Archives de catégorie : Santé & Environnement

Amélioration des techniques de production et de conservation de ‘’Amonsoja’’: Une solution innovante de Dr Makosso Allavo

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Lors de l’émission “Libre Tribune” de Radio Planète, animée par Christian Sessou, du dimanche 22 décembre 2024, Dr Makosso Allavo, expert agroalimentaire et chercheur passionné, a présenté ses recherches novatrices sur l’amélioration des techniques de production et de conservation du fromage de soja, connu sous le nom de ‘’Amonsoja’’. Cette thèse, soutenue le 13 décembre 2024, jette un éclairage nouveau sur l’agriculture béninoise, la lutte contre la malnutrition et l’impact des politiques publiques sur la transformation agroalimentaire au Bénin. L’émission a permis de mettre en lumière les recherches et l’engagement du Dr Makosso Allavo, qui, avec son expertise, contribue à réinventer le paysage agroalimentaire au Bénin.

Dr Makosso Allavo

Dr Makosso Allavo se distingue par une formation académique unique qui combine expertise agroalimentaire et entrepreneuriat social. Après un diplôme en conception agroalimentaire, il a enrichi ses compétences en poursuivant un master en entrepreneuriat dans le cadre de l’économie sociale et solidaire en France. Cette approche transversale lui permet d’aborder la production agroalimentaire sous un angle holistique, alliant la qualité des produits à la durabilité économique. Il a ainsi choisi de se concentrer sur la transformation agroalimentaire au Bénin, particulièrement sur les produits à base de soja, dans le but de renforcer l’impact social et économique des agricultures locales. Au cœur de ses recherches, Dr Allavo met en avant ‘’Amonsoja’’, un fromage de soja, comme une solution alimentaire à la malnutrition au Bénin. Le soja est une légumineuse riche en protéines végétales, essentielle pour les enfants souffrant de carences nutritionnelles. ‘’Amonsoja’’, en tant qu’alternative végétarienne et saine aux fromages traditionnels, s’inscrit dans une démarche de sécurité alimentaire durable.

Selon Dr Allavo, le soja pourrait non seulement améliorer la nutrition des populations béninoises, mais aussi avoir un impact significatif sur la santé publique, en particulier dans les zones rurales. L’une de ses innovations majeures réside dans l’amélioration des techniques de production et de conservation du fromage de soja, permettant de prolonger sa durée de vie tout en préservant ses qualités nutritives.  Dans le cadre de ses recherches, Dr Allavo s’intéresse particulièrement au soja, une variété de soja particulièrement riche en protéines. Le soja, cultivé de manière biologique, est une alternative durable et écologique. Dr Allavo insiste sur l’importance de cette légumineuse pour lutter contre la malnutrition, en particulier chez les enfants. L’intégration du soja dans la chaîne de transformation pourrait également renforcer l’économie locale et répondre aux exigences croissantes des consommateurs pour des produits durables et de qualité. La valorisation du soja pour la production du ‘’Amonsoja’’constitue une réponse concrète aux défis de la sécurité alimentaire et de l’agriculture durable. En utilisant cette légumineuse dans la transformation agroalimentaire, le Bénin pourrait renforcer sa position sur le marché local et international tout en soutenant ses producteurs locaux. Dr Allavo a salué l’engagement du gouvernement béninois sous la direction de Patrice Talon, notamment à travers la mise en place de la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Ce projet stratégique vise à promouvoir la production et la transformation du soja au Bénin. La zone industrielle offre aux producteurs locaux un environnement favorable à l’industrialisation et à l’exportation de produits agroalimentaires comme ‘’Amonsoja’’. Cet engagement gouvernemental représente un levier essentiel pour la croissance économique et la lutte contre la malnutrition. Dr Allavo a exprimé son soutien à cette initiative, soulignant que le renforcement des capacités des producteurs locaux et la valorisation des produits nationaux pourraient créer des opportunités économiques significatives tout en garantissant des produits de qualité pour le marché local et international.

