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Promotion de la culture et de la formation professionnelle : Le Centre Culturel et de Formation Bio Tchané ouvre officiellement ses portes

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Le Centre Culturel et de Formation (CCF) BIO TCHANÉ a officiellement ouvert ses portes le samedi 21 décembre 2024 à Djougou. Conçu en mémoire du feu Elhadj Moussa TCHANE, père de Son Excellence le ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ, président du parti Bloc Républicain, ce centre se positionne comme un cadre de référence pour la jeunesse. La cérémonie d’inauguration a rassemblé d’éminentes personnalités politico-administratives, dont le ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ, les honorables députés et maires des 13ᵉ et 14ᵉ circonscriptions électorales, ainsi que le secrétaire général de la préfecture et des populations.

De quoi s’agit-il : Le Centre culturel et de formation Bio Tchané, fondé par la famille Bio Tchané sous la direction du ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, est dédié à la mémoire de leur défunt père, Elhadj Moussa Bio Tchané. Il faut noter que cette maison rénovée de l’illustre disparu Elhadj Moussa Bio Tchané servira désormais à la promotion de la culture, à la formation professionnelle et à l’épanouissement des jeunes Béninois, en particulier ceux du département de la Donga.

Qu’est-ce qui est important : Le CCF Tchané dispose d’une bibliothèque de plus de 4000 livres scientifiques, de culture générale et académiques. Il est également équipé d’une salle informatique moderne et propose un programme riche en animations diverses. Son objectif principal est de former les jeunes, qu’ils soient scolarisés ou non, âgés de 5 à 20 ans, en leur offrant des compétences pratiques et un savoir-faire essentiel pour devenir des membres actifs de la société. En plus de ses activités ludiques, le centre offre des formations professionnelles dans des domaines tels que l’informatique et le numérique, l’entrepreneuriat, l’insertion professionnelle, l’orientation académique, le leadership, le développement personnel et la prise de parole en public. Il dispose également d’un espace collaboratif, comprenant une salle de réunion et de co-working, un accès aux ressources documentaires, des travaux pratiques et un espace afterwork.

Que disent les acteurs : Lors de cette journée inaugurale, YAYA Idrissou, maire de Djougou, a, dans son mot de bienvenue, salué cet acte de grande générosité de la famille Bio Tchané, particulièrement du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané qui, selon lui, honore de la plus belle des manières la mémoire d’Elhadj Moussa Bio Tchané et qui contribue efficacement au développement de la localité. « Monsieur le ministre d’État, en décidant de créer le centre dont nous procédons à l’ouverture officielle ce jour, vous avez vu juste les besoins de notre département en matière d’éducation et d’apprentissage qui sont immenses », a fait savoir le maire Yaya. « Les centres de lecture sont rares et les moyens de leurs parents ne leur permettent pas de mettre à la disposition de leur enfant les ouvrages nécessaires à leur instruction à l’école », a-t-il ajouté. Pour la directrice du centre, Inès Allognon, ce centre sera un catalyseur d’innovation, d’apprentissage qui proposera des formations dans de nombreux domaines. « Le centre est un espace où la parole se libère, où l’imaginaire se nourrit et où les rêves prennent corps. Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce projet », a laissé entendre la directrice Inès Allognon.

Entre les lignes : En ouvrant officiellement le centre, Mouhammadou BIO TCHANE, représentant de la famille BIO TCHANE, a souligné que le centre est un réel hommage à leur feu père Elhadj Moussa Bio Tchané, celui-là qui a consacré sa vie à l’éducation. En tant qu’enseignant, cet homme a réussi à semer les graines du savoir dans le cœur de nombreuses personnes. « En transformant ce lieu en un centre de formation comprenant une bibliothèque, un espace culturel, nous perpétuons son héritage et ses valeurs, nous faisons vivre son dévouement à l’éducation et son amour pour le partage du savoir », a-t-il déclaré. « Ne vous y trompez pas, il ne sert à rien de laisser des milliards, des immeubles, des biens matériels aux enfants, mais laissez-leur savoir et l’éducation », a laissé entendre Mouhammadou BIO TCHANE. De son côté, le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a fait savoir qu’il est de leur devoir en tant que citoyens, en tant que responsables, en tant que personnes engagées, d’offrir à la jeunesse des espoirs concrets, des formations, des emplois et des perspectives, afin qu’ils puissent réaliser certaines de leurs aspirations dans la dignité, sans risquer leur existence et en restant en famille. À l’en croire, ce centre est conçu sur trois piliers. Le premier pilier s’agira de former les jeunes dans les matières scientifiques en mettant à leur disposition des livres de maths, de physique, de sciences naturelles, de la sixième jusqu’en terminale. Le deuxième pilier aura pour rôle de renforcer les capacités des adultes dans les métiers, tout en leur formant au numérique et en leur permettant d’avoir accès à des ordinateurs gratuitement dans le centre. Le troisième pilier contribuera à offrir un espace culturel pour tous et sera un carrefour où les idées, les traditions, les talents pourront s’exprimer et se transmettre, surtout aux plus jeunes. « Ces trois piliers sont au cœur de ce que le gouvernement du président Patrice Talon poursuit déjà avec l’Enseignement de la Formation Technique et Professionnelle. Parce que nous avons dit que ce n’est pas la peine d’envoyer des enfants à l’école pour avoir des licences, pour avoir des maîtrises, pour avoir des masters, de finir et d’être au chômage pendant six ans, pendant dix ans. La réponse à ça, c’est la formation professionnelle et technique », a martelé le ministre d’État avant de souligner que ce centre va permettre, à la demande du gouvernement, d’aller un peu plus loin dans la formation professionnelle et technique.

