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Affaire « Tentative de d’Etat »: Le procès Boko – Homeky s’ouvre le mardi 21 janvier 2025

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Olivier Boko

La date du procès annoncé pour Olivier Boko et Oswald Homéky accusés d’implication dans une tentative de coup d’Etat contre le chef de l’Etat Patrice Talon s’ouvre le mardi 21 janvier dans les locaux de la Cour de répression du terroriste et des infractions économiques (Criet) à Cotonou. Le dossier sera examiné dans le cadre de la session criminelle de cette cour qui débute le lundi 20 janvier prochain. La procédure judiciaire dans ce dossier suit ainsi son cours, à la suite de deux importantes décisions, à savoir celle de la Cour constitutionnelle et celle de la Cour suprême validant un procès en bonne et due forme.   

Il faut rappeler que, Olivier Boko, un homme d’affaires et ami personnel du président Patrice Talon, et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, ont été arrêtés courant septembre 2024, accusés d’être en train de fomenter un coup d’État contre le chef de l’Etat, mettant en jeu le commandant de la garde républicaine, le Colonel Tévoèdjrè.

« Tentative de coup d’État, corruption d’agent public, atteinte à la sûreté de l’État, et blanchiment de capitaux. » sont les charges précises retenues contre Olivier Boko et Oswald Homéky.   a l’occasion de son interpellation, une forte somme d’argent évaluée à 1 milliard 500 millions FCFA a été retrouvée au domicile de ce dernier par les agents de la brigade criminelle.  Des fonds qui auraient été mobilisés par Olivier Boko pour assurer ladite tentative de coup d’Etat.  

  C’est un procès tant attendu qui permettra de faire jaillir la vérité dans ce dossier qui a suscité, il y a peu, de vifs débats dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. Les avocats de Boko et Homeky, n’ont pas manqué de dénoncer des irrégularités dans la procédure judiciaire enclenchée, estimant que leurs droits fondamentaux avaient été bafoués. Des requêtes ont été déposées auprès de la Cour suprême et de la Cour constitutionnelle pour contester la légalité de la procédure, mais ces recours ont été rejetés, ouvrant ainsi la voie à leur jugement devant la Criet.

Suspension de l’ex ministre de l’énergie à tous les postes dirigeants du parti: Le BR créé un comité pour investiguer sur le dossier Adambi

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Suite aux préoccupations liées à la suspension du vice-président Samou SEIDOU ADAMBI le 5 janvier 2025, le Bloc Républicain a mis en place un comité d’investigation. Cette initiative vise à examiner l’ampleur et l’impact des actions de l’intéressé qui sont jugées contraires aux principes et valeurs fondamentales du parti. Le comité, composé de personnalités de confiance du Bloc Républicain, est présidé par Joseph Amavi ANANI tandis que Romulus BIOKOU occupe le poste de rapporteur. Les membres du comité comprennent également Assan SEIBOU, Janvier YAHOUEDEOU, Armand GANSE, Eugène DOSSOUMOU et Marietou TAMBA. Ils ont pour mission d’identifier les structures parallèles mises en place par le vice-président ADAMBI, d’évaluer l’ampleur de leurs activités, d’identifier les responsables du parti impliqués ou complices de ces dérives, d’analyser l’impact de ces actions sur l’unité et la réputation du Bloc Républicain et de proposer des sanctions appropriées au Secrétariat Exécutif du Bureau Exécutif National du parti. Le comité d’investigation devra également établir les faits et fournir un rapport détaillé sur les conclusions de son enquête.

Prof. David Koffi AZA sur l’interprétation du Tofa 2025: « Le Fâ n’a pas parlé de 3è mandat. C’est de ne pas arrêter la dynamique »

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Le prêtre du Fâ, Prof. David Koffi AZA était l’invité de l’entretien grand format, du dimanche 12 janvier 2025, de Bip radio. Lors de cet échange, il a abordé plusieurs sujets des Vodun Days dont l’afflux de nouveaux initiés observé après les festivités des Vodun Days et l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku” du Tofa 2025.