À travers ses recherches et ses projets, Dr Allavo s’efforce de montrer que l’agriculture béninoise peut devenir un modèle de durabilité et d’innovation. En améliorant les techniques de production de soja et en développant des produits comme ‘’Amonsoja’’, il espère que le Bénin pourra non seulement répondre à ses besoins internes, mais aussi devenir un leader régional dans le secteur de l’agroalimentaire. La combinaison de la recherche scientifique, de la valorisation des ressources locales et du soutien institutionnel constitue une base solide pour faire du Bénin un acteur incontournable de la transformation agroalimentaire en Afrique. ‘’Amonsoja’’, ainsi que d’autres produits dérivés du soja, pourraient être la clé d’une agriculture durable et d’une alimentation plus saine pour les populations africaines. L’émission “Libre Tribune” a permis de mettre en lumière les recherches et l’engagement de Dr Makosso Allavo, qui, avec son expertise, contribue à réinventer le paysage agroalimentaire au Bénin. Ses travaux sur l’amélioration de la production et de la conservation du fromage de soja, associés aux efforts du gouvernement pour soutenir l’agriculture locale, ouvrent la voie à un avenir où la nutrition et le développement économique vont de pair. Grâce à des chercheurs comme Dr Allavo, le Bénin est bien parti pour devenir un modèle d’agriculture durable et de sécurité alimentaire en Afrique.

Anselme HOUENOUKPO

Initiative “Movember”: Africa Global Logistics s’engage pour la santé de son personnel

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Les filiales de AGL (Africa Global Logistics) : AGL Bénin et Bénin Terminal se sont mobilisées tout le long du mois de novembre pour la cause de la santé masculine à travers l’initiative “Movember”, qui vise à sensibiliser sur le cancer de la prostate, le cancer des testicules et la santé mentale. A cet effet, les collaborateurs des différentes filiales de AGL au Bénin : AGL Bénin et Bénin Terminal ont participé, le mercredi 27 novembre 2024, à une campagne d’information et de sensibilisation sur le cancer de la prostate et les autres cancers masculins.

Qu’est-ce qui est important : « Le Cancer de la prostate : comment s’en préserver ? ». C’est sous ce thème que les filiales AGL Bénin et Bénin Terminal ont célébré l’édition 2024 de Movember. En se joignant à l’initiative universelle Movember, plus de 200 collaborateurs des différentes filiales de AGL au Bénin : AGL Bénin et Bénin Terminal se sont réunis le mercredi 27 novembre 2024, à l’esplanade de la Direction d’Exploitation de Bénin Terminal dans l’enceinte du Port de Cotonou pour participer à la campagne d’information et de sensibilisation initiée par la Direction Générale de AGL au Bénin. En effet, pour endiguer les cancers masculins notamment le cancer de la prostate et le cancer des testicules, chaque participant a reçu une formation de base pour apprendre à distinguer les caractéristiques de ces cancers et à détecter les signaux possibles de leur manifestation. Elle a été conjointement animée par le docteur Abdel Hamid FAGBEMI, Chirurgien Urologue, et le docteur Athanase SODJIEDO, médecin du travail de AGL. Si ces sujets restent souvent tabous alors qu’ils concernent de nombreux hommes et leurs familles, la rencontre a permis de rappeler que la prévention et le dépistage peuvent sauver des vies. Le personnel a par ailleurs été sensibilisé sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

Que disent les acteurs : « Le mois de novembre est l’occasion de mettre en lumière une cause importante : la santé masculine. “Movember” vise à sensibiliser chacun d’entre nous aux enjeux de santé qui touchent les hommes, en particulier le cancer de la prostate, le cancer des testicules et la santé mentale », a déclaré Venance GNIGLA, président Exécutif de AGL au Bénin. À l’en croire, son équipe a voulu attirer l’attention des collaborateurs, afin qu’ils disposent de toutes les informations. « Soucieux de la santé et du bien-être de nos collaborateurs, nous voulons attirer leur attention afin qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires pour rester vigilants et attentifs sur leur état de santé », a-t-il dit. 

À propos d’AGL au Bénin : AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, réunissant plus de 23 000 collaborateurs dans 49 pays. Au Bénin, AGL emploie près de 1 000 personnes à travers ses filiales Bénin Terminal et AGL Bénin qui déploient leurs activités dans les secteurs logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiante dans le potentiel de développement du pays, AGL investit sur le long terme au Bénin et multiplie les efforts pour accélérer son intégration dans la région et sur l’ensemble du continent africain.

Soins préventifs aux animaux: Un Centre créé pour fabriquer des vaccins vétérinaires de qualité

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Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement a décidé de la création du Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire. En effet, selon le gouvernement, les principales maladies auxquelles sont sujets les animaux d’élevage ont une incidence économique réelle sur la production et constituent une limite à leur développement. Pour lever cette contrainte et contribuer à terme à l’accroissement du cheptel, de la productivité et à la compétitivité des filières animales, l’accent doit être mis sur la prophylaxie médicale qui consiste en des soins préventifs. Elle suppose la disponibilité en quantité, en qualité et en temps réel des vaccins à l’échelle nationale. Et c’est pourquoi, au regard des enjeux actuels, le centre mis en place au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, sera restructuré pour générer plus d’impact au profit du sous-secteur de l’élevage. Les statuts de cet établissement ont été approuvés. Il sera notamment chargé d’assurer la disponibilité permanente, la qualité et la distribution des produits biologiques à usage vétérinaire sur l’ensemble du territoire; d’accroître les capacités de contrôle des maladies animales à travers les laboratoires vétérinaires et de fabriquer sur place des vaccins vétérinaires de qualité.

Sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants, édition 2024 : Le SICCA partage la conduite à tenir avec plusieurs couches à Allada

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La présidente du SICCA, Ella Gwladys Quenum, remettant une affiche à un représente des guérisseurs traditionnels

Les têtes couronnées, les guérisseurs traditionnels, les relais communautaires et des groupements de femmes de la commune d’Allada, sur initiative du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste, ont été sensibilisés sur l’existence des cancers des enfants et les précautions à prendre. C’était le samedi 21 septembre 2024, à la Maison des jeunes d’Allada. La séance a été animée par le Professeur Gilles Bognon, responsable de l’unité Oncologie et pédiatrie de l’hôpital de Porto-Novo.

En effet, organisée dans le cadre du mois des cancers des enfants observé chaque mois de septembre, cette séance de sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants a été l’occasion pour le Professeur et son équipe de donner, à travers des vidéos et des images projetées, des précisions sur cette maladie qui tue les enfants si elle n’est pas diagnostiquée très tôt et prise en charge. Pour cela il faut emmener les enfants le plus tôt possible dès soupçon vers le centre de santé le plus proche pour orientation vers le centre de référence. Cela leur permettra de connaître tôt la situation de l’état de l’enfant. Ensuite, le professeur a fait comprendre que le cancer de l’enfant existe. C’est alors qu’il a fait part à l’assistance des signes et des manifestations des différents cancers chez l’enfant. « Nous avons la fièvre à répétition, l’anémie à répétition, l’écoulement régulier du sang, la présence de furoncles sur le cou de l’enfant, le développement incontrôlé des parties du corps de l’enfant (ventre, yeux, nez, bouche, partie intime…) et une tâche blanche dans l’œil de l’enfant », a-t-il précisé.

Il a aussi évoqué les causes possibles qui sont de multiples ordres. « Elles peuvent être d’ordre alimentaire : les différents condiments produits à base d’engrais qui sont utilisés en cuisine, l’excès de la prise de l’alcool par une femme enceinte, ou d’ordre médical : les différentes radiographies sur la femme enceinte », a-t-il fait savoir, précisant que le cancer de l’enfant a beaucoup de chances d’être guéri. « Donc, quand on a des cas suspects de cancer, il vaut mieux les amener très tôt vers les centres pour que ces enfants soient diagnostiqués tôt et pris en charge tôt », a-t-il insisté. Au terme de la séance, la présidente du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste (SICCA), Ella Gwladys Quenum, a remercié et félicité toutes ses sœurs et toutes les personnes qui ont contribué à la tenue de cette séance de sensibilisation. « Je me sens très fière et rassurée. Parce que la cible était au rendez-vous. Et je crois que le message est passé. D’ailleurs, ils ont posé beaucoup de questions de compréhension et quand on suit bien, on note qu’ils sont maintenant conscients que le cancer de l’enfant est une réalité », s’est-elle réjouie avant d’ajouter : « Nous nous investissons dans la lutte contre le cancer de l’enfant pour réduire le taux de mortalité infantile et empêcher que les enfants d’aujourd’hui ne grandissent et, du fait de ce cancer, ne puissent pas vivre une vie normale comme toute personne bien portante. On fait cette lutte aussi parce que notre club se penche sur la question de la santé des enfants et que nous nous sommes rendu compte que très peu de gens connaissent l’existence du cancer des enfants».

La photo de famille avec l’association des femmes venues suivre la séance

Pour les participants, cette démarche initiée par le Club est à saluer. Ils ont souhaité qu’elle soit organisée un peu partout dans le pays, vu qu’elle leur a permis de savoir que les cancers des enfants sont une réalité et qu’ils peuvent être guéris. Ils ont alors pris l’engagement d’être les ambassadeurs du club auprès des personnes qui n’ont pas eu la chance de prendre part à la séance. À souligner que l’année passée, c’est à Adjohoun que ce club qui intervient dans les domaines de l’autonomisation des femmes, de la santé en général et de l’éducation des enfants, pour ne citer que ceux-là, a tenu cette sensibilisation qui porte déjà des fruits puisque beaucoup d’enfants sont soignés au CHD Ouémé-Plateau par l’équipe du professeur Gilles Bognon.

