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Lutte contre la corruption au Bénin : Le SG Dr Olivier-Charles Attindehou, dévoile les grands axes de la mission du HCPC  

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Reçu sur l’émission L’entretien grand format de Bip Radio, Dr Olivier-Charles Attindehou, Secrétaire général du Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC), a apporté des clarifications et précisions sur la mission assignée à cette institution. Il a aussi réagi sur des sujets brûlants   dont le récent incendie à Akpakpa ainsi que la polémique qui a suivi la récente rencontre entre le Haut-commissaire à la prévention de la corruption Me Jacques Migan et le président de  la fondation Malèhossou, l’he El Hadj Yacoubou Malèhossou.

Qu’est-ce qui est important : Interrogé sur les efforts déployés par le HCPC depuis sa création, le secrétaire général Dr Olivier-Charles Attindehou, a souligné que, contrairement à une approche de lutte contre la corruption, l’institution se concentre sur le renforcement de la prévention, considérant que la clé réside dans l’éducation et le changement de mentalité. Selon Dr Attindehou, le Plan d’Action Gouvernemental (PAG) a clairement prévu le renforcement de la prévention de la corruption. Pour atteindre cet objectif, le HCPC a été mandaté pour initier des politiques publiques orientées vers cette prévention. Plutôt que de se focaliser uniquement sur des sanctions répressives, qui se révèlent souvent insuffisantes, le HCPC, à le croire, mise sur l’investissement dans l’avenir. En éduquant les jeunes générations dès leur plus jeune âge, il espère cultiver une société composée de citoyens intègres. « Le rôle véritable du HCPC est d’investir sur l’avenir », a déclaré Dr Attindehou, insistant sur l’importance d’un changement de comportement qui doit commencer dès l’enfance. En intervenant auprès des enfants et en les éduquant sur les valeurs d’intégrité, le Bénin pourrait voir une transformation significative dans les années à venir. « Si nous nous mettons à investir dans le changement de comportement, via le changement de mentalité, sur ceux qui ont entre 0 et 2 ans, entre 2 ans et 7 ans, entre 7 ans et 15 ans, ainsi de suite, le Bénin, dans 10 ans, dans 15 ans, sera peuplé de femmes et d’hommes intègres », a-t-il ajouté. Le HCPC est actuellement en phase d’opérationnalisation, un processus qui nécessite du temps pour mûrir avant d’atteindre son plein potentiel. Le Secrétaire Général, Attindehou, rappelle que les actions sur le terrain ne peuvent pas être précipitées et qu’une période de maturation est essentielle pour établir des bases solides. L’invité a souligné qu’il ne faut pas mesurer l’efficacité des actions préventives par le nombre de cas traités dans un pays. « La psychologie sociale nous dit que le changement de mentalité, de comportement, se mesure au bout de cinq ans. Cette même psychologie sociale et les sciences sociales nous disent, pour mesurer l’effet d’une stratégie d’influence, il faut attendre cinq ans », a-t-il affirmé.

Entre les lignes : Le Bénin a été récemment secoué par un incendie à Akpakpa, ce qui a causé des morts et des blessés. Le HCPC n’a pas tardé à appeler à une enquête approfondie sur le dossier. Le Dr Attindehou a souligné l’importance de la bonne gouvernance et du respect des réglementations dans les transactions commerciales. Il a insisté sur la nécessité d’une transparence totale lors des investigations, en soulignant que des défaillances dans le respect des procédures pourraient indiquer des pratiques corruptives. Interrogé sur comment est-il possible que des produits dangereux aient été stockés à proximité de zones habitées sans respecter les normes en vigueur, le Secrétaire général n’a pas mâché ses mots, affirmant que ces actes relèvent d’une irresponsabilité criante et pourraient être qualifiés de criminels.

