Archives de catégorie : Société

Règlement des litiges commerciaux: Le CAMeC-Bénin s’engage pour les modes alternatifs

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Le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) a effectué le jeudi 10 octobre 2024, sa rentrée solennelle. L’activité a eu lieu au palais des Congrès de Cotonou avec de nouveaux engagements pour offrir un meilleur espace aux entreprises pour le règlement des litiges sans passer devant les tribunaux.

De quoi s’agit-il : « Les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges (MARL), une réelle alternative aux procédures judiciaires ». C’est sous ce thème que le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) a placé sa rentrée pour l’année 2025. La cérémonie présidée par le Prof. Dorothée SOSSA, président de la Cour Constitutionnelle, a été l’occasion pour les participants de mieux cerner les avantages des modes alternatifs de règlement des litiges qui se révèlent être une solution utile face aux procédures judiciaires.

Que disent les acteurs : Pour le Prof. Dorothée SOSSA qui a développé le thème de cette rentrée, les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges (MARL) présentent beaucoup d’avantages. Il a expliqué l’intérêt pour les opérateurs économiques de recourir aux offres du CAMeC. De ce fait, il a appelé les responsables du CAMeC à être ambitieux pour les justiciables. « Il faut saisir les litiges. Vous devez aller à la rencontre des entrepreneurs », a-t-il dit. Il a prodigué des conseils allant de ne pas divulguer les litiges, de prendre des experts pour l’arbitrage et de coopérer avec le juge. « L’arbitrage n’a rien à imposer. Il faut aller devant le juge. Le juge n’est pas votre adversaire, il vous accompagne, il coopère avec vous, il vous aide à composer le tribunal arbitrage. Il reste un acteur important dans le système. Il assure un équilibre et les structures du système judiciaire », a fait observer le Prof. Dorothée SOSSA.  Après avoir exposé les avantages du ‘’MARL’’, le président du CAMeC-Bénin, Alain AMOUSSOUKPEVI a évoqué le faible taux de sollicitation et de fréquentation qui sont des défis à rélever. Pour parvenir à changer de paradigme, il pense qu’il faut élargir le champ avec des formations aux acteurs. Chaque année, une vingtaine de dossiers sont enregistrés et 70% des cas se sont soldés par arbitrage, 30% ne sont pas instruits en raison de l’abandon. À l’horizon 2030, le centre ambitionne renforcer et élargir ses formations au profit des arbitres et médiateurs, renforcer le partenariat, faire des plaidoiries pour un recours à l’arbitrage, développer une plateforme digitale pour la médiation en ligne etc.

Quid du CAMeC-Bénin : Le Centre d’Arbitrage, de médiation et de conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) est un organe de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Benin mis à la disposition des chefs d’entreprises pour faciliter le règlement des litiges nés de leurs relations commerciales. Il est composé d’une cellule administrative, d’un Comité technique, des arbitres et médiateurs béninois et étrangers.  Le CAMeC-Bénin veille à la bonne administration des procédures (arbitrage, médiation, conciliation. règlement de référé pré-arbitral, règlement intérieur),  met à la disposition des parties une liste d’arbitres et de médiateurs/conciliateurs agréés qui peut être consultée au Secrétariat per manent du CAMEC-Bénin ou sur le site web : www.camec.bj. Le CAMeC-Bénin peut régler tous les litiges découlant de vos activités commerciales contractuelles (exécution, existence, validité, expiration etc.) et même impliquant un commerçant à un non commerçant y compris des entités publiques et les Etats.

Qui peut saisir le CAMeC-Bénin : Toute personne physique ou morale notamment, les hommes d’affaires, les industriels, les agriculteurs, les pêcheurs, les commerçants, les établissements financiers, les banques et institutions financières, les organisations de la société civile, les consultants, les architectes, les praticiens de droits, les entités étatiques et les services décentralisés (commune marie préfecture, etc) et Etat. Les parties ne paieront aucun frais pour tout litige soumis à la médiation/conciliation dont le montant n’excède pas 10 millions de F CFA.