Augustin HESSOU

Construction du Centre culturel de rencontres internationales : Faire de Ouidah un hub de la recherche historique

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Depuis son accession au pouvoir en 2016, le Chef de l’Etat, Patrice Talon, a affiché son ambition de donner à la cité historique de Ouidah, son titre de vecteur du tourisme mémoriel, à travers plusieurs projets de développement. Au regard des facteurs que révèle la cité océane aux plans culturel, artistique et touristique, le gouvernement a autorisé, lors du conseil ordinaire des ministres du mercredi 17 juin 2020, la signature d’une convention de partenariat relative à la construction du Centre culturel de rencontre international de Ouidah, qui sera exécuté dans le cadre d’une convention de partenariat entre l’Etat béninois, l’Association Centre culturel de Rencontre international et la mairie de Ouidah. Le projet a notamment pour mission essentielle de faciliter la recherche historique, la restitution et le partage des résultats avec le public, de proposer un travail pédagogique et éducatif autour des arts. Il a également vocation à constituer un centre de création et de diffusion de produits culturels qui favorise la prise en compte des enjeux contemporains de la diversité, de l’accès aux nouvelles technologies ainsi que la formation des jeunes. A cet effet, ce centre organisera entre autres, des expositions, des manifestations culturelles et artistiques. Il assurera le soutien à la recherche ainsi que du travail sur les écritures contemporaines, la promotion touristique et la transmission du savoir-faire. Il s’agit là, d’un projet qui converge et épouse les aspirations du gouvernement pour la ville de Ouidah et aussi pour l’art et la culture car on y retrouve clairement un souci de sauvegarde de la mémoire historique, la promotion de l’art et de la culture. C’est donc une initiative qui s’inscrit dans la dynamique engagée par le Gouvernement pour valoriser le potentiel exceptionnel de la ville de Ouidah aux plans patrimonial, artistique, intellectuel et culturel. Grâce à la construction de cette infrastructure, le Bénin, à travers ce projet, saisit donc l’opportunité de s’ouvrir davantage sur le monde en s’offrant de l’exposition sur un secteur qui continue d’attirer scientifiques et curieux.

Rastel DAN

En provenance d’Europe: 28 œuvres d’art béninoises rapatriées à Lobozounkpa

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Quelques pièces réceptionnées au Musée de la Récade

Le centre culturel « Le Centre » sis à Lobozounkpa a abrité, le vendredi 17 janvier 2020, la cérémonie officielle de réception de 28 nouvelles pièces du Danxomè. La cérémonie a connu la présence des différentes parties prenantes de cette initiative privée de Robert Vallois et des membres du Collectif des Antiquaires de Saint-Germain des-près et mécènes du Centre de Lobozounkpa.

18 récades, 08 sabres et 02 objets de culte Fon des Rois Gangnihessou, Akaba, Guézo et Glèlè, entre autres ont été offerts au centre culturel Le Centre de Lobozounkpa par le mécène Robert Vallois et les membres du collectif des Antiquaires de Saint-Germain des-près. A travers cette initiative, le donateur entend faire du Bénin, une destination touristique à travers le petit Musée de la Récade qui est probablement le seul musée au monde dédié à cet objet chargé d’histoires d’un peuple ». Ces pièces qui remontent en 1890 lors de de l’expédition des Français à Daxomè sont issues des collections de Alfred Testard de Marans et l’abbé Le Gardinier. A cette occasion, Robert Vallois a souligné que ce jour est une fête, car il marque le retour d’un petit morceau de l’histoire du Bénin. Présent à cette cérémonie, le Directeur de Cabinet du Ministre du tourisme, de la culture et des arts, Eric Totah, a indiqué que « ces pièces qui représentent l’autorité royale racontent à la postérité l’histoire des rois du Danxomè ». Pour lui, ce don de Robert Vallois vient à point nommé dans un contexte où le Bénin progresse dans les actions pour le retour de ses biens culturels. Il faut noter qu’il y a 5 ans, ce même mécène avait rapatrié au Petit Musée de la Récade du Centre de Lobozounkpa, 37 récades et 6 objets royaux de Danxomè.

Les encouragements des élus communaux et locaux

Au nom du Maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada, le Chef de l’arrondissement de Godomey, Léon Kpobli a salué les efforts du gouvernement dans le domaine de la culture. En effet, crée en 2015 sur initiative du galeriste Robert Vallois et du collectif des antiquaires de saint Germain, le musée de la récade du Centre de Lobozounkpa s’inscrit dans une dynamique de faire la promotion des valeurs culturelles du Bénin. Grâce à la noble vision du Président de la République, Patrice Talon et de tout son Gouvernement. Ainsi, depuis 2016, la valorisation de la culture béninoise est devenue une réalité même au-delà des frontières. Accompagné de la Miss Godomey Lydie Lokonon et ses dauphines, du chef quartier de Lobozounkpa, des élus locaux et de Hervé Gbéti, le Chef de l’Arrondissement de Godomey Léon Christian Kpobli a représenté le Maire de la commune d’Abomey Calavi, Georges Bada à ladite cérémonie. Dans son mot de bienvenue à l’endroit de l’assistance, il salué les efforts du gouvernement qui depuis quelques années s’est engagé pour le retour des biens culturels au Bénin. Au nom du Conseil communal d’Abomey Calavi, il a remercié le gouvernement pour ses actions qui vont dans le sens de faire la promotion de la culture béninoise. En tenant compte de l’importance de la récade qui est une histoire spécifique au royaume de Dahomey, Bénin d’aujourd’hui, le CA Kpobli a invité les apprenants et les responsables d’écoles à visiter le musée pour que l’histoire soit enseignée aux enfants de ce pays. Il n’a pas manqué de réitérer l’engagement du Conseil communal à accompagner cette initiative qui honore toute la commune qui abrite ce petit musée de la récade.

Laurent D. Kossouho