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Exécution du budget 2024: La mairie d’Abomey-Calavi éprouvée, voici la raison

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L’exécution du budget communal pour l’année 2024 à Abomey-Calavi est confrontée à des défis significatifs, révélant une situation financière complexe héritée des administrations précédentes. Avec un budget total de dépenses de fonctionnement pour l’exercice 2024 s’élevant à 9,3 milliards de francs CFA, les dépenses réelles se chiffrent à 5,8 milliards, représentant ainsi un taux de réalisation d’environ 41,86 %. Ce constat soulève des interrogations quant aux causes sous-jacentes qui entravent l’efficacité budgétaire, et il est important de préciser que ces difficultés ne sont en aucun cas imputables à la nouvelle équipe municipale. Un regard attentif sur les chiffres révèle que 74 % des dépenses de fonctionnement sont obligatoires pour l’année en cours, soit 4,3 milliards. Toutefois, 26 % des dépenses, équivalant à 1,5 milliard, sont attribuées au remboursement de dettes accumulées lors des exercices précédents. De même, le budget des dépenses d’investissement, fixé à 10,7 milliards, montre que près de la moitié (51 %), soit 5,5 milliards, est liée à ces mêmes dettes antérieures. Les problèmes rencontrés par l’administration actuelle découlent principalement d’un héritage de dettes et d’une mauvaise gestion passée. En effet, un montant de 5,5 milliards est directement lié à des dettes issues de marchés publics passés, souvent contractés sans le visa du contrôle financier ou sans une disponibilité financière. Des manipulations sur les contrats avec des changements de sources de financement sans prise d’avenant et un manque d’enregistrements appropriés rendent également le suivi et le règlement des obligations financières particulièrement délicats. L’équipe communale actuelle, installée deux après le début de la mandature, se voit obligée de composer avec ces dysfonctionnements laissés par l’ancienne administration. Les retards dans l’exécution des nouveaux marchés publics en découlent directement, limitant ainsi la capacité de la commune à initier et mener à bien de nouveaux projets. En outre, les procédures engagées pour l’exercice 2024 rencontrent des difficultés supplémentaires, plusieurs sont restées infructueuses et nécessitent des relances. Celles qui aboutissent souffrent souvent d’une lenteur d’exécution due aux entreprises prestataires elles-mêmes. Ce climat difficile a terni l’image de la commune auprès des prestataires qui hésitent désormais à soumissionner en raison des retards accumulés dans les paiements. Pour remédier à cette situation préoccupante, plusieurs recommandations s’imposent. Il est impératif d’établir un plan rigoureux pour le suivi et le contrôle des dépenses liées aux dettes antérieures. Par ailleurs, renforcer les mécanismes de contrôle financier s’avère essentiel pour éviter la répétition des erreurs du passé. La restauration de la confiance entre la commune et ses prestataires doit également être une priorité afin d’accélérer l’exécution des marchés publics. Il faut rappeler que les difficultés d’exécution du budget communal d’Abomey-Calavi en 2024 sont profondément enracinées dans un héritage problématique laissé par l’administration précédente et des erreurs de gestion passées. La priorité pour l’équipe actuelle est claire. Il s’agit entre autres de rétablir un climat de confiance avec les prestataires tout en veillant à une rigueur absolue dans l’exécution des dépenses budgétaires.

Eliminatoires de la CAN 2025: Le Bénin conserve ses chances de qualification 

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Les Guépards du Bénin se sont montrés une nouvelle fois conquérants. Opposés aux Amavubi du Rwanda, au stade Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, ils se sont imposés par le score de 3-0. Ceci, grâce aux réalisations de Steeve Mounié (7′), Andreas Hountondji (67′) et Hassane Imourane (70′). Cette victoire est la 2e qu’a obtenue l’équipe dans ces éliminatoires. Elle lui permet de compter 6 points et d’occuper la 2e place derrière le Nigéria qui totalise 7 points. En effet, après la défaite face au Nigéria (3-0), à Uyo, l’équipe conduite par Gernot Rohr a corrigé son faux pas en venant à bout de la Lybie 2-1 lors de la 2e journée. Cette fois-ci, elle a fait parler sa constance et son efficacité offensive, continuant à maintenir sa chance de qualification intacte. Ces deux victoires lors des réceptions sont ce que rêvent toutes les équipes qui ambitionnent de valider leur ticket pour la phase finale. Le Bénin ayant fait cette performance n’a plus qu’un match à jouer à domicile. C’est la réception du Nigéria qui sera sans doute un match compliqué. Alors, Gernot Rohr et ses hommes, sachant qu’une nouvelle victoire contre le Rwanda, mardi prochain, leur permettrait de prendre une sérieuse option pour la qualification à la prochaine CAN ont besoin de se rassurer. Face au Rwanda pour le match de la 4e journée, ils doivent tout mettre en œuvre pour accrocher tout au moins un point à défaut de prendre les trois. Ce faisant, elle maintiendra son avance sur son adversaire de la journée, qui est le Rwanda, et celui qu’elle croisera pour le compte de la dernière journée à Tripoli, la Lybie. Pour l’heure, l’équipe a déjà rallié Kigali.