Célébration de l’indépendance de la Guinée par la CRGB : Les manifestations clôturées par une cérémonie culturelle

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Vue partielle des personnalités présentes à la cérémonie culturelle

La communauté des ressortissants guinéens au Bénin a commémoré le 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée. C’est à travers plusieurs activités organisées du 2 au 6 octobre pour marquer cet événement symbolique. Et la dernière des activités est celle culturelle tenue le Dimanche 6 octobre dernier, c’était une fin en apothéose au Csp Gbéto. Elle a mobilisé un grand nombre de participants et d’invités d’honneur, dont le Consul Honoraire de Guinée et plusieurs personnalités locales. Initiée pour commémorer les sacrifices des pères fondateurs, cette journée culturelle riche en échanges et en divertissements a permis aux participants de célébrer la diversité de la culture guinéenne tout en renforçant les liens avec la nation hôte, le Bénin. Elle s’est déroulée dans une ambiance de recueillement et de gratitude. Au cours de celle-ci, le président de la communauté des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo, a rappelé la nécessité de garder en mémoire les luttes passées tout en œuvrant pour un avenir radieux. Idem pour le président de l’Association des Guinéens au Bénin. « La Guinée célèbre aujourd’hui 66 ans de l’accession à la souveraineté internationale, et ce parcours est marqué par des défis surmontés grâce à la persévérance et à l’unité », a déclaré Aïssatou Diallo, secrétaire général de l’Agb, tout en remerciant les autorités béninoises pour leur accueil chaleureux et leur soutien constant à la communauté guinéenne.

Quelques membres de la communauté guinéenne au Bénin

Au terme de la célébration, la communauté guinéenne a exprimé sa gratitude à l’Ambassade de Guinée au Nigeria pour son soutien inédit, une première dans l’histoire de ces festivités. Le président des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo a salué l’engagement de l’ambassadeur Sissoko Siaka, tout en appelant les ressortissants à rester mobilisés pour le développement socio-économique de la Guinée. Il a conclu en encourageant un nouvel esprit de rassemblement au sein de la communauté, en exhortant chacun à s’impliquer activement dans la construction d’une Guinée prospère et solidaire.

A souligner qu’outre cette activité culturelle, la communauté a organisé une séance de prières puis un tournoi de football dont la finale s’est déroulée le 5 octobre. Ce moment de convivialité, organisé au Camp Guézo, a vu s’affronter des équipes guinéennes avec une grande ferveur. L’équipe victorieuse a été chaleureusement félicitée par le président de l’Agb et les membres du bureau exécutif du CRGB.

Anselme HOUENOUKPO

Létondji BEHETON, Directeur Général de SIPI-Bénin S.A.: « La GDIZ n’appartient pas à Talon …»

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(« Le Bénin a effectivement amorcé la transformation structurelle de son économie et cela suscite beaucoup d’intérêt », détaille –t-il)

Dans le cadre de la première Édition des « Rencontres Presse », organisée le jeudi 10 octobre 2024 par la direction de la SIPI, les professionnels des médias ont été éclairés sur les réalités de la zone spéciale de Glo-Djigbé. Cette session d’échange avec la presse a lieu quelques jours après la célébration de la Journée Mondiale du Coton, et s’inscrit dans le cadre du mois du « Consommons local ». Elle marque la première édition d’une série d’événements visant à tenir les médias informés des différents développements liés à la transformation du coton et à la production textile au sein de la GDIZ et a été par ailleurs une plateforme pour partager des progrès réalisés par cette unité dans le domaine de l’industrialisation. C’est Létondji BEHETON, Directeur Général de la Société d’Investissement et de Promotion de I’Industrie (SIPI-BENIN S.A.) qui a présidé cette rencontre en présence de ses collaborateurs.

