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Selon une étude de Amoussa Rahimi : Voici les sacrifices qui attendent le prochain Président

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Les paroles élevées ne font pas le Saint et le juste, mais la vie droite rend cher à Dieu. Il est mieux de ressentir le remords que de savoir sa définition. Il est beaucoup de choses, dont la connaissance sert peu, ou pas, aux âmes et il est fort déraisonnable, celui qui s’applique aux choses autres que celles qui concourent à le sauver.
Notre opinion, notre sens nous trompe souvent et perçoit peu de chose. Qu’est- ce qui nous embarrasse et nous trouble tant si ce n’est la passion, non abattue, de notre cœur. Aussi, le combat le plus noble consiste à se vaincre soi-même. L’humble connaissance de soi constitue, un chemin plus certain vers Dieu, qu’une recherche approfondie de la science.
Beaucoup s’appliquent, en réalité, plus à savoir qu’à bien vivre. Il va falloir s’empresser à extirper nos vices et à acquérir la pratique du bien afin de diminuer tant de calamités, de scandales, de désordre dans les communautés et la Nation. Certainement, le jour du jugement, il ne nous sera pas demandé, ce que nous avons lu, mais ce que nous avons fait, ni si nous avons bien parlé, mais si nous avons vécu purement. C’est donc en résistant aux passions qu’on trouve la paix du cœur vraie, non au contraire en leur obéissant.
Ainsi, il va falloir mourir parfaitement en nous-mêmes en luttant à nous libérer de nos passions et désirs :  IMITATION DU CHRIST

A. RESURRECTION I
Elle consiste en une vie purificatrice faite de pénitence, de lutte contre nos défauts afin d’arriver à la pureté morale. C’est la première résurrection opérée par le Christ : celle de la fille de Jaïre (Matt. IX, 18) dans la maison même de la morte et il s’agissait d’une enfant. Cette lutte est élargie en plusieurs marches que sont :

1. DE  L’IMITATION  DU  CHRIST  ET  DU MEPRIS  DES  VANITES DU  MONDE
Et il va falloir imiter et la vie et la conduite du Christ si nous voulons vraiment être illuminés et libérés de tous les aveuglements du cœur comme il l’a su nous inviter dans (Jean VIII, 12) : « Qui me suit n’avance point dans les ténèbres». En effet, ceux qui suivent leur sensibilité corrompent leur conscience et perdent l’Esprit de Dieu.

2. DE  L’HUMBLE  OPINION  DE  SOI
Il y a beaucoup de choses dont la connaissance sert peu ou pas aux âmes et il est fort déraisonnable de s’appliquer aux choses autres que celles qui concourent à nous sauver. Ici nous sommes invités à reconnaître notre ignorance et faire attention au goût de nous élever aux yeux des hommes et comme le nous enseigne Le sage : Calme ton désir excessif de savoir car il ne procure que grande dissipation et déception. Aussi, meilleur est le paysan parfaitement humble qui sert Dieu, que le philosophe superbe qui, se négligeant, considère le cours des astres. Le plus grand et le plus utile acquis, est la vraie appréciation et le mépris de soi–même. Se tenir soi–même pour rien et avoir une bonne et haute opinion des autres, est en réalité, grande sagesse et perfection. Nous sommes tous fragiles et ne devons pas nous estimer meilleur à la vue d’une personne qui se rend coupable ouvertement  ou commettre une chose grave car nous ignorons pour combien de temps nous pourrons tenir nous-mêmes dans le bien.

3. DE  LA  DOCTRINE  DE  VERITE
La plupart du temps, nos sens perçoivent peu de choses et trompent nos opinions. Aussi, l’humble connaissance de soi constitue, un chemin plus certain vers Dieu qu’une recherche approfondie de la science. Ici, il va falloir choisir entre acquérir plus de savoir ou bien vivre, beaucoup lire, bien parler ou bien faire, bien vivre. Et comme le souligne (Rom, I, 21) : Combien se perdent dans le monde par vain savoir, qui se soucient peu de faire la volonté de Dieu et parce qu’ils choisissent d’être grands plutôt que petits. C’est pourquoi ils sont perdus par leurs préoccupations.

4. DE  LA  CIRCONSPECTION  DANS  LES  ACTES
Ici, il va falloir prendre conscience que Dieu nous parle en manières variées. Aussi, nous devons tenir en conscience ce conseil du Sage : « Ne cherche pas qui a dit, fais attention à ce qui est dit». Tout doit être examiné selon Dieu, avec attention et patience. Aussi, toutes paroles ne sont pas à accepter, ni toutes intuitions. La grande sagesse enseigne de ne pas être précipité dans l’action ni de s’en tenir obstinément à son propre sens, ni également ne pas croire les propos du premier venu, ni repandre aussitôt dans les oreilles des autres ce qu’on a entendu ou imaginé.

5. DES  INCLINAISONS  INORDONNEES
Ici, nous devons nous exercer à résister à nos passions et non leur obéir si nous espérons retrouver la paix du cœur vrai, loin du superbe et de l’avare, qui ne se calment jamais, convoitant tout le temps. Aussi, il n’est pas de paix dans le cœur de l’homme matériel, de l’homme adonné aux choses extérieures mais dans celui qui meurt constamment en vainquant dans les choses insignifiantes et viles.