Marche des populations de la 13ème  et 14ème circonscription électorale contre la tentative  de coup d’Etat: La Donga invite la justice à traquer et punir les coupables

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 -Bassila, Copargo, Ouaké et Djougou autres farouchement opposés à la déstabilisation du Bénin

– Le Bloc Républicain remobilises ses militants de Pobè

  •  Bio Tchané lance les Journées départementales des élus BR de la Donga

Les grands soutiens du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané de la 14ème Circonscription électorale ont exprimé leur opposition ferme à la récente tentative de coup d’État. C’était à travers une marche pacifique qui a eu lieu sur la grande place publique de Bassila dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2024, mobilisant les populations des communes de Bassila, Copargo et Ouaké. C’était en présence des députés Seibou Assan, Alidjanatou Saliou- Arekpa, Mounifa Karim Tidjani, L’ancien député et membre du CES, Wallis Zoumarou, les maires de Bassila Filikibirou Tassou Zakari et de Ouake Dramane Ouolo ainsi que d’autres personnalites. En effet, cette initiative des coordinations du Bloc Républicain dans ces trois communes a pour objectif de faire entendre leur voix contre ce qu’ils qualifient d’acte antidémocratique perpétré par des putschistes. Les participants ont réaffirmé leur soutien inconditionnel au président Talon. Dans son discours, Ibrahim Mahinassim a affirmé la détermination des citoyens à promouvoir une alternance démocratique au Bénin tout en insistant sur le fait que ce changement doit se faire sans heurts et sans tapage. Cette marche témoigne d’un engagement fort pour défendre les valeurs républicaines et pour soutenir le gouvernement en place face aux menaces qui pèsent sur l’ordre constitutionnel. Les habitants de Bassila, Copargo et Ouaké ont ainsi réaffirmé leur volonté de bâtir un Bénin uni, pacifique et démocratique.

DECLARATION DES POPULATIONS DE LA 14 EME CIRCONSCRIPTION ELECTORALE

Le 24 septembre 2024, après qu’une rumeur insistante essayait de faire passer l’idée de remise en cause des institutions démocratiques, le Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), le 25 septembre 2024, a confirmé par voie de presse, avec un ton ferme, la tentative du coup d’Etat contre le Président Patrice TALON. Olivier BOKO, un très proche du Président TALON et Oswald HOMEKY, un ancien Ministre du Président TALON, ont été doigtés comme cerveaux du complot.

Ici dans la 14è Circonscription Electorale, il ne fallait pas plus que l’expression “Coup d’Etat” pour réveiller des débats unanimes d’indignation. Et pour cause, l’expérience du Président Alphonse ALLEY (paix à son âme), digne fils de Bassila a enseigné à la population, tous les désastres liés à un coup d’Etat. Cette information a fait resurgir les sentiments d’indignation enfouies..

“Coup d’Etat”, c’est l’abomination politique qu’il ne faut pas appeler dans la 14è circonscription Electorale auprès des populations de Bassila, de Copargo et Ouaké, au risque de les rendre incontrôlables.

En vérité, de multiples questions sur ce qu’il adviendrait de nous, de nos projets d’infrastructures en cours, de nos leaders politiques, notamment Abdoulaye BIO TCHANE, de notre Président de la République Patrice TALON, etc, ont suscité des réactions de profonde indignation et de révolte.

Comment des enfants chéris, nourris, politiquement et économiquement fabriqués par le Président TALON pourraient-ils exiger son trône par une voie aussi indigne ? 

