Archives de catégorie : Santé & Environnement

Délivrance d’agréments en évaluation environnementale et sociale au Bénin : L’ABE sensibilise les cabinets et consultants sur les conditions à remplir

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Le DG ABE et le CT Développement Durable au lancement de l’After-work

L’agence béninoise pour l’environnement (Abe) va désormais délivrer d’agrément aux professionnels en évaluation environnementale et sociale. A cet effet, une séance de présentation des procédures d’obtention dudit agrément a été organisée au profit des bureaux d’études et consultants, le mercredi 12 juillet 2023, au Novotel Hôtel de Cotonou. Ladite séance a été suivie d’un ‘‘After-work’’ dont le lancement a été assuré par Constant HOUNDENOU, Conseiller Technique au Développement Durable du Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable.

Ce que vous devriez savoir : La délivrance d’agrément en évaluation environnement et sociale va être une réalité dans les semaines à venir au Bénin. Mais, il faut que les demandeurs en maitrisent les procédures. C’est dans cet ordre idée que l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), sous la coupole du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, chargé du développement durable (Mcvt), a organisé le mercredi 12 juillet 2023, une séance au lancement de la procédure de délivrance d’agrément aux professionnels en évaluation environnementale et sociale. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au Novotel de Cotonou. A ce rendez-vous, plusieurs explications et éclairages ont été donnés. Faisant état de ce que tout porteur de projet en République du Bénin se doit de respecter les normes environnementales, il a été  l’occasion de présenter aux participants, les nouvelles procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin; et surtout l’arrêté du 30 novembre 2022 fixant les conditions d’attribution, de renouvellement, de suspension et de retrait d’agrément des professionnels en évaluation environnementale et sociale  au  Bénin. Ceci en application des dispositions de l’article 131 du décret n°2022-390 du 13 juillet 2022.

Ce qu’a dit le DG ABE : Le directeur général de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), François-Corneille Kèdowidé, a fait savoir que la délivrance des agréments vient à point nommé pour encadrer et asseoir davantage la réalisation et la qualité des rapports devant aboutir au Certificat de Conformité Environnementale et Sociale (CCES). Il est également revenu sur les innovations et réalisations de l’agence qu’il dirige. D’après lui, depuis 2020, plusieurs innovations dont le e-services, la délivrance des certificats  de conformité environnementale et sociale (Cces), l’actualisation du décret 2017-332 du 7 juillet 2017, portant organisation des procédures d’évaluation environnementale ont été mises en place. Elle appellent à plus de rigueur dans la réalisation des études et la qualité des rapports devant aboutir à l’obtention du certificat de conformité et autres visas de faisabilité. Puisque, le précise-t-il, tout porteur de projet se doit de respecter les engagements environnementaux. C’est après ce rappel que les nouvelles procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin, suivies de l’arrêté 0251/ MCVDD/DC/SGM/DG-ABE/DEES/SA du 30 novembre 2022 fixant les conditions d’attribution, de renouvellement, de suspension et de retrait d’agrément des professionnels en évaluation environnementale et sociale en République du Bénin, en application des dispositions de l’article 131 du décret n°2022-390 du 13 juillet 2022, ont été présentées aux participants.

Vue partielle des participants à la séance de présentation des procédures

Ce qui a été dit au cours de l’After-work: Moment de revisiter les différentes réalisations l’After-work dédié au lancement de la procédure de délivrance des agréments aux professionnels en évaluation environnementale et sociale a été l’occasion pour le représentant du ministre, Constant Houndénon, de rappelé l’importance que revêt la délivrance de l’agrément. Selon lui, il (l’agrément) va permettre de  réajuster et  de freiner les déviances observées dans la conduite des procédures d’évaluation environnementale et sociale. «Car, toute conduite d’une étude d’évaluation environnementale et sociale par des consultants, des bureaux et cabinets d’études, est subordonnée à l’obtention préalable d’un agrément délivré par le Ministère du Cadre de Vie », a-t-il précisé invitant chacun et tous à plus d’engagement pour le respect des normes environnementales.

