérer les conseils puisqu’on n’a pas eu d’élection au regard du code revu, principalement lorsque le maire de Parakou aura lors d’un vote, 16 contre et 15 pour?

Je félicite encore le Ministre Maire, Aboubacar Yaya. Il n’y a pas de soucis à se faire. Le chef de l’Etat n’a pas parlé d’alliance contre nature. Il a dit que Fcbe BR ou Fcbe UP, ce n’est pas bon. Fcbe a fait campagne en disant qu’il est un parti de l’opposition, UP et BR de la mouvance. A l’arrivée, des conseillers vont quitter BR pour aller dans Fcbe mais la loi a dit de garder la majorité. Il n’y a aucun souci à se faire dans la gestion du conseil communal. Le Parti pour le développement de Parakou est déjà né. Qu’ils soient UP, BR ou Fcbe, ils vont se mettre ensemble pour y arriver. Dans son message, le maire Charles Toko a expliqué tout ce qui est fait et a indiqué des pistes. Tout ce qu’il a cité participe au développement de Parakou et, au maire Aboubacar Yaya de rassurer avoir pris bonne note de ces chantiers ouverts. Imagine que lors du prochain conseil communal, l’un des points suggérés par le maire Charle Toko, vienne à l’ordre du jour. Ce sera fait. Et si un autre point non inscrit par le parti BR est aussi suggéré, ce sera également fait. C’est ainsi que le développement de Parakou va fonctionner et vous verrez que progressivement, ils vont se mettre ensemble.

Dans les communes de Banikoara et autres, certains ont boycotté la séance de désignation du maire. Quels sont les risques et quel conseil auriez-vous à leur donner?

Le risque est grand et ce n’est que le début. Donnez le temps aux gens de gérer les émotions et tout ce qui découle de cette installation. Personne ne demande moins le pouvoir. Celui qui en a, va en demander davantage. Il n’y a aucun souci pour le cas de Banikoara qui a été cité.

La majorité qui est installée va démarrer le processus. Il y a à coup sûr des préoccupations particulières entre les deux camps. Les préoccupations qui viendront en conseil en fin d’unanimité entre les deux, minorités et majorités, puisqu’elles feront objet de débat inbox pour discuter progressivement des choses à déchiffrer. C’est comme ça que ça fonctionne dans tous les assemblées élus.

Vous ne comptez pas avec les intrigues politiques ?

Je compte avec ça. Mais, il faut parler de Parakou, Banikoara d’abord et vous verrez qu’ils sont des gens de bonne foi. Ils savent qu’ils ont été élus non pas pour eux même, mais pour apporter le développement dans les communes. Les élus du Bloc Républicain, à travers dix engagements, ont parlé lors de la campagne. Nous avons parlé d’exemplarité. Nous avons parlé de disponibilité, d’engagement au service du développement de la Nation. Donc, peu importe les réactions, dans ce protocole que nous avons avec l’UP, nous travaillons à ce que notre cellule soit dans l’exemplarité absolue pour apporter leur touche au développement locale.

Pour la formation de ses élus, on a vu l’UP qui a démarré des séances de formation des élus des 41 communes…

Nous avons élaboré un agenda électoral qu’on a déroulé au niveau du Bloc Républicain. Cet agenda comporte en son point numéro 27, la télé évaluation de tous le processus des 546 membres que nous avons. Quand on va finir de faire ce décryptage, globalement dans tout le pays, nous allons voir si c’était une élection présidentielle, ce que ça donnerait. Quand on va finir de faire ce tableau, on passera maintenant au devoir technique qu’est la formation donc l’immersion des élus. Aux Maires, Adjoints, CA et tout le reste,  on a dit qu’ils sont désormais en mission pour le Bloc Républicain, mais surtout pour la Nation.

Nous allons nous entretenir pour retenir le format de la date, du lieu et du thème à développer. Tous d’abord l’atelier d’évaluation et ensuite lancer la formation donc c’est tout une série d’activités.

Et la question du parrainage ?