Anselme HOUENOUKPO

Reboisement et don de matériels d’assainissement au CS Lèbou de Ouidah : Soroptimist International Club SIKA-OR joint l’acte à la parole

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La présidente du club ici avec l’élève Emmanuella qui a mis le premier plant en terre

Ce que vous devriez savoir : “Qui plante un arbre, ajoute à l’humanité”. “Et qui ajoute à l’humanité n’a pas vécu inutilement”. C’est fort de cela que les membres du Soroptimist International Club Sika-Or Cotonou ont décidé, en prélude de l’édition 2024 de la journée internationale de la forêt, de contribuer au reboisement du Complexe Scolaire Lèbou, à Ouidah. En effet, le mercredi 20 mars, sous la coordination de la présidente, Karine NOUGBODE, les sœurs optimistes réunies au sein du club Sika-Or ont mis en terre plusieurs plants d’arbre. Cette action est doublée de don de matériels d’entretien et d’assainissement. La cérémonie de remise des outils et de la mise en terre des plants d’arbre a été présidée par le conseiller pédagogique et premier adjoint au maire de Ouidah, Mr Alphonse KODO. Il a, au nom des bénéficiaires, salué la vision futuriste dont ont fait preuve la présidente Karine NOUGBODE et ses sœurs en posant cet acte.

Les membres du Soroptimist club Sika-Or ayant pris part à la cérémonie

Ce qu’ils en disent : Pour sa part, le Directeur du groupe A, représentant les Directeurs des deux autres groupes, Mr Sèmiou GAMBA, après avoir souhaité la bienvenue aux membres du club, a félicité l’ensemble des clubs Soroptimist du Bénin pour leurs multiples actions à travers les différentes communes du pays. « Chères braves femmes, vaillantes amazones, votre engagement et votre élan dans la réalisation de différents projets socio communautaires sont la source vive de votre existence », a-t-il souligné avant de remercier pour le choix porté sur ce complexe scolaire. « Le choix porté sur notre école est la preuve, la démonstration vivante de vos nombreuses actions qui apaisent et épanouissent la communauté dont nous sommes les acteurs bénéficiaires. Par l’acte de reboisement que vous portez, les enseignants et écoliers de Lèbou vous assurent des soins et de l’attention qu’ils vont porter à ces plantes afin que dans un futur proche nous puissions nous rendre compte du bonheur de ces arbres dans la vie quotidienne de notre école et de son environnement », a-t-il déclaré. Présent, le président de l’Association des parents d’élèves, Théophile Orou KOTAN a dit toute sa joie et celles des autres parents pour cette action envers l’école.  « Nous sommes heureuses d’être venues dans ce complexe scolaire ce jour pour cette action que nous menons dans le cadre de la journée de la forêt. Nous vous avons bien écouté. Cela nous a fait chaud au cœur pour ce plaisir que vous avez de nous recevoir », a lancé la présidente Carine NOUGBODE. Elle a, après avoir écouté les autres besoins, notamment le manque de latrines et de toilettes modernes au niveau de l’école, laissé entendre : « nous avons entendu également vos doléances. Nous ne vous promettons rien. Mais vous pouvez compter sur nous. On verra bien ce qu’on pourrait faire». A sa suite, Annick POGNON, past-president et membre du club, a indiqué qu’elles ont pour vision de se battre pour s’affirmer et montrer que les femmes sont des capables. C’est alors qu’elle a tendu les mains aux femmes membres du personnel enseignant de l’établissement pour leur probable adhésion au club. « Chères sœurs enseignantes, s’il y a des volontaires parmi vous, qu’elles n’hésitent pas à nous rejoindre », a-t-elle lancé avant de revenir sur les détails du lot de matériels offerts. « Nous sommes venues avec ce que vous nous avez demandé. Il s’agit des houes, de 3 poubelles, de 3 brouettes, des pelles, de balais, des arrosoirs pour vous accompagner dans l’assainissement de l’école et ses environs », a-t-elle rappelé. Présente pour accompagner l’initiative des membres du club Sika-Or, la présidente du club Doyen, Madame Emilie BABAGBETO a invité les bénéficiaires à bien prendre soin des plants et aussi des outils offerts. « On compte sur vous pour montrer l’importance de l’arbre aux enfants afin qu’ils en prennent soins. Car, si on plante, il faut surveiller pour éviter que ça meurt », a-t-elle conseillé avant de remercier les membres du club Sika-Or pour leur dévouement et leur engagement.  

