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Célébration de l’indépendance de la Guinée par la CRGB : Les manifestations clôturées par une cérémonie culturelle

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Vue partielle des personnalités présentes à la cérémonie culturelle

La communauté des ressortissants guinéens au Bénin a commémoré le 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée. C’est à travers plusieurs activités organisées du 2 au 6 octobre pour marquer cet événement symbolique. Et la dernière des activités est celle culturelle tenue le Dimanche 6 octobre dernier, c’était une fin en apothéose au Csp Gbéto. Elle a mobilisé un grand nombre de participants et d’invités d’honneur, dont le Consul Honoraire de Guinée et plusieurs personnalités locales. Initiée pour commémorer les sacrifices des pères fondateurs, cette journée culturelle riche en échanges et en divertissements a permis aux participants de célébrer la diversité de la culture guinéenne tout en renforçant les liens avec la nation hôte, le Bénin. Elle s’est déroulée dans une ambiance de recueillement et de gratitude. Au cours de celle-ci, le président de la communauté des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo, a rappelé la nécessité de garder en mémoire les luttes passées tout en œuvrant pour un avenir radieux. Idem pour le président de l’Association des Guinéens au Bénin. « La Guinée célèbre aujourd’hui 66 ans de l’accession à la souveraineté internationale, et ce parcours est marqué par des défis surmontés grâce à la persévérance et à l’unité », a déclaré Aïssatou Diallo, secrétaire général de l’Agb, tout en remerciant les autorités béninoises pour leur accueil chaleureux et leur soutien constant à la communauté guinéenne.

Quelques membres de la communauté guinéenne au Bénin

Au terme de la célébration, la communauté guinéenne a exprimé sa gratitude à l’Ambassade de Guinée au Nigeria pour son soutien inédit, une première dans l’histoire de ces festivités. Le président des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo a salué l’engagement de l’ambassadeur Sissoko Siaka, tout en appelant les ressortissants à rester mobilisés pour le développement socio-économique de la Guinée. Il a conclu en encourageant un nouvel esprit de rassemblement au sein de la communauté, en exhortant chacun à s’impliquer activement dans la construction d’une Guinée prospère et solidaire.

A souligner qu’outre cette activité culturelle, la communauté a organisé une séance de prières puis un tournoi de football dont la finale s’est déroulée le 5 octobre. Ce moment de convivialité, organisé au Camp Guézo, a vu s’affronter des équipes guinéennes avec une grande ferveur. L’équipe victorieuse a été chaleureusement félicitée par le président de l’Agb et les membres du bureau exécutif du CRGB.

Anselme HOUENOUKPO

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XIXe Sommet de la Francophonie à Paris, du 4 au 5 Octobre 2024 :  quels enjeux pour l’Afrique et le Bénin ?

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La France accueillie le XIXe Sommet de la Francophonie les 4 et 5 octobre 2024, une première depuis 33 ans. Plusieurs chefs d’états et de gouvernement y sont attendus, dont le Président de la République du Bénin, Patrice Talon, qui en profitera pour inaugurer une grande exposition d’art contemporain béninois, dans la plus grande salle gothique d’Europe, à la Conciergerie à Paris. Pour situer les lecteurs de l’Évènement Précis sur les enjeux de ce Sommet, nous avons sollicité l’expertise du Dr. Eric Adja, Président en exercice de l’Agence francophone de l’intelligence artificielle (AFRIA), qui fut également Directeur de la Francophonie numérique et Représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Lomé.

L’Evènement Précis : Quels sont les enjeux de ce XIXè Sommet de la Francophonie ?

Dr. Eric Adja : Le Sommet de la Francophonie aura lieu cette année à Villers-Cotterêts et à Paris, autour du thème « Créer, innover et entreprendre en français », afin de mettre en lumière et en valeur les opportunités qu’offre l’espace francophone, notamment en faveur des jeunes et des femmes. Ce Sommet présente des enjeux importants pour l’Afrique, en une période où la jeunesse, notamment africaine exprime de plus en de plus d’inquiétudes et de doutes quant aux impacts de la coopération francophone. Les principaux enjeux sont d’ordre :

  • Linguistiques : La Francophonie est appelée à accompagner le dynamisme de la population francophone qui va passer de 321 millions d’habitants aujourd’hui, à 715 millions d’habitants d’ici 2050, dont la majorité sur le continent africain. Ce qui implique un appui significatif à l’enseignement du et en français ;
  • Géopolitiques : face à la fragmentation du monde, la Francophonie est appelée à devenir une espace du Vivre Ensemble et de dialogue, présent sur les cinq continents, fondé sur une langue et des valeurs de solidarité et de partage ;
  • Numériques : alors que l’intelligence artificielle progresse dans nos sociétés, l’espace francophone doit s’assurer que l’espace numérique reflète la diversité́ linguistique et culturelle, que les algorithmes en permettent la visibilité́, la découvrabilité et respectent les droits de la personne ainsi que la souveraineté des données des pays membres, notamment les moins pourvus de technologies ;
  • Économiques : la Francophonie est appelée à favoriser le développement des affaires, du secteur privé, des investissements et des co-entreprises, en offrant de meilleures perspectives d’emploi dans les pays membres, dont la plupart partagent une langue, voire une culture juridique commune.