Entre les lignes : Cet agrément s’applique aux personnes physiques ou morales de nationalité béninoise (à l’exception des agents de l’État) désireuses de réaliser l’évaluation environnementale sociale et stratégique, le cadre de gestion environnementale et sociale, l’étude d’impact environnemental et social et l’audit environnemental et social. Il est accordé pour une durée de trois (03) ans renouvelable, par arrêté du Ministre chargé de l’environnement après avis de l’agence.

Anselme HOUENOUKPO

Journée mondiale sans sachets plastiques au Bénin : L’appel de la Dgec aux femmes du marché de Togba

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L’équipe lors d’un test dans le marché de Togba

Ce que vous devriez savoir : Le 3 juillet dernier, le monde entier a célébré la journée mondiale sans sachets plastiques. Le Bénin n’est pas resté en marge de cette célébration. Ainsi, placée sous la conduite de la direction générale de l’environnement et du climat (Dgec), cette commémoration a vu ses manifestations officielles se tenir dans l’arrondissement de Togba (Commune d’Abomey-Calavi). Au cours de celles-ci, les femmes du marché de Togba ont été sensibilisées sur la loi interdisant la commercialisation et l’utilisation des sachets plastiques ; sur les comportements à adopter désormais pour ne pas tomber sous le  coup de la loi. Il y a eu aussi des tests qui ont été réalisés pour contrôler la qualité des sachets que certaines commerçantes font écouler dans ledit marché.  Ces manifestions officielles ont connu les participations, outre des responsables en charges de l’environnement et du climat du ministère du cadre de vie et des transports en charge du développement durable, du chef de l’arrondissement de Togba, de plusieurs associations en charge de l’environnent, et des femmes du marché de Togba.

Ce qu’ils en disent : Représentant le ministre José Tonato, Yvonne Adjovi Boco,  Conseiller technique à l’écocitoyenneté et à la déconcentration (Cted) a précisé que « le produit incriminé est un sac léger qui offre plusieurs services courants. Fabriqué en polyéthylène d’origine pétrolière, il est destiné à accueillir divers types de contenu, alimentaire ou non qui a des impacts négatifs sur l’environnement et la santé ». Au nombre de ces impacts, elle a indiqué «l’intoxication, les maladies cancérigènes, la pollution atmosphérique, la pollution du sol, le piégeage et l’asphyxie des animaux terrestres et aquatiques, la pollution esthétique du cadre de vie, la pollution des cours d’eau et du milieu aquatique». Pour sa part, le directeur général de l’environnement et du climat (Dgec), Martin Pépin Aïna, a informé que c’est pour mettre fin à ces effets qui conduisent à la perte de l’humanité que des actions telles que la prise de loi et des sensibilisations sont menées. «Pour lutter contre ce fléau au Bénin, la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets en plastique non biodégradables a été votée et promulguée. Après la promulgation de cette loi, le Gouvernement a pris des décrets et arrêtés d’application et a mené plusieurs autres actions, dont l’octroi d’agrément aux importateurs de sachets biodégradables suivant les dispositions de la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017 ; l’accompagnement des sociétés pour la production des sachets biodégradables à base d’amidon de maïs, de manioc, de sucre, etc, la sensibilisation par les ONG et les structures étatiques des différents acteurs (commerçants, importateurs, utilisateurs, pharmaciens, supermarchés, etc.) ; le renforcement du système de contrôle des agents (agents des douanes, inspecteurs de l’environnement, agents de contrôle du commerce, les officiers de police judiciaire et tous autres agents habilités par les lois spéciales) à travers des séances d’informations et de création des unités de répression et de suivi au niveau des départements », a-t-il dit tout en faisant remarquer que «6 ans après la promulgation de cette loi, les comportements sont restés les mêmes chez certains de nos compatriotes. Ce qui justifie notre présence à nouveau pour vous demander de vraiment mettre de côté l’utilisation des sachets plastiques ». En retour, il est conseillé à tous de faire recours à l’utilisation des sacs en pagne, des sachets biodégradables ou sinon, des feuilles et papiers fabriqués à l’aide des branches de palmier, cocotiers ou des raphias. Le Chef de l’arrondissement de Togba, Pierre Gbégnon, a remercié le ministère de cadre vie à travers la Dgec pour avoir porté son choix sur Togba.

