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 Il aurait posé des actions « solitaires tendant à subvertir le fonctionnement des structures officielles du parti ». Depuis ce dimanche 05 janvier 2025, le ministre Samou Adambi en a payé les frais en écopant une sanction forte au sein du parti Bloc Républicain, au sein duquel il occupait jusque-là un poste non moins important, en sa qualité de Vice-Président chargé des Relations Extérieures et des partenariats. Le président de ce parti Abdoulaye Bio Tchané et le Bureau Exécutif National se sont voulus fermes.

 Il reste que des observateurs s’en préoccupent depuis hier, au regard de l’étoffe politique du sanctionné, qui ces dernières années, semble avoir lourdement pesé dans les succès électoraux du BR, notamment dans la 8^ème circonscription électorale, dont Parakou devenu un fief qu’il discute rudement avec le parti Les Démocrates. S’il est avéré qu’à travers cette décision, le BR veut davantage imprimer la discipline dans son groupe, la realpolitik semble échapper quelque peu à ses responsables, en cette année préélectorale 2025, où tout acte en milieu politique doit être bien pensé.

Le cas du ministre Abimbola, alors haut responsable du BR, qui avait été exclu, pour presque les mêmes raisons est encore frais dans les mémoires. Il n’a pas attendu longtemps pour se rallier à l’UP-R avec tous les leaders politiques d’Avrankou à l’époque, à l’avantage de ce parti dont les succès électoraux locaux se sont accrus par la suite. Au cas où Adambi en ferait de même avec son bataillon politique de la 8^ème circonscription électorale, il faut craindre déjà des risques de dégringolades de suffrages du BR dans les unes, au soir des élections générales de 2026.

L’autre question qui trotte dans les esprits depuis hier est de savoir quelle attitude aura le Chef de l’Etat Patrice Talon, à la suite de cette sanction contre Adambi au sein du BR. Le sortira de son gouvernement dans les jours à venir où le maintiendra-t-il comme c’est le cas du ministre Abimbola à ce jour ?

Christian T.