Etats-Unis : Elon Musk  entame le démantèlement de l’USAID

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« Restez chez vous et ne vous donnez pas la peine de venir au bureau. » Tel était le message adressé lundi aux employés de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), qui ont reçu pour instruction d’éviter le siège de l’agence à Washington.

Selon l’AP (Associated Press), cette directive a été diffusée via une note interne après qu’Elon Musk a annoncé que le président Donald Trump avait convenu avec lui de fermer l’agence. D’après l’AP, des employés de l’USAID ont déclaré qu’ils avaient également constaté que plus de 600 collègues avaient été exclus du système informatique de l’agence durant la nuit.

Ceux qui avaient encore accès au système ont reçu des e-mails indiquant qu’« à la demande de la direction de l’agence », le bâtiment principal « serait fermé au personnel de l’agence le lundi 3 février ». Cette fermeture intervient après que Musk, chargé d’un examen civil du gouvernement fédéral en accord avec le président républicain, a révélé lundi matin qu’il avait discuté avec Trump du sort de cette agence existant depuis six décennies, et que « Trump avait accepté que nous devions la fermer ».

Musk, Trump et certains législateurs républicains ont pris pour cible l’USAID, qui supervise des programmes humanitaires, de développement et de sécurité dans environ 120 pays, l’accusant d’avoir dévié de sa mission. Le site web de l’USAID a disparu samedi sans explication. L’agence faisait partie des cibles prioritaires de l’administration Trump dans sa lutte contre le gaspillage au sein du gouvernement fédéral et de nombreux de ses programmes.

« Une organisation criminelle »

Dimanche, Elon Musk a qualifié l’agence d’« organisation criminelle », tandis que Trump l’a décrite comme étant « dirigée par des fanatiques radicaux », ajoutant qu’il envisageait son avenir. Nayib Bukele, le président du Salvador, a offert un point de vue extérieur. Sur les réseaux sociaux, il a déclaré : « La plupart des gouvernements ne veulent pas que les fonds de l’USAID affluent dans leur pays, car ils comprennent où finit réellement une grande partie de cet argent. « Bien que ces fonds soient présentés comme un soutien au développement, à la démocratie et aux droits de l’homme, la majorité est en réalité acheminée vers des groupes d’opposition, des ONG aux agendas politiques et des mouvements de déstabilisation. « Dans le meilleur des cas, peut-être 10 % de cet argent finance réellement des projets qui aident les populations dans le besoin (il en existe), mais le reste sert à alimenter la dissidence, à financer des manifestations et à saper les gouvernements qui refusent de s’aligner sur l’agenda mondialiste. »

Dès son premier jour en fonction, le 20 janvier, Trump a imposé un gel sans précédent de 90 jours sur l’aide étrangère. Le budget de l’USAID est déterminé par le Congrès. Pour l’année fiscale 2023, il s’élevait à environ 40 milliards de dollars, selon un rapport publié le mois dernier par le Congressional Research Service. En 2016, l’USAID comptait 10 235 employés rémunérés par les contribuables américains.

Soutien aux victimes : Les ayant-droits des militaires tombés au front bénéficient de 15 millions FCFA 

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Au cours d’une récente intervention sur Canal 3 Bénin, le ministre de la Défense, Fortunet Alain Nouatin, a détaillé les mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir les familles des militaires décédés en service ainsi que les survivants d’attaques terroristes. Il a annoncé que les ayant-droits des militaires tombés au front bénéficient d’un capital décès de 15 millions de francs CFA, accompagné d’une prise en charge complète pour leurs enfants jusqu’à l’âge de 21 ans. Cette assistance comprend des soins médicaux gratuits dans les établissements militaires et auprès d’hôpitaux partenaires grâce à une assurance maladie spécifique. En outre, le soutien scolaire est garanti, avec l’octroi de bourses pour les étudiants et un accompagnement pour les jeunes apprentis jusqu’à 20 ans, incluant une aide à leur insertion professionnelle. Le ministre a également abordé les dispositions en faveur des militaires blessés, précisant qu’ils continuent de percevoir leur salaire tout en bénéficiant d’une rente viagère calculée par l’institution militaire. Ces initiatives visent à assurer une reconnaissance durable pour les victimes et à garantir leur réinsertion socio-économique. Il a souligné la pertinence de ces mesures dans le cadre d’une politique plus vaste de protection et de valorisation du personnel militaire engagé dans la lutte contre le terrorisme. « Le gouvernement fait tout son possible pour apporter un soutien significatif aux familles éplorées », a-t-il déclaré, ajoutant que d’autres mesures complémentaires existent mais ne peuvent être toutes divulguées en direct. Pour finir, le ministre Fortunet Alain Nouatin a rendu hommage à l’engagement et au courage des forces armées béninoises, réaffirmant la compassion du gouvernement envers les familles endeuillées. Il a également annoncé qu’une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale renforcera encore davantage la prise en charge des victimes et de leurs ayant-droits. Il faut préciser que cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée de l’État béninois de protéger ses forces de défense et d’exprimer une solidarité concrète envers celles et ceux qui mettent leurs vies en jeu pour assurer la sécurité du pays.