Par ailleurs : En ce qui concerne la polémique autour d’une récente rencontre entre le Haut-commissaire à la prévention de la corruption, Me Jacques Migan avec le président de la Fondation Malèhossou, l’He El Hadj Yacoubou Malèhossou, le Dr Attindehou a indiqué que Malèhossou est une personne ressource et représente une voix essentielle dans le combat contre la corruption. . Malèhosou, en tant que personne ne ressource, selon lui apporte une connaissance précieuse des réalités socio-économiques du pays. « Concrètement, lorsque vous avez l’intention d’apporter quelque chose susceptible de participer au changement de mentalité, de comportement, vous ne pouvez en aucun cas faire fi de ceux qui sont déjà là, qui maîtrisent la réalité, parce que vous avez besoin d’une certaine projection dans et de cette réalité sociale pour pouvoir définir des programmes et des politiques publiques, et Malèhossou fait partie de la solution », a-t-il martelé. Il faut rappeler que l’ancien député Yacoubou Malèhossou est reconnu pour son engagement à dénoncer des pratiques douteuses sous l’ancien régime. Son expérience et sa fondation font de lui un allié clé dans la lutte contre la corruption. Le Haut-Commissariat travaille main dans la main avec des acteurs de la société civile comme lui, conformément aux recommandations de la Convention des Nations unies contre la corruption.

Augustin HESSOU

Théodore Holo: « Il y a un intérêt économique et politique pour le Togo d’intégrer l’AES »

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Le Togo va-t-il rejoindre l’AES, l’Alliance des États du Sahel, formée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso ? « Ce n’est pas impossible », a déclaré jeudi dernier Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, à la chaîne de télévision VoxAfrica. Pourquoi le régime du président Faure Gnassingbé caresse-t-il ce projet ? Est-ce pour des raisons politiques ou économiques ? Théodore Holo a été ministre béninois des Affaires étrangères. Il a présidé aussi la Cour constitutionnelle du Bénin. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier.

RFI : Êtes-vous surpris par l’éventuelle adhésion du Togo à l’AES (l’Alliance des États du Sahel) ?

Théodore Holo : Vous savez que, pour le moment, étant donné que le port de Cotonou est fermé au commerce avec le Niger, le port de Lomé sert de solution de rechange. Et de ce point de vue, il y a un intérêt économique et peut-être même politique pour le Togo d’intégrer l’AES, puisqu’au niveau de la Cédéao, il y a des convergences politiques mettant l’accent sur la démocratie, convergences acceptées par la plupart des pays anglophones et quelques pays francophones. Le Togo n’en faisant pas partie, je pense que la souveraineté qui se manifeste dans les pays de l’AES se fonde sur le refus en réalité de cette convergence politique. Ce qui veut dire qu’il y a un intérêt économique et aussi un intérêt politique que le Togo intègre l’AES. Mais on attend la décision du président Faure Gnassingbé, comme l’a rappelé le ministre togolais des Affaires étrangères.

Oui, Robert Dussey est prudent, il dit qu’il faudrait que ce projet soit validé par le président et par le Parlement. Il affirme aussi que l’Alliance des États du Sahel, c’est une coalition souverainiste et qu’il est donc logique que le Togo y adhère puisqu’il partage la même idéologie…

Je constate que beaucoup de ces États, tout en rejetant la présence militaire française, initient une coopération militaire avec d’autres pays tels que la Russie. La souveraineté, c’est de défendre ses intérêts. Et je pense qu’au niveau de la Cédéao, il y a cette défense des intérêts avec la création de l’Eco. C’étaient les pays francophones qui essayaient de bloquer le processus qui doit reprendre, je crois, en 2027. Donc c’est un prétexte en réalité de dire que l’AES, ce sont les États qui se veulent souverainistes. Il y a d’autres pays qui sont aussi souverainistes, mais qui sont toujours au niveau de la Cédéao.

Ce que sous-entend le ministre togolais, c’est que la Cédéao est instrumentalisée par la France. C’est ce que disent en tout cas les trois pays actuels de l’AES et qu’avec la Cédéao, il n’y a pas de vraie souveraineté…

Je ne pense pas que le Nigeria ou le Ghana peuvent être considérés comme des laquais de la France. Être souverain, c’est prendre les décisions qui s’imposent en tenant compte des intérêts de son pays et non pas des intérêts de la classe gouvernante de mon point de vue. Je crois que quelqu’un comme Sankara était très souverainiste, mais n’a jamais décidé de quitter la Cédéao, ni l’Union africaine.

Donc pour vous, la Cédéao n’est pas instrumentalisée par une puissance étrangère comme la France ?