Entre les lignes : Dans l’ensemble, on retient que les sachets tuent et qu’il est urgent qu’un effort pour éviter son utilisation du quotidien des Béninois. Il importe alors de travailler main dans la main, aux plans local et national, avec les partenaires au développement, les Organisations Non Gouvernementales, le secteur privé, pour construire des villes plus sûres et plus durables, débarrassées de la pollution plastique. «Nous devons nous détourner des sachets plastiques et nous le pouvons, parce qu’il existe des alternatives. Il y va de la protection de notre santé, de la préservation de notre environnement et de notre cadre de vie, pour les générations actuelles et futures », a conclu le Dgec, Martin Pépin Aïna.

Anselme HOUENOUKPO

Santé et traditions: Astuce pour stimuler l’ovulation de la femme

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La plante ci-dessous appelée Dessiliguè-tin et les feuilles dessiliguè-man ou hysope, a d’autres vertus extraordinaires que je tiens à révéler ce jour de la tabaski, fête du mouton.En dehors de sa réputation de procurer la sainteté et la pureté à ceux ou celles qui en font usage,elle fait booster la fertilité à l’homme et à la femme.

  1. La femme:boire en infusion les feuilles d’hysope au gingembre pendant 7 jour pour stimuler l’ovulation.
  2. L’homme :faire de même pendant 9 jours pour rendre le sperme très riche en qualité et en quantité.

Je propose à tous ceux et à toutes celles en détresse de maternité de faire cet exercice à partir du 1er juillet prochain au 7 pour les femmes, au 9 juillet pour les hommes.

Le 1er juillet tombe sur le jour vô, qui signifie jour de libations, d’aumône,de don, et dans le calendrier lunaire c’est la période de pleine lune , et aussi le jour du plus grand marché du Bénin (le marché Dantokpa).

Par ailleurs, à un mois de la date d’accouchement de la femme enceinte,il suffit de triturer et boire un verre,les feuilles d’hysope par jour,pour expédier facilement le bébé sur la table d’accouchement.

Bonne fête de la Tabaski à toutes et à tous.

Adoption en seconde lecture de la loi sur la gestion des produits chimiques et leurs déchets: Les députés en phase avec le souci de cohérence juridique du texte

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A la faveur de la séance plénière de ce jeudi 22 juin 2023 dirigée par le Président Louis Gbèhounou Vlavonou, les députés de la 9ème législature ont adopté par 94 voix pour, 00 contre et 00 abstention en seconde lecture sur la demande du Gouvernement, la loi n°2022-36 portant gestion des produits chimiques et de leurs déchets en République du Bénin.

         C’est sur la base du rapport de la commission du Plan, de l’équipement et de la production. Le gouvernement est représenté à cette séance plénière par le ministre des infrastructures et du développement durable, Didier José Tonato. En effet, la seconde lecture porte sur 13 articles qui ont révélé  des insuffisances dans la mise en application de la loi votée le 07 décembre 2022 par l’Assemblée nationale.  Ces insuffisances sont concernent les articles 41, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 68, 70, 71 et 73, lit-on dans le rapport. Elles portent notamment sur la dépénalisation du transit des déchets chimiques sur le territoire national lorsqu’il est fait conformément aux normes internationales alors que la Constitution n’en fait aucune réserve; l’incohérence entre les dispositions de certains articles; le manque de clarté et de précision dans la description de certains faits incriminés et leurs peines. Le rapport de la commission renseigne entre autre que le Gouvernement a proposé  la suppression, la réécriture et l’insertion de certains groupes de mots, alinéas et articles de la loi adoptée.

         Par ailleurs,  les débats ont porté sur des produits exclus du champ d’application de la loi, objet d’une seconde lecture; les effets néfastes des produits chimiques sur l’environnement, les personnes et les biens; le mode de traitement des déchets chimiques; la réglementation des déchets chimiques dangereux ou polluants étrangers et ceux produits sur le territoire national; l’harmonisation des dispositions de certains articles de la loi; les dispositions prises par le Gouvernement pour l’utilisation rationnelle des produits chimiques par les agriculteurs; la nécessité de clarifier les termes “produits chimiques dangereux” et “déchets chimiques dangereux”; les dispositions prises par le Gouvernement pour le traitement des déchets chimiques; la nécessité de mettre à la disposition des députés la loi initialement votée.