La photo de famille au terme de la remise du don net

Entre les lignes : Pour stimuler l’entretien des plants, le club a lancé un challenge qui fera primer la meilleure équipe qui se serait bien occupée de son plant à elle confier. A préciser que le Complexe scolaire Lèbou est la première école ouverte par les colons au Bénin (ex Dahomey). Avant son déplacement sur son site actuel, elle était basée dans le village AHOUANDJINOU, où elle s’appelait Ecole primaire mixte d’AHOUANDJIGO.

Anselme HOUENOUKPO

Infrastructures sanitaires: L’hôpital de zone Allada/Toffo/Zè bientôt doté d’un service des grands brûlés

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En conseil des ministres le mercredi 13 mars 2024, le gouvernement a ordonné l’actualisation des études architecturales et techniques réalisées dans le cadre de l’extension de l’hôpital de zone Allada/Toffo/Zè en vue de l’érection d’un service des grands brûlés. Selon le Conseil, les « études initialement conduites en vue de l’extension dudit hôpital portaient sa capacité de 65 à 150 lits dont un complément de six (6) lits pour le Service des grands brûlés et huit (8) pour la Traumatologie ». Le communiqué issu du conseil précise qu’il s’avère important de disposer d’une unité de prise en charge des grands brûlés, de capacité plus élevée et aux normes internationales, du fait des accidents graves intervenus dans le pays au cours l’année 2023 et ayant causé des cas sévères de brûlures.« Dès lors, il sera possible de soigner un nombre plus important de patients, le cas échéant », explique le conseil. Aussi, il sera questionde « redimensionner le projet initial d’extension de l’hôpital par l’actualisation des études architecturales et techniques. Dans ce cadre, il est prévu seize (16) lits pour la prise en charge des grands brûlés et douze (12) pour la Traumatologie ». Afin de capitaliser les travaux déjà effectués, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec le même cabinet japonais Architect EndoTakeshi qui avait déjà réalisé les premières études.

Campagne de dépistage du cancer de sein et du col de l’utérus : Le collectif des associations et clubs services féminins du Bénin encore en action

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Des responsables des clubs services ici avant le lancement de la campagne

Ce que vous devriez retenir : A l’instar des autres pays du monde, le Bénin a commémoré le 8 Mars 2024, la Journée Internationale de la Femme (JIF). Occasion pour certaines Organisations Non Gouvernementales, d’initier des actions à l’endroit des couches sociales ou vulnérables. C’est le cas du collectif des associations et clubs services féminins du Bénin qui a procédé au lancement de l’édition 2024 de sa campagne de dépistage gratuit du cancer de sein et du col de l’utérus. C’était le vendredi 8 mars, au centre départemental de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou. Selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2020, 685 000 décès dus au cancer du sein ont été enregistrés dans le monde contre un peu plus de 2 millions de cas détectés. Une situation alarmante qui mérite que la sensibilisation soit intensifiée à travers le monde pour sauver des vies. C’est ce qu’a compris le collectif des associations et clubs services féminins du Bénin (Soroptimist club, Rotary Club, Lions Club, etc) qui initie chaque année, une campagne de dépistage précoce du cancer de sein et du col de l’utérus. L’activité a encore eu lieu cette année au CHU-MEL de Cotonou et a connu une forte mobilisation des femmes venues de partout pour se faire dépister.

Vue partielle des femmes venues prendre part à cette campagne de dépistage lancée

Ce qu’elles en disent : Selon la présidente du collectif, cette activité qui n’est pas la première, est initiée pour permettre d’avoir très tôt une idée sur la santé de leur sein. « Il faut que les femmes soient informées, qu’elles sachent comment prendre soin de leurs seins. Quand on détecte tôt le cancer, on a plus de chance d’être traité tôt et d’en être guérit, que quand on laisse trainer», a déclaré Dr Hortense Kossou. A l’en croire, le rôle de leur collectif est d’apprendre aux femmes à appliquer les techniques de l’autopalpation de leurs seins. «Quand on le fait régulièrement selon les normes, ça permet de détecter des anomalies au niveau des seins et d’avoir recours à un technicien de la santé », a-t-elle indiqué.  Venue se faire dépister, Délice Zountchémè, gérante d’un restaurant de la place, trouve que c’est important de savoir si on a certaines prédispositions pour une maladie donnée. Aux dires de cette dernière, le cancer est une maladie très dangereuse et lorsqu’on ne sait pas prendre les dispositions depuis le bas âge, on peut se donner du fil à retordre. Elle n’a pas manqué de remercier les organisatrices de cette campagne qui va prévenir le mal et sauver des vies. Bélinda Adokpo a perdu une sœur à cause du cancer de sein. Elle a pris sur elle le soin de consulter son sein chaque année. C’est ce qui l’a amené au CHU-MEL ce vendredi-là. « J’ai l’habitude de passer tous les 8 mars pour consulter mes seins, pour voir si éventuellement je n’ai pas de boule dedans. C’est mieux de faire le dépistage que d’attendre avoir des problèmes avant de commencer par courir», a-t-elle confié.