Je ne pense pas que la France, à elle seule, puisse imposer son point de vue. C’est peut-être un argument très facile pour justifier certaines positions. En tout cas, quand j’étais ministre des Affaires étrangères du Bénin dans les années 1990 et que nous discutions des questions de la Cédéao, je n’ai jamais eu l’impression que la France s’immisçait dans les activités que nous menions. Il y avait un leadership du Nigeria à l’époque, c’est vrai, mais il n’y avait pas une immixtion de mon point de vue de la France. Je ne pense pas que la situation ait évolué entre temps. Je voudrais rappeler que la limitation des mandats est un élément de convergence, au niveau de la Cédéao, qui fait blocage parce qu’il y a des pays comme le Togo qui s’étaient opposés à cette limitation des mandats. Alors quand on vient me dire que la Cédéao est instrumentalisée par la France, je trouve que c’est un argument très facile quand on ne veut pas accepter certaines exigences du point de vue de la démocratie ou du point de vue de l’alternance, du point de vue de la limitation des mandats. Et c’est sur la base de ce refus que des pays comme le Mali, comme le Burkina Faso se sont retirés aujourd’hui de la communauté.

Voulez-vous dire qu’il y a une convergence entre les trois pays de l’AES et le Togo d’un point de vue idéologique ?

C’est une évidence de mon point de vue, en tenant compte de ce que, aujourd’hui, dans ces pays, nous sommes dans des régimes où l’alternance n’est pas encore une évidence. Donc il y a cet élément de convergence idéologique qui peut expliquer cette proximité. Il y a aussi les intérêts économiques parce que le Togo, aussi, en tant qu’État souverain, défend ses intérêts.

Sur le plan économique justement, depuis que la frontière Niger-Bénin est fermée, les marchandises à destination et en provenance du Niger ne passent plus par le port de Cotonou, mais par celui de Lomé. Avec une adhésion du Togo à l’AES, est-ce que cette route commerciale ne serait pas encore plus renforcée et validée ?

Pour aller du Togo au Niger, il faut traverser non seulement le Togo, mais il faut aussi traverser le Burkina Faso. Vous savez qu’il y a des difficultés militaires en raison de l’insécurité qui y règne, ce qui fait que les commerçants se sentent un peu pénalisés. Et il y a des protestations à raison du renchérissement du coût des produits qui sont importés. Ce qui veut dire qu’il va falloir garantir la sécurité de ce corridor. Cela prendra du temps, mais si la volonté politique y est, ils y arriveront.

Par :Christophe Boisbouvier

Audit participatif du fichier électoral : Les membres du comité de pilotage présentés au ministre Détchénou

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Les membres du cadre de concertation des partis politiques de l’opposition et du comité de pilotage de l’audit participatif du fichier électoral ont été reçus en audience par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Yvon Détchénou, dans l’après-midi du vendredi 17 janvier 2025. Deux sujets majeurs étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.

À la sortie de l’audience, Jean-Baptiste Elias, président du comité de pilotage de l’audit participatif du fichier électoral, a rappelé que le cadre de concertation des partis politiques de l’opposition a souhaité, avec l’accord du président de la République, faire en sorte que le fichier électoral devant présider les élections de 2026 soit audité. « Le 8 janvier 2025, les personnalités qui ont travaillé à la mise en place des termes de référence ont élu un comité de pilotage composé de cinq membres », a-t-il précisé. Il a fait savoir que le cadre de concertation a présenté officiellement au garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Yvon Détchénou, les membres du comité de pilotage de l’audit du fichier électoral. « Au cours de la rencontre avec le garde des Sceaux, nous lui avons expliqué la méthodologie que nous comptons faire pour le recrutement des experts devant réaliser l’audit du fichier électoral », a déclaré Jean-Baptiste Elias, président du comité de pilotage de l’audit participatif du fichier électoral. Il a souligné que le comité de pilotage a échangé avec le garde des Sceaux et a bénéficié de ses conseils. « Nous avons retrouvé au garde des Sceaux la disponibilité totale et entière pour accompagner le comité de pilotage afin qu’au soir des travaux que nous allons faire avec les experts, un résultat satisfaisant soit mis à la disposition du peuple béninois pour que les élections générales de 2026 se passent dans la paix, dans la transparence, pour que le Bénin, une fois encore, se fasse révéler au monde qu’on peut bel et bien organiser les élections dans la paix et dans la transparence », a-t-il ajouté.