Mais dans une démarche démocratique, conduite, sous l’égide du Bloc Républicain, des concertations visant d’une part, à donner confiance aux populations, en attendant que la Justice ne révèle tous les complices et le contenu de leur plan, et d’autre part, de leur permettre de s’exprimer dans la paix et calmer leur impatience ont été entreprises.

Ce sont les résultats de cette démarche qui ont abouti à la manifestation de ce jour et à l’adoption de la déclaration à laquelle je prête ma voix.

Le souhait des populations de la 14è circonscription électorale, c’est de voir la présente déclaration transmise au Ministre d’Etat Abdoulaye BIO TCHANE, qui se chargera de la remettre au Président Patrice TALON.

Monsieur le Maire,

Chères Personnalités politiques,

Nous, populations de Bassila, Copargo et Ouaké représentées ici, condamnons fermement toute idée de prise de pouvoir par la force car nous sommes profondément attachés à la démocratie et donc, à l’alternance par la voie des élections.

Nous sommes profondément convaincus que l’application des résolutions de la Conférence Nationale, qui constituent la base consensuelle de notre vivre ensemble, ne fait aucune place à un coup de force politique quels que soient les motifs. Il existe toujours dans les dispositions constitutionnelles et légales, une réponse et une solution pacifique à tout problème et à toute frustration née de nos relations interpersonnelles et administratives.

C’est pour cette raison que nous condamnons cette déviance vers des voies de fait, dans la prise de pouvoir.

Absolument confiants que Dieu ne laissera jamais le mal  triompher du bien, nous invitons le Président Patrice TALON à rester serein. Il verra tous ceux qui ont un mauvais dessein pour le Bénin et pour lui-même, tomber devant lui.

Nous saluons la gradeur des Forces de défense et de sécurité qui n’ont pas cédé à cet projet de déstabilisation et de dissolution des institutions républicaines, ainsi que la remise en cause de l’offre des services sociaux.

Nous invitons la justice à conduire ce dossier avec transparence, à identifier tous les complices et à leur appliquer les sanctions appropriées. C’est le seul moyen de décourager définitivement toute initiative d’interruption du processus démocratique cher à notre pays.

Au peuple béninois, nous lançons un appel à multiplier l’invocation de Dieu pour qu’il préserve le Chef de l’Etat et son Gouvernement, des toute intrigue de déstabilisation.

Dieu veille sur le Bénin.

Je vous remercie.

LES POPULATIONS DE LA 14 EME CIRCONSCRIPTION ELECTORALE

Accord de gouvernance: L’UPR et le BR s’unissent pour de nouvelles conquêtes

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Depuis 2020, un protocole d’accord a été établi entre l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain afin de renforcer la gouvernance politique au sein des collectivités territoriales décentralisées. Ces deux formations politiques majeures du Bénin ont évalué la mise en œuvre de cet accord et ont décidé de consolider leur coopération. Cette consolidation a été officialisée le jeudi 10 octobre 2024, lors d’une rencontre au siège annexe de l’Union Progressiste le Renouveau, situé à Gbégamey. La réunion s’est tenue sous l’autorité des présidents des deux partis, Joseph Fifamin Djogbénou et Abdoulaye Bio Tchané, en présence des membres des bureaux politiques des deux formations politiques. Le protocole renforcé répond ainsi aux aspirations des militants et des populations des communes concernées. Il pave la voie à une union sacrée, fondée sur une vision commune et des objectifs partagés. Cette dynamique augure d’une collaboration plus étroite entre l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain en vue des élections générales de 2026. Les deux partis envisagent plusieurs accords, conformément aux dispositions du nouveau Code électoral, dans l’optique d’un Bénin plus rayonnant.

Réduction des coûts d’emprunt: Le Bénin bénéficie d’une mesure exceptionnelle du FMI

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Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé une réduction allant jusqu’à 36 % des coûts aux pays bénéficiaires de ses emprunts à partir du 1ᵉʳ novembre 2024.

