Archives de catégorie : Slide

Gymnastique : Un camp de formation en aérobic en cours

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La photo de famille des participants au camp de formation

Initié par la Fédération béninoise de gymnastique, un camp de formation de gymnastique aérobic se tient du 26 au 1er décembre 2024 au stade général Mathieu Kérékou. Réunissant 13 entraîneurs dont le Directeur technique national et son adjoint et 28 jeunes gymnastes, ledit camp dirigé par l’experte de la Fédération internationale de gymnastique, la Russe, Mariira Oskner, a été officiellement lancé le mercredi 27 novembre. C’est Félix Hessou, représentant du ministère des sports, qui a présidé la cérémonie de lancement. « Ce camp est une initiative heureuse de la Fédération internationale de gymnastique en faveur du renforcement des capacités des athlètes et des cadres techniques en charge de cette spécialité de la gymnastique au Bénin », a-t-il lancé avant de préciser: « Dans le domaine du sport moderne, la formation de jeunes athlètes et des cadres techniques en charge de leur encadrement constitue l’un des axes vecteurs de tout développement ascendant. L’organisation de ce camp offrira aux stagiaires la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences. Elle contribuera de façon remarquable à doter le Bénin de cadres techniques capables d’encadrer convenablement les jeunes gymnastes ». Le représentant du ministère des sports a ensuite fait savoir que ce camp offrira aux jeunes athlètes, l’opportunité d’affiner leur technique et leur art. C’est alors qu’il a invité tous les stagiaires à tirer un meilleur profit de rendez-vous de grande portée technique et pédagogique. « Ceci requiert de votre part, tout au long de ce camp de formation, des aptitudes et attitudes dignes des femmes et des hommes animés par une grande volonté de perfectionnement. Je vous invite donc à faire preuve d’humilité, d’ouverture, de sérieux et de disponibilité pour que les enseignements dispensés et reçus à ce camp contribuent de vos performances dans les gymnastes », leur a-t-il dit. Pour sa part, l’experte russe de la Fédération internationale de gymnastique, Mariira Oskner a indiqué qu’elle est là pour amener les entraîneurs et gymnastes béninois à l’aller en avant. Il a précisé que l’objectif, c’est de faire en sorte que les gymnastes béninois soient plus performants pour remporter plus de médailles lors des échéances futures. Le président de la Fédération béninoise de gymnastique, Isidore Léonide Gbaguidi, a laissé entendre que dédié ce camp aux plus jeunes gymnastes, fait partir des lignes directives reçues du ministère des Sports et du Comité national olympique et sportif béninois. «Nous devons préparer la relève », a-t-il insisté avant de remercier Mariira Oskner et féliciter Rodrigue Ahissou, qui a remporté la médaille de bronze à l’International Aerobic gymnastics Competition en Russie en novembre 2024. Représentant des entraîneurs et des gymnastes, Rodrigue Ahissou, a déclaré: « ce camp va nous permettre de gagner plus en expérience et de partager ce qu’on aura reçu avec nos gymnastes et futurs athlètes du Bénin ». Selon le programme, ce nième camp qu’organise la fédération au profit des pratiquants va prendre fin le dimanche 1er décembre prochain.

Anselme HOUENOUKPO

Tchoukball : Plusieurs formateurs préparés pour répandre la discipline dans le pays

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La photo de famille des participants à la formation

Double champion d’Afrique, le Bénin ambitionne de rendre le Tchoukball populaire. Dans ce cadre, les responsables de la fédération béninoise de Tchoukball avec à leur tête Roch Bété, ont entrepris de former plusieurs personnes non seulement pour la pratique mais aussi pour la dispense de la pratique (les formateurs). Ce sont ceux de la 2e catégorie qui suivent depuis le samedi 23 novembre des cours. Il s’agit de la formation des formateurs du Tchoukball dont la session du Sud a eu lieu le samedi 23/11/24 à Cotonou. A ce rendez-vous, ils étaient 21 jeunes acteurs de la discipline à prendre part. Placés sous la direction du Directeur technique national, Hervé Dossoumou, ces participants ont reçu la formation sur la pratique (règles) du Tchoukball (phase théorique et phase pratique). La phase théorique s’est déroulée en salle avant celle pratique pour laquelle, ils ont été conduits au stade pour être soumis aux exercices.