Par ailleurs, à l’occasion du Sommet, le Bénin sera représenté au salon FrancoTech, qui se tient les 3 et 4 octobre à l’incubateur STATION F à Paris. À travers son stand Bénin INNOV, notre pays met en lumière 10 entrepreneurs audacieux, porteurs d’innovations significatives. Ces talents incarnent le dynamisme et l’engagement d’un écosystème ouvert et inclusif, dédié à la conception de solutions tech, moteurs de progrès et de développement. Ainsi, le Bénin, qui s’était proposé en 2022 au Sommet de Djerba en Tunisie, pour accueillir l’organisation du XXè Sommet de la Francophonie en 2026, se révèle-t-il comme un candidat sérieux, présentant des atouts indéniables.

L’Evènement Précis : A l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, le 20 mars dernier, vous avez fait paraître un livre intitulé Une Francophonie Apaisée ; quels sont les principales idées défendues dans cet ouvrage ?

Dr. Eric Adja : Dans ce livre, j’ai souhaité témoigner de ce que le partage d’une langue commune, la langue française, au-delà du passé colonial, implique une certaine vision du monde, crée des opportunités et forge des destins.

Ainsi, j’évoque le contexte géopolitique actuel, marqué, à tort ou à raison, par une méfiance réelle ou entretenue vis-à-vis des intérêts français, notamment en Afrique, où l’actualité résonne au Niger, au Burkina Faso ou au Mali, par la diffusion de messages d’hostilité vis-à-vis d’une certaine politique extérieure de la France. C’est pourquoi, il me paraît indispensable d’alerter l’opinion sur le risque de rejet du bébé avec l’eau du bain. En effet, s’il est vrai que l’histoire et la construction de la Francophonie sont intimement mêlées à celles de la France et de la langue française, l’espace et l’idéal francophones dépassent la seule France. Ainsi, comme l’écrivent Abrahamsen et Bado (2022) : « La Francophonie, c’est bien sûr plus que la France. L’organisation a été fondée au Niger en 1970 et se compose de 88 États et gouvernements, dont beaucoup sont dans les pays du Sud »

Dans ce contexte, il importe de distinguer la Francophonie de la stricte politique extérieure de la France, car pour citer à nouveau ces deux auteurs : « Dans le même temps, la Francophonie est hantée par l’histoire coloniale de la France et de nombreux Africains font peu de distinction entre la Francophonie et la Françafrique, le terme péjoratif pour désigner la sphère d’influence de la France sur le continent dans la période post-indépendance». Pour sa part, le romancier congolais Alain Mabanckou estime que « la Francophonie est malheureusement encore perçue comme la continuation de la politique étrangère de la France dans ses anciennes colonies ». Je plaide donc pour la construction d’une Francophonie apaisée, c’est-à-dire débarrassée des démons du passé, en redessinant les contours de nouvelles relations équitables, fondées sur le respect, la réciprocité et le Vivre Ensemble.

Propos recueillis par la Rédaction

Célébration du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée : La diaspora Guinéenne au Bénin prie pour l’union et la paix dans le pays

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Au premier plan le consul honoraire de la Guinée au Bénin, accompagné des responsables de la CRGB

Dans le cadre de la célébration du 66e anniversaire de l’accession de la Guinée à la souveraineté internationale, la communauté guinéenne au Bénin organise une série d’activités. Ainsi, le 2 octobre 2024, date précise de cet anniversaire, elle a tenu, à Ste Cécile, une lecture du Coran. Ceci dans l’intention d’implorer l’intersection d’Allah pour que leur pays, la République de Guinée, retrouve la paix. Cette action est une initiative de la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin (CRGB) que préside Mamadou Baïlo Diallo. Elle a été réalisée avec l’accompagnement du Consul honoraire, Ibrahim Youla.

Cette séance dédiée à la prière a connu la présence effective du consul ainsi que plusieurs sages et membres de cette diaspora guinéenne. Président du comité d’organisation de cette série d’activités entrant dans le cadre de cette commémoration, Elmouctar Diallo précise que cette lecture du Coran est pour renforcer la cohésion sociale entre les Guinéens. « Nous demandons à nos autorités de respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple. Depuis 1958 à ce jour, la Guinée ne devrait plus être dans cette situation de transition. C’est parce que ces autorités ne tiennent pas respect à leurs engagements », a-t-il dit avant d’ajouter : « Cette fête est une occasion pour nous de saluer la bravoure de nos devanciers et de leur rendre hommage ».