Les peines du Bénin et d’autres pays soulagés. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a           annoncé le vendredi 11 octobre 2024 des réformes qui réduiront jusqu’à 36 % les coûts d’emprunt de ses pays membres. L’objectif est d’offrir des prêts abordables aux pays membres tout en garantissant la solidité financière du FMI.  Ces réformes permettront également à huit pays endettés de ne plus avoir à payer davantage pour emprunter de l’argent. Il s’agit du Bénin, de la Côte-d’Ivoire, du Gabon, de la Géorgie, de la Moldavie, du Sénégal, du Sri Lanka et du Suriname. Le FMI justifie cette décision par l’environnement mondial difficile, associé à des taux d’intérêt élevés. Plus explicitement, des modifications ont été apportées au montant des prêts, ce qui réduira le coût de l’emprunt de 36 %, permettant aux pays d’économiser environ 1,2 milliard de dollars chaque année. « Cela se fera en réduisant la marge par rapport au taux d’intérêt du DTS, en relevant le seuil des majorations basées sur le niveau, en abaissant le taux des majorations basées sur le temps et en augmentant les seuils des commissions d’engagement » , a fait savoir la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, à propos de cette évaluation. Elle a aussi précisé que certains frais resteront en vigueur toutefois pour préserver la capacité financière du FMI à soutenir les pays dans le besoin. Il faut rappeler que ces changements entreront en vigueur dès le 1ᵉʳ novembre 2024.

‘’Grande libation du Bénin’’: La 1ère édition du rituel se tient le 02 novembre prochain

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Le Cabinet Bénin Culture et Tourisme (CBCT) en collaboration avec l’Authentique et Universelle Ordre de la Reine Mère (Aunor) organise la première édition de ‘’la grande Libation’’.  Un rituel d’expiation et de purification d’envergure nationale qui aura lieu le 02 novembre 2024 dans la commune d’Abomey Calavi.

Qu’est-ce qui est important : Ayant pour objectif de vénérer les morts et de nourrir les âmes des ancêtres du peuple béninois, ’la Grande Libation du Bénin’’ est « un rituel » qui réunira plus de cinq milles personnes venues de divers horizons. Elle vise à mettre en harmonie tous les égrégores visibles et invisibles du Bénin et à favoriser un véritable Etat-nation. Son protocole sera de procéder à l’invocation générale de tous les anciens rois du Bénin du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Il prend en compte les royaumes existant avant l’installation des colons en 1900 et tous les anciens présidents de regretté mémoire.

Entre les lignes : Selon les explications du professeur Koffi Aza, organisateur de ce rituel, l’objectif est de procéder à l’expiation de tout le Bénin, de toutes les vibrations négatives susceptibles de plomber sur le plan invisible son épanouissement et les efforts élogieux de nos dirigeants à divers niveaux. « Il sera aussi question de demander grâce auprès des ancêtres sur notre pays le Bénin et surtout les Béninois du pays et de la diaspora », a-t-il ajouté. Ce rituel se fera devant un monde impressionnant de dignitaires venus des quatre coins du Bénin qui vont prier pour la paix au Bénin. Dans le même registre, il sera invoqué les esprits de tous les Béninois morts à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui n’ont pas reçu de rituels funèbres et dont les esprits errent à travers le pays et au-delà. Il s’agit ici de ceux qui sont morts par noyade, par balle, par incendie, par accident, par la foudre, par la folie, en couche, par la variole, par l’épilepsie, par la lèpre, en brousse, dévorés par des animaux, par des poissons, charcutés, les fausses couches et les interruptions volontaires 6 de grossesse, les esclaves morts dans l’océan ou dans les plantations et sur les terres étrangères, les morts par COVID 19…etc.

Par ailleurs : Tous ces esprits seront invoqués et des rituels spécifiques leurs seront offerts, selon le professeur Koffi Aza, afin de leur faciliter la vie dans l’eau delà pour que leurs bénédictions rejaillissent sur le peuple béninois en général. A l’en croire, il est attendue à l’issue de ce grand rituel, « l’union de tous les Béninois pour qu’ensemble nous puissions conduire la destinée de notre nation, tout ceci pour mettre en œuvre le premier mot de la devise nationale à savoir la Fraternité ».

Lancement du fond FDAC: Le gouvernement sort du lourd  pour booster l’économie culturelle

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Mise en place par décret en octobre 2022, le Fonds de Développement des Arts et de la Culture est désormais opérationnel. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée le vendredi 11 octobre 2024 par le Directeur général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William CODJO à Cotonou, en présence des différents acteurs concernés.

