Le Bénin a validé son billet pour prendre part à la phase finale de la CAN qui aura lieu au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026. Il s’agit de la 5e qualification de l’histoire du pays à la plus grande messe du football continental. Et contrairement aux ministres où ils sont 5,soit un ministre pour chaque qualification, ils ne sont que 3 présidents de la République en exercice qui ont eu ce privilège de conduire l’équipe une fois à cet exploit. Le tout premier président sous qui cela est arrivé pour la première fois est le président Mathieu Kérékou (paix à son âme). C’était en 2024. Mais, après lui, le Président Boni Yayi a aussi fait le nécessaire pour qu’en son temps l’équipe nationale puisse se qualifier. Ainsi, après 2008, l’équipe s’est retrouvée à la phase finale de 2010. Deux qualifications placent le Président Boni Yayi comme étant le seul président sous qui le Bénin s’est consécutivement qualifié pour deux éditions de la phase finale de la CAN. Puisque ce record est resté inégalé, même si la 5e qualification du Bénin coincide avec la 2e de l’ère Patrice Talon. En effet, le président Patrice Talon un peu moins de 3ans après son accession au pouvoir a vu l’équipe nationale s’offrir le billet pour Egypte 2019. Mais, l’équipe n’a pas pu maintenir le cap et a raté les éditions 2021 et 2023. Et c’est maintenant qu’elle passe encore l’étape des éliminatoires faisant du Président Talon, le deuxième Président du pays qui goûte une deuxième fois à la qualification de son équipe nationale de football. Il faut souligner que les sélectionneurs sont au nombre de 4, et celui qui a pu qualifier le pays plus de fois est Michel Dussuyer (201 et 2019). Il y a, également, au niveau des présidents de la fédération béninoise de football 2 sur les 3 qui ont réussi cette mission. Le président Moucharafou Anjorin (2008 et 2010) et le président en exercice, Mathurin De Chacus (2019 et 2025).
Voici les présidents de la république, les ministres des sports, les présidents de la Fbf et les sélectionneurs par année de qualification
A la faveur du double sommet Cedeao-Uémoa tenu le vendredi 25 mars dernier à Accra au Ghana, Patrice Talon a été désigné par ses pairs à la tête de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). La nouvelle a été annoncée ce samedi par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbenonci, lors d’un point de presse qu’il a animé à la salle Fleuve Jaune de son ministère. Organe suprême de l’Union, la Conférence a pour attribut principal de définir les grandes orientations de la politique de l’Union. Elle se réunit en session ordinaire au moins une fois par an et peut tenir plusieurs sessions extraordinaires. A en croire Aurélien Agbénonci, c’est la première fois que le Président Patrice Talon, en dépit de toutes les demandes de ses pairs par le passé, accepte de prendre la tête d’une Institution sous régionale, parce qu’il a toujours souhaité se consacrer aux priorités nationales. “Cette désignation vient couronner ses inlassables efforts tant au plan national que régional. Il a œuvré activement en faveur de l’intégration régionale, dans la gestion de certains dossiers sensibles, la réforme du FCFA, le financement de la lutte antiterroriste, la gestion de la dette, les conditions d’octroi des prêts aux pays comme les nôtres, mais cette désignation est aussi et surtout liée aux performances économiques que réalise le Bénin ces dernières années” a laissé entendre le patron de la diplomatie béninoise. Avant d’accepter de prendre la Présidence de l’Uemoa, Patrice Talon a posé une condition, celle de faire coïncider le pays qui détient la Présidence du Conseil des Ministres, avec le pays qui détient la Présidence de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement. Une réforme qui a pour objectif essentiel de faciliter la cohésion dans la définition et la célérité dans la conduite des grandes orientations politiques de l’Union. Chose acceptée par les autres Chefs d’État et qui remet ainsi en place, le Ministre de l’Économie et des Finances béninois, Romuald Wadagni. «Le mandat du Président Patrice Talon sera placé sous le signe d’une volonté de réformes, d’une bonne gouvernance assumée, dans un esprit de concertation permanente avec les autres Chefs d’État. Son intention n’est pas de donner des leçons à qui que ce soit, mais de rechercher des solutions appropriées pour les progrès dans la sous-région », a souligné à ce point de presse, Aurélien Gbénonci. Le Chef de l’Etat Patrice Talon et ses pairs, au niveau de l’espace Cedeao n’ont pas manqué de prendre également de nouvelles décisions en ce qui concerne des pays qui connaissent des tensions politiques depuis peu, notamment le Mali, la Guinée et le Burkina-Faso. C’est ainsi que pour le cas du Mali, ils ont noté que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles. La conférence a décidé de maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022, de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions. Si par ailleurs pour le cas du Burkina-Faso, la conférence des Chefs de l’Etat et de gouvernement de la Cedeao a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien président Roch Marc Christian depuis le coup d’Etat et ce, malgré plusieurs demandes pour sa libération, il a été décidé de nommer un Médiateur pour ce pays, pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
Dans sa traditionnelle rencontre avec les médias ce 23 février après le conseil des ministres, le porte-parole de gouvernement et secrétaire adjoint du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a opiné sur la déclaration l’ancien ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi koutché. L’opposant en exil aux Etats Unis a affirmé le mardi 22 février 2022 sur RFI que le président Patrice Talon a signé des milliards de contrat militaire avec la chine pour se bunkériser à Cotonou. La réaction du porte-parole du gouvernement ne s’est pas fait attendre.