Augustin HESSOU

Régulation des Médias: La HAAC suspend plusieurs médias

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La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a suspendu, le 21 janvier 2025, plusieurs sites internet non autorisés. Il s’agit de “Reporter Médias Monde”, “Crystal News”, “Les Pharaons” ainsi que le média social TikTok “Madame Actu”. Dans sa décision, la HAAC invite les responsables de ces sites à régulariser leur situation en se conformant aux textes en vigueur relatifs à la presse et à la communication. La décision souligne que ces sites ont enfreint les dispositions de l’article 252 du Code de l’Information et de la Communication, ainsi que celles régissant la radiodiffusion numérique. En diffusant des contenus sans autorisation, ils ont violé les normes établies en matière de régulation des médias. La HAAC a également relevé, dans le cadre de sa veille déontologique, que des contenus médiatiques douteux sont largement diffusés sur ces sites. Ces contenus ont fait l’objet de nombreuses plaintes, ce qui a motivé la suspension de ces plateformes. En outre, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a saisi le Procureur de la République afin qu’il prenne les mesures nécessaires, conformément aux dispositions de l’article 58 de la Loi n°2022-13 du 5 juillet 2022, portant loi organique sur la HAAC.

Encadrement des comités de gouvernance de la qualité des soins au Bénin : L’A.R.S met en place une première cohorte de 50 formateurs

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L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) a initié et conduit un processus de formation de 150 formateurs sur le dispositif pour la sécurité des patients. C’était le lundi 13 janvier 2025, à l’hôtel Bel Azur à Grand-Popo, avec une première cohorte de 50 acteurs. Ces derniers proviennent des Conseils nationaux, des directions techniques du ministère de la Santé, des directions départementales de la Santé, des zones sanitaires, de la Plateforme du secteur sanitaire privé (PSSP), de l’Institut régional de santé publique (IRSP), de Centres hospitaliers universitaire départementaux et nationaux, des hôpitaux de zone et de cabinets d’expertise en formation et en management de la qualité, de structures partenaires techniques et financières, notamment MSH.

Ce que vous devez savoir : Depuis le lancement du déploiement du dispositif pour la sécurité des patients au Bénin, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) a sans discontinuer engagé des actions pour créer un environnement propice à la vulgarisation et à l’adhésion à cet outil, aussi bien par les professionnels de santé que par le public et la communauté. C’est dans cette optique qu’il y a eu la mission nationale itinérante, révélatrice in fine du faible niveau de déploiement dudit dispositif par les établissements de santé, mais en revanche, génitrice d’une stratégie corrective adéquate. Laquelle a consisté en l’élaboration d’une stratégie de déploiement du dispositif au bénéfice des établissements de santé et en l’organisation d’un séminaire bilan tenu du 19 au 20 décembre 2024 à l’hôtel Azalaï de Cotonou.  Le bilan a affiché un tableau reluisant de montée en flèche du niveau de déploiement du dispositif dans l’ensemble des zones sanitaires du pays. Pour autant, il paraissait nécessaire et a été convenu que le cap soit maintenu, non sans mieux outiller les responsables au premier plan des aires sanitaires sur leurs connaissances et la compréhension qu’ils ont du dispositif. Il faut noter qu’un programme de formation de 150 formateurs a été élaboré et mis en route depuis le lundi 13 janvier 2025.

Que disent les acteurs :  Présent à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de la Santé, le Dr Elysée KINKPE, a reconnu la pertinence de l’action et invité les bénéficiaires à mieux s’engager pour en tirer le meilleur parti. Rappelons que les participants ont été abreuvés, pendant cinq jours, à la source du dispositif pour la sécurité des patients à travers ses repères logiques, soutenus par 19 modules, des travaux de groupe et une phase pratique qui s’est déroulée en établissements de santé.

