Clôture du symposium national des acteurs du secteur privé : Des engagements pour un développement efficace et harmonieux du secteur de l’EFTP

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Le premier symposium national des acteurs du secteur privé a été clôturé le vendredi 25 octobre 2024 à l’Hôtel Azalaï de Cotonou. Les deux jours de réflexion (24 et 25 octobre 2024) ont été pour les acteurs du secteur privé un début de partenariat et de complicité entre le secteur public et le secteur privé en vue d’un développement efficace et harmonieux du secteur de l’EFTP.

Pendant deux jours, des personnalités de premier plan, des experts du secteur privé, des représentants d’institutions publiques, des acteurs clés de l’éducation ainsi que des experts nationaux et internationaux, surtout marocains, à travers différents panels, ont réfléchi sur les implications, enjeux et perspectives pour le secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en République du Bénin. Le Directeur Général de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET), Sylvain Fructueux Aho, a dans son allocution remercié tous les participants. « Je peux dire que c’est déjà une réussite, d’autant plus que c’est pour la première fois que le secteur privé dans son ensemble et le secteur public de l’EFTP se sont retrouvés ensemble pour discuter, pour s’écouter, pour échanger. Nous pouvons dire que c’est un grand pas qui a été fait, même s’il reste beaucoup de grands pas à faire, mais c’est déjà un début d’amorce de partenariat et de complicité entre le secteur public et le secteur privé en vue d’avoir un développement efficace et harmonieux du secteur de l’EFTP », a souligné le DG de l’ADET. Ensuite, Elie Santos, conseiller technique de la Ministre de l’industrie et du commerce, représentant la ministre, a, au nom de la ministre Shadiya Alimatou Assouman empêchée, adressé ses félicitations et sincères remerciements à tous les participants. « L’enseignement technique et la formation professionnelle sont des leviers stratégiques pour accompagner les réformes économiques, stimuler l’innovation et répondre à la demande croissante de main d’œuvre compétente d’un secteur privé en constante évolution. Ils garantissent aussi un meilleur accès des jeunes au marché du travail en développant des compétences directement applicables dans l’industrie, l’artisanat et les services » a-t-il souligné. Il a aussi rassuré les organisateurs que le ministère de l’Industrie et du Commerce est prêt à soutenir toute initiative qui entrera dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’EFTP. Enfin, le Ministre de l’Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves Chabi, a rappelé qu’il y a deux ans, l’Assemblée Nationale a voté la loi cadre sur l’EFTP qui consacre le partenariat public privé sur l’enseignement, la formation technique et professionnelle. Alors ce que vous faites, c’est en droite ligne de cette volonté d’établir une synergie, une complicité, comme le disait le DG ADET, entre le secteur public et le secteur privé, notamment en ce qui concerne l’enseignement technique et la formation professionnelle. « Nous avons la ferme conviction que nous pouvons obtenir les résultats que nous-mêmes nous sommes assignés à travers la stratégie nationale de l’EFTP, si le secteur privé ne s’implique pas intimement. Je dirais sur toute la ligne. Déjà au niveau de la conception, de la préparation des formations, donc les programmes d’études, les curriculums, les consorts. Ensuite, pendant le déroulement même des formations, parce que nous voulons que nos apprenants qui sortent de nos lycées techniques en ressortent réellement bien outillés, bien formés, c’est-à-dire le métier à la main. Et pour cela, nous avons besoin des entreprises pendant la formation », a martelé le ministre, soulignant que pour la certification, le privé doit être présent, parce qu’il doit être témoin de la qualité de ce qui sort des centres de formation. Pour clore le symposium, le ministre Yves Chabi a rassuré les organisateurs de ce qu’ils ont rendu compte au gouvernement et précisément au président Patrice Talon, qui déjà les félicite pour l’initiative.

Augustin HESSOU

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