« Nous créditons notre compatriote d’une intelligence plus grande que cela. C’est pourquoi, le gouvernement pense que très probablement, ces informateurs l’ont induit en erreur », a affirmé le porte-parole du gouvernement dès l’entame de ses clarifications sur le sujet. « Malgré la mauvaise foi comprise, la volonté manifeste de discréditer notre pays que cachent les propos tenus par Komi Koutché, il est quand même nécessaire d’éclairer les lanternes de ce dernier et de lui fertiliser l’imagination », a fait savoir Wilfried Léandre Houngbédji. Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, « chaque béninois observe et sait, les composantes des forces de défense et de sécurité y compris, que depuis 2016, ce gouvernement a fait d’énormes efforts, a consenti de gros investissement pour les équiper et leur donner de grands moyens opérationnels afin de remplir leur part de la mission liée à l’édification d’un pays sécurisé ». Dans ces conditions, le secrétaire général adjoint du gouvernement s’est demandé s’il est juste que l’on affirme que le président de la république se bunkérise. Pour mettre les pendules à l’heure et clarifier certains point d’ombre de l’invité de Christophe Boisbouvier, Wilfried Léandre Houngbédji a fait comprendre que quelqu’un qui se bunkérise ne peut pas circuler le plus banalement possible dans les villes de Cotonou sont sans motard ni gyrophares comme le fait le président Patrice Talon. Il poursuit que le chef de l’Etat n’allait pas faire affaisser la clôture de la présidence de la république pour ériger en lieu et place des grillages qui permettre à tous les passants de voir l’intérieur du palais de la marina s’il se bunkérisait. « J’ai le sentiment comme le pense le gouvernement que les informateurs de notre ami ont dû l’induire en erreur, sinon il est doté d’une intelligence plus grande », a conclu le porte-parole.
Les certificats Covid émis par le Bénin sont déclarés équivalents aux certificats numériques Covid de l’UE. C’est la décision rendue publique le mercredi 16 février 2022 à Bruxelles (Belgique) et publiée au Journal officiel de l’Union par la Commission de l’Union Européenne. Cette reconnaissance vient confirmer les efforts consentis par le Bénin dans la lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus et également, faciliter l’exercice du droit à la libre circulation des voyageurs au sein de l’Union Européenne. A travers cette décision de la Commission, le Bénin est désormais connectée au cadre de confiance pour le certificat COVID numérique de l’UE établi par le règlement (UE) 2021/953. Il faut rappeler que le 31 décembre 2021, la République du Bénin a fourni à la Commission Européenne des informations détaillées sur la délivrance de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement conformément au système intitulé «système de certificat COVID». Elle a informé la Commission qu’elle considérait que ses certificats COVID-19 sont délivrés conformément à une norme et à un système technologique qui sont interopérables avec le cadre de confiance établi par le règlement (UE) 2021/953 et qui permettent de vérifier l’authenticité, la validité et l’intégrité des certificats. À cet égard, elle a informé la Commission que les certificats COVID-19 de vaccination, de test et de rétablissement qu’elle délivre conformément au «système de certificat COVID» contiennent les données visées à l’annexe du règlement (UE) du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement destinés aux ressortissants de pays tiers séjournant ou résidant légalement sur le territoire des États membres pendant la pandémie de COVID-19. Le 4 février 2022, à la suite d’une demande de la République du Bénin, la Commission Européenne a effectué des tests techniques, dont il ressort que les certificats COVID-19 de vaccination, de test et de rétablissement délivrés par la République du Bénin sont conformes à un système, le «système de certificat COVID», qui est interopérable avec le cadre de confiance établi par le règlement (UE) 2021/953 et qui permet de vérifier leur authenticité, leur validité et leur intégrité. La Commission a également confirmé que les certificats de vaccination contre la COVID-19 délivrés par la République du Bénin conformément au «système de certificat COVID» contiennent les données nécessaires.