Au terme, de ce rendez-vous riche en enseignements, les participants ont pris l’engagement de prendre d’assaut les établissements de Cotonou et ses environs pour dénicher les élèves capables de pratiquer la discipline sportive et sans contact qu’est le Tchoukball.

A la suite de cette étape de Cotonou, un autre rendez-vous est pris à Parakou pour la session du Nord. Plusieurs participants sont aussi attendus à cette séance de formation qui sera animée par le directeur technique national Hervé Dossoumou. Cette formation aura lieu au centre Don Bosco de Parakou.

Anselme HOUENOUKPO

Football/Qualification du Bénin à la CAN : Le Président Talon égale ce record de Yayi

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Le Bénin a validé son billet pour prendre part à la phase finale de la CAN qui aura lieu au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026. Il s’agit de la 5e qualification de l’histoire du pays à la plus grande messe du football continental. Et contrairement aux ministres où ils sont 5,soit un ministre pour chaque qualification, ils ne sont que 3 présidents de la République en exercice qui ont eu ce privilège de conduire l’équipe une fois à cet exploit. Le tout premier président sous qui cela est arrivé pour la première fois est le président Mathieu Kérékou (paix à son âme). C’était en 2024. Mais, après lui, le Président Boni Yayi a aussi fait le nécessaire pour qu’en son temps l’équipe nationale puisse se qualifier. Ainsi, après 2008, l’équipe s’est retrouvée à la phase finale de 2010. Deux qualifications placent le Président Boni Yayi comme étant le seul président sous qui le Bénin s’est consécutivement qualifié pour deux éditions de la phase finale de la CAN. Puisque ce record est resté inégalé, même si la 5e qualification du Bénin coincide avec la 2e de l’ère Patrice Talon. En effet, le président Patrice Talon un peu moins de 3ans après son accession au pouvoir a vu l’équipe nationale s’offrir le billet pour Egypte 2019. Mais, l’équipe n’a pas pu maintenir le cap et a raté les éditions 2021 et 2023. Et c’est maintenant qu’elle passe encore l’étape des éliminatoires faisant du Président Talon, le deuxième Président du pays qui goûte une deuxième fois à la qualification de son équipe nationale de football. Il faut souligner que les sélectionneurs sont au nombre de 4, et celui qui a pu qualifier le pays plus de fois est Michel Dussuyer (201 et 2019). Il y a, également, au niveau des présidents de la fédération béninoise de football 2 sur les 3 qui ont réussi cette mission. Le président Moucharafou Anjorin (2008 et 2010) et le président en exercice, Mathurin De Chacus (2019 et 2025).

Voici les présidents de la république, les ministres des sports, les présidents de la Fbf et les sélectionneurs par année de qualification

Les Présidents de la République

2004: Mathieu KÉRÉKOU

2008: Boni YAYI

2010: Boni YAYI

2019: Patrice TALON

2025: Patrice TALON

Les Ministres des sports

2004: Valentin HOUDE

2008: Galiou SOGLO

2010: Etienne COSSI

2019: Oswald HOMEKY

2025: Benoît DATO

Les Présidents de la FBF

2004: Martin ADJAGODO

2008: Moucharafou ANJORIN

2010: Moucharafou ANJORIN

2019: Mathurin DE CHACUS

2025: Mathurin DE CHACUS

Les Sélectionneurs

2004: Cecil Jones Attuquayefio

2008: Wabi GOMEZ

2010: Michel DUSSUYER

2019: Michel DUSSUYER 2025: Gernot ROHR

Anselme HOUENOUKPO

Poursuite de la redynamisation du secteur sportif: Environ 32 milliards alloués au ministère pour l’exercice 2025

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Le Ministre des Sports, Benoît DATO