David Koffi Aza
David Koffi Aza

Qu’est-ce qu’il faut retenir : Au lendemain des festivités, le Prof. Koffi AZA constate que les Vodun Days 2025 ont suscité un afflux de nouveaux initiés. Ce qu’il interprète comme une preuve de l’évolution de la perception du Vodun. Selon lui, cette initiative de Vodun Days contribue à une déconstruction des préjugés amorçant ainsi une reconquête de la fierté des pratiquants et partisans. Pour le prêtre, l’aspect touristique des Vodun Days doit être renforcé, car c’est grâce à ce côté touristique que le culte pourra retrouver ses lettres de noblesse. « Si personne ne vient, il n’y aura pas de curiosité », a-t-il fait savoir. Il poursuit en rappelant qu’il y a douze ans, le 10 janvier était encore perçu comme un jour où les pratiquants du Vodun étaient stigmatisés. Aujourd’hui, affirme-t-il, l’humiliation appartient au passé. « Nous démystifions tout, il ne reste que l’essentiel que nous devons préserver », a ajouté Koffi AZA, qui pense que cela permet de faire du Bénin une destination touristique majeure.

Entre les lignes : Concernant l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku”, l’invité de Bip radio a expliqué que la traduction littérale de ce signe signifie : « la reine mère a détruit les ténèbres. Aucun animal ne peut être intrépide au seuil de la porte de son père ». L’Oracle exhorte les décideurs à faire preuve d’intrépidité pour garantir la sécurité nationale. Il affirme également que le Fâ indique que ceux qui œuvrent pour déstabiliser le pays sont soutenus par des personnes à l’intérieur même du pays. Le prêtre insiste sur la nécessité d’avoir un leader fort, capable de défendre le pays contre les forces extérieures qui cherchent à déstabiliser la nation. Face à certaine polémique, il a rappelé que l’histoire du Tofa remonte au 15 novembre 1715, date à laquelle le roi Dossou Agadja l’a mis en place. Cette tradition a été suivie, à une exception près, en 1797, lors de l’arrivée d’Adandozan au pouvoir, qui a refusé de continuer selon le principe du Tofa. Ce refus a conduit à une période de 21 ans (1797 à 1817) où la population a dû financer les sacrifices pour faire fonctionner le système. Ce n’est qu’à l’avènement de Guézo en 1818 que la pratique a été rétablie. David Koffi AZA apprend que le décalage de date entre les pratiques anciennes et actuelles ne pose pas de problème.

Quid de la politique et de l’interprétation du Fâ : « Le Fâ n’a pas parlé de troisième mandat », a clarifié David Koffi AZA. Il ajoute que le Fâ recommande de ne pas « arrêter la dynamique en cours ». Il avertit que si le Chef de l’État actuel venait à quitter ses fonctions, le pays risquerait de sombrer dans une grave crise alimentaire. « Si vous enlevez le roi qui est là actuellement, vous aurez du mal à manger », prévient-il. Par ailleurs, David Koffi AZA précise que le Fâ ne connaît pas la constitution.

Zimbabwé/Investissements dans le secteur minier: Moïse Kérékou reçu en audience chez Emmerson Mnangagwa

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Moïse Kérékou reçu par Emmerson Mnangagwa à Hararé
Moïse Kérékou reçu par Emmerson Mnangagwa à Hararé

L’ancien ambassadeur Moïse Kérékou a été reçu en audience par le président de la République du Zimbabwé, Emmerson Mnangagwa à Hararé. Cette rencontre a été l’occasion, pour les deux personnalités, de discuter des opportunités d’investissements dans le secteur minier. Le Zimbabwé est un pays dont l’industrie minière est particulièrement diversifiée avec près de 40 minéraux extraits à travers le pays. Les ressources minières les plus extraites incluent le platine, le chrome, l’or, le charbon et les diamants. Le pays se distingue également par ses vastes réserves de platine et de minerai de chrome détenant le deuxième plus grand gisement mondial dans ces domaines avec environ 2,8 milliards de tonnes de métaux du groupe du platine et 10 milliards de tonnes de minerai de chrome. L’industrie minière représente environ 12 % du produit intérieur brut (PIB) du Zimbabwe et constitue ainsi un secteur clé pour la croissance économique du pays. Durant leur entretien, le président Mnangagwa et Moïse Kérékou ont évoqué les possibilités de renforcer les investissements étrangers dans ce secteur. L’ancien ambassadeur a exprimé son enthousiasme face au potentiel du Zimbabwe dans le domaine minier et a encouragé les partenariats stratégiques afin de tirer pleinement parti de ces ressources abondantes.