En ouvrant les travaux de cet atelier, le président de l’A.R.S, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, a rappelé que la sécurité des patients, qui aujourd’hui représente un enjeu majeur de santé publique à travers le monde, est définie par l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) comme la 1ʳᵉ marche de la stratégie qu’elle a peaufinée pour accompagner le processus d’amélioration continue de l’offre et de la qualité des soins dans l’écosystème sanitaire du Bénin. Mesurant l’importance et la sensibilité de la problématique, il a convié les parties prenantes à une complicité constructive autour des défis de renforcement et d’amélioration des performances du système sanitaire national du Bénin. Le président de l’A.R.S, qui projette voir l’environnement sanitaire national amorcer sa métamorphose au bout de six mois de mise en œuvre correcte et rigoureuse du dispositif, compte sur la volonté et le dévouement de la troupe, en vue d’acquérir les capacités nécessaires pour animer et encadrer efficacement les comités pour la qualité des soins. « L’initiative en cours vise la construction d’une expertise locale solide en phase avec les standards internationaux en matière de qualité des soins et de sécurité des patients », a-t-il précisé. Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE ajoute que « dès la fin de cette session de formation, vous serez habilités à jouer un rôle essentiel dans l’application, le maintien et la diffusion des meilleures pratiques en matière de qualité des soins et de sécurité des patients, notamment en assurant des formations en cascade pour l’ensemble des professionnels de santé du pays de manière à garantir l’installation progressive d’une culture de sécurité des patients ».

Il faut souligner qu’en attendant la constitution de la deuxième cohorte, l’assiduité de la première est couronnée par la délivrance d’attestations de participation aux nouveaux formateurs qui viennent des départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau.

Augustin HESSOU

Nouvel An 2025 : Les ressortissants d’Aklampa résidant à Bohicon renforcent leurs liens de fraternité

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En ce début d’année, les ressortissants d’Aklampa résidant à Bohicon se sont souhaités les vœux. C’est lors d’une rencontre riche en couleur et conviviale qu’ils ont organisé le week-end dernier. L’événement, qui a eu lieu sous le parrainage du Dr Louis-Marc Sognon, a permis de renforcer les liens de fraternité et de solidarité entre les fils et filles de cette région du centre Bénin vivant depuis des décennies à Bohicon. Réunis autour d’un repas savoureux, les participants ont partagé des moments de joie et d’échanges. Dr Louis-Marc Sognon, promoteur du bien-être pour tous et parrain de l’événement, a exprimé sa satisfaction d’être présent parmi ses concitoyens. « Je suis très heureux de partager ces moments agréables avec vous. Que Dieu nous accorde une année de bonne santé, de paix, d’opportunités et de bonheur », a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance de renouveler cette rencontre pour permettre aux ressortissants d’Aklampa résidant dans le plateau d’Abomey de mieux se connaître et de promouvoir des initiatives solidaires en faveur du bien-être collectif. L’ambiance festive a été rehaussée par le rythme Adonmangbo.

Augustin HESSOU

Cour constitutionnelle: Le Pr Dorothé SOSSA échange avec l’ambassadrice Nadège CHOUAT

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Le Professeur Cossi Dorothé SOSSA et l’Ambassadrice de France Nadège CHOUAT

Le président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Cossi Dorothé SOSSA a reçu en audience, le mardi 21 Janvier 2025, la nouvelle ambassadrice de France au Bénin, Nadège CHOUAT. Au cœur des discussions entre les deux personnalités, la collaboration entre les Cours constitutionnelles française et béninoise. Au sortir de l’audience, la diplomate Nadège CHOUAT à réaffirmer sa détermination à renforcer les relations diplomatiques entre la France et le Bénin.  « J’ai rencontré le président qui m’a présenté le fonctionnement et surtout les attributions de la Cour constitutionnelle. Nous avons également parlé de la coopération et notamment l’Association des Cours et Conseils constitutionnels francophones. Le président de la Cour constitutionnelle a déjà rencontré M. Laurent Fabius, l’ancien premier ministre, ancien ministre des Affaires étrangères et président du Conseil constitutionnel en France et comme je vous le disais, il y a eu des rencontres à Paris, plus récemment à Libreville, dans le cadre d’une coopération entre les cours, les conseils constitutionnels francophones », a-t-elle fait savoir. L’hôte du président de la Cour a aussi dit qu’ils ont également abordé le calendrier électoral de 2026. Car, la Cour constitutionnelle est garante de la constitution de la République du Bénin. Il faut noter que Nadège CHOUAT a présenté ses lettres de créance au président de la République, Patrice Talon, le 14 novembre 2024.