Ce que vous devriez savoir : La renaissance du FDAC traduit l’ambition du Gouvernement de soutenir les industries culturelles et créatives à travers un accompagnement technique et financier renforcé. Selon le Conseiller technique à la culture du ministre et président du Conseil artistique de l’ADAC, Florent COUAO-ZOTTI à travers ce nouveau dispositif, le secteur artistique et culturel béninois se voit offrir un cadre propice à son épanouissement, consolidant ainsi sa place en tant que levier de croissance économique et de valorisation du patrimoine national. Piloté par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), le FDAC a pour mission principale de promouvoir les industries culturelles et créatives du Bénin. À en croire le Directeur général de l’ADAC, William Hervé CODJO, le champ d’intervention du Fonds nouveau format couvre l’ensemble des disciplines artistiques, des arts vivants aux arts visuels, en passant par le cinéma et la littérature.

Quels sont les objectifs : Les objectifs du FDAC, a dit le DG de l’ADAC, s’articulent autour de plusieurs axes majeurs : le financement des initiatives artistiques, le soutien au patrimoine culturel, et l’accompagnement des promoteurs de projets culturels. Les cibles privilégiées par le Fonds incluent les artistes, les producteurs ainsi que les entreprises et organisations œuvrant dans l’écosystème culturel. Pour assurer la transparence, l’efficacité et l’égalité des chances, des organes de gouvernance du FDAC sont mis à plusieurs niveaux de contrôle liés à ce fonds.

Entre les lignes : Le FDAC se distingue par sa capacité à offrir un soutien financier conséquent. En effet, les projets soumis peuvent bénéficier d’un financement allant jusqu’à 30 millions de francs CFA. Toutefois, la contribution de l’ADAC est limitée à 70 % du budget global, les porteurs de projets étant tenus de mobiliser les 30 % restants à travers des partenariats ou des apports personnels. Ce mécanisme a pour but de responsabiliser les acteurs tout en les incitant à développer des collaborations stratégiques au sein du secteur. L’instauration du FDAC marque un tournant décisif pour la culture béninoise. Ce fonds, géré avec rigueur et professionnalisme, représente une opportunité inédite pour les artistes et acteurs culturels béninois, qui disposent désormais des moyens nécessaires pour donner vie à leurs projets et contribuer à l’essor socio-économique du pays. Les premiers appels à projet seront officiellement lancés le lundi 14 octobre prochain pour les deux guichets éligibles au financement. Lesdits appels se font uniquement en ligne via la plateforme https://www.service-public.bj

Nouveau siège de l’Assemblée nationale: Des assurances sur la livraison en fin décembre 2025

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Une nouvelle date est fixée pour l’achèvement et la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale du Bénin. La nouvelle est tombée à la faveur de la réunion trimestrielle du comité de pilotage de l’avancement des travaux du nouveau siège de l’Assemblée nationale tenue le mercredi 9 Octobre 2024 dans la salle polyvalente du palais des gouverneurs sur la demande de la SImAU. Cette réunion a permis de mettre l’autorité parlementaire au parfum de nouvelles informations et de le rassurer suite à la restructuration du projet.

         Fin décembre 2025, c’est la nouvelle date retenue pour la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale. C’est ce qui ressort de la réunion des différentes parties impliquées dans la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale pour s’assurer de la supervision générale de l’exécution du projet. Au début de la réunion, Moise Achille HOUSSOU, Directeur Général de la Société immobilière et d’aménagement urbain (SImAU) en charge de la maîtrise d’ouvrage déléguée du chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale a présenté les membres de la délégation constituée des architectes, des responsables des entreprises en charge des travaux et de la mission de contrôle au président Louis Gbèhounou VLAVONOU. Du côté de l’Assemblée nationale, on pouvait noter la présence du Secrétaire général administratif, du Directeur adjoint de cabinet et des directeurs et chefs service.

 De la présentation de Moise Achille HOUSSOU, il faut retenir que le projet a été restructuré et de nouveaux acteurs ont été actionnés. Comme nouveaux acteurs, il y a eu la société Jet Contractors en charge de poursuivre et d’achever les gros œuvres entamés par l’entreprise chinoise CSCEC. Le challenge, a-t-il lancé, c’est de maintenir le même niveau d’exigence technique. Et c’est pourquoi, selon ses déclarations, les délais initiaux ont été revus.