Comme c’est de coutume à chaque fin d’exercice budgétaire, les ministres du gouvernement présentent aux élus du peuple, à l’assemblée nationale leur point de gestion et la prévision de l’exercice à venir. Dans ce cadre, le ministre des sports, Benoît DATO, était en face des députés le mardi 26 novembre 2024 pour se prêter à l’exercice. Au terme de sa présentation, on retient que le montant du budget alloué au son département ministériel, pour le compte de la gestion 2025, s’élève à 31.815.293.376 FCFA. Répartis suivant les dépenses ordinaires qui s’élèveront à 7.891.884.034 FCFA et les dépenses en capital, 23.923.409.342 FCFA, ce budget vient pour permettre au ministre Dato et ses collaborateurs de poursuivre la redynamisation du secteur du sport qui est en cours depuis l’avènement du régime de la rupture. Et selon le ministre, ce budget sera exécuté suivant des priorités. Ainsi, pour 2025, il sera question de la mise en place d’infrastructures sportives dans toutes les communes et départements. A ce niveau, la construction de stade à Parakou sera une réalité au cours de l’exercice 2025. Il en sera de même pour la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou, pour la réfection du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, pour la rénovation du stade de l’Amitié Général Mathieu KEREKOU, pour la construction d’un complexe sportif et d’une piscine olympique au stade de l’Amitié Général Mathieu KEREKOU, pour la construction d’un pôle sportif du complexe UNAFRICA. Ce budget priorise également la réalisation d’une dizaine de mini-pitchs dans les collèges (première phase) en partenariat avec l’AFD, la FIFA et la FBF, la construction de l’ARENA, la construction d’une académie de football féminin, la construction des infrastructures de proximité dans les arrondissements des villes et des communes.

Parlant toujours des activités phares, on aura l’élargissement des classes sportives dans les disciplines de football, de basketball, de handball, d’athlétisme et de volleyball en milieu scolaire sur toute l’étendue du territoire national, l’organisation des championnats scolaires, la poursuite de la constitution des sélections départementales, le renforcement des capacités des acteurs du mouvement sportif national (Mise en place des DTN, formations des coachs, encadreurs, etc.). Il sera aussi question de la prise en charge de la préparation et de la participation des sélections nationales aux compétitions internationales majeures (CAN 2025, éliminatoires Coupe du Monde 2026). L’appui à l’organisation des championnats nationaux, la réalisation de la phase pilote du projet synergies éducatives et sportives, la réalisation du Kids Athletics (l’importance du jeu et du sport dans leur développement physique, mental et social), les formations des acteurs sportifs tels que : les reporters sportifs, les instructeurs en arts martiaux, les entraineurs niveau « starting coachs », les experts, les encadrants, etc., la promotion de la pratique du sport pour tous, la promotion de l’encadrement socio-éducatif et de la vie associative des jeunes et  le développement de la pratique des loisirs sains, sont également des points importants, voir cruciaux qui seront exécutés durant l’exercice 2025. A souligner que le budget de la gestion 2024 est de 40.801.955.000 FCFA.

Anselme HOUENOUKPO

Préparatifs Championnat d’Afrique des nations de Bodybuilding ASSOUKABODY 2024 : Le comité d’organisation toujours en attente de soutien

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Le présidium lors de la conférence de presse

De quoi il s’agit : Du 14 au 17 novembre 2024, le Palais des Congrès de Cotonou sera aux couleurs du Championnat d’Afrique des nations de bodybuilding ASSOUKABODY. En effet, le Bénin, à travers la fédération béninoise de bodybuilding et fitness, a obtenu de NAC International, une organisation allemande qui s’occupe du développement du bodybuilding dans le monde tout comme la Fédération internationale de bodybuilding et fitness, le droit d’organiser cette compétition. À quelques jours de cet évènement international, le comité d’organisation a rencontré le jeudi 7 novembre 2024, au siège de la fédération, les hommes des médias. À cette occasion, des précisions importantes ont été données, notamment le nombre de pays participants, le niveau de mobilisation des ressources et de la mise en place de la logistique. « Ce championnat d’Afrique des Nations ASSOUKABODY Bénin 2024 est une occasion rêvée pour révéler notre pays, le Bénin, par le culturisme en français et le bodybuilding en anglais », a commencé le vice-président du comité d’organisation, Serge Amadou qui ajoute : « Plus de 2 000 personnes, spectateurs et supporteurs du Bénin et bien d’autres pays du continent et de l’Occident seront présents sur l’événement ».