Les 17 et 18 février prochains, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union africaine et de l’Union européenne se réuniront en sommet à Bruxelles. C’était à l’occasion de sa rencontre avec les diplomates que le ministre des affaires étrangères a annoncé l’évènement. Cette réunion qui sera présidée par le Président du Sénégal Macky Sall, actuel Président en exercice de l’Union Africain et du Président du Conseil Européen Charles Michel connaitra la présence du président de la République du Bénin S.E.M Patrice Talon. Dernièrement tenu il y a plus de quatre ans, en novembre 2017, à Abidjan, le sommet UA-UE n’a plus été fait en raison de la pandémie du covid-19. L’objectif de ce sommet extraordinaire est d’établir les bases d’un partenariat renouvelé par la croissance, la prospérité partagée et la stabilité entre les deux continents. En prélude de ce sommet, l’actuel Président en exercice de l’Union Africaine et le Président du Conseil Européen, ont rédigé une tribune conjointe pour expliquer la teneur de cette rencontre. D’après la tribune conjointe du Président du Sénégal Macky Sall et du Président du Conseil Européen Charles Michel, c’est un nouvel élan dont l’idée était en gestation depuis un certain temps. Ce sommet reposera sur deux principes fondateurs selon la tribune rédigée par les deux dirigeants. Le premier principe est le respect puisque les deux continents et leurs peuples partagent une proximité géographique, des langues et des liens humains et économiques. « La paix et la sécurité de nos deux continents sont interdépendantes. Voilà pourquoi le premier principe fondateur doit être le respect. Le futur nous demande d’accepter et de respecter nos différences » peut-on lire de cette tribune. Le second principe fondateur est la valeur puisque ce sont les droits et les valeurs que sont la dignité, la liberté et la solidarité, exercés dans le cadre de l’état de droit et de la bonne gouvernance. Les deux chefs des institutions ont précisé cette réunion « repose sur des intérêts communs. Une Afrique prospère, stable, sûre et durable, en pleine possession de ses moyens pour affronter tous les défis de l’avenir en est le cœur ». Ce partenariat entre l’union africaine et l’union européenne repose sur l’échange et le partage puisque les deux continents doivent mettre leurs disponibilités et leurs ressources pour la prospérité de ce partenariat. A en croire la tribune rédigée, ce partenariat renforcé mettra aussi la paix et la sécurité au cœur de ses priorités car les menaces sont de plus en plus transnationales et de plus en plus complexes. « Il nous faut poursuivre ensemble la réflexion, sous l’égide de l’Union africaine et de l’Union européenne, pour une meilleure coordination de nos efforts dans cette lutte solidaire contre un ennemi commun » a mentionné le Président du Sénégal Macky Sall et celui du Conseil Européen Charles Michel.
La flambée des prix produits de différentes catégories sur le marché suscite déjà un mécontentement général au sein de la population. Des citoyens rencontrés à Cotonou déplorent la situation et appellent les gouvernants à la rescousse, en premier lieu le président Patrice Talon. Un appel auquel le gouvernement semble répondre à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 02 février 2022 sous la présidence de Patrice Talon. puisqu’au cours de cette rencontre, les membres du gouvernement ont décidé, entre autres, de l’approbation des mesures conjoncturelles de soutien aux filières et de maîtrise des prix de certains produits agricoles.
