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La star de la musique Camerounaise Chantal AYISSI revient au devant de la scène avec un nouveau single. “Je ne suis pas tombée” , un morceau dans lequel Chantal AYISSI remercie toutes les personnes qui lui ont apporté leur soutien dans ses moments de difficulté. L’artiste vient une fois de plus confirmer sa place de reine du bikutsi moderne. Un morceau riche en mélodies et en sonorité africaine. Cette figure emblématique de la musique africaine, Chantal AYISSI fait montre de tout son talent de Chanteuse sur le morceau. D’une voix envoûtante, elle embarque les mélomanes dans son univers mélodieux.
Produit par la maison de production CANO production “Je ne suis pas tombée” a été arrangé, réalisé et mixé en France et principalement à Paris par Patrick RUFFINO dans son studio Dahomey.
Qui est Chantal AYISSI ?
Originaire de Yaoundé, au Cameroun, marquée par sa compatriote Anne-Marie Nzié, Chantal Ayissi est une auteure-compositrice et interprète développant le bikutsi, un rythme à 6/8 pratiqué traditionnellement au Cameroun par les Bétis, notamment les femmes. Panafricaine convaincue, ses textes chantés en ewondo, fang, eton, douala, bamiléké, français ou anglais dénoncent le tribalisme, le racisme, les politiques véreux, l’exploitation de nos ressources africaines, la pédophilie, l’inceste, la pauvreté, la vie chère et parlent aussi d’éthique, de déontologie, de la jeunesse, de la mondialisation, de la vie quotidienne ou de l’amour… Adepte de bikutsi, Chantal Ayissi vient d’une famille renommée : un père, boxeur, une mère, Miss 1960, Imane, mannequin/styliste, Jean-Marie Didère, danseur, Ayissi le Duc, chorégraphe et son jumeau Josué, boxeur mort en 2002.”
Née d’un père, Jean-Baptiste Ayissi Ntsama, ancien champion d’Afrique de boxe anglaise, et d’une mère, Julienne Honorine Eyenga, Miss Cameroun à l’indépendance en 1960, Chantal Ayissi grandit dans une famille de stars de tous les horizons. Son frère Imane Ayissi, mannequin et styliste de mode de renommée internationale, Jean Marie Didère Ayissi, danseur soliste à l’Opéra de Paris, Fouda Ayissi Luc Séraphin aka Ayissi le Duc danseur et chorégraphe de l’ensemble National du Cameroun, et son frère jumeau Josué Ayissi, boxeur talentueux récemment décédé en 2002, des suites d’une maladie.
Chantal Ayissi intègre le Ballet national à l’âge de 13 ans, par le biais de son frère Ayissi Le Duc qui, à cette époque, était déjà un danseur renommé. Son talent et son ambition lui permettront d’être très vite sélectionnée pour de multiples événements internationaux. C’est ainsi qu’elle participe à des représentations en France, aux Etats Unis, en Allemagne, partout où le Ballet national était sollicité. Par la suite, elle se met au handball avant de se tourner vers le mannequinat puis la musique.
Prise par le virus de la musique, Chantal Ayissi suggère au Ballet national d’intégrer, en plus du théâtre et de la danse, la chanson. Sa proposition acceptée, elle suit alors à des cours de chant afin de se perfectionner et d’élargir la richesse de son registre vocal. Bientôt, elle décide de voler de ses propres ailes et, en 1990, enregistre son premier album, Africa, et participe au Concours Découvertes RFI où elle se classe 4ème. C’est le déclic qui va la pousser à poursuivre une carrière musical. Suit, en 1994, son deuxième opus enregistrée au studio Makassi, Ne m’oublie pas (“Yit ma”), révélant une femme camerounaise moderne révolutionnant le bikutsi camerounais en le brassant au funky. Le succès est immédiat et Chantal Ayissi apparaît dès lors parmi les maillons les plus importants de la scène musicale camerounaise. Elle enregistre ensuite deux autres albums à Paris, produits par JPS Production, Diva (1996) et Pretty diva (1998) qui va asseoir sa renommée sur la scène internationale (Afrique, Europe, Etats Unis, Canada), avec une sélection pour la finale des Kora Awards 1999 à Sun City en Afrique du Sud, en présence de Michael Jackson.
Chantal AYISSI est l’artiste Camérounnaise choisi par le ministre de la culture pour faire les premières parties de la star Stevie Wonder quand il était venu au Cameroun.
AVOKANZOUNNON MARIUS