Parlant des taux d’exécution des gros œuvres et de tout l’ensemble du projet, il a été rassurant. « Sur la partie des gros œuvres, on est à un taux d’exécution de 97%. Nous sommes à 53% de taux d’exécution de tout l’ensemble du projet. »

En ce qui concerne la sonorisation de l’hémicycle, les mobiliers, la viabilisation du site, l’aménagement paysager, la finition des bâtiments annexes, le DG de la SImAU a également annoncé de bonnes nouvelles. « Nous notons une bonne nouvelle pour la sonorisation de l’hémicycle parce que nous avons échangé avec l’opérateur qui l’a fait à l’Assemblée nationale de France.

D’ici décembre prochain, on va vous présenter les échantillons pour les mobiliers. Pour la viabilisation du site, un autre travail est en train d’être fait. Il en est de même de l’aménagement paysager sans oublier le démarrage de la finition des bâtiments annexes. »

Pour clore sa présentation, il a rassuré le Président Louis Gbèhounou Vlavonou de ce que tout est mis en œuvre pour que d’ici le 31 décembre 2025, la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale soit effective.

Entre satisfaction et vue futuriste

          Des informations qui ont eu de bons échos auprès du président de l’Assemblée nationale qui, dans son intervention, a laissé entendre qu’après l’exposé du DG de la SImAU, il y a des raisons d’espérer. « Je vous encourage à faire 24 h sur 24 mais surtout à tenir compte de la qualité dans les travaux. C’est la fin qui justifie les moyens. », leur a-t-il lancé. Il a par ailleurs profité de l’occasion qui lui a été donnée pour partager sa vue futuriste du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Étant la maison du peuple, a-t-il argumenté, le siège de l’Assemblée nationale surtout le nouveau, doit prendre en compte les aspects relatifs à la santé et à bien d’autres services comme c’est le cas des doléances liées à la communication et la sécurité. Selon l’autorité parlementaire, il va falloir que la SImAU échange à ce propos avec les différents services de l’Assemblée nationale pour voir ce qui peut être fait. Aussi a-t-il souhaité que l’hémicycle tout au moins soit rendue disponible pour permettre à la 9eme législature d’y faire quelques plénières avant de s’en aller. Des vœux partagés par Mariano OGOUTOLOU, Secrétaire Général administratif de l’Assemblée nationale et Bienvenu YAÏ, Directeur de la questure.

     Prenant en retour la parole, Moise Achille HOUSSOU a remercié le président Louis Gbèhounou VLAVONOU et les cadres parlementaires pour leurs mots d’encouragement avant de s’engager : « Nous tiendrons parole et le défi sera relevé. Nous avons pris note des suggestions. Au niveau des bâtiments annexes, il est prévu une infirmerie. Nous travaillerons avec les Directions de l’Assemblée nationale pour prendre leurs doléances. Nous travaillerons sans relâche… » 

Il faut rappeler qu’une visite a permis au DG de la SImAU et sa suite de constater de visu les différents compartiments du chantier.

Affaire « Vol de carburant » et autres     : L’ex-chef d’état-major de la marine   Olatoundji nie tous les faits

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Comparu une nouvelle fois, ce jeudi 10 octobre 2024, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’ex-chef d’état-major de la marine nationale, Jean Léon Olatoundji inculpé dans une affaire de carburant à la base navale de Cotonou, alors qu’il était en poste, a nié tous les faits à lui reprochés. Face aux juges de la Criet, l’officier a affirmé qu’il n’est pas responsable du fonctionnement de l’unité, précisant que la base est autonome en matière de dotation de carburant. « Les unités expriment leurs besoins qui sont étudiés et c’est par rapport à la mission demandée que je donne les dotations », a-t-il expliqué. A le croire, ce qui lui importe après la dotation de carburant, c’est d’avoir les résultats.   Dans ce même dossier, Il a déclaré avoir quitté la base depuis 1994 après y avoir passé deux années. Lors des débats, la Cour lui a opposé des transferts d’argent vers le commandant de la base navale de Cotonou. L’ex-chef d’état-major de la marine a répondu que ces transferts d’argent étaient destinés pour l’achat de poisson, une commande qu’il ferait de temps à autre à des frères d’arme.

Dans la seconde affaire, il est reproché au même chef d’état-major d’avoir reçu un transfert mobile money du commandant de la base fluviale de Karimama. S’il a reconnu avoir reçu une telle somme, il fera savoir aux juges de la Criet qu’il n’a pas manqué de demander l’origine des fonds et son subalterne lui aurait répondu qu’il s’agirait d’une « reconnaissance ». Ce dernier, un co-prévénu, ex commandant de la base fluviale de Karimama a confirmé l’origine des 200 000 FCFA   envoyé par Momo à son supérieur, évoquant le motif de « reconnaissance » pour avoir été nommé à ce poste par son patron.   Suite aux dépositions des prévenus la Criet a renvoyé le dossier au 27 octobre 2024 pour le délibéré.