Augustin HESSOU

Distel Amoussou sur le procès Boko – Homéky: « Cette histoire convoque la loyauté au sein de la mouvance »

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Acteur politique et membre du Bloc Républicain, Distel Amoussou était dans l’émission de BL TV intitulée “Confidences dans le noir”. Il a partagé ses regrets sur le procès impliquant l’ancien ministre Oswald Homéky, l’homme d’affaires Olivier Boko et d’autres acteurs.

Ce que vous devriez comprendre : Au cours de cette émission, Distel AMOUSSOU a exprimé ses regrets et a demandé pardon pour avoir soutenu l’idée de faire non seulement adhérer Olivier Boko au BR, mais aussi de le soutenir pour la continuité des actions de Talon. « Je suis victime de poursuivre mon engagement pour ce qui concerne la sécurisation des réformes structurelles et fonctionnelles lancées depuis 2016. » Il a ajouté que dès le début de cette affaire, il avait l’intime conviction qu’il était face à un “mauvais film”. Un jeu politique visant à accuser à tort ses frères Oswald Homéky et Olivier Boko. Ce n’est qu’après sa participation lors des interrogatoires, qu’il s’est rendu compte de la gravité des faits. Arrivé à l’audience du personnel de sécurité privé de Homéky, il aurait entendu qu’il l’aurait chassé sous prétexte qu’il va recevoir des invités qu’il ne devrait pas voir. Ils y étaient, mais l’un a appelé leur patron pour rendre compte. Il dit aussi qu’il ne pouvait pas penser que Homéky pouvait payer un véhicule à crédit. C’est ce véhicule, il a envoyé ôter les plaques d’immatriculation. Pour Distel Amoussou, « le jeu politique n’est pas un jeu d’assassinat ni de criminel ». « Il faut avoir le génie pour jouer. Le pouvoir ne se donne pas, ne se confère pas, il s’arrache », dit-il avant de poursuivre : « Je ne peux pas accepter qu’on puisse s’asseoir sous un arbre, manger à satiété, boire et qu’on puisse se déterminer à couper cet arbre. Je suis déçu de vivre cela ».

Entre les lignes : Selon lui, cette affaire soulève des questions de loyauté au sein de la mouvance politique, de franchise militante et de la véracité des engagements politiques. Il a pointé du doigt un problème moral et a suggéré qu’il serait pertinent de faire appel à des sociologues pour analyser cette situation. « Cette histoire convoque la loyauté au sein de la mouvance, la franchise militante, la véracité de l’engagement politique. C’est un problème moral qui se pose à nous. Nous devons appeler les sociologues pour nous analyser ce fait », fait-il savoir. L’invité de BL TV a dit son scepticisme quant à son soutien futur aux hommes politiques : « Je mettrai un bémol à soutenir les hommes désormais. Je vais continuer à soutenir ce qui m’a amené en politique ». Il a également présenté ses excuses au président Patrice Talon et aux Béninois, parce qu’il avait cru en un projet politique mais qu’il venait de découvrir qu’il avait été trompé. « Pardon au président Patrice Talon. J’ai cru en ce projet, je me suis engagé dans la logique d’un jeu politique, et aujourd’hui je découvre que le diable était dans ce projet. » a regretté Distel Amoussou.