Pour la question du parrainage, pour bien la comprendre, il faut donc relire le texte. On dit que vous pouvez être candidat aux élections présidentielles. La loi vous donne droit. Mais on dit attention, il faut être parrainé par 10% des élus ou députés. Toute la nuance est là. Il faut être parrainé par 10% des élus maires ou députés. Même si vous n’appartenez pas à un parti politique,  la loi vous dit que vous pouvez être candidat. Donc vous avez à chercher le parrainage des 10% des élus de votre parti. Cette œuvre se réalisera pour que vous puissiez comprendre l’engagement du Président Patrice Talon.

Le gouvernement a décidé d’accompagner le peuple en thème de mesures sociales. D’abord dites-nous comment vous appréciez cela. Ensuite, en vous mettant dans la peau de quelqu’un qui a géré le palais pendant des années dites-nous s’il est facile de mobiliser 74 milliards pour des mesures sociales ?

Lorsque vous êtes un homme d’État, vous êtes appelé à servir les autres ; à apporter des réponses à leurs attentes ; à tendre les oreilles pour dire quelles sont les préoccupations majeures. Il faut voir comment le gouvernement de Patrice Talon utilise des mesures contre cette pandémie planétaire. Il a gardé sa sérénité. Et malgré tout ce qui se passe autour de lui, tout se fait dans la patience. Il a invité les acteurs de la CNP pour qu’ils lui fassent le point de l’impact de la pandémie dans chaque secteur et chacun d’eux a dit les points qui ont été attaqués. Après il a visé la faiblesse générale du pays qui est l’eau et l’électricité et c’est là qu’il a déchiffré. Cette famine-là, est ce qu’elle prendra fin dans 6 mois ou dans un an ? Personne ne sait. Aucun scientifique n’a pu dire à ce jour ce qui peut se passé d’où la prudence dans l’évaluation. L’une de ces préoccupations est comment faire pour impacter les pauvres, les artisans  et c’est tout ça qui a été mis ensemble. Alors, l’étude sommaire a fait sortir 74 milliards pour dire, n’attendons pas que tout soit abîmé parce que ce projet est pour la relance des activités économiques. C’est là qu’on a levé le cordon sanitaire, les vols vont bientôt reprendre. Il y a même les transports en commun qui ont déjà repris ainsi que les hôtels qui reprendront bientôt. Donc il faut des mesures de relance des activités d’où la subvention des 74 milliards. Raison pour laquelle il faut féliciter le président de la République. Ces 74 milliards font plus de 300000 modules de classes qui auraient pu être construites. C’est aussi près de 24000 forages. 74 milliards, c’est près de 2400 centres de santé, plus de 90km de routes bitumées. Mais pourtant, il a décidé de servir le peuple pour relancer les activités économiques en raison de cette pandémie du Coronavirus. Voilà pourquoi il est difficile à comprendre ce qui se passe. Alors, il est nécessaire d’encourager le Président Patrice Talon

On va demander à l’honorable de conclure cette émission

Merci pour cette occasion que vous nous donnez et je m’en vais vous dire que la démocratie béninoise va très bien et il y a des progrès en cours également.

Entretien réalisé par Arzèkè Fm, transcrit par Anselme HOUENOUKPO, Edwige TOTIN, Rastel DAN et Laurent D. KOSSOUHO

Pour contrer les effets liés à la crise du Covid-19 : Le Bloc Républicain remercie et félicite Talon pour les mesures sociales prises

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Dans un communiqué qu’ils  viennent  de rendre public, les responsables du parti Bloc Républicain adressent ses vives félicitations au Gouvernement et remercient le Président Patrice Talon pour ces « décisions clairvoyantes, pertinentes et opportunes ». Ils ont aussi  encouragé le gouvernement à « poursuivre avec le même état d’esprit afin de permettre à notre pays de se relever au plus vite de cette crise qui frappe tous les pays du monde ».  Le Bloc Républicain  n’a pas manqué non plus de rappeler  à ses militants et à l’ensemble des populations béninoises que la Covid-19 sévit toujours au Bénin et invite chacun à respecter les mesures-barrières notamment celles liées au respect de la distanciation sociale. Lire ci-après l’intégralité dudit communiqué.