Signalons que la présente loi est adoptée à l’unanimité des députés présents ou représentés à la fin des débats général et particulier.

Fidèle KENOU

Atelier sur le Changement climatique : La Dgec élabore la 4e Communication nationale et 2e rapport biennal actualisé

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Le Dgec procédant à l’ouverture de l’atelier

Ce que vous devriez savoir : Le Bénin va produire la 4e communication ainsi que le 2e rapport biennal actualisé sur les changements climatiques. Dans ce cadre, la direction générale de l’environnement et du climat que dirige Martin Pépin Aïna, organise un atelier de 2 jours dont le top a été donné, le mardi 20 juin 2023, au Bénin royal Hôtel de Cotonou. A ce rendez-vous qui prend fin le mercredi 21 juin, les participants  travaillent à actualiser les circonstances nationales en rapport avec la variabilité 5 climatique et les changements climatiques; établir des inventaires nationaux de Gaz à Effet de Serre (GES) sur la période de 2016 à 2021; évaluer les options et mesures d’atténuation des changements climatiques ainsi que la vulnérabilité, les options et mesures d’adaptation des systèmes naturels, et humains ; identifier les contraintes, lacunes (financières, techniques, humaines) et autres informations jugées utiles pour atteindre l’objectif de la Convention. A cet effet, ils doivent expliquer, discuter et s’accorder sur les modalités de mise en œuvre du projet, les rôles et responsabilités des parties prenantes ainsi que sur les procédures administratives et financières de sa mise en œuvre; examiner et valider le plan de travail annuel (PTA); examiner et valider le plan de passation des marchés (PPM) du projet pour la première année 2023; examiner et valider la liste des rapports techniques attendus du projet; examiner et valider le plan de suivi et évaluation du projet; examiner et valider le plan de gestion des risques pouvant affecter l’exécution du projet; et identifier les autres projets connexes avec lesquels le projet CN4-RBA2 peut développer des synergies.

Vue partielle des participants à l’atelier

Ce qu’en disent les responsables : Au lancement, Elca Wabusya, représentant le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue) est intervenue par appel vidéo pour saluer l’engagement du Bénin à travailler pour l’atteinte des objectifs fixés à cette lutte contre le changement climatique. Et ceci, depuis que le pays a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le 30 juin 1994, le Protocole de Kyoto (PK), le 25 février 2002, et l’Accord de Paris, le 31 octobre 2016. Des ratifications qui, selon le Dgec, Martin Pépin Aina, obligent le Bénin  à soumettre, à la Conférence des Parties, une communication nationale sur les changements climatiques tous les quatre ans et un Rapport Biennal Actualisé tous les deux ans. Et d’après lui, après des initiatives institutionnelles et mis en oeuvre des actions pour l’application effective de la Convention et du protocole, le Bénin a élaboré sa Communication Nationale Initiale, sa Deuxième Communication Nationale (DCN) et sa Troisième Communication Nationale (TCN) puis son Premier Rapport Biennal Actualisé (PRBA) respectivement en 2002, 2011 et 2019. La Quatrième Communication Nationale et le Deuxième Rapport Biennal Actualisé, en cours d’élaboration  vont permettre principalement de mettre à jour les données, et informations contenues dans la Troisième Communication Nationale et le Premier Rapport Biennal Actualisé, et renforcer les capacités nationales aux fins de l’intégration des préoccupations liées aux changements climatiques dans les politiques, stratégies, plans et programmes de développement aux niveaux national, local et au plan sectoriel.

Par ailleurs : Pour finir, Martin Pépin Aïna a adressé les remerciements du ministre au Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui ont bien voulu apporter leur soutien financier et technique au Bénin pour l’élaboration de cette Quatrième Communication Nationale et ce Deuxième Rapport Biennal Actualisé sur les Changements Climatiques. Des appuis que la représentante du Pnue a réitérés lors de son intervention d’ouverture.