Entre les lignes : Il importe de souligner que les organisateurs ont aussi saisi l’occasion de cette campagne pour prodiguer des conseils aux femmes et aux jeunes lycéennes ayant effectué le déplacement. Cette campagne se poursuit toute l’année.

Anselme HOUENOUKPO

Atelier de sensibilisation sur l’endométriose à Cotonou: L’Ong EndoEspoir rallie le caucus des femmes parlementaires à sa cause

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Le Caucus des femmes parlementaires a participé à un atelier de sensibilisation sur l’endométriose ce jeudi 29 février 2024 à Cotonou. C’est la salle Toffa 1er de l’hôtel Azalaï qui a abrité les travaux dudit atelier organisé par l’Ong EndoEspoir et dont l’ouverture est placée sous l’autorité du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou. Aguerri, le Caucus des femmes parlementaires s’engage à faire de la lutte contre l’endométriose, son cheval de bataille.

L’Ong EndoEspoir et sa Présidente, Innocentia Alladagbé gagnent le pari de la sensibilisation sur l’endométriose, du recul de l’ignorance de la maladie et du ralliement du Caucus des femmes parlementaires à sa cause. Dans son allocution, la Présidente Alladagbé a levé un coin de voile sur les objectifs de l’atelier en ces termes : « Notre ambition est de faire des membres du Caucus des femmes, des députées bien informées sur les caractéristiques, les symptômes et les conséquences de l’endométriose sur la santé et le bien-être des femmes ; de les sensibiliser sur les défis socio-économiques auxquels sont confrontées les femmes atteintes d’endométriose notamment en termes d’accès aux soins de santé, de soutien social et de qualité de vie et enfin de les encourager à prendre des mesures concrètes pour promouvoir  la reconnaissance de l’endométriose en tant que problème de santé publique, améliorer l’accès aux soins et soutenir les initiatives de sensibilisation et de recherche sur cette maladie, tout en favorisant l’empathie envers les victimes. » a-t-elle détaillé.  

Son allocution a également permis aux participants de toucher du doigt l’ampleur de la maladie sur les femmes : « Dans le monde, une (01) femme sur dix (10) en âge de procréer serait touchée par l’endométriose. Au Bénin, même s’il n’existe pas de statistiques officielles pour le moment, des sources cliniques indiquent qu’il ne serait pas exagéré d’estimer que deux (02) femmes en âge de procréer sur dix (10) souffrent de l’endométriose.  La douleur est le symptôme présent dans plus de 70% des cas. Environ un tiers (⅓) des femmes souffrant de douleurs pelviennes aiguës ou chroniques (bas ventre) auraient de l’endométriose. 40% d’entre elles ont des difficultés de fertilité. 176 millions de femmes sont atteintes de l’endométriose dans le monde. Le délai de diagnostic moyen de la maladie est de 6 à 10 ans », a-t-elle fait remarquer.

Pour sa part, la Présidente du Caucus des femmes parlementaires du Bénin est heureuse du choix porté sur l’institution qu’elle dirige pour appuyer l’Ong EndoEspoir dans sa croisade contre l’endométriose. Au nom de ses pairs, l’honorable Djamilatou Sabi Mohamed s’est engagée à faire de la sensibilisation contre l’endométriose son cheval de bataille. Elle n’a pas manqué de rassurer de ce que le message de l’Ong EndoEspoir sera porté très loin pour permettre aux femmes victimes de la maladie et qui l’ignorent de trouver le salut.