Fête du 10 janvier: Ayadji communie avec les fidèles des cultes endogènes à Oké-Owo

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Dr Jacques AYADJI, président du parti MOELE-BÉNIN

Le président du parti MOELE-BÉNIN, Dr Jacques AYADJI, a conduit, le samedi 11 janvier 2025, une délégation pour visiter des temples des religions endogènes à Oké-Owo, dans l’arrondissement de l’Okpara, commune de Savè. Cette initiative, qui s’inscrit de la fête du 10 janvier, témoigne de l’importance que le parti accorde aux réalités culturelles et traditionnelles béninoises. Lors de cette visite, Hounnon Aladénou, responsable des cultes d’Oké-Owo, a exprimé sa gratitude envers le leader politique, tout en formulant des prières pour sa santé, sa prospérité et le succès de ses missions en tant que Ministre Conseiller aux infrastructures, à la gouvernance locale et au cadre de vie. Cette nomination, intervenue lors du Conseil des ministres du 11 décembre 2024, a renforcé la joie et la reconnaissance des populations locales envers le Chef de l’État, Patrice TALON. Au-delà des hommages rendus, la communauté des réligion endogènes d’Oké-Owo a salué l’engagement du président AYADJI en faveur de la valorisation et de la promotion des pratiques traditionnelles. Les adeptes du culte Vodun ont également fait beaucoup de bénédictions au président du parti MOELE BENIN et mis en lumière son soutien constant à la bonne organisation des festivités liées aux religions endogènes, tout en appelant à une continuité dans cette démarche de préservation identitaire.

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Vue partielle de quelques pratiquants des religions endogènes

Cet événement a également permis aux membres de la communauté et aux populations d’Oké-Owo d’exprimer leur admiration pour la gouvernance visionnaire du Chef de l’État. Ils ont réitéré leurs vœux de santé et de réussite au président de la République Patrice TALON, tout en soulignant les efforts constants en faveur du développement d’Oké-Owo et du Bénin. Ils lui demandent de ne pas oublier le dossier relatif à l’érection du pont sur le fleuve Okpara à hauteur d’Oké-Owo.

La forte mobilisation des militants et sympathisants de MOELE-BÉNIN autour de leur leader, jacques AYADJI illustre l’attachement profond du parti à s’ancrer dans les réalités culturelles et sociales du pays. Pour MOELE-BÉNIN, valoriser les traditions endogènes n’est pas seulement un devoir, mais une source d’inspiration pour bâtir un Bénin authentique et uni.

Edito du 13 janvier 2025: Un carnage évitable

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La presque totalité des éléments présents au poste au point triple de Banikoara ont été tués ce mercredi 08 janvier 2025. Leurs corps ont été ensuite regroupés par les criminels, aspergés d’essence puis brûlés. Les assaillants se sont alors occupés du matériel en place qu’ils ont méthodiquement détruits et brulés. Ils ont emporté enfin tout ce qui pouvait l’être. L’opération a duré de 16h environ jusqu’au petit matin. Les nôtres n’ont reçu aucun renfort. Ils ont été tous massacrés par les pires barbares que la terre puisse engendrer. Je sais que vous vous posez la même question que moi : que s’est-il donc passé pour qu’aucun renfort, aucun appui ni aérien ni terrestre ne vienne au secours de nos frères ?  Que s’est-passé pour qu’aucun des dispositifs d’observation n’ait pu détecter une centaine d’individus armés circulant à moto sur notre territoire pendant des heures ? Que s’est-il donc passé ?

Rendons d’abord hommage à tous nos hommes tombés au champ d’honneur. Rendons-leur hommage pour le sacrifice suprême qu’ils ont consenti pour la sauvegarde de notre nation. Mais alors le prix qu’ils ont payé est trop lourd. Nul ne mérite le sort qu’ils ont subi.     