El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU invité de Sous l’Arbre à Palabre: « Patrice Talon ne va jamais accepter un 3è mandat »

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Premier invité de l’année 2025 de la rubrique “Sous l’Arbre à Palabre” de L’Evénement Précis le mardi 21 janvier 2025, le président de la Fondation Malèhossou, El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU a rassuré du départ du président Talon en 2026. Cet ancien député s’est prononcé sur d’autres sujets d’  actualité dont le code électoral, la lutte contre le terrorisme, les Vodun Days et biens d’autres.

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El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU, Président de la Fondation Malèhossou

Que pense-t-il du 3è mandat : « Les gens se trompent. Le président Talon ne va jamais accepter faire un troisième mandat. Il a déjà refusé. Même si son fils Lionel Talon veut être candidat, il a dit qu’il va refuser. C’est le sang du prince qui coule dans ses veines ». Ainsi s’exprimait le président de la Fondation Malèhossou, El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU lors de son entretien avec la rédaction du journal L’Evénement Précis ce mardi 21 janvier 2025. Il a souligné qu’en bon prince d’Abomey, le président Talon ne pourrait pas se laisser ainsi rabaisser. « Il aime faire des choses pour qu’on le considère », a-t-il ajouté. Interrogé sur les appels à son troisième mandat, il s’est demandé simplement « si Dieu l’appelle, le pays va tomber ? ».

Son avis sur le code électoral : Concernant le Code électoral, El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU a insisté sur le fait qu’il y a nécessité de travailler sur le terrain. « Ce code demande de travailler. C’est pour leur demander de mouiller les maillots. Si j’étais là, je trouverais les 20% », fait-il savoir. Il a rappelé qu’en son temps, il parcourait les sept arrondissements d’Abomey chaque trois mois pour rencontrer la population. C’est pourquoi il y a un fort taux de participation électorale. « Les opposants n’ont pas besoin de crier. Ils doivent demander une audience au Chef de l’Etat sans caméra. Talon va écouter les opposants, mais le désavouer en public, il ne va pas aimer », a-t-il suggéré face à la demande d’une nouvelle relecture du code. Lors des échanges, il a par ailleurs  salué la gouvernance de Patrice Talon. « Il y a beaucoup de fonctionnaires qui ont changé de mentalité parce que si on te prend, on te renvoie. Ça a changé par rapport aux années antérieures », a-t-il dit avant de proposer au Chef de l’Etat de libérer les personnes en prison et de faciliter le retour des exilés.

Lutte contre le terrorisme : Après avoir conduit une sensibilisation en 2021 dans les communes de l’Atacora avec une délégation d’imams, El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU s’apprête à aller dans le département de l’Alibori. Pour lui, le gouvernement seul ne peut pas faire cette lutte, il faut collaborer avec les pays limitrophes. Il a dénoncé l’interprétation erronée des versets du Coran par les auteurs des actes terroristes, qui tuent prétendant que c’est ce que Dieu a demandé afin de convertir des gens.

Vodun Days : « Ça ne me gêne pas. J’ai été là-bas. Il faut comprendre le président Talon. Mes aïeux musulmans sont arrivés l’an 1713 à l’appel du Chef des Vodun AGADJA. Le Vodun existait au Dahomey avant l’arrivée des religions importées. Le Monsieur dit qu’il veut le renaître et pourquoi les gens ne veulent pas ? Ça ne me gêne pas. Les religieux qui racontent ça, n’ont rien compris », a laissé entendre El Hadj YACOUBOU MALEHOSSOU.

Alban TCHALLA

Agriculture durable, sécurité alimentaire et changements climatiques: Assan Séibou et sa délégation exposent les prouesses du Bénin au Vietnam

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À la tête d’une délégation de députés, l’honorable Assan Séibou a participé, le mardi 21 janvier 2025, à Cần Tho, à la conférence parlementaire sur la coopération francophone en matière d’agriculture durable, de sécurité alimentaire et de riposte aux changements climatiques. Cette initiative a été organisée par l’Assemblée nationale de la République socialiste du Vietnam, en partenariat avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

En sa qualité de représentant du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, l’honorable Assan Séibou a conduit la délégation parlementaire du Bénin aux travaux de cette conférence. Lors de la session dédiée aux changements climatiques, l’honorable Jérémie Adomahou a présenté l’expérience du Bénin à ses homologues à travers une communication intitulée : « Le corpus législatif béninois en matière de lutte contre les changements climatiques ».