Me Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale: « Le PRD n’a pas disparu … Nous devons poursuivre notre rêve »

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À l’occasion de la cérémonie d’échanges de vœux du nouvel an 2025 à ses compagnons politiques, l’ancien président de l’Assemblée nationale et leader du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Me Adrien Houngbédji a adressé, le 1er février 2025 à Porto-Novo, un message porteur d’espoir. Dans ses propos, il a réaffirmé son engagement envers la construction d’un Bénin uni et démocratique. Il appelle à la libération des prisonniers politiques, au retour des exilés et à un dialogue inclusif pour résoudre les différends. Lire ci-dessous l’intégralité de son message:

MESSAGE DE Me ADRIEN HOUNGBEDJI A L’OCCASION DE LA CEREMONIE D’ECHANGES DE VOEUX DU NOUVEL AN 2025 AVEC SES COMPAGNONS POLITIQUES

Mes chers amis,

Je ne veux pas faire un discours. Je veux juste vous aider et m’aider à emprunter quelques pistes. Quel était notre rêve ? Nous avions créé le Parti du renouveau démocratique (PRD) en 1990. Cela fait trente cinq (35) ans. Nous rêvions de tirer leçon du passé récent de notre pays. Nous rêvions d’un Bénin de liberté. Nous rêvions d’un Bénin où l’Etat de droit est respecté. Nous rêvions d’un Bénin où la démocratie est le mode de gouvernement. Nous rêvions d’un Bénin dont tous les fils et toutes les filles sont rassemblés. Démocratie, liberté, rassemblement, Etat de droit. Voilà le rêve que nous avions. C’était ça le rêve ! Quand on dit Démocratie, liberté, rassemblement, Etat de droit, qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que nous voulions que désormais, la transmission du pouvoir se fasse démocratiquement par les urnes. Nous voulions dire non aux coups d’Etat. Nous voulions dire non à l’autocratie. Et quand nous disons non aux complots, nous disons en même temps non aux faux complots, car on ne peut pas être derrière moi sans savoir qu’il y a de faux complots. On ne peut pas être derrière moi sans savoir qu’il y a aussi de vrais complots. Nous avions dit non à tout complot. Nous avions dit que nous voulons que les Béninois vivent libres grâce à la démocratie et grâce à l’Etat de droit. Si quelqu’un fait une faute, bien sûr qu’il sera puni. Nous ne voulions plus voir des Béninois en exil. Nous voulions qu’ils reviennent tous. Nous ne voulions pas que des Béninois soient en prison pour des délits d’opinion. C’est ça notre rêve. Nous voulions aussi dire non à la misère. Nous voulions dire non aux salaires impayés. Nous voulions dire non au Programme d’ajustement structurel. Nous voulions un pays riche par sa production et nous voulions que si nous obtenons la richesse, tous les Béninois partage cette richesse. C’était ça le rêve. Les jeunes ne savent pas que c’était ça notre rêve, mais nous, nous ne pouvons pas oublier. C’était un rêve que, pour ma part, je défends depuis l’âge de vingt cinq ans. Ce n’est pas maintenant à quatre vingt trois ans que je vais oublier ce rêve, que je vais tourner le dos à ce rêve. J’interpelle donc la conscience de chacun d’entre vous. Nous avions fait un rêve. Sommes-nous toujours fidèles à ce rêve ?

Chers amis,

Beaucoup d’entre vous m’appellent et me pressent de faire le bilan de notre rêve. Je leur réponds Non ! On ne fait pas le bilan d’un rêve. On poursuit un rêve. Comment voulez-vous faire le bilan de quelque chose que vous ne maîtrisez pas ? Nous devons poursuivre notre rêve. Nous devons faire en sorte que partout où nous passerons, ce rêve puisse devenir une réalité. C’est ça notre combat d’aujourd’hui. C’est la poursuite du rêve que nous sommes en train de faire. Poursuivons notre rêve.