Comme pour donner une leçon de proactivité à l’armée béninoise, les assaillants de mercredi ont été cueillis de l’autre côté de la frontière, au Burkina-Faso. Une trentaine d’entre eux ont été abattus samedi. Parmi les bandits éliminés, on peut reconnaitre nettement certains qui ont paradé dans le camp du Point triple en feu. C’est dire que quelque chose a bien dysfonctionné au Bénin. Que ce soit au niveau du renseignement, au niveau de la capacité de riposte ou de la poursuite de ces bandits sans foi ni loi, l’armée béninoise est restée en retard. Le point névralgique de tout cela reste le renseignement. Il est impossible que tout ce monde ait traversé le Burkina-Faso ou le Niger, sans que les renseignements de ces pays aient pu les voir passer. Et probablement, ils ont laissé faire, sans même informer le Bénin. Est-ce de la méchanceté ?  C’est la conséquence logique des  mésententes diplomatiques engendrées depuis juillet 2023 par le coup d’Etat à Niamey. Le Bénin s’est d’abord enfoncé dans une diplomatie sans vision, avant de se ressaisir. La faute commise par Patrice Talon nous suit jusqu’aujourd’hui.

A la vérité, les assaillants de Banikoara ont profité des mésententes profondes entre les pays de l’AES et le Bénin. Car, même si les défaillances au niveau diplomatique peuvent se comprendre, au plan sécuritaire, les différentes armées devraient pouvoir coopérer. Mais l’attaque de la semaine dernière montre à suffisance que ce n’est pas le cas. A la suite de cette attaque, des drones béninois  ont pu observer la colonne des bandits se déployant du côté burkinabè. Ce n’est pas la première fois que les Béninois ont bien vu des terroristes s’organiser de l’autre côté, sans pouvoir intervenir ni donner l’alerte à leurs homologues du Burkina ou du Niger. Il en est de même pour les deux autres pays. Le diable qui s’est incrusté entre ces Etats a un nom : il s’appelle méfiance outrancière. La question est donc de savoir à quel moment toutes ces personnes qui ne manquent tout de même pas de bon sens, vont s’entendre pour lutter contre le terrorisme.

Pour le moment, il est temps de changer la nature de la riposte béninoise au terrorisme. Il est temps que le dispositif de soutien aux positions avancées de nos forces armées, soit repensé en profondeur. Personne ne peut comprendre qu’une quarantaine d’hommes soient restés sans aucun appui de 16h au petit matin. Les terroristes ont eu le temps de les massacrer tous, de prendre possession du matériel, de faire le ratissage nécessaire pour récupérer les leurs blessés ou morts. Et de repartir tranquillement, comme s’ils étaient venus en vacance. En temps normal, même 15mn de combat auraient suffi pour que des vecteurs aériens (drones ou hélicoptères de combat) soient mis en branle en appui à ceux qui sont au combat face aux hors-la-loi. Je me demande même pourquoi le Bénin refuse d’acquérir certains types de drones, notamment les fameux TP2 turcs dont l’efficacité n’est plus à prouver. Tout compte fait, les matériels saisis sur nos soldats risquent de revenir sur notre territoire.

J’ai suivi ce week-end une vidéo de ces hommes sans foi ni loi regroupés en cercle par centaines, et se vantant de leur tuerie au Bénin. Entre nous : est-ce bien Allah qui demande de faire tout cela ?

Attaques meurtrières à Banikoara: 28 militaires tués, vives réactions dans tout le Bénin

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Des forces de défense et de sécurité positionnées dans des zones du nord Bénin pour combattre le terrorisme qui y sévit, ont été victime d’une attaque effroyable le mercredi 08 janvier dernier, avec au compteur 28 militaires tués.  L’attaque a eu lieu dans la zone dite du « Point Triple », proche de la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Si jusque-là, il n’y a encore aucun communiqué officiel émanant du gouvernement, plusieurs hauts gradés béninois, selon Rfi, auraient reconnu qu’il s’agit d’une « très lourde perte ». Le dispositif Mirador n’a en effet jamais perdu autant d’hommes dans une attaque depuis qu’il est déployé dans le nord. Les 28 soldats tués, tout grade confondu, appartiendraient aux effectifs de cette opération, dispositif anti-terrorisme, créé en février 2022 et qui compte environ 3 000 hommes.