Anselme HOUENOUKPO

Trois questions à José Tonato : «Les impacts positifs ont commencé par être observés »

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Vous venez de parcourir la côte pour découvrir les travaux réalisés par Waca, est-ce que vous êtes satisfait pour le moment ?

Pour ce que j’ai vu, je suis satisfait globalement. On va vers la fin des travaux de protection côtière. Vous savez que ce sont des travaux transfrontaliers depuis Agbodranfo jusqu’à l’embouchure qu’on appelle la bouche du roi. Ces travaux se déroulent sur 41 km, soit 23 km au Bénin et 18 km au Togo. Il y a des épis (8) à construire et tous ont été construits. Il y a un moteur de sable à mettre en place. C’est le rechargement de la plage sur 200m de largeur et une longueur de plus de 3km. Je vois que tout cela est en place. Actuellement on est à 99% des travaux réalisés pour ce qui concerne la protection marine ; bientôt 100%.

Vous avez eu des explications des techniciens. D’après le fonctionnement de tout ce mécanisme qui est mis en place est-ce que vous avez des impacts positifs qu’on note déjà sur le terrain ?

Je n’ai pas visité toute la côte. Mais pour ce qu’on m’a montré, avant et après la mise en place du moteur de sable des épis, les impacts ont commencé. La plage a commencé à se recharger naturellement et je crois que progressivement d’Ouest à l’Est, c’est-à-dire suivant le sens de dérivation du courant et de transport de sédiments, les populations vont constater pendant un certain temps que les effets bénéfiques attendus vont se mettre en place. Vous avez vu des épis qui sont complètement engloutis par du rechargement sédimentaires. C’est ce qu’on attendait.

L’autre composante du programme, c’est également de mettre en valeur tout cet investissement à travers des infrastructures socio-communautaires (piste cyclable, verdissement)… est-ce que c’est pour bientôt où il faut attendre encore pour longtemps ?

C’est déjà en cours. On a vu la piste cyclable. On a vu un début de verdissement vers l’extrême Ouest (vers le Togo). Vous savez qu’il y a deux objectifs pour ce que nous faisons. Le premier, c’est la protection contre l’érosion marine. Éviter que l’avancée de la mer ne détruise nos habitats et nos établissements humains. Ça c’est fait. Aujourd’hui tout le monde est tranquille. L’angoisse qu’il y avait sur Hillacondji et Agoué puis dans une moindre mesure à Grand-Popo, a disparu. Deuxième objectif, c’est le développement du tourisme balnéaire de toutes les activités économiques au niveau local voir des initiatives venant du niveau national. Vous savez que toute la plage est en aménagement depuis Fidjrossè jusqu’à la marina de Ouidah en passant par Avlékété. Aujourd’hui la route des Pêches va venir jusqu’à Djondji. On se pose la question de savoir qu’est-ce qui va se passer à Grand Popo? Ceci préfigure des aménagements balnéaires qui vont venir. Pour l’instant, le projet comporte effectivement des aménagements récreo-touristiques (une piste cyclable, un verdissement à travers la plantation de cocotiers sélectionnés, traités). Ensuite on fera un aménagement pour permettre aux populations dans les limites de ce qui est développable dans une zone comme celle-là, parce que nous sommes dans le tourisme maritime où certains types de construction ne sont pas acceptés. Nous allons indiquer aux populations comment installer des activités économiques sur la plage. Il doit avoir une certaine activité. Les gens vont venir de faire du sport. D’autres vont venir pour se reposer. Il y aura du loisir. Progressivement vous verrez des investissements plus lourds comme ce qu’on fait aujourd’hui à Avlékété, à Ouidah, à Fidjrossè, se mettre en place. L’objectif c’est cela. C’est-à-dire protéger contre l’érosion côtière et en suite permettre le développement des activités touristiques.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

Protection à long terme de la côte transfrontalière Bénin-Togo : Le ministre José Tonato satisfait des travaux réalisés  sur le segment Bénin

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Le ministre José Tonato et sa suite lors de la visite

Ce que vous devriez savoir : Les travaux exécutés sur le segment Bénin du projet de protection à long terme de la côte transfrontalière Bénin-Togo sont à un taux de 99%. C’est ce que le ministre du cadre de vie et des transports en charge du développement durable, José Tonato, est allé constater, le vendredi 16 juin 2023, à travers une visite technique en prélude à la réception provisoire des ouvrages qu’il a effectuée avec plusieurs de ses cadres techniques. Au terme, l’autorité est satisfaite et a remercié l’entreprise Boskalis international BV, la mission de contrôle et toute l’équipe pour le travail abattu dans le délai.