Chers amis,

Nous avons créé l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Nous sommes membres de l’UP-R. Je vous l’ai dit plusieurs fois. Nous ne sommes pas rentrés dedans pour en sortir. Nous sommes rentrés dedans pour y rester, mais pas pour disparaître. C’est au prix de lourdes négociations que nous avions réussi à avoir ce logo-là. N’avez-vous pas vu qu’il y a l’arc-en-ciel sur l’arbre ? L’arc-en-ciel n’est pas venu là par hasard. N’avez-vous pas vu qu’on a mis le Renouveau ? Le Renouveau n’est pas venu là par hasard. C’est parce que le rêve que nous poursuivions, nous avions voulu qu’on ne l’oublie pas. Voilà pourquoi au moment de nous mettre ensemble avec nos amis de l’Union Progressiste (UP), nous avions fait en sorte que l’arc-en-ciel reste et que le Renouveau soit mis. Ça nous oblige. Quand on dit que le PRD a disparu, les idées ne disparaissent pas. J’ai dit dans un discours il n’y a pas si longtemps que la démocratie ne disparaît jamais. On peut lui tordre le cou, elle finit toujours par trouver un moyen de sortir et de triompher. C’est le rêve qui s’accomplit. Nous devons continuer notre rêve. Ah ! Ce n’est pas un chemin facile ! Nous avons reçu des coups et nous en recevrons encore. N’ayez pas peur des coups. Moi qui suis là, quatre vingt trois ans, j’en reçois encore. La dernière fois, j’ai pris l’armagnac des anciens présidents du Bénin et des anciens présidents de l’Assemblée nationale. Je me dis que je suis un privilégié. Il n’y a pas beaucoup qui ont atteint l’âge que j’ai atteint aujourd’hui. Je voudrais dire à nos amis qui ont réussi à avoir une place quelque part, c’est toujours au nom du parti que vous l’avez eu. C’est au nom d’un rêve que vous l’avez eu, que vous pouvez le perdre à tout moment, mais que nous ne disparaîtrons pas. Quand je vous vois ici tous ensemble aujourd’hui, j’ai la conviction que le rêve ne disparaîtra pas. Beaucoup sont partis, mais nous sommes toujours là et beaucoup reviennent. Pourquoi ? Parce qu’ils ont compris que ce rêve-là est un bon rêve. Les gens qui nous martyrisaient, parce qu’ils sont à leur tour martyrisés, disent que ce Monsieur avait raison. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Je ne veux pas aller dans les détails parce que si je vais dans les détails, il y a de vieux souvenirs qui vont faire mal à certaines personnes. Je ne veux pas. Mais je suis persuadé qu’aujourd’hui, il y a des gens qui disent que les gens de ce parti-là avaient raison. Les victimaires d’aujourd’hui deviendront peut-être eux aussi demain des victimes. Si c’est l’Etat de droit et on respecte la démocratie, personne n’ira en prison et personne ne sera obligé d’aller en exil.

Chers amis,

Quand nous avions fait la conférence nationale, Kérékou 2, est-ce que vous avez appris que quelqu’un est allé en prison ou que quelqu’un est allé en exil ? Et pourtant, c’est le même Kérékou du PRPB. Quand il a changé, il est devenu un vrai démocrate. Le pays est resté en paix. Je vous dis par là que c’est la méthode du gouvernement que vous employez qui entraîne la forme d’opposition que vous avez. Si vous faites un gouvernement de liberté, qui va se lever pour aller dire qu’il va faire un coup d’Etat ? Je voudrais dire qu’avec ce que nous avions vu cette semaine ; il faut être franc et honnête, c’est la conséquence de l’exclusion. La victime n’est pas mon ami et vous savez pourquoi il ne peut pas être mon ami. Donc, ce n’est pas la personne de l’intéressé qui me préoccupe. Ce qui me préoccupe, il ne faut pas qu’un jour, quelqu’un rentre par la droite et l’autre sorte par la gauche. Nous devons restés toujours rassemblés pour construire ensemble le pays. Donc ma conviction forte, c’est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c’est que ceux qui sont en exil, il faut qu’il revienne. C’est comme ça que nous avions fait la Conférence nationale. J’en appelle de mes vœux à ce que nous nous retrouvions sous l’arbre à palabre, que nous mettions tout sur table, que nous discutions de ce qui nous oppose les uns aux autres, que nous trouvions les solutions qui permettent à tous les enfants du Bénin de rester ensemble pour construire le Bénin. Voilà mon rêve et voilà le rêve du PRD.

Mes chers amis,

Quand on vous dit que le PRD a disparu, que le PRD a fusionné, dites que le PRD n’a pas disparu. Le PRD, nous le portons dans nos cœurs. Le PRD a fusionné. Je ne suis même pas sûr que le PRD ait vraiment fusionné. Mais dites que le PRD est une sensibilité au sein de l’Union Progressiste le Renouveau et c’est parce que nous avions voulu que l’opinion publique et le peuple sachent que nous sommes une sensibilité que nous avions tout fait pour que notre logo demeure et que le Renouveau soit écrit. Je vous souhaite encore une fois une bonne et heureuse année 2025. Une année de paix, une année de joie, une année de bonne santé, une année de prospérité et une année de succès et de bonheur.