Ce que vous devriez savoir : Lors de cette rencontre, le Directeur Général de SIPI-Bénin S.A., Létondji BEHETON s’est réjoui de la concrétisation de cette zone industrielle de Glo-Djigbé pour la transformation structurelle de l’économie béninoise. Pour lui, cette zone spéciale est un dispositif important pour développer l’économique de nombreux pays africains. Car, la plupart des pays développés ont transformé leurs matières premières. Et aujourd’hui, avec cette zone, le Bénin est entré dans la phase opérationnelle de transformation de ses matières telles que la noix de cajou, du coton et du karité, etc. À la question des journalistes, il a expliqué que « la zone industrielle de Glo-Djigbé n’appartient pas au président Patrice Talon. Cette zone appartient à 100% au Bénin pour le foncier, mais le Bénin n’est pas actionnaire majoritaire », détaille le DG qui précise que « la majorité des actionnaires des sociétés de la zone sont béninois. », a-t-il dit avant de saluer la vision du Chef de l’Etat. Pour réussir ce projet de la zone spéciale, Létondji BEHETON apprend qu’il a fallu un « courage politique ». La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) fait l’objet d’une grande attraction : « nous avons démarré un modèle économique que tout le monde vient voir ; le Bénin a effectivement amorcé la transformation structurelle de son économie et cela suscite beaucoup d’intérêt », a témoigné Létondji BEHETON, Directeur Général de la Société d’Investissement et de Promotion de I’Industrie (SIPI-BENIN S.A.), qui révèle par ailleurs la signature de plusieurs contrats importants, notamment avec des organisations internationales telles que la FIFA pour la production de maillots de sport.

Entre les lignes : La zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) est une zone industrielle de premier plan au Bénin, jouant un rôle clé dans la transformation locale du coton. La zone de Glo-Djigbé s’étend sur plus de 1640 hectares, dont 400 hectares ont déjà été exploités. Le développement des infrastructures sur cet espace a nécessité un investissement de plus de 150 milliards de FCFA. À ce jour, Glo-Djigbé dispose de trois unités opérationnelles produisant des vêtements pour des marchés en Europe et aux États-Unis. Le coton provient de l’intérieur du pays. Pour le DG de SIPI-Bénin S.A., c’est une perte énorme auparavant quand ce coton n’est pas transformé. « Le coton brut rapporte entre 500 et 700 millions de dollars par an et en 2023, les ventes ont dépassé 400 millions de dollars », va-t-il ajouter tout en expliquant qu’avec la transformation en cours, les revenus pourraient atteindre 6 milliards de dollars. À l’en croire, cette transformation du coton devrait générer de nombreux emplois. Environ 25 000 emplois quand 28 unités textiles viendront s’ajouter aux trois unités déjà implantées. Létondji BEHETON a précisé que les unités déjà en fonctionnement emploient 14 000 personnes et génèrent des millions de vêtements. Sept unités de transformation de cajou seront installées pour traiter 100 000 tonnes par an. Il y a la transformation locale de produits agricoles tels que le coton, les noix de cajou, l’ananas, les noix de karité et le soja, etc. GDIZ est le fruit d’un Partenariat Public-Privé (PPP) entre la République du Bénin et ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), dont l’objectif est de concevoir, financer et exploiter la zone industrielle Glo-Djigbé Zè-Bénin.

Par ailleurs : Concernant les besoins énergétiques, Létondji BEHETON a précisé que la zone reçoit actuellement de l’énergie de Maria-Gléta. Cependant, des projets sont en cours pour mettre en place une centrale thermique de 225 MW et une centrale solaire de 300 MW, afin d’alimenter les différentes industries de manière autonome.

19ème Congrès International sur la Drépanocytose: La SoBeSA prend part aux travaux

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Prof. Roch Houngnihin, président de la SoBeSA et Directeur scientifique du LAMA

Depuis le mercredi 9 octobre 2024, la Société Béninoise de Sociologie et d’Anthropologie (SoBeSA) participe au 19ème Congrès international sur la drépanocytose. L’activité se déroule au palais des Congrès de Cotonou jusqu’au samedi 12 octobre 2024. Après l’édition 2023 à Strasbourg, c’est la ville de Cotonou qui a accueilli les travaux cette année. En effet, la SoBeSA ainsi que des étudiants et chercheurs en médecine et sciences de la santé ont bénéficié de cent (100) places offertes pour assister à l’événement. Ce qui leur permet de s’impliquer dans les discussions sur les enjeux complexes liés à la drépanocytose, une maladie génétique affectant de nombreuses personnes au Bénin. À cet effet, le président de la SoBeSA, Prof. Roch HOUNGNIHIN a remercié à l’Association DORYS et au Ministère de la Santé pour l’intérêt qu’ils portent à la sociologie et à l’anthropologie dans le cadre de la prise en charge de la drépanocytose. Il a réitéré son engagement à accompagner les politiques publiques en lien avec cette maladie.