Pour cette visite, José Tonato, sous les orientations du coordonnateur du projet Waca, Hamidou Séko, a marqué trois principaux arrêts. Il a commencé par la borne frontalière pour observer le comblement de bras lagunaire mort avec 100 000m3 de sédiment, les épis 1 et 2 et le remplissage des cassiers, un espace entre les deux ouvrages, avec 35 000m3 de sable. Il a ensuite visité l’atelier maritime afin d’examiner la position initiale de la ligne de côte avant les travaux, la mise en place du rechargement massif avec 6 400 000m3 de sable donnant un espace reconstitué de 5,3km de long  et 200m de large ; c’est-à-dire que l’océan par rapport à sa position initiale en novembre 2022 au début des travaux a été repoussé à l’intérieur de 200m entre Louis-Condji et Agoué. Toujours à cet atelier, le ministre a examiné aussi la piste cyclable aménagée sur 2km sur cet espace déjà récupéré. Il a terminé sa visite à Agoué où, il a apprécié l’efficacité de l’ouvrage et son impact positif sur la partie aval du moteur de sable.

Ce que disent les autorités: Présent à cette visite, le préfet du Mono, Bienvenu Milohin, a félicité tous les acteurs. «Nous étions là lors des états des lieux et aujourd’hui, nous sommes stupéfaits  des résultats que nous avons vus. C’est le lieu de remercier le Gouvernement pour avoir pensé, conçu et mis en place une unité de gestion de ce projet et je crois que ce que nous avons vu est merveilleux», a-t-il déclaré avant d’inviter toutes les communautés environnantes ainsi que la mairie à prendre soin du verdissement qui se met en place et les infrastructures qui y seront érigés d’ici peu. Quant au coordonnateur de l’unité intégrée de gestion des projets dans le domaine de l’environnement et des ressources naturelles financés par la banque mondiale dont le projet Waca ResiP Bénin, Elias Hamidou Séko, il a rappelé que ces travaux ont consisté à la mise en place de 8 épis à partir de la borne de la frontière bénin-Togo et d’un moteur de sable à partir du dernière épis sur un linéaire de 5 km. «Il est aussi prévu un comblement du bras lagunaire mort sur à peu près 1km ainsi que la végétalisation de tous ces comblements», a ajouté le coordonnateur qui précise qu’il est animé par un motif de satisfaction. 

Par ailleurs : A rappeler que le site Hillacondji-Sanvee-Codji qui a été objet de la visite est un secteur appartenant à la zone source de l’érosion avec une vitesse d’érosion d’environ 15m/an et que les travaux ont démarré en mai 2022 pour une durée de 22 mois révisée à 19 mois sur la demande du Gouvernement. Ces travaux de protection de la côte du segment transfrontalier Bénin–Togo s’étendent sur une emprise de 41km dont 23km au Bénin et 18 km au Togo. Ils sont financés conjointement par les Gouvernements des deux Etats et par la Banque mondiale à travers le projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca ResiP, pour un coût estimé à 63,4 milliards d’Euros.

Anselme HOUENOUKPO

Santé et traditions: Purifier et rajeunir le foie

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Le duo huile d’olive,jus de citron est formidable pour la santé.

L’huile d’olive agit sur la surcharge du foie, le jus de citron de son côté va stimuler la sécrétion de la bile et favoriser l’élimination des toxines.

Boire deux cuillères à soupe d’huile d’olive par jour à jeun contribue à réduire le risque des maladies cardiaques.

Le mélange des deux dans la même proportion purifie et rajeunit le foie.

Par ailleurs, ceux ou celles qui ont des ongles cassantes peuvent appliquer le mélange pour maintenir leurs ongles en parfait état pour s’éloigner des ongles artificielles.