Présidence de la BAD : Romuald Wadagni  renonce à sa candidature

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Le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a surpris l’opinion à travers sa décision de ne pas déposer sa candidature pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Cette décision, confirmée par Jeune Afrique le vendredi 31 janvier 2025, met fin à des spéculations qui circulaient depuis plusieurs semaines. Alors que le délai pour le dépôt des candidatures expirait le vendredi 31 janvier 2025 à 17 h, heure d’Abidjan, Wadagni, reconnu pour son profil et ses compétences adaptées à ce poste prestigieux, a choisi de ne pas s’engager dans cette course. Sa renonciation constitue un tournant majeur dans la politique économique africaine, d’autant plus qu’il était considéré comme l’un des candidats les plus en vue pour prendre la relève d’Adesina, dont le mandat s’achève. Cette décision ouvre désormais la voie à d’autres personnalités souhaitant briguer le poste. La présidence de la Banque africaine de développement représente un enjeu majeur pour le développement économique du continent. Si le retrait de Wadagni soulève des interrogations quant aux raisons qui l’ont poussé à abandonner cette opportunité, il laisse également entrevoir de nouvelles perspectives pour d’autres leaders économiques africains aspirant à diriger cette institution. Ainsi, l’avenir de la BAD et la gouvernance économique en Afrique se dessinent sans l’implication du ministre béninois, mais avec l’émergence de nouvelles dynamiques et prétendants prêts à relever ce défi pour le développement du continent.

Les cinq (05) candidatures enregistrées

Ce 31 janvier 2025 à 17 heures (Heure de Côte d’Ivoire), la Banque africaine de développement (BAD) a clôturé le dépôt de candidature pour la course à l’élection de son 10ème président. Au total 05 ambitions sont dans le starting block.

La Sud-Africaine Swazi TSHABALALA, le Sénégalais Amadou HOTT, le Mauritanien Sidi Ould TAH, le Zambien Samuel Munzele MAIMBO et le Tchadien Mahamat Abbas TOLLI sont les dossiers enregistrés à l’institution financière panafricaine ayant son siège à Abidjan.

Le mode de d’élection

L’élection aura lieu en mai 2025. Pour être élu président de la BAD, il faudra obtenir les voix des autres pays et/ou organisations régionales. Le candidat doit recueillir deux majorités des suffrages exprimés : 50,01% des pouvoirs de vote des 81 membres de l’institution et 50,01% des membres régionaux (pays africains). Chaque pays dispose d’un droit de vote en fonction de sa participation au capital de la BAD. C’est dire que l’élection se base sur des droits de vote des pays africains et non africains relativement. Autrement dit, plus un pays a souscrit au capital de la BAD, plus il pèse au moment du vote. Le Nigeria est le premier actionnaire de la BAD avec 9,25% du capital et des droits de vote. Ainsi son soutien est donc très sollicité.

Une multinationale de développement solide

La Banque africaine de développement fondée en 1964 est établie dans le but de contribuer au développement et au progrès social des États africains. Solide, elle a réussi à maintenir sa note de crédit «AAA>> obtenue de toutes les grandes agences de notation : Standard & Poor’s, Fitch, Moody’s. Elle dispose d’un capital de 318 milliards de dollars.

Le groupe comprend trois entités la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement créé en 1972 et le Fonds spécial du Nigéria créé en 1976.

La mission de la Banque est de combattre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie sur le continent, via la promotion des investissements à capitaux publics et privés dans des projets et des programmes aptes à contribuer au développement économique et social dans la région. La BAD est un fournisseur financier pour bon nombre de pays africains et d’entreprises privés investissant au sein des pays membres de la région.

Augustin HESSOU

Année 2025 : Les anciens présidents Soglo et Yayi échangent les vœux

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Le président du Parti Les Démocrates, l’ancien président de la République, Dr Boni Yayi s’est rendu, le samedi 1er février 2025, au domicile du président Nicéphore Dieudonné Soglo pour lui présenter ses vœux de nouvel an. Ce fut un moment très convivial et chaleureux entre les deux personnalités politiques, qui ont échangé leurs vœux dans une ambiance fraternelle et détendue. Cette rencontre symbolique a permis aux deux anciens chefs d’État de marquer le début de l’année 2025 en partageant un moment de complicité, loin des préoccupations politiques quotidiennes, mais toujours dans l’esprit de l’engagement pour le bien-être du peuple béninois.