Renforcement des compétences professionnelles: Bientôt 2.676 artisans bénéficient de ARCH-Formation

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La ministre Véronique Tognifodé lors de son allocution

Réuni le 9 octobre 2024, le Conseil des ministres a pris la décision de sélectionner des centres chargés de la formation des artisans béninois au titre de l’année 2024. Ceci dans le cadre de ARCH-Formation. A cet effet, 2.676 artisans bénéficieront d’un programme de formation spécialisé

Ce volet formation du projet ARCH vise à améliorer les compétences des artisans, à accroître la qualité des productions artisanales, afin qu’ils augmentent leur capacité à générer des revenus. De fait, une base de données de centres de formation de référence pouvant assurer les formations recherchées a été constituée avec l’appui des experts- métiers internationaux dans les secteurs des énergies renouvelables photovoltaïques, du froid et de la climatisation, de la pâtisserie, de la boulangerie. Il en est de même de la transformation agroalimentaire, de la plomberie, de la mécanique automobile et de la transformation de lait de vache en fromage. Faut-il le rappeler, en 2023, une première phase de préqualification des centres de formation a été réalisée, ce qui a permis de former 1.720 artisans. Cette initiative a contribué à pallier la rareté et l’inadéquation des centres de formation, ainsi que le manque de formateurs qualifiés dans des domaines jugés prioritaires.

Séminaire sur l’Intelligence Artificielle: Pour plus de performance du ministère de l’Économie et des Finances

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Des informaticiens du ministère de l’Économie et des Finances (MEF) se sont réunis pour un séminaire intitulé « Team-Building et Performance de la DSI/MEF », organisé dans les locaux de la CCI- Bénin le jeudi 26 septembre 2024. Cette initiative, pilotée par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) du ministère, est une activité annuelle visant à renforcer les compétences des équipes. Au cours de ce séminaire, les participants ont été formés sur divers aspects de l’intelligence artificielle (IA) dont son fonctionnement, sa genèse, ses composants, ses métiers et les défis qu’elle présente. Le thème de cette année a été axé sur « L’intelligence artificielle au service de l’efficience ». Le Directeur des systèmes d’information du MEF, Alain Ahounou a rappelé le contexte de cet événement. « Nous organisons cette activité de team-building pour favoriser les échanges entre informaticiens et évaluer les défis quotidiens que nous rencontrons dans notre travail. Cette année, nous avons l’occasion d’interagir avec des informaticiens des régimes financiers de la douane, du trésor, des impôts, de l’ANDF et de la direction générale du budget, toutes structures sous la tutelle du MEF. », a-t-il fait savoir. Les participants ont été invités à se former sur les défis et les opportunités qu’offre l’IA, notamment dans l’amélioration des systèmes d’information et l’optimisation des processus. « En tant qu’informaticiens, nous sommes responsables de la transformation du système de l’administration publique. Nous devons nous approprier ce concept et explorer comment il peut nous aider à créer une administration plus performante et une gestion des finances publiques améliorée. », a précisé Alain Ahounou. Il a également mentionné des applications concrètes de l’IA, comme son utilisation pour aider les administrateurs des impôts à établir un programme fiscal. « Je souhaite que nous sortions d’ici avec un plan d’actions qui nous permette de relever les défis futurs liés à l’intelligence artificielle, au bénéfice de notre pays et de nos concitoyens », a souhaité Alain Ahounou.