La position visée est un site fortifié de l’opération Mirador. Celui-ci a été attaqué avec des armes puis incendié, selon les informations de RFI. Après l’alerte, l’armée a riposté par air et terre. La traque aurait permis de neutraliser plusieurs jihadistes. Selon les informations de RFI ce vendredi, le chef d’état-major de l’armée de terre et le commandant du théâtre d’opération sont en route pour le Point Triple, là où l’attaque a eu lieu.

Pour le bilan, les sources militaires en restent toujours à 28 soldats tués, vendredi matin. Il pourrait évoluer, tout dépend de l’état dans lequel se trouvent les rescapés sur lesquels aucune information n’est disponible.

Actuellement, l’armée informe les familles des victimes sur ce qui est arrivé. Leurs corps ont été rapatriés par hélicoptère sur Kandi, ville située à une heure du lieu de l’attaque, au nord du Bénin.

Politiques et religieux condamnent et appellent à une co-sécurité

Une attaque terroriste perpétrée à Banikoara a fait de nombreuses victimes dans le rang des soldats le mercredi 8 janvier 2025. Suite à ce drame, les partis politiques et des confessions religieuses ont réagi en le condamnant et en appelant à une action collective pour la sécurité. Entre autres, l’Union Progressiste le Renouveau, dans un communiqué, a exprimé sa profonde compassion aux familles des soldats tombés avant d’appeler la nation à la vigilance, à l’unité, à la solidarité et au courage pour la défense du Bénin et pour la quiétude de la population. Pour sa part, MOELE-Bénin condamne fermement l’acte et appelle tous les citoyens à renforcer leur soutien aux Forces de Défense et de Sécurité. « Dans l’unité, la solidarité et une vigilance collective, nous surmonterons cette épreuve et bâtirons un avenir sûr pour notre pays », a déclaré le parti que dirige Jacques Ayadji.

Quant au parti de l’opposition Les Démocrates, ils ont plaidé pour une approche concertée dans la lutte contre ce fléau. « Nous sommes convaincus qu’une coopération militaire et stratégique avec nos voisins est la clé d’une réponse efficace et durable contre la menace terroriste. Nous exhortons le gouvernement à mettre tout en œuvre pour établir une telle coopération, car seule une réponse unie avec nos voisins permettra de lutter efficacement contre ce phénomène », propose le parti.

Face à cette tragédie, le Bloc Républicain appelle à un sursaut national au-delà des clivages politiques pour soutenir fermement le gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme. Le parti invite chacun à la prière et au recueillement pour honorer la mémoire des soldats. Du côté des religieux, les Évêques du Bénin expriment leur vive compassion à toute la nation et aux familles endeuillées par la perte de leurs fils des Forces de Défense et de Sécurité. Conscients des sacrifices consentis pour la préservation de la paix et de la sécurité, ils prient pour leur repos éternel. Aussi, l’Église Protestante Méthodiste du Bénin prie pour que l’amour et la solidarité l’emportent sur la haine et la violence. Elle appelle à ce que la bonté et la compassion soient les armes face aux ténèbres du mal. « Chers dirigeants et vaillants éléments des forces de défense et de sécurité du Bénin, que le Seigneur soit votre abri et votre refuge dans la tempête et dans les épreuves. Que vous trouviez en Lui la force et la paix nécessaires pour traverser ces moments difficiles », a prié l’église protestante.

Terrorisme à Banikoara: Une trentaine de terroristes neutralisés au Burkina-Faso

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Les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso auraient intercepté et neutralisé une colonne d’individus armés non identifiés impliqués dans l’attaque meurtrière survenue au point triple, au nord du Bénin, selon une information partagée ce dimanche 11 janvier par le Groupe de Presse Le Potentiel. Des images à l’appui, de sources Burkinabè, d’après le même journal, les assaillants auraient été interceptés lors de leur évolution en territoire burkinabè par un dispositif de communication et d’information de pointe. Ils auraient été tous tués à leur tour, plusieurs armes de guerre, des munitions et divers équipements ont été saisis sur eux à l’occasion par des soldats burkinabè en charge de l’opération.