Pour assurer notamment la disponibilité intérieure nécessaire à la consommation nationale, le gouvernement a pris certaines dispositions destinées à freiner les sorties incontrôlées de vivriers qui occasionnent une flambée injustifiée des prix sur le marché. En effet, il n’est plus un secret de polichinelle que depuis le second semestre de l’année 2020 en dépit des bonnes performances de notre agriculture, qui affiche des niveaux de production allant jusqu’à 180% des besoins pour certains produits, une tendance à la hausse des prix, en comparaison avec ceux enregistrés aux mêmes périodes au cours des années antérieures est observée sur le marché béninois. Outre les effets pervers de la pandémie de la COVID-19, cette situation est principalement due à la forte pression exercée sur la production nationale par des demandeurs provenant de pays voisins, laquelle pression favorise une sortie massive desdits produits par des voies détournées, selon le gouvernement. Face à cette situation et, tenant compte de la hausse des prix des intrants agricoles sur le marché international, le Conseil a marqué son accord Pour l’instauration de redevances à l’exportation sur certains produits et l’interdiction de sortie des intrants agricoles hors du territoire national. Les produits agricoles tels que le soja, le coton, le manioc transformé ou non, le karité, le riz paddy, l’igname (tubercule et cossette) et les noix de cajou sont ciblés. Celles-ci consistent en l’application de taux de majoration du prix moyen de vente actuel dans l’ordre de : 20% pour les produits dont les besoins de consommation interne sont très élevés et de 10% pour les produits dont l’offre dégage un excédent par rapport à la demande nationale. Par ailleurs, en vue d’encourager les exportations par la voie maritime des produits tels que le gari, les noix de cajou, le maïs, le karité et le soja, il est institué une redevance supplémentaire de sécurisation des exportations par voie terrestre. I1 sera ainsi prélevé 10 FCFA/kg sur le karité, 20 FCFA/kg sur les noix de cajou, 30 FCFA/kg sur le soja et 50 FCFA/kg sur le maïs et le gari. Les montants ainsi prélevés au cordon douanier auprès de I’exportateur seront destinés au soutien des producteurs agricoles.
Quelques réactions de certains citoyens
Madame Murielle A. commerçante
« IL ne faudrait pas que leur réforme soit d’un seul côté, que ça englobe tout le social »
« Chaque gouvernement vient avec ses réformes. Et comme, on ne fait l’omelette sans casser les œufs, donc je crois que ce que le gouvernement fait est pour notre bien-être. On veut que l’image du pays change, c’est ça qui est la base. Si les choses sont chères, il n’y a pas de problème pour ça, mais si du côté du gouvernement il n’y a pas changement, c’est-à-dire augmenter légèrement les salaires qui vont nous permettre de faire face à ce problème-là. C’est nous tous qui construiront ce pays. Augmenter le Smig. Ne faudrait pas que leur réforme soit d’un seul côté, que ça englobe tout le social. On fera le sacrifice, mai que le sacrifice soit équilibré ».
Arouna Nadjibou, Agent de développement local à l’ONG -BCD à Parakou
« Tout ce que nous espérons, c’est que le gouvernement puisse nous aider à trouver une solution à cela »
« Tout le monde est soumis à ce cela au quotidien. On n’a pas d’autre choix que de constater avec regret une flambée sur les prix. On essaie tant bien que mal de s’en sortir. Tout ce que nous espérons, c’est que le gouvernement puisse nous aider à trouver une solution à cela. Si les prix augmentent et que le revenu reste le même, ça veut dire qu’il y aura problème. Je souhaite que le gouvernement puisse voir au niveau des politiques agricoles, ce qu’il y a lieu de faire pour assurer la disponibilité en plein temps et en toute période des denrées alimentaires ».
Dansonhoun Michel, citoyen béninois
« Tout est cher. Et c’est le même salaire qu’on percevait avant qu’on continue de recevoir »
« Tout est cher. Et c’est le même salaire qu’on percevait avant qu’on continue de recevoir. On se fâche de nos gouvernants. Mais, je crois qu’on trouvera quelque chose à côté du travail pour nous défendre. Pour amoindrir la situation, il faut retourner à la terre. Si non, nous allons rester à dire que c’est le gouvernement alors que l’Etat ne peut pas venir partager de l’argent.