Des délégations attendues : À ce championnat africain, 11 catégories dont 8 catégories des hommes et 3 des dames seront disputées. « Les 8 catégories qui concernent les hommes sont des catégories de juniors, classiques, bodybuilding, 17 ans à 27 ans, men physique 1m73 à 1m76, men physique 1m79 à 1m85, men classique de 1m71 à 1m75, men classique physique de 1m76 à 1m80 et plus sans oublier Body 3 (110kg à 115kg), Body 2 (20kg à 85kg) et Body 1 (90kg à 100kg et plus) », a précisé le président du comité d’organisation en même temps président de la fédération béninoise, Bienvenu Vodounou. À sa suite, le chargé de communication de l’instance, Etienne Yèmadjè a fait savoir que les délégations vont commencer par fouler le sol béninois à partir du 13 novembre. « Les dispositions sont déjà prises par rapport aux hôtels qui vont héberger les différentes délégations. Au plan sanitaire et sécuritaire, les dispositions ont été également prises », a rassuré Etienne Yèmadjè qui ajoute que la réunion technique aura lieu le 15 novembre 2024 et puis la compétition elle-même le samedi 16 novembre. Comme pays attendus, on a le Niger, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigéria, le Burkina Faso, le Togo et bien d’autres pays.

Appel pressant aux sponsors : Parlant des athlètes qui représenteront le pays, ils seront au nombre de 19 dont certains sont en préparation à l’extérieur du pays. Sur le plan des récompenses, le comité d’organisation va offrir aux cinq premiers de chaque catégorie, en dehors d’un trophée, d’une médaille et des lots en nature, des enveloppes financières allant de 1500 dollars à 300 dollars. « Pour ce qui concerne le super podium, c’est-à-dire les meilleurs de cette compétition qui vont se retrouver pour désigner le champion de cette première édition du championnat d’Afrique des Nations ASSOUKABODY 2024, le premier prix est une enveloppe financière de 2.000 dollars et une qualification pour le championnat international Mister Universal 2024 qui aura lieu en Allemagne », a déclaré Etienne Yèmadjè. Des récompenses qui nécessitent beaucoup de moyens. Et c’est d’ailleurs pour cela que Radegonde Adounkpè, responsable des Femmes au sein du comité exécutif de la fédération béninoise, implore les bonnes volontés de tous ceux qui peuvent aider à réussir l’organisation. « C’est une opportunité que la Fédération béninoise de bodybuilding et fitness offre aux annonceurs pour valoriser leurs produits et vendre l’image de leurs marques. Et donc, le championnat d’Afrique de bodybuilding et fitness vous donne une ouverture sur les opportunités nouvelles et pour projeter l’image de votre entreprise dans le monde, alors devenez partenaire et sponsor de cette compétition », invite-t-elle sans manquer de communiquer les numéros à contacter, à savoir le 40 63 95 95 et le 98 15 15 15. « C’est une aubaine à ne pas rater, surtout que les fêtes de fin d’année sont déjà proches. Alors, chers partenaires, profitez de notre événement, ce championnat international pour faire connaître vos produits et services », a-t-elle conclu, donnant rendez-vous à tous au palais des Congrès de Cotonou.

Anselme HOUENOUKPO

Célébration de l’indépendance de la Guinée par la CRGB : Les manifestations clôturées par une cérémonie culturelle

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Vue partielle des personnalités présentes à la cérémonie culturelle