Selon d’autres informations relayées ce même dimanche dans des médias étrangers, c’est après avoir attaqué une base de l’armée béninoise sur la position du Point Triple, dans le nord du Bénin le 08 janvier 2025, que les terroristes, sont revenus pour attaquer l’armée Burkinabè dans la matinée du 11 janvier 2025 à Bogandé dans la région de l’Est du Burkina. Mais la riposte des soldats Burkinabè aurait permis de les neutraliser tous et de récupérer tout leur matériel.

Audit du fichier électoral: Jean-Baptiste Elias préside le comité de pilotage

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Jean-Baptiste Elias préside le comité de pilotage
Jean-Baptiste Elias préside le comité de pilotage

 A la faveur d’une rencontre tenue le mercredi 8 janvier 2025, entre la coordination du Cadre de concertation des partis de l’opposition et la société civile, un comité de de pilotage pour l’audit du fichier électoral a été mis sur pied et a pour président Jean-Baptiste Elias, par ailleurs président du Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC). Au nombre des autres membres de ce comité, figurent, Gustave Assah de la Plateforme des organisations de la société civile, Moudachirou Bachabi de la Confédération générale des travailleurs du Bénin ( Cgtb), représentant les centrales et Confédérations syndicales, Michel Alokpo du Cadre de concertation des confessions religieuses et Kassimou Chabi des partis politiques de l’opposition. Pour le président de ce comité, « cet audit est légal. » Il affirme s’appuyer surtout sur le    code électoral en vigueur qui prévoit cette possibilité. « Je voudrais rappeler que le code électoral en vigueur dans le pays à cette date du 8 janvier 2025 a bien prévu à son article 1er qu’il peut y avoir l’audit participatif. Donc nous n’inventons rien », a fait savoir Jean Baptiste Elias. Il insiste surtout sur une « collaboration inclusive » pour la réussite de cet audit, remerciant au passage le Chef de l’Etat, Patrice Talon, pour l’avoir autorisé. Il a également lancé un appel aux forces politiques béninoise, en particulier celles de la mouvance, en ces termes : « Nous voulons rappeler aux uns et aux autres et surtout nos frères et sœurs de la mouvance, de nous rejoindre pour que nous puissions faire ce travail ».

Jean-Baptiste Elias a aussi rappelé que l’audit du fichier électoral avait déjà été demandé par le FONAC en octobre 2020 pour les élections de 2023, avec la participation des représentants des différents partis de la mouvance.

Accueilli à Ouidah lors de la fête des cultes endogènes: Soglo salue les innovations apportées à la fête du 10 janvier

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A Ouidah, le président Soglo remercie les personnalités venues l'accueillir
A Ouidah, le président Soglo remercie les personnalités venues l’accueillir

L’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, initiateur de la fête du 10 janvier, a été chaleureusement accueilli par les autorités gouvernementales lors des célébrations du 10 janvier 2025 à Ouidah. Une délégation dirigée par le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané l’a reçu. Informé de l’attaque terroriste survenue, le président Soglo s’est dit profondément affecté et a pris la décision de ne pas faire le tour des manifestations. Toutefois, le président Patrice Talon l’a reçu pour lui présenter ses civilités. Profitant de cette rencontre, Soglo s’est entretenu avec Patrice Talon sur plusieurs sujets d’intérêt national notamment la préservation des valeurs culturelles et spirituelles du Bénin. L’ex-président a dit sa fierté face aux innovations apportées à l’organisation de la fête. Il a salué notamment la diversité des visiteurs et la portée internationale de l’événement. Les autorités de la ville d’Ouidah et la population ont témoigné de leur reconnaissance et de leur respect envers Nicéphore Soglo dans la promotion de la fête des cultes endogènes.

Il encourage Talon à renforcer la lutte antiterrorisme

Soglo a, par ailleurs, présenté ses condoléances à Patrice Talon et à toute la nation en raison de l’attaque terroriste perpétrée à Banikoara le 8 janvier 2025.   Il s’est également enquis des mesures prises par l’État pour soutenir les familles des victimes et pour soigner les blessés. Nicéphore Soglo a encouragé le président Talon à poursuivre les efforts engagés pour renforcer l’armée béninoise à y pouvoir faire face à cette lutte. Pour sa part, Patrice Talon a remercié Nicéphore Soglo pour cette démarche et l’a rassuré de l’engagement de son gouvernement.