Bernadette Agbon, commerçante
« Je propose au chef de l’Etat de limiter les exportations et d’œuvrer beaucoup dans le secteur agricole »
« Ecoutez, les prix se sont augmentés du jour au lendemain, on n’a pas le choix. Chaque gouvernement avec sa gestion mais moi je crois que ce n’est pas la faute de personne. Avant, on se plaignait de la pluie maintenant que la pluie est là, les aliments sont encore chers. Gari par exemple est plus cher que maïs. Les agriculteurs sont à l’aise en ce moment puisque c’est eux qui vendent les denrées chères et le pire c’est qu’ils exportent ça vers les autres pays, moi je pense que le président Talon doit les arrêter, nous on en manque et eux ils vendent ça aux autres pays. Je propose au chef de l’Etat de limiter les exportations et d’œuvrer beaucoup dans le secteur agricole.
A la faveur du conseil des ministres tenu ce mercredi 19 janvier, le gouvernement a annoncé la création à la présidence de la République d’une Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations. En effet, il a été constaté qu’en dédit des multiples actions entreprises pour lutter contre les faits de corruption et la mauvaise gouvernance ainsi que des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires qui en découlent, des pratiques préjudiciables aux ressources de l’Etat persistent au sein de certaines structures de l’administration publique. D’où ce nouveau dispositif central de recueil de plaintes et/ou dénonciations à l’encontre de tout agent public, quel que soit son niveau de responsabilité. Selon le conseil des ministres, un tel dispositif permet aussi de renforcer la participation citoyenne au contrôle de la gestion des affaires publiques. Entre autres missions, la cellule aura à analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs, inciter les citoyens à surveiller les redditions des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ; mettre en place un mécanisme renforcé d’investigations sur les cas présumés de corruption ; proposer des modalités de poursuite pour chaque cas ; renseigner sur les suites données aux dénonciations et plaintes avérées. Le conseil des ministres de ce mercredi a par ailleurs instruit le Secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Koupaki et le Coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation à l’opérationnalisation de ladite Cellule.
Le leader du parti ‘’ les démocrates’’ Eric Houndété a confirmé à ses partisans sa participation aux législatives 2023. C’est lors de la présentation des vœux du parti aux militants et au peuple béninois que le président de cette formation politique s’est exprimé ce mercredi 19 janvier 2022.
La formation politique Les Démocrates présidée par Eric Houndété prendra part aux prochaines législatives. C’est du moins ce qu’on peut retenir de l’annonce des responsables du parti. « Nous souhaitons que ces élections soient justes et transparentes » affirme le premier vice-président, Nourénou Atchadé. Il a exprimé au nom des militants le soutien du parti à leur candidate à la dernière élection présidentielle, Reckya Madougou condamnée à 20 d’emprisonnement pour atteinte à la sureté de l’Etat. Devant les membres du parti, il a donné son envie de voir libérer leur candidate à l’élection présidentielle d’avril 2021. Cette cérémonie de présentation de vœux a connu la présence du bureau exécutif national, des responsables des différentes structures du parti, notamment ceux du Littoral et de l’Ouémé, ainsi que la presse. Il faut rappeler qu’avant la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an du président Eric Houndété, les leaders politiques Alassane Tigri et Patrick Djivo avaient également rassuré les militantes, militants et sympathisants du parti Les Démocrates (LD) dans leur région quant à la détermination de leur parti, à participer aux élections législatives.
Le gouvernement de la république du Bénin œuvre pour la prolifération et l’exécution du programme national d’alimentation scolaire. Cette décision a été prise en conseil des ministres de ce mercredi 19 janvier 2022.