Les ressortissants Guinéens procédant à la lecture du Coran

De son côté, le président de la communauté, Mamadou Baïlo Diallo, a souligné : « On a initié cela pour nous permettre d’être unis et que Dieu nous bénisse pour l’union, parce que c’est parfois ce qui manque au sein de la communauté. Car nous sommes à l’extérieur du pays et on a intérêt à avoir une collaboration, à nous unir davantage ». Il a également insisté : « Nous voulons encore qu’il y ait un certain développement au niveau d’abord des esprits, ensuite de l’économie et du social ». Il a, pour finir, souhaité une très bonne santé à tous ses compatriotes. « Je leur souhaite une très bonne santé, qu’ils essaient de vivre en paix, qu’ils essaient de vivre dans la communion, qu’ils essaient de collaborer ensemble, d’abord à leurs besoins, ensuite aux besoins de la société, pour ensuite revenir aux besoins de la nation guinéenne. C’est tout ce que je devrais pouvoir leur dire, parce qu’il y a des fois où vraiment ça manque, on se demande si on peut s’unir. Je demande à Dieu de nous aider pour que cela puisse se faire sans problème ».

Le Consul honoraire Ibrahim Youla a pour sa part félicité le bureau directeur de la communauté guinéenne pour cette initiative. Il n’a pas oublié de saluer tous les Guinéens résidents au Bénin. À préciser que les manifestations se poursuivent les 5 et 6 octobre 2024 à travers un match de football (pour le sportif) qui aura lieu sur le terrain de Camp Guézo et une soirée de mode (pour le culturel) qui se tiendra au Csp Gbéto.

Anselme HOUENOUKPO

Appui aux Orphelins des professionnels des médias : La CFU des professionnels des médias offre des kits scolaires

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Photo de famille au terme de l’activité

La Cellule des Femmes de l’Union des professionnels des médias (CFU) a organisé le 28 septembre 2024 une distribution de kits scolaires destinés aux enfants orphelins de professionnels des médias décédés en 2024. Cet événement, parrainé par Basile TCHIBOZO, conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), s’est tenu à la Maison des Médias de Cotonou. L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec EDUCO Bénin, vise à garantir un accès à une éducation de qualité pour ces enfants afin qu’ils puissent construire un avenir prometteur. Rafiatou Mamadou, coordonnatrice de la CFU, a souligné l’importance de ce soutien éducatif pour les jeunes vulnérables. Les enfants, venus des départements du Sud du Bénin, ont été nombreux à répondre à cet appel généreux. Cette action symbolique et significative a permis d’impacter près d’une centaine d’enfants dont les parents ont tragiquement perdu la vie en 2024. Les kits scolaires offerts contiennent tout le nécessaire pour un bon démarrage de l’année scolaire 2024-2025, notamment, sacs à dos, cahiers, stylos, crayons et autres fournitures essentielles. Les tuteurs des bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les donateurs, reconnaissant que ce geste représente un véritable engagement envers l’éducation et le bien-être des orphelins. Basile TCHIBOZO et Dr Raphaël TCHIDIMI ont été salués pour leur rôle crucial dans la réalisation de cet événement. Lors de son discours, Rafiatou MAMADOU a remercié Dr TCHIDIMI pour son soutien indéfectible envers ces enfants. Ce dernier a promis d’apporter de grandes surprises aux meilleurs élèves au cours de cette année académique. La cérémonie s’est conclue par une photo de famille.

Augustin HESSOU

Sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants, édition 2024 : Le SICCA partage la conduite à tenir avec plusieurs couches à Allada

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La présidente du SICCA, Ella Gwladys Quenum, remettant une affiche à un représente des guérisseurs traditionnels

Les têtes couronnées, les guérisseurs traditionnels, les relais communautaires et des groupements de femmes de la commune d’Allada, sur initiative du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste, ont été sensibilisés sur l’existence des cancers des enfants et les précautions à prendre. C’était le samedi 21 septembre 2024, à la Maison des jeunes d’Allada. La séance a été animée par le Professeur Gilles Bognon, responsable de l’unité Oncologie et pédiatrie de l’hôpital de Porto-Novo.

En effet, organisée dans le cadre du mois des cancers des enfants observé chaque mois de septembre, cette séance de sensibilisation sur le dépistage précoce des cancers des enfants a été l’occasion pour le Professeur et son équipe de donner, à travers des vidéos et des images projetées, des précisions sur cette maladie qui tue les enfants si elle n’est pas diagnostiquée très tôt et prise en charge. Pour cela il faut emmener les enfants le plus tôt possible dès soupçon vers le centre de santé le plus proche pour orientation vers le centre de référence. Cela leur permettra de connaître tôt la situation de l’état de l’enfant. Ensuite, le professeur a fait comprendre que le cancer de l’enfant existe. C’est alors qu’il a fait part à l’assistance des signes et des manifestations des différents cancers chez l’enfant. « Nous avons la fièvre à répétition, l’anémie à répétition, l’écoulement régulier du sang, la présence de furoncles sur le cou de l’enfant, le développement incontrôlé des parties du corps de l’enfant (ventre, yeux, nez, bouche, partie intime…) et une tâche blanche dans l’œil de l’enfant », a-t-il précisé.

Il a aussi évoqué les causes possibles qui sont de multiples ordres. « Elles peuvent être d’ordre alimentaire : les différents condiments produits à base d’engrais qui sont utilisés en cuisine, l’excès de la prise de l’alcool par une femme enceinte, ou d’ordre médical : les différentes radiographies sur la femme enceinte », a-t-il fait savoir, précisant que le cancer de l’enfant a