Tant il est vrai, l’huile d’olive n’est pas à la portée de l’africain moyen.Le pamplemousse est un excellent fruit pour le foie,aide à brûler les graisses et contribue à la purification de l’organisme.

Ne ratez jamais les fruits à chaque saison si vous n’avez pas les revenus mirobolants. C’est par les fruits saisonniers que dieu donne à coût réduit la santé aux pauvres.

Célébration de la Journée mondiale des Océans édition 2023 à Togbin Daho : La Dgec présente l’urgence de changer de comportement aux populations

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Le lancement du nettoyage de la plage

Ce que vous devriez savoir : A l’instar des pays du monde entier, le Bénin a célébré la journée mondiale des océans (Jmo). La cérémonie officielle de cette célébration s’est tenue le jeudi 8 juin 2023, à Togbin Daho. Elle a été présidée par Martin Gbedey, Dg de l’agence de développement du lac ahémé et ses chéneaux (Adelac) représentant du Dgec. Au nombre des activités marquantes de cette cérémonie, il y a une sensibilisation des populations sur la thématique de la Jmo: “Planète Océans, les courants changent”, la visite de sites de ponte de tortues marines et le nettoyage de la plage, afin de susciter auprès des populations, l’envie d’adopter des « comportements écocitoyens » pour une meilleure gestion de l’écosystème marin. Parlant de la sensibilisation, c’est Faustine Sinzogan Coovi, point focal de la convention d’Abidjan de la direction générale de l’environnement et du climat (Dgec), structure organisatrice de cette cérémonie, qui s’en est occupée.

Ce que dit le thème : Présentant le thème de cette année, Faustine Sinzogan a expliqué qu’il s’inscrit au demeurant dans le cadre de la décennie des Nations Unies pour l’océan 2021-2030, décennie au cours de laquelle les sciences océaniques et océanographiques doivent être mises au service du développement durable. Une décennie de grands défis pour l’atteinte de l’objectif de développement durable N°14 dédié à « conserver et à utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines». Elle est ensuite revenue sur les comportements dont la non utilisation des sachets plastiques, la non utilisation des filets à petites mailles, l’entretien des plages, et autres.

Ce que les autorités ont dit : Avant sa présentation, Martin Gbedey, représentant la direction générale de l’environnement et du climat a délivré le message du Ministère du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable. Selon lui, la Jmo vise à focaliser l’attention du grand public sur les enjeux d’une meilleure gestion des océans et de leurs ressources. « A travers ce thème qui cadre avec la vision du programme d’action du gouvernement 2021-2026 dont l’ambition est de faire de la valorisation et de la protection des ressources marines, une priorité, les Nations Unies invitent les décideurs, les leaders, les scientifiques et les chercheurs, les cadres et les populations en général, à faire de la protection de l’océan et de ses ressources, une priorité dans toutes les décisions, plans et programmes d’actions », a-t-il expliqué tout en précisant que le gouvernement du Bénin a déjà posé des actes de protection de l’espace marin. Il s’agit de l’adoption des lois relatives à la protection de la zone littorale, à la pêche et l’aquaculture, à l’utilisation des sachets plastiques, au changement climatique etc. mieux, il a été élaboré un programme important qui a été dédié à la gestion des côtes, avec la protection de plus de 33 kilomètres de côte, incluant une digue immergée construite à Donaten pour la création d’un lac marin, sans oublier les 23 km protégés grâce à l’appui de WACCA, la realization d’une digue immergée de 5.240 mètres linéaires à Avleketé a été faite pour la protection et la valorisation de la côte et pour la promotion du tourisme balnéaire. Il y a eu aussi la création d’aire marine protégée à Donaten et celle de la Bouche du Roy pour une gestion durable des zones marines riches et les ressources menacées. Présent également, le Préfet maritime, le Capitaine de Faisceau Fernand Maxime Ahoyo, saluant l’initiative a informé qu’elle offre une occasion spéciale de reconnaitre l’importance des vastes étendues d’eau que sont les océans et de prendre les mesures pour les préserver. « Les océans sont des joyaux de notre planète. Leur beauté et leur diversité sont tout simplement extraordinaires », a-t-il déclaré avant de poursuivre « nous dépendons des océans autant qu’ils dépendent de nous » pour appeler à leur protection.