Dans son intervention, il a souligné que le Bénin, reconnu depuis 2018 comme l’un des pays les plus vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques et classé 155ème sur 181 pays, a mis en place des mesures courageuses pour faire face à ce défi. « Un cadre législatif robuste a été instauré et continue d’évoluer », a-t-il ajouté. Après avoir rappelé les conventions internationales ratifiées, Jérémie Adomahou a mis en avant les dispositions de la législation nationale, notamment l’article 27 de la Constitution, « qui garantit aux citoyens le droit à un environnement sain et impose à l’État de veiller à sa protection ». À cette disposition constitutionnelle, l’honorable Adomahou a ajouté la loi N°2018-18 du 06 août 2018 sur les changements climatiques, qu’il a qualifiée de « texte juridique de référence au niveau national, offrant des solutions concrètes pour lutter contre les changements climatiques ».

Dans cette même logique, le chef de la délégation béninoise, Assan Séibou, a appelé à l’établissement d’un corpus législatif similaire à celui du Bénin dans les autres pays membres, notamment ceux moins industrialisés comme le Vietnam.

Les députés Edmonde Fonton, Brice Fagbémi, Bio Sika Abdel Kamel Ouassagari et Abdoul Razack Abiossè ont également pris part à ces travaux.

Une déclaration dite de Cần Thơ a été lue. Par cette déclaration, les participants ont exprimé leur inquiétude face à la disparition de la biodiversité, à l’épuisement des ressources naturelles et aux inégalités sociales. Ils ont réaffirmé l’impérieuse nécessité d’accélérer les efforts en faveur de pratiques agricoles durables pour garantir la sécurité alimentaire.

Distinction honorifique: Le Prof. Placide Clédjo sacré meilleur acteur de développement

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Placide Clédjo (1)
Professeur Placide Clédjo, Directeur de l’école doctorale pluridisciplinaire

Le Directeur du Centre de Valorisation des Déchets en Énergies Renouvelables et en Agriculture (ValDERA) et de l’École Doctorale Pluridisciplinaire « Espaces, Culture et Développement » de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Placide Clédjo a reçu, le vendredi 17 janvier 2025, la distinction de Meilleur Acteur de Développement de l’Année 2024. Cette reconnaissance prestigieuse s’ajoute à un autre prix remporté lors de la 12ème édition des Trophées des Oscars Africains de l’Artisanat, de l’Innovation et de la Recherche, organisée par l’ONG Ife Africa. En effet, le professeur Clédjo a été distingué pour son rôle avant-gardiste dans des domaines cruciaux tels que la valorisation des déchets, l’adaptation aux changements climatiques, la gestion des inondations et l’aménagement du territoire. Au sein de ValDERA, le professeur Clédjo a développé des solutions innovantes permettant de transformer les déchets en ressources précieuses. Ces initiatives ont non seulement contribué à la préservation de l’environnement en réduisant la pollution, mais elles ont aussi permis de promouvoir l’agriculture durable. La transformation des déchets en énergie et en produits agricoles a eu un impact direct sur les communautés locales, générant des opportunités économiques et renforçant la résilience face aux défis environnementaux. Le professeur Clédjo considère la gestion des déchets comme un levier pour le développement durable. En transformant un problème majeur en opportunité, ses travaux ont inspiré de nombreux autres acteurs à adopter des pratiques similaires. Sa vision allie écologie et développement économique, tout en contribuant à une meilleure gestion des ressources naturelles en Afrique. En tant que directeur de l’École Doctorale « Espaces, Culture et Développement » de l’UAC, le professeur Clédjo défend également la recherche pluridisciplinaire. Il encourage les étudiants et chercheurs à explorer les liens étroits entre la culture, l’environnement et le développement socio-économique. Son approche permet de développer une compréhension globale des défis de développement en tenant compte des spécificités culturelles et environnementales.