Alban TCHALLA

Vitali Boton, porte-parole du Président de l’Assemblée: “Le contrôle parlementaire de l’action gouvernementale a gagné en dynamisme “

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Le porte-parole du président de l’Assemblée nationale, Vitali Boton a présenté aux professionnels des médias lors de son traditionnel diner de presse le jeudi 30 janvier 2025 dans les locaux de la villa ‘’Reynette’’ sise à Porto-Novo, le bilan de la deuxième session ordinaire de l’année 2024. Dans sa présentation, il a mis l’accent sur  la production législative et le contrôle de l’action gouvernementale sans oublier les autres activités menées ayant entre autres rapport à l’adoption du rapport d’activité du Président et le message sur l’état de nation.

Face aux professionnels des médias, Vitali Boton, porte-parole du président Louis Gbèhounou Vlavonou a dressé le bilan des activités parlementaires au cours de la deuxième session ordinaire encore appelée session budgetaire.

Au plan de production législative, le porte-parole du président de l’Assemblée nationale a indiqué que l’Assemblée nationale, à travers ses sept (07) séances plénières tenues, s’est une fois de plus affirmée comme un véritable moteur du progrès législatif au Bénin. Ses travaux au cours de cette session ont impacté des domaines sensibles, comme l’organisation des professions médicales et paramédicales ou encore l’encadrement de la concurrence, ce qui renforce l’attractivité et la compétitivité de notre pays. Pendant la période de référence, il ressort de l’exposé du porte-parole que huit (08) dossiers ont été examinés et adoptés. Ils sont scindés  en deux (02) catégories à savoir les lois ordinaires  et celles  portant autorisation de ratification ou d’adhésion. La loi n°2024-33 portant règlement définitif du budget de l’État pour la gestion 2022 et celle n° 2024-34 portant loi de finances pour la gestion 2025, définissant un budget de 3 551 005 000 000 FCFA ont été mises en vedette. Le Porte-parole du Président Louis Gbèhounou Vlavonou a également précisé que ce budget est marqué par l’absence de nouveaux impôts, la stabilité des taux d’imposition et des mesures fiscales incitatives. Il consacre 42 % de ses ressources à des interventions sociales majeures, confirmant ainsi sa vocation résolument axée sur le bien-être des populations et la réduction des inégalités. Ainsi des interventions à caractère social, telles que l’assurance maladie obligatoire, le projet GBESSOKE, le programme d’alimentation scolaire, le projet de supplémentation nutritionnelle pour les 1 000 premiers jours des enfants, le projet d’accès universel à l’eau potable, le programme de microcrédits Alafia, ainsi que la construction et la réhabilitation de 688 centres de santé seront réalisés au cours de l’année. la Loi n° 2025-01 relative à l’organisation de l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales de santé humaine en République du Bénin; la Loi n° 2025-02 portant organisation de la concurrence en République du Bénin qui aligne notre pays sur les standards modernes en matière de droit de la concurrence, en corrigeant les lacunes de la loi de 2016, sont des lois ordinaires adoptées au cours de la session.

Plusieutrs autorisations  de ratification ou d’adhésion

Au niveau des autorisations de ratification ou d’adhésion, le Porte-parole du Président a détaillé: “L’Assemblée nationale a pris acte de (04) instruments internationaux ratifiés par le Président de la République conformément aux dispositions de l’article 145 nouveau alinéa 2 de la Constitution.  Il s’agit de l’Accord de prêt avec la BADEA pour le financement du Projet d’augmentation du capital de la BOAD (31 juillet 2023); de l’Accord de prêt avec le FAD pour le financement de la première phase du Programme d’Appui à la Gouvernance Économique et au Développement du Secteur Privé (14 décembre 2023); de l’Accord-cadre avec la BID pour le Projet de Développement des Infrastructures Agricoles et de Désenclavement de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé (3 mars 2024); de l’Amendement à l’accord de financement avec le FIDA pour le Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Accès au Marché (21 février 2024).”

Au plan du contrôle de l’action gouvernementale, Vitali Boton a souligné que les actions de la neuvième législature ont gagné en dynamisme et en efficacité: 《 Sous la neuvième législature, le contrôle parlementaire de l’action gouvernementale a gagné en dynamisme et en efficacité. Les députés ne se limitent plus uniquement aux simples questions adressées au gouvernement lors des séances en plénière. Désormais, ils multiplient les missions de contrôle parlementaire sur le terrain, une démarche qui leur permet d’aller au contact des réalités vécues par les populations et de vérifier concrètement l’exécution des projets et programmes gouvernementaux.》

Poursuivant son développement, le porte-parole est revenu sur les initiatives prises comme la descente des députés de la commission des finances et de l’équipement dans les villes de Glazoué, Savè et Dassa-Zounmè sans oublier la récente descente des députés sur le terrain pour évaluer la mise en œuvre du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable. Une autre mission de contrôle parlementaire est réalisée par les députés membres de la commission des lois sur le découpage territoriale pour se pencher sur des pétitions en la matière.