Règlement des litiges commerciaux: Le CAMeC-Bénin s’engage pour les modes alternatifs

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Le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) a effectué le jeudi 10 octobre 2024, sa rentrée solennelle. L’activité a eu lieu au palais des Congrès de Cotonou avec de nouveaux engagements pour offrir un meilleur espace aux entreprises pour le règlement des litiges sans passer devant les tribunaux.

De quoi s’agit-il : « Les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges (MARL), une réelle alternative aux procédures judiciaires ». C’est sous ce thème que le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) a placé sa rentrée pour l’année 2025. La cérémonie présidée par le Prof. Dorothée SOSSA, président de la Cour Constitutionnelle, a été l’occasion pour les participants de mieux cerner les avantages des modes alternatifs de règlement des litiges qui se révèlent être une solution utile face aux procédures judiciaires.

Que disent les acteurs : Pour le Prof. Dorothée SOSSA qui a développé le thème de cette rentrée, les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges (MARL) présentent beaucoup d’avantages. Il a expliqué l’intérêt pour les opérateurs économiques de recourir aux offres du CAMeC. De ce fait, il a appelé les responsables du CAMeC à être ambitieux pour les justiciables. « Il faut saisir les litiges. Vous devez aller à la rencontre des entrepreneurs », a-t-il dit. Il a prodigué des conseils allant de ne pas divulguer les litiges, de prendre des experts pour l’arbitrage et de coopérer avec le juge. « L’arbitrage n’a rien à imposer. Il faut aller devant le juge. Le juge n’est pas votre adversaire, il vous accompagne, il coopère avec vous, il vous aide à composer le tribunal arbitrage. Il reste un acteur important dans le système. Il assure un équilibre et les structures du système judiciaire », a fait observer le Prof. Dorothée SOSSA.  Après avoir exposé les avantages du ‘’MARL’’, le président du CAMeC-Bénin, Alain AMOUSSOUKPEVI a évoqué le faible taux de sollicitation et de fréquentation qui sont des défis à rélever. Pour parvenir à changer de paradigme, il pense qu’il faut élargir le champ avec des formations aux acteurs. Chaque année, une vingtaine de dossiers sont enregistrés et 70% des cas se sont soldés par arbitrage, 30% ne sont pas instruits en raison de l’abandon. À l’horizon 2030, le centre ambitionne renforcer et élargir ses formations au profit des arbitres et médiateurs, renforcer le partenariat, faire des plaidoiries pour un recours à l’arbitrage, développer une plateforme digitale pour la médiation en ligne etc.

Quid du CAMeC-Bénin : Le Centre d’Arbitrage, de médiation et de conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) est un organe de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Benin mis à la disposition des chefs d’entreprises pour faciliter le règlement des litiges nés de leurs relations commerciales. Il est composé d’une cellule administrative, d’un Comité technique, des arbitres et médiateurs béninois et étrangers.  Le CAMeC-Bénin veille à la bonne administration des procédures (arbitrage, médiation, conciliation. règlement de référé pré-arbitral, règlement intérieur),  met à la disposition des parties une liste d’arbitres et de médiateurs/conciliateurs agréés qui peut être consultée au Secrétariat per manent du CAMEC-Bénin ou sur le site web : www.camec.bj. Le CAMeC-Bénin peut régler tous les litiges découlant de vos activités commerciales contractuelles (exécution, existence, validité, expiration etc.) et même impliquant un commerçant à un non commerçant y compris des entités publiques et les Etats.

Qui peut saisir le CAMeC-Bénin : Toute personne physique ou morale notamment, les hommes d’affaires, les industriels, les agriculteurs, les pêcheurs, les commerçants, les établissements financiers, les banques et institutions financières, les organisations de la société civile, les consultants, les architectes, les praticiens de droits, les entités étatiques et les services décentralisés (commune marie préfecture, etc) et Etat. Les parties ne paieront aucun frais pour tout litige soumis à la médiation/conciliation dont le montant n’excède pas 10 millions de F CFA.