La communauté des ressortissants guinéens au Bénin a commémoré le 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée. C’est à travers plusieurs activités organisées du 2 au 6 octobre pour marquer cet événement symbolique. Et la dernière des activités est celle culturelle tenue le Dimanche 6 octobre dernier, c’était une fin en apothéose au Csp Gbéto. Elle a mobilisé un grand nombre de participants et d’invités d’honneur, dont le Consul Honoraire de Guinée et plusieurs personnalités locales. Initiée pour commémorer les sacrifices des pères fondateurs, cette journée culturelle riche en échanges et en divertissements a permis aux participants de célébrer la diversité de la culture guinéenne tout en renforçant les liens avec la nation hôte, le Bénin. Elle s’est déroulée dans une ambiance de recueillement et de gratitude. Au cours de celle-ci, le président de la communauté des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo, a rappelé la nécessité de garder en mémoire les luttes passées tout en œuvrant pour un avenir radieux. Idem pour le président de l’Association des Guinéens au Bénin. « La Guinée célèbre aujourd’hui 66 ans de l’accession à la souveraineté internationale, et ce parcours est marqué par des défis surmontés grâce à la persévérance et à l’unité », a déclaré Aïssatou Diallo, secrétaire général de l’Agb, tout en remerciant les autorités béninoises pour leur accueil chaleureux et leur soutien constant à la communauté guinéenne.

Quelques membres de la communauté guinéenne au Bénin

Au terme de la célébration, la communauté guinéenne a exprimé sa gratitude à l’Ambassade de Guinée au Nigeria pour son soutien inédit, une première dans l’histoire de ces festivités. Le président des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo a salué l’engagement de l’ambassadeur Sissoko Siaka, tout en appelant les ressortissants à rester mobilisés pour le développement socio-économique de la Guinée. Il a conclu en encourageant un nouvel esprit de rassemblement au sein de la communauté, en exhortant chacun à s’impliquer activement dans la construction d’une Guinée prospère et solidaire.

A souligner qu’outre cette activité culturelle, la communauté a organisé une séance de prières puis un tournoi de football dont la finale s’est déroulée le 5 octobre. Ce moment de convivialité, organisé au Camp Guézo, a vu s’affronter des équipes guinéennes avec une grande ferveur. L’équipe victorieuse a été chaleureusement félicitée par le président de l’Agb et les membres du bureau exécutif du CRGB.

Anselme HOUENOUKPO

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XIXe Sommet de la Francophonie à Paris, du 4 au 5 Octobre 2024 :  quels enjeux pour l’Afrique et le Bénin ?

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La France accueillie le XIXe Sommet de la Francophonie les 4 et 5 octobre 2024, une première depuis 33 ans. Plusieurs chefs d’états et de gouvernement y sont attendus, dont le Président de la République du Bénin, Patrice Talon, qui en profitera pour inaugurer une grande exposition d’art contemporain béninois, dans la plus grande salle gothique d’Europe, à la Conciergerie à Paris. Pour situer les lecteurs de l’Évènement Précis sur les enjeux de ce Sommet, nous avons sollicité l’expertise du Dr. Eric Adja, Président en exercice de l’Agence francophone de l’intelligence artificielle (AFRIA), qui fut également Directeur de la Francophonie numérique et Représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Lomé.

L’Evènement Précis : Quels sont les enjeux de ce XIXè Sommet de la Francophonie ?

Dr. Eric Adja : Le Sommet de la Francophonie aura lieu cette année à Villers-Cotterêts et à Paris, autour du thème « Créer, innover et entreprendre en français », afin de mettre en lumière et en valeur les opportunités qu’offre l’espace francophone, notamment en faveur des jeunes et des femmes. Ce Sommet présente des enjeux importants pour l’Afrique, en une période où la jeunesse, notamment africaine exprime de plus en de plus d’inquiétudes et de doutes quant aux impacts de la coopération francophone. Les principaux enjeux sont d’ordre :

  • Linguistiques : La Francophonie est appelée à accompagner le dynamisme de la population francophone qui va passer de 321 millions d’habitants aujourd’hui, à 715 millions d’habitants d’ici 2050, dont la majorité sur le continent africain. Ce qui implique un appui significatif à l’enseignement du et en français ;
  • Géopolitiques : face à la fragmentation du monde, la Francophonie est appelée à devenir une espace du Vivre Ensemble et de dialogue, présent sur les cinq continents, fondé sur une langue et des valeurs de solidarité et de partage ;
  • Numériques : alors que l’intelligence artificielle progresse dans nos sociétés, l’espace francophone doit s’assurer que l’espace numérique reflète la diversité́ linguistique et culturelle, que les algorithmes en permettent la visibilité́, la découvrabilité et respectent les droits de la personne ainsi que la souveraineté des données des pays membres, notamment les moins pourvus de technologies ;
  • Économiques : la Francophonie est appelée à favoriser le développement des affaires, du secteur privé, des investissements et des co-entreprises, en offrant de meilleures perspectives d’emploi dans les pays membres, dont la plupart partagent une langue, voire une culture juridique commune.