En ce qui concerne les autres activités,   Vitali Boton a rappelé le vote du rapport d’activités du Président de l’Assemblée nationale, la présentation du discours sur l’état de la nation, les audiences du président de l’Assemblée nationale, les missions statutaires et non statutaires sans perdre de vue les séminaires et les ateliers de renforcement des capacités des députés et du personnel parlementaire.

Fidèle KENOU

Verdict du procès BOKO – HOMEKY: Le BR salue “l’impartialité” de la justice

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Au terme du procès, qui s’est déroulé du 21 au 30 janvier 2025, la CRIET a condamné Olivier BOKO et Oswald HOMEKY. Contrairement au parti Les Démocrates qui dénoncent des irrégularités, le Bloc Républicain prend acte de ce verdict, salue l’impartialité de la justice ainsi que sa pédagogie visant à dissuader toute velléité de remise en cause de l’ordre républicain.  « Le verdict rendu, témoigne de la gravité des actes reprochés et de l’ampleur du projet déjoué, qui aurait pu aboutir sans l’intervention d’un officier supérieur loyal et animé par un profond sens du patriotisme », lit-on dans le communiqué du parti. Le Bloc Républicain félicite à nouveau les Forces de défense et de sécurité pour leur engagement indéfectible envers la République. Il exprime également son soutien au Chef de l’État, dont la confiance envers certains de ses collaborateurs a été trahie. Dans ce contexte, le Bloc Républicain appelle l’ensemble des citoyens à se tenir à l’écart de telles entreprises subversives, à signaler toute tentative de déstabilisation et à promouvoir en tout temps les valeurs de paix, de justice et du patriotisme.

Edito du 03 février 2025: La main lourde

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Tous ceux qui avaient des projets de complots contre Patrice Talon sont désormais avertis : si vous le ratez, il ne vous ratera pas. Du moins, c’est l’impression qu’a donnée la CRIET la semaine dernière en condamnant à 20 ans de réclusion criminelle l’ami le plus fidèle du Chef de l’Etat. On pensait que par un dernier geste de mansuétude le chef de l’Etat allait demander à la justice d’arrêter la procédure. On avait pensé que par un coup de théâtre, il allait renoncer à ses poursuites, en reconnaissance pour toutes ces années d’amitié et de fidélité avec Olivier Boko. Non, le président de la République a préféré laisser la justice aller jusqu’au bout de la procédure.

Et l’exécution de la sentence risque d’être salée. En dehors des 20 ans de réclusion criminelle, les amendes et autres dommages et intérêts mis à sa charge sont si lourds qu’ils équivalent à une destruction en règle de tout son patrimoine. Si vous pensez que cette décision ne sera pas appliquée, rappelez-vous le sort d’Ajavon. Presque tous les biens portant son nom ont été liquidés un à un. Ce qui sauvera Boko, ce sera peut-être ses avoirs à l’extérieur, si jamais il parvenait à sortir de prison par une certaine grâce présidentielle. La CRIET n’a jamais eu la main aussi lourde. Pour ce verdict, elle n’a même pas suivi les réquisitions du procureur spécial Mario Mètonou qui réclamait une peine de dix ans de réclusion criminelle : c’est deux fois plus lourd…

Ce qui se passe déjà, c’est la terreur qu’inspire désormais Talon à tous ceux qui voudraient s’engager dans une aventure présidentielle. C’est surtout valable pour ceux de son camp. Ils savent que seul le mot du président de la République comptera pour 2026. Cela s’appelle contrôle des ambitions internes. C’était le principal talon d’Achille des précédentes fins de règne. La fin de la bulle Boko, aussi cruelle qu’elle puisse paraitre, donne du chef de l’Etat l’image d’un homme impitoyable pour ceux qui oseraient dans son propre camp remettre en cause ses orientations. C’était connu depuis le premier mandat, mais la sentence de la semaine dernière permet de sceller définitivement cette image.