La Fondation Gbεhunu, un maillon fort dans la lutte

Présente aux côtés de l’Ong EndoEspoir depuis ses débuts, la Fondation Gbεhunu appréhende bien la portée de la maladie : « L’endométriose n’est pas seulement une maladie médicale, c’est un défi sociétal. C’est une réalité que des milliers de femmes au Bénin affrontent au quotidien, souvent dans l’ignorance, le silence et la douleur. En tant que représentante d’une fondation engagée dans la lutte contre cette maladie, je ressens une responsabilité profonde envers ces femmes, envers leur bien-être, leur santé et leur dignité », a déclaré Appoline Vlavonou de la Fondation Gbεhunu. Au nom de la Fondation, elle a exhorté les membres du Caucus des femmes parlementaires à ouvrir leur cœur et leur esprit au combat que mène l’ONG EndoEspoir. « Seuls, nous ne serons pas assez pour appuyer EndoEspoir dans son action. Ensemble, nous ne serons pas de trop. Nous pouvons faire une différence significative dans la vie de nombreuses femmes. Nous pouvons apporter l’espoir, le soutien et la compréhension dont elles ont besoin pour surmonter les défis de leur mal », a-t-elle lancé en guise d’appel.

Exhortation à garder l’espoir

Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou dont l’appui à l’Ong EndoEspoir n’est plus à démontrer s’est réjoui de la spontanéité avec laquelle les membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin ont répondu à l’appel de l’ONG EndoEspoir. Il est d’autant plus content de voir la présence massive des femmes du Caucus présentes à l’atelier, prêtes à écouter, apprendre et agir pour porter loin la cause. « Ensemble, nous pouvons briser le silence qui entoure cette maladie, sensibiliser nos communautés et plaider en faveur de politiques et de pratiques de santé plus inclusives et éclairées » a exhorté le Président Vlavonou qui estime que, « La lutte contre l’endométriose est une bataille que nous devons mener avec détermination et compassion ».

L’autorité parlementaire a également saisi l’occasion de cet atelier pour adresser un message d’espoir et de solidarité à toutes les femmes qui luttent contre cette maladie, parfois sans le savoir. Selon ses propos, le présent séminaire est un premier pas vers un avenir où l’endométriose ne serait plus une source d’incompréhension, de douleur et de silence, mais une cause de compassion et d’action.

Après les différentes interventions, les participants ont eu droit à deux communications suivies de débats. La première est une présentation de l’ONG EndoEspoir faite par James Williams Gbaguidi, chargé de Communication de l’organisation et la seconde intitulée ‘’Comprendre l’endométriose : symptômes, diagnostic et diverses conséquences’’, est développée par le Professeur Justin Lewis DENAKPO.

Fidèle KENOU

Code des investissements: Six sociétés reçoivent leurs agréments

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Benjamin Hounkpatin, ministre de la santé

Dans le cadre des mesures incitatives du Code des investissements, le gouvernement autorise l’agrément à six sociétés. La décision a été prise en Conseil des ministres du mercredi 14 février 2024. II s’agit de l’agrément pour le régime des investissements spécifiques et pour le régime B. Pour le régime des investissements spécifiques, il s’agit de la SOCIETE BENINOSE DINFRASTRUCTURES NUMERIQUES (SBIN) SA, pour le projet de déploiement de son réseau de communication sur toute l’étendue du territoire national afin de rendre disponible une connexion internet stable et fiable et la société BENIN TERMINAL SA, pour son projet d’aménagement et d’exploitation d’un terminal spécialisé conteneurs au Port autonome de Cotonou. En ce qui concerne le régime B, quatre entreprises sont concernées. Il s’agit de : SOCIETE PROFILES ALUMINIUM (SOPAL) SARL, pour l’installation et l’exploitation d’une unité de fabrication de profilés d’aluminium à Hounsagoudo, dans la commune de Zè; BIOLYNX PHARMA SAs, pour son projet de production de solutés et Consommables médicaux, dans la Zone industrielle de Sèmè-Podji ;  BINGBEN INDUSTRIES SA, pour l’installation d’une unité de production de bois d’œuvre, ameublement et revêtements spéciaux, dans la Zone industrielle de Sèmè-Podji et NEW VISION GROUP SA, pour la fabrication de sacs scolaires solaires et non solaires, de serviettes hygiéniques et de vêtements scolaires, dans la commune de Lokossa. Les projets portés par ces différentes sociétés vont générer plus d’un millier d’emplois en même temps qu’ils renforcent le tissu économique national.

Table ronde sur le Programme Eglise Verte : L’Archidiocèse de Cotonou présente ses projets pour l’adhésion de tous

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Cardinal Michael Czerny lors de la table ronde sur le PEV, Ph: Razack SANOUSSI

Placé sous le thème « Tous ensemble pour la sauvegarde de notre maison commune : la terre », la Table ronde sur le Programme Eglise Verte (PEV) s’est déroulée, le samedi 20 janvier 2024, au Chant d’Oiseau de Cotonou. C’était en présence du Cardinal Michael Czerny, préfet du dicastère pour le service du développement humain et intégral, du Ministre du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable, José Tonato, des membres de la conférence épiscopale du Bénin, des membres du corps diplomatique ainsi que des partenaires financiers.