Inscriptions désormais en ligne: Les peines des étudiants de l’UAC soulagées

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Recteur net net

L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) fait un pas significatif vers la digitalisation de ses services. Dans un communiqué de presse en date du 4 octobre 2024, le Recteur, le Professeur Félicien Avlessi a annoncé que les inscriptions pour l’année académique 2024-2025 se feront désormais en ligne. Ce qui permet aux étudiants de s’inscrire eux-mêmes. À partir donc du 14 octobre jusqu’au 31 janvier 2025, les nouveaux bacheliers et les anciens étudiants de l’UAC pourront s’inscrire facilement en ligne via le site http://www.etudiant.uac.bj . Avec cette initiative, l’Université d’Abomey-Calavi marque une étape importante vers une administration moderne et efficace. Les difficultés que rencontrent les étudiants lors du processus d’inscription, seront désormais allégées et les défaillances de l’ancien système d’inscription souvent marqué par de longues files d’attente et des délais prolongés, seront solutionnées.

Clôture de l’atelier à Parakou: La SoBeSA en action pour contrer les épidémies émergentes

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La Société Béninoise de Sociologie et d’Anthropologie (SoBeSA) a organisé, du 1er au 2 octobre 2024, un atelier de formation sur l’« anthropologie appliquée aux épidémies émergentes » à l’Université de Parakou. Lancé le mardi 1er octobre 2024, cet atelier de deux jours a rassemblé une quarantaine de professionnels de la santé et de chercheurs en sciences sociales. Financé par l’International Research Network et l’Institut de Recherche pour le Développement, cet événement vise à renforcer les compétences nécessaires pour faire face aux défis sanitaires actuels liés aux épidémies. L’atelier s’inscrit dans une initiative plus large, après une première session à Ouidah, visant à mieux comprendre et gérer les crises sanitaires croissantes, qui résultent des interactions complexes entre l’homme, l’animal et l’environnement. Cette formation a permis de créer une plateforme d’échange entre biologistes, médecins, paramédicaux et spécialistes des sciences sociales, favorisant ainsi une collaboration interdisciplinaire essentielle. À l’issue de l’atelier, le président de la SoBeSA, Prof. Roch A. Houngnihin a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux et l’esprit de partage qui a régné durant ces deux jours. « Merci d’être là pour le travail assidu. Nous allons faire de notre mieux pour transmettre les recommandations nécessaires afin de démontrer que les sciences sociales sont aux côtés des sciences de la santé. Nous jouons notre rôle. », a-t-il dit. Pour sa part, la Doyenne de la Flash de l’Université de Parakou, Clarisse Tama Imorou a souligné l’importance de cette formation. « Je voudrais vous remercier de nous avoir permis de bénéficier de cette opportunité. Nous avons beaucoup appris sur les épidémies émergentes, un chantier encore largement inexploré par les sociologues et anthropologues de la santé. », fait-elle savoir. Dans son intervention, elle a insisté sur la nécessité de briser les cloisonnements contre-productifs entre disciplines : « Il ne s’agit pas seulement de mentionner l’interdisciplinarité, mais de co-construire les problématiques. Les agents de santé ont besoin des chercheurs pour les accompagner sur le terrain. ». Il faut noter que cet atelier a été clôturé par la remise des attestations de participation. Les participants sont repartis enrichis de nouvelles connaissances pour une meilleure compréhension et gestion des épidémies émergentes.

Célébration du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée : La diaspora Guinéenne au Bénin prie pour l’union et la paix dans le pays

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Au premier plan le consul honoraire de la Guinée au Bénin, accompagné des responsables de la CRGB

Dans le cadre de la célébration du 66e anniversaire de l’accession de la Guinée à la souveraineté internationale, la communauté guinéenne au Bénin organise une série d’activités. Ainsi, le 2 octobre 2024, date précise de cet anniversaire, elle a tenu, à Ste Cécile, une lecture du Coran. Ceci dans l’intention d’implorer l’intersection d’Allah pour que leur pays, la République de Guinée, retrouve la paix. Cette action est une initiative de la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin (CRGB) que préside Mamadou Baïlo Diallo. Elle a été réalisée avec l’accompagnement du Consul honoraire, Ibrahim Youla.