Par ailleurs : A préciser que la Jmo est instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1992. Sa célébration pour le compte de cette année 2023 coïncide avec le lancement du projet « appui à la protection des tortues marines de l’Atlantique et de leurs habitats le long du littoral du Bénin » qui aura lieu dans quelques jours.

Anselme HOUENOUKPO

Dépistage du cancer et sensibilisation sur l’auto palpation des seins : Le collectif des associations et clubs services féminins en campagne à l’église Ste Rita

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L’équipe du dépistage délivrant une fiche à une femme venue se faire dépister

Ce que vous devriez savoir : Pour la bonne santé des femmes, les associations et clubs services féminins n’ont pas de réserve. Elles vont partout pour apporter leur service à celles-là. Et c’est encore le cas avec elles. En effet, réunies dans le collectif des Associations et Clubs Services Féminins, ces femmes étaient, le dimanche 4 juin 2023, dans l’enceinte de l’église Ste Rita où, elles ont procédé au dépistage du cancer des seins aux femmes désireuses tout en leur indiquant les gestes pour réussir l’auto palpation. Cette action entre dans le cadre de la campagne que ce collectif a lancé le mercredi 15 mars 2023, pour aider les femmes Béninoises à connaître tôt l’état de santé de leurs seins. Ce qui va leur permettre de pouvoir vite bénéficier des conseils et de commencer tôt un traitement au cas où le test se révélait positif. A l’annonce de la présence de l’équipe, bon nombre de femmes ne se sont pas faites prier. Elles ont pris la direction du dispositif mis en place pour se faire tester. Et c’est avec beaucoup de joie qu’elles sont sorties, fières d’être négatives au test et d’apprendre comment réaliser le geste une fois chez elle. Et selon elles, c’est une bonne action Dr Hortense Kossou, Présidente du collectif et ses sœurs ont initié.  

Ce qu’il faut retenir du processus de l’auto palpation : Selon les membres de l’équipe venues faire le dépistage gratuit aux femmes de l’église Ste Rita (en ce jour de la fête des mères) l’examen réussi d’un sein se fait en 7 étapes et ceci dans n’importe quelle position (debout, assise ou couchée). Pour le réussir, la femme doit placer sa main (gauche, si c’est le sein gauche qui va être examiné) sur sa nuque, les doigts de la main droite serrés et posés à plat sur le sein en examen et palper légèrement mais fortement la partie supérieure externe du sein concerné en pratiquant des mouvements tournants et en descendant jusqu’à la partie inférieure externe de ce sein. Elle répète le même examen pour la partie inférieure interne du sein concerné en remontant du bas vers le mamelon. En trois, la femme doit répéter le même examen pour la partie supérieure interne du sein. Dans cette partie, elle peut rencontrer des tissus fermes et charnus. C’est normal. Elle va ensuite explorer avec la même pression légère et ferme la partie inférieure interne du sein concerné en appliquant des mouvements tournants qui doivent commencer du contour du sein et remonter vers le mamelon. En 5, la femme doit palper le centre du sein (la région) en examen ; ensuite, pincer gentiment le mamelon à la recherche d’un écoulement (sanguin ou autre). Pour finir, il faut ramener le bras (gauche puisque c’est le sein gauche qui est en examen) le long du corps et explorer l’aisselle et les environs immédiats à la recherche de petits nodules appelés ganglions. Au cours de ces étapes, la femme doit veiller à constater si elle sent une induration (peau très dure) ou la présence de boule ; si le mamelon laisse couler de liquide de couleur bizarre. L’auto palpation des seins doit se faire chez les femmes ménopausées, tous les premiers jours du mois. Quant aux femmes qui continuent d’avoir leur menstruation, c’est au 8ème jour des règles qu’elles doivent s’auto-palper.

Par ailleurs : A rappeler que le collectif est composé des associations Afmb, Afbd, Pharmaction et des clubs services Inner Wheel (Doyen, Espoir, Porto-Novo, Bohicon), Zonta Club, Lion’s Club Camelias, Soroptimist International Club (Doyen, Amazone, Gazelle, Sika or, Colombe et Améthyste).

Anselme HOUENOUKPO