Par ailleurs, à l’occasion du Sommet, le Bénin sera représenté au salon FrancoTech, qui se tient les 3 et 4 octobre à l’incubateur STATION F à Paris. À travers son stand Bénin INNOV, notre pays met en lumière 10 entrepreneurs audacieux, porteurs d’innovations significatives. Ces talents incarnent le dynamisme et l’engagement d’un écosystème ouvert et inclusif, dédié à la conception de solutions tech, moteurs de progrès et de développement. Ainsi, le Bénin, qui s’était proposé en 2022 au Sommet de Djerba en Tunisie, pour accueillir l’organisation du XXè Sommet de la Francophonie en 2026, se révèle-t-il comme un candidat sérieux, présentant des atouts indéniables.

L’Evènement Précis : A l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, le 20 mars dernier, vous avez fait paraître un livre intitulé Une Francophonie Apaisée ; quels sont les principales idées défendues dans cet ouvrage ?

Dr. Eric Adja : Dans ce livre, j’ai souhaité témoigner de ce que le partage d’une langue commune, la langue française, au-delà du passé colonial, implique une certaine vision du monde, crée des opportunités et forge des destins.

Ainsi, j’évoque le contexte géopolitique actuel, marqué, à tort ou à raison, par une méfiance réelle ou entretenue vis-à-vis des intérêts français, notamment en Afrique, où l’actualité résonne au Niger, au Burkina Faso ou au Mali, par la diffusion de messages d’hostilité vis-à-vis d’une certaine politique extérieure de la France. C’est pourquoi, il me paraît indispensable d’alerter l’opinion sur le risque de rejet du bébé avec l’eau du bain. En effet, s’il est vrai que l’histoire et la construction de la Francophonie sont intimement mêlées à celles de la France et de la langue française, l’espace et l’idéal francophones dépassent la seule France. Ainsi, comme l’écrivent Abrahamsen et Bado (2022) : « La Francophonie, c’est bien sûr plus que la France. L’organisation a été fondée au Niger en 1970 et se compose de 88 États et gouvernements, dont beaucoup sont dans les pays du Sud »

Dans ce contexte, il importe de distinguer la Francophonie de la stricte politique extérieure de la France, car pour citer à nouveau ces deux auteurs : « Dans le même temps, la Francophonie est hantée par l’histoire coloniale de la France et de nombreux Africains font peu de distinction entre la Francophonie et la Françafrique, le terme péjoratif pour désigner la sphère d’influence de la France sur le continent dans la période post-indépendance». Pour sa part, le romancier congolais Alain Mabanckou estime que « la Francophonie est malheureusement encore perçue comme la continuation de la politique étrangère de la France dans ses anciennes colonies ». Je plaide donc pour la construction d’une Francophonie apaisée, c’est-à-dire débarrassée des démons du passé, en redessinant les contours de nouvelles relations équitables, fondées sur le respect, la réciprocité et le Vivre Ensemble.

Propos recueillis par la Rédaction

Célébration du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée : La diaspora Guinéenne au Bénin prie pour l’union et la paix dans le pays

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Au premier plan le consul honoraire de la Guinée au Bénin, accompagné des responsables de la CRGB

Dans le cadre de la célébration du 66e anniversaire de l’accession de la Guinée à la souveraineté internationale, la communauté guinéenne au Bénin organise une série d’activités. Ainsi, le 2 octobre 2024, date précise de cet anniversaire, elle a tenu, à Ste Cécile, une lecture du Coran. Ceci dans l’intention d’implorer l’intersection d’Allah pour que leur pays, la République de Guinée, retrouve la paix. Cette action est une initiative de la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin (CRGB) que préside Mamadou Baïlo Diallo. Elle a été réalisée avec l’accompagnement du Consul honoraire, Ibrahim Youla.