La mise en place des cantines scolaires en République du Bénin a permis de réduire le taux d’abstentionnisme et de décrochage scolaire. Ce nouveau programme adopté par le gouvernement a pour vocation de contribuer à la « démocratisation de l’éducation en favorisant l’égalité des chances, le maintien des enfants à l’école, l’amélioration des taux d’inscription ainsi que la lutte contre les carences nutritionnelles. Il concerne surtout le milieu rural de même que les zones confrontées à des difficultés d’accès à l’école ». Le gouvernement s’est vu satisfait du taux d’installation de cantines fonctionnelles dans les zones rurales. Il poursuit dans la même vision d’étendre l’alimentation scolaire à d’autres écoles pour atteindre les 100% de couverture, afin de maintenir cette tendance à la hausse des taux de scolarisation, de rétention et de régularité des apprenants. Pour atteindre cet objectif, le conseil a instruit Romuald Wadagni, Ministre de l’Economie et des Finances à prendre des dispositions, dans le cadre d’une collaboration avec le Programme alimentaire mondial, les ressources nécessaires qui s’élèvent à la somme de 153.850.098.105 FCFA pour les cinq prochaines années scolaires, soit 15.623.210.000 FCFA pour assurer l’extension du programme au cours de l’année scolaire 2021-2022, 31.241.510.000 FCFA pour 2022-2023 puis 29.010.000.000 FCFA pour chacune des trois années suivantes. Le conseil a cependant signalé des cas de détournement de vivres dans des écoles de certaines communes et instruit le Ministre à prendre les dispositions idoines pour que les responsables soient sanctionnés.
Quatre promesses majeures ont été faites par Patrice Talon lors de son message aux députés ce 29 décembre 2021. Devant la représentation nationale, pour la première fois depuis sa réélection, le Chef de l’Etat a annoncé les quatre défis principaux qui attendent son second mandat.
Premièrement, il a annoncé que ce mandat sera bien le dernier. « C’est mon tout premier discours sur l’état de la nation en ce qui concerne mon second mandat. Je n’ai pas dit le deuxième, (…) le second », a-t-il précisé. Le terme « second » signifie bien qu’il n’y aura pas un troisième. Il s’agit d’une précision lexicale employée par le président de la République pour signifier son engagement à respecter la constitution en ce qui concerne le nombre de mandats. Comme le stipule l’alinéa 2 de l’article 42 de la constitution, « en aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République. » Cette précision vient à point nommé pour situer certains acteurs politiques qui demandent déjà au Chef de l’Etat de se préparer pour un troisième mandat.
La lutte contre le terrorisme islamique La deuxième promesse du Président de la République ce mercredi, c’est la lutte contre l’insécurité, notamment le terrorisme islamique. Devant les députés, Patrice Talon a rappelé les mesures déjà prises depuis deux ans pour prévenir les récentes attaques. « Depuis deux ans au moins, a-t-il rappelé, nous avons déployé un important dispositif de prévention dans nos communes frontalières où la menace terroriste, en raison des développements observés dans des pays limitrophes, est forte. » Il a alors promis aux représentants du peuple que le gouvernement « poursuivra les investissements nécessaires pour que notre dispositif soit renforcé en moyens tant humains, logistiques que technologiques, afin que ce genre d’incursion sur notre territoire ne puisse continuer. » Ainsi, il a annoncé que les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées. « Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d’assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n’y ait pas d’autres victimes. Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte. »
Lutte contre le Covid-19 et PAG Evoquant la crise sanitaire liée au Covid-19, le Chef de l’Etat a annoncé que le Bénin entend « relever sensiblement son taux de vaccination comme de nombreux autres pays le font déjà. » Pour le Chef de l’Etat, la vaccination demeure « la seule manière de revenir à une vie normale » Dans un registre beaucoup plus économique, Patrice Talon a annoncé que son second mandat sera celui d’investissements importants dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement. « Nous ferons donc en sorte que la dynamique observée ces dernières années se poursuive et s’amplifie afin que notre pays aille davantage mieux et que, comme nous l’avons dit, venant de loin, nous allions le plus loin possible sur la route du développement », a-t-il promis. Comme une boutade, il a lancé : « nos réalisations pour ce nouveau quinquennat seront deux fois, trois fois ce que nous avons connu lors du premier quinquennat. » Si le PAG1 est chiffré à 9.900 milliards de FCFA, ce doublement annoncé se chiffrerait à 19.800 milliards de FCFA, le triplement étant lui-même plafonné à 29.700 milliards de FCFA au moins pour les cinq prochaines années. Il faut alors se demander dans quel registre inscrire le chiffre récent de 12.000 milliards de FCFA annoncé comme étant le montant total des investissements prévus au titre du PAG 2 qui sera dévoilé le mois prochain.