Cette séance dédiée à la prière a connu la présence effective du consul ainsi que plusieurs sages et membres de cette diaspora guinéenne. Président du comité d’organisation de cette série d’activités entrant dans le cadre de cette commémoration, Elmouctar Diallo précise que cette lecture du Coran est pour renforcer la cohésion sociale entre les Guinéens. « Nous demandons à nos autorités de respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple. Depuis 1958 à ce jour, la Guinée ne devrait plus être dans cette situation de transition. C’est parce que ces autorités ne tiennent pas respect à leurs engagements », a-t-il dit avant d’ajouter : « Cette fête est une occasion pour nous de saluer la bravoure de nos devanciers et de leur rendre hommage ».

Les ressortissants Guinéens procédant à la lecture du Coran

De son côté, le président de la communauté, Mamadou Baïlo Diallo, a souligné : « On a initié cela pour nous permettre d’être unis et que Dieu nous bénisse pour l’union, parce que c’est parfois ce qui manque au sein de la communauté. Car nous sommes à l’extérieur du pays et on a intérêt à avoir une collaboration, à nous unir davantage ». Il a également insisté : « Nous voulons encore qu’il y ait un certain développement au niveau d’abord des esprits, ensuite de l’économie et du social ». Il a, pour finir, souhaité une très bonne santé à tous ses compatriotes. « Je leur souhaite une très bonne santé, qu’ils essaient de vivre en paix, qu’ils essaient de vivre dans la communion, qu’ils essaient de collaborer ensemble, d’abord à leurs besoins, ensuite aux besoins de la société, pour ensuite revenir aux besoins de la nation guinéenne. C’est tout ce que je devrais pouvoir leur dire, parce qu’il y a des fois où vraiment ça manque, on se demande si on peut s’unir. Je demande à Dieu de nous aider pour que cela puisse se faire sans problème ».

Le Consul honoraire Ibrahim Youla a pour sa part félicité le bureau directeur de la communauté guinéenne pour cette initiative. Il n’a pas oublié de saluer tous les Guinéens résidents au Bénin. À préciser que les manifestations se poursuivent les 5 et 6 octobre 2024 à travers un match de football (pour le sportif) qui aura lieu sur le terrain de Camp Guézo et une soirée de mode (pour le culturel) qui se tiendra au Csp Gbéto.

Anselme HOUENOUKPO

Appui aux Orphelins des professionnels des médias : La CFU des professionnels des médias offre des kits scolaires

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Photo de famille au terme de l’activité

La Cellule des Femmes de l’Union des professionnels des médias (CFU) a organisé le 28 septembre 2024 une distribution de kits scolaires destinés aux enfants orphelins de professionnels des médias décédés en 2024. Cet événement, parrainé par Basile TCHIBOZO, conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), s’est tenu à la Maison des Médias de Cotonou. L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec EDUCO Bénin, vise à garantir un accès à une éducation de qualité pour ces enfants afin qu’ils puissent construire un avenir prometteur. Rafiatou Mamadou, coordonnatrice de la CFU, a souligné l’importance de ce soutien éducatif pour les jeunes vulnérables. Les enfants, venus des départements du Sud du Bénin, ont été nombreux à répondre à cet appel généreux. Cette action symbolique et significative a permis d’impacter près d’une centaine d’enfants dont les parents ont tragiquement perdu la vie en 2024. Les kits scolaires offerts contiennent tout le nécessaire pour un bon démarrage de l’année scolaire 2024-2025, notamment, sacs à dos, cahiers, stylos, crayons et autres fournitures essentielles. Les tuteurs des bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les donateurs, reconnaissant que ce geste représente un véritable engagement envers l’éducation et le bien-être des orphelins. Basile TCHIBOZO et Dr Raphaël TCHIDIMI ont été salués pour leur rôle crucial dans la réalisation de cet événement. Lors de son discours, Rafiatou MAMADOU a remercié Dr TCHIDIMI pour son soutien indéfectible envers ces enfants. Ce dernier a promis d’apporter de grandes surprises aux meilleurs élèves au cours de cette année académique. La cérémonie s’est conclue par une photo de famille.

Augustin HESSOU