Cette séance dédiée à la prière a connu la présence effective du consul ainsi que plusieurs sages et membres de cette diaspora guinéenne. Président du comité d’organisation de cette série d’activités entrant dans le cadre de cette commémoration, Elmouctar Diallo précise que cette lecture du Coran est pour renforcer la cohésion sociale entre les Guinéens. « Nous demandons à nos autorités de respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple. Depuis 1958 à ce jour, la Guinée ne devrait plus être dans cette situation de transition. C’est parce que ces autorités ne tiennent pas respect à leurs engagements », a-t-il dit avant d’ajouter : « Cette fête est une occasion pour nous de saluer la bravoure de nos devanciers et de leur rendre hommage ».

Les ressortissants Guinéens procédant à la lecture du Coran

De son côté, le président de la communauté, Mamadou Baïlo Diallo, a souligné : « On a initié cela pour nous permettre d’être unis et que Dieu nous bénisse pour l’union, parce que c’est parfois ce qui manque au sein de la communauté. Car nous sommes à l’extérieur du pays et on a intérêt à avoir une collaboration, à nous unir davantage ». Il a également insisté : « Nous voulons encore qu’il y ait un certain développement au niveau d’abord des esprits, ensuite de l’économie et du social ». Il a, pour finir, souhaité une très bonne santé à tous ses compatriotes. « Je leur souhaite une très bonne santé, qu’ils essaient de vivre en paix, qu’ils essaient de vivre dans la communion, qu’ils essaient de collaborer ensemble, d’abord à leurs besoins, ensuite aux besoins de la société, pour ensuite revenir aux besoins de la nation guinéenne. C’est tout ce que je devrais pouvoir leur dire, parce qu’il y a des fois où vraiment ça manque, on se demande si on peut s’unir. Je demande à Dieu de nous aider pour que cela puisse se faire sans problème ».

Le Consul honoraire Ibrahim Youla a pour sa part félicité le bureau directeur de la communauté guinéenne pour cette initiative. Il n’a pas oublié de saluer tous les Guinéens résidents au Bénin. À préciser que les manifestations se poursuivent les 5 et 6 octobre 2024 à travers un match de football (pour le sportif) qui aura lieu sur le terrain de Camp Guézo et une soirée de mode (pour le culturel) qui se tiendra au Csp Gbéto.

Anselme HOUENOUKPO

Appui aux Orphelins des professionnels des médias : La CFU des professionnels des médias offre des kits scolaires

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Photo de famille au terme de l’activité

La Cellule des Femmes de l’Union des professionnels des médias (CFU) a organisé le 28 septembre 2024 une distribution de kits scolaires destinés aux enfants orphelins de professionnels des médias décédés en 2024. Cet événement, parrainé par Basile TCHIBOZO, conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), s’est tenu à la Maison des Médias de Cotonou. L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec EDUCO Bénin, vise à garantir un accès à une éducation de qualité pour ces enfants afin qu’ils puissent construire un avenir prometteur. Rafiatou Mamadou, coordonnatrice de la CFU, a souligné l’importance de ce soutien éducatif pour les jeunes vulnérables. Les enfants, venus des départements du Sud du Bénin, ont été nombreux à répondre à cet appel généreux. Cette action symbolique et significative a permis d’impacter près d’une centaine d’enfants dont les parents ont tragiquement perdu la vie en 2024. Les kits scolaires offerts contiennent tout le nécessaire pour un bon démarrage de l’année scolaire 2024-2025, notamment, sacs à dos, cahiers, stylos, crayons et autres fournitures essentielles. Les tuteurs des bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les donateurs, reconnaissant que ce geste représente un véritable engagement envers l’éducation et le bien-être des orphelins. Basile TCHIBOZO et Dr Raphaël TCHIDIMI ont été salués pour leur rôle crucial dans la réalisation de cet événement. Lors de son discours, Rafiatou MAMADOU a remercié Dr TCHIDIMI pour son soutien indéfectible envers ces enfants. Ce dernier a promis d’apporter de grandes surprises aux meilleurs élèves au cours de cette année académique. La cérémonie s’est conclue par une photo de famille.