 

Ce que vous devriez savoir : A travers le Programme Eglise Verte (PEV), l’Archidiocèse de Cotonou entend contribuer à la sauvegarde du patrimoine commun, la terre, à travers l’éducation à l’écocitoyenneté, la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques. A cet effet, elle a concocté plusieurs projets qui ont été présentés aux partenaires afin de susciter leurs adhésions aux initiatives de lutte pour la préservation de la terre. C’est au cours de la Table ronde sur le Programme Eglise Verte organisée le samedi 20 janvier 2024 au Chant d’Oiseau de Cotonou. Il s’agit des projet « Alternative catholique à l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables dans l’archidiocèse de Cotonou », « Initiative Catholique de production de l’hydrogène vert à base des boues rejetées pour l’autonomie énergétique dans l’archidiocèse de Cotonou » et le « Projet de développement du centre d’éducation, de recherche, de formation et de production Agro-Alimentaire ». A travers le premier projet, l’archidiocèse de Cotonou entend convaincre les communautés à l’abandon de l’utilisation des sachets plastiques. Elle veut contribuer à la diffusion de la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin. Elle vise aussi à appuyer le développement des alternatives aux sachets plastiques non biodégradables et, promouvoir la chaîne de valeur des sacs réutilisables. Pour ce qui concerne le 2e projet, l’archidiocèse de Cotonou veut fournir 50MW d’énergie propre à base d’hydrogène verte et de biogaz par la valorisation des boues de vidange rejetées à travers 10 unités de production dans le mix énergétique Bénin. Cette initiative est particulière en ce sens que l’hydrogène vert à sa production et son utilisation n’émet pas de CO2, donc pas de gaz à effet de serre. La présentation du 3e projet qui sera mis en exécution à Kpanroun, révèle que l’archidiocèse entend contribuer à la lutte contre le chômage et l’exode rurale des jeunes au bénin, promouvoir l’entrepreneuriat agricole et motiver les jeunes déscolarisés ou non à mieux s’adonner à l’agriculture intégrée et durable et en fin contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers l’accroissement de ma production agricole et l’amélioration de la qualité des produits agricoles.

Ce qu’ils en disent du programme Eglise verte : Avant la présentation des projets qui a été suivie d’un débat pour recueillir les appréciations des participants, il y a eu la cérémonie d’ouverture au cours de laquelle le Programme Eglise Verte a été reconnu comme un programme novateur. D’abord l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji a laissé entendre: « Ce qui nous unit aujourd’hui, autour du Délégué de sa Sainteté, le Pape François, Son Éminence, Cardinal Czerny, c’est bien la solution de l’Église catholique du Bénin face aux dangereuses menaces de la dégradation de la Création dont nous sommes, comme je le disais tantôt, les intendants. Cette solution réside dans le Programme Église Verte qui résulte de l’écoute attentive que nous réservons aux appels des Souverains pontifes qui se sont succédés depuis Pie XII jusqu’au Pape François ». En effet, cette initiative (PEV) ambitionne d’assurer l’éducation à la culture environnementale et la promotion environnementale et écologique. Elle s’inscrit dans un contexte particulier de dégradation de l’écosystème environnementale et intervient dans un contexte où le gouvernement s’emploie à garantir un monde en phase avec les objectifs de développement durables. Il est clair qu’à travers le PEV, l’archidiocèse de Cotonou veut accompagner l’Etat béninois à réussir sa lutte pour un changement de comportement. Le ministre José Tonato a, pour sa part, soutenu que le Programme Eglise Verte concourt à la poursuite de la transformation structurelle de l’économie et l’accroissement durable du bien-être social des populations.  «Nous sommes fiers de soutenir cette belle initiative», a-t-il fait savoir avant de déclarer que «le gouvernement souhaiterait que le corps diplomatique et consulaire, les institutions internationales, tous, soutiennent cette initiative à travers différents appuis, techniques et financiers».Par ailleurs : Présidant la séance, Cardinal Michael CZERNY a indiqué que ce programme s’est bien inspiré, en ses objectifs et stratégies, des enseignements de l’encyclique Laudato dont les objectifs sont complémentaires et visent à donner des éléments, de la motivation et une méthodologie afin de répondre à la clameur de la terre en danger comme à celle des pauvres, aux défis économiques ; afin d’adopter des modes de vie durables en puisant dans l’éducation, la culture et la spiritualité, afin d’aider à la résilience et l’autonomisation des communautés.

Anselme HOUENOUKPO