6. D’EVITER  L’ESPERANCE  VAINE  ET  L’ARROGANCE
La paix accompagne toujours les humbles tandis que l’irritation et l’envie logent dans le cœur du superbe. En quoi cela nous nuit de nous croire inférieur à tous. Ce qui est certain, il est très nuisible de nous croire supérieur. Mettre sa confiance dans notre science ou dans notre habileté ou dans notre richesse ou dans les amis puissants ou dans la beauté de notre corps ou dans nos aptitudes ou de nos talents risque de nous déplaire auprès de Dieu.

7. D’EVITER  UNE  INTIMITE  EXAGEREE
Ici, il va falloir distinguer l’amour et la familiarité. Aussi, l’amour doit être envers tous, tandis que la familiarité doit être contrôlée. Il n’est pas utile pour soi de dévoiler tout notre cœur à tous les hommes.

8. DE  L’OBEISSANCE  ET  DE  LA  SOUMISSION
Beaucoup de personnes obéissent à l’autorité, devant l’autorité plus par nécessité que par amour, souffrant ainsi faisant et bloquant également leur liberté. C’est orgueil et entêtement que de ne pas acquiescer à un autre avis lorsque la raison et les faits le demandent.

9. DU  CONTRÔLE  DE  LA  PAROLE
(Matt., XX, 41) : Veillons et Prions. Aussi, il va falloir rompre avec les mauvaises coutumes qui nous empêchent de surveiller notre langue et freinent notre avancement spirituel. Parler et plaisanter les uns des autres sans blesser notre propre conscience est rare. Que toutes nos paroles soient pour élever les cœurs si obligation de paroles et de jugement est incontournable.

10. DE  L’ACQUISITION  DE  LA  PAIX  ET  DE  LA  PROGRESSION  QUOTIDIENNE
Aucun progrès spirituel ne peut naître d’aucun culte extérieur. Aussi, il va falloir si nous voulons demeurer dans la paix, ne plus nous occuper des paroles et des actions des autres qui ne nous regardent aucunement. Toujours à s’immiscer dans les occupations des autres, jamais ne pouvoir se concentrer sur soi-même nous éloignent de l’acquisition de la paix. Il ne peut y avoir véritablement de paix sans combat quotidien contre tous les désirs d’en–bas. Il va falloir se libérer de nos passions et désirs et oser emprunter la route des saints. La plupart de nos difficultés augmentent à cause de notre incapacité à résister à nos inclinaisons, à nos mauvaises habitudes.

11.DE  L’UTILITE  DE  L’ADVERSITE
Et il va falloir à chacun de nous d’apprendre à ne plus mettre notre espérance en aucune chose dans ce monde car nous ne y sommes qu’en exil et donc en transit et que l’on nous attend quelque part, hors du temps et de l’espace. Aussi certaines peines et contrariétés qui nous font entrer dans notre cœur nous sont nécessaires parce qu’elles nous préparent à mériter le billet de retour au Divin. Seul le témoignage intérieur de Dieu doit guider nos réactions face à ces moments où nos prochains ont une opinion mauvaise et imparfaite de nous malgré que nous pensons et agissons bien.

12.DE  LA  RESISTANCE  AUX  TENTATIONS
Les épreuves et la tentation font partie de la vie de tout homme et toute femme quelque soit ce que nous sommes. A travers la tentation, malgré leur lourdeur et pénibilité, l’homme s’humilie, se purifie, et s’instruit. Aussi ne s’agira – t –il pas de fuir les tentations mais les vaincre par la patience et l’humilité vraie. Lutter rien qu’extérieurement sans arracher les racines intérieures du mal ne font qu’accentuer la pression de ce dernier sur nous. Affronter les tentations par notre rudesse et notre rigueur propre au lieu de la patience, la longanimitie et sous le couvert de Dieu ne sert également aussi à rien. Etre et demeurer sous la tentation de notre inconstance morale et le peu de foi à Dieu est faiblesse. La tentation dévoile nos qualités comme le feu éprouve le fer. Aussi, demeurons vigilants surtout dès le début de la tentation. Retenons qu’à travers les tentations et les épreuves, ressort l’avancement de l’homme.

13. EVITER  LE  JUGEMENT  TEMERAIRE
Il va falloir que nous cessions de juger les faits des autres et porter nos yeux sur nous-mêmes dans l’étude de soi-même afin d’espérer participer au repos christique. Se rechercher dans ce que nous faisons, juger fréquemment une réalité selon ce qu’elle est à notre cœur, par rapport à notre amour personnel nous fait perdre le vrai jugement. Remarquez les causes des dissensions entre amis, entre citoyens, entre religieux, entre disciples et remarquez avec moi si elles ne viennent pas de la diversité des sentiments et des opinions. Il va falloir s’appuyer davantage sur l’esprit de soumission du Christ – Jésus et non sur notre raison et notre habileté.

14. DE  l’AMOUR  DANS  LES  ŒUVRES
Le mal ne doit être commis pour l’amour d’aucun homme et femme ni pour aucune chose au monde car Dieu regarde davantage le motif qui fait agir que le travail qui est fait comme le précise (I. Cor., XIII, 3) : Sans l’amour, les œuvres extérieures ne profitent pas. Il va falloir travailler en nous à différencier l’amour du désir, à tuer notre inclination naturelle, notre volonté propre, notre espoir du gain, notre besoin de confort. Seul en Dieu, que nous devons rechercher en être heureux. Et que les Seigneurs du Karma nous assistent : AMEN-AMEN-AMEN-RÂ

AMOUSSA  A.RAHIMI
METAPHYSICIEN