Quant à l’opposition, elle sait qu’elle aura à faire à une mouvance présidentielle unie, en tout cas plus unie qu’en 2016. Plus unie parce que la lourde sentence de la semaine dernière donne carte blanche au chef de l’Etat pour imposer son homme. Est-ce un hasard si Romuald Wadagni a jeté l’éponge dans sa course pour la BAD ?  

J’ai déjà dit que son ambition pour la BAD ressemblait plus à une opération de camouflage qu’à une réelle candidature. Désormais, il a toutes les chances de rêver au fauteuil présidentiel. Et nous avons jusqu’en juin ou en juillet pour voir les signes de son adoubement par les partis de la mouvance. Mais il ne fera rien sans la dictée du président de la République définitivement paré de ses habits de seul maitre à bord. Joseph Djogbénou ? Je ne vois pas comment Patrice Talon le choisirait pour 2026. L’ancien président de la Cour constitutionnelle n’a pas les préférences de son mentor au poste suprême. Il continue pourtant d’y croire, même s’il a sensiblement limité ses actions sur le terrain dans ce sens. S’il ose aujourd’hui défier les orientations de Patrice Talon, il sait qu’il n’aurait pas grand monde derrière lui.  Avec les risques de représailles qui vont avec.

Concluons donc. Les agissements du camp Boko avaient pu faire penser que le camp présidentiel était divisé et écartelé surtout sur la réforme du système partisan. La décision de la CRIET met fin à cette spéculation et ouvre de nouvelles perspectives au sein de la mouvance.

Prise en charge des enfants infectés par le VIH-SIDA: AGL Bénin et Bénin Terminal renouvellent leur partenariat avec l’ONG RACINES

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AGL Bénin et Bénin Terminal ont renouvelé leur partenariat avec l’ONG RACINES pour l’exercice 2025, dédié à la prise en charge des enfants infectés ou affectés par le VIH-SIDA. Ce partenariat, qui offre une multitude de services aux enfants éligibles suivis au centre ADIS de l’ONG RACINES, comprend une prise en charge médicale systématique, sociale, nutritionnelle et psychologique. L’objectif est d’assurer le bien-être des bénéficiaires tout en répondant à leurs besoins spécifiques. Depuis cinq ans, cet accord a déjà eu un impact significatif sur la vie d’une centaine d’enfants touchés par le VIH-SIDA. Arsène ADIFFON, directeur exécutif de l’ONG RACINES, a exprimé sa gratitude envers AGL Bénin et Bénin Terminal. « Nous sommes reconnaissants du soutien renouvelé de AGL au Bénin qui nous donne encore plus d’élan à la riposte au VIH-SIDA et qui participe activement à l’atteinte des objectifs de cette édition 2024 de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA qui met l’accent sur les droits humains en soutenant et en protégeant les personnes qui vivent avec le VIH-SIDA », a-t-il indiqué. De son côté, Fabrice TURE, directeur général de Bénin Terminal, a rappelé l’objectif de leur accompagnement. « Notre engagement dans ce partenariat vise à accompagner et renforcer l’ensemble des services offerts par le centre ADIS de l’ONG RACINES, afin d’assurer une meilleure prise en charge des enfants infectés ou affectés par le VIH-SIDA », a-t-il précisé. Arnaud BOUHIER, directeur général Cluster Bénin-Niger d’AGL, a indiqué qu’« il est primordial pour notre entreprise de soutenir et d’encourager des initiatives comme celle de RACINES pour les actions qu’elle mène en faveur de la jeunesse ». Il faut rappeler qu’en décembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, AGL (Africa Global Logistics) a réaffirmé son engagement dans la lutte contre cette épidémie persistante. Le renouvellement du partenariat entre AGL Bénin, spécialiste en logistique multimodale et transit, ainsi que Bénin Terminal, opérateur du terminal à conteneurs du Port de Cotonou, avec l’ONG RACINES s’inscrit dans cette dynamique. Notons que la Journée mondiale de lutte contre le SIDA est la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial, instaurée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public sur les moyens de prévention.

Ce qu’il faut savoir d’AGL au Bénin


AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, regroupant plus de 23 000 collaborateurs dans 49 pays. Au Bénin, AGL emploie près de 1 000 personnes à travers ses filiales Bénin Terminal et AGL Bénin, qui interviennent dans les secteurs logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiante dans le potentiel de développement du pays, AGL s’engage sur le long terme au Bénin tout en multipliant les efforts pour accélérer son intégration régionale et continentale.