Augustin HESSOU

Sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants, édition 2024 : Le SICCA partage la conduite à tenir avec plusieurs couches à Allada

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La présidente du SICCA, Ella Gwladys Quenum, remettant une affiche à un représente des guérisseurs traditionnels

Les têtes couronnées, les guérisseurs traditionnels, les relais communautaires et des groupements de femmes de la commune d’Allada, sur initiative du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste, ont été sensibilisés sur l’existence des cancers des enfants et les précautions à prendre. C’était le samedi 21 septembre 2024, à la Maison des jeunes d’Allada. La séance a été animée par le Professeur Gilles Bognon, responsable de l’unité Oncologie et pédiatrie de l’hôpital de Porto-Novo.

En effet, organisée dans le cadre du mois des cancers des enfants observé chaque mois de septembre, cette séance de sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants a été l’occasion pour le Professeur et son équipe de donner, à travers des vidéos et des images projetées, des précisions sur cette maladie qui tue les enfants si elle n’est pas diagnostiquée très tôt et prise en charge. Pour cela il faut emmener les enfants le plus tôt possible dès soupçon vers le centre de santé le plus proche pour orientation vers le centre de référence. Cela leur permettra de connaître tôt la situation de l’état de l’enfant. Ensuite, le professeur a fait comprendre que le cancer de l’enfant existe. C’est alors qu’il a fait part à l’assistance des signes et des manifestations des différents cancers chez l’enfant. « Nous avons la fièvre à répétition, l’anémie à répétition, l’écoulement régulier du sang, la présence de furoncles sur le cou de l’enfant, le développement incontrôlé des parties du corps de l’enfant (ventre, yeux, nez, bouche, partie intime…) et une tâche blanche dans l’œil de l’enfant », a-t-il précisé.

Il a aussi évoqué les causes possibles qui sont de multiples ordres. « Elles peuvent être d’ordre alimentaire : les différents condiments produits à base d’engrais qui sont utilisés en cuisine, l’excès de la prise de l’alcool par une femme enceinte, ou d’ordre médical : les différentes radiographies sur la femme enceinte », a-t-il fait savoir, précisant que le cancer de l’enfant a beaucoup de chances d’être guéri. « Donc, quand on a des cas suspects de cancer, il vaut mieux les amener très tôt vers les centres pour que ces enfants soient diagnostiqués tôt et pris en charge tôt », a-t-il insisté. Au terme de la séance, la présidente du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste (SICCA), Ella Gwladys Quenum, a remercié et félicité toutes ses sœurs et toutes les personnes qui ont contribué à la tenue de cette séance de sensibilisation. « Je me sens très fière et rassurée. Parce que la cible était au rendez-vous. Et je crois que le message est passé. D’ailleurs, ils ont posé beaucoup de questions de compréhension et quand on suit bien, on note qu’ils sont maintenant conscients que le cancer de l’enfant est une réalité », s’est-elle réjouie avant d’ajouter : « Nous nous investissons dans la lutte contre le cancer de l’enfant pour réduire le taux de mortalité infantile et empêcher que les enfants d’aujourd’hui ne grandissent et, du fait de ce cancer, ne puissent pas vivre une vie normale comme toute personne bien portante. On fait cette lutte aussi parce que notre club se penche sur la question de la santé des enfants et que nous nous sommes rendu compte que très peu de gens connaissent l’existence du cancer des enfants».

La photo de famille avec l’association des femmes venues suivre la séance

Pour les participants, cette démarche initiée par le Club est à saluer. Ils ont souhaité qu’elle soit organisée un peu partout dans le pays, vu qu’elle leur a permis de savoir que les cancers des enfants sont une réalité et qu’ils peuvent être guéris. Ils ont alors pris l’engagement d’être les ambassadeurs du club auprès des personnes qui n’ont pas eu la chance de prendre part à la séance. À souligner que l’année passée, c’est à Adjohoun que ce club qui intervient dans les domaines de l’autonomisation des femmes, de la santé en général et de l’éducation des enfants, pour ne citer que ceux-là, a tenu cette sensibilisation qui porte déjà des fruits puisque beaucoup d’enfants sont soignés au CHD Ouémé-Plateau par l’équipe du professeur Gilles Bognon.

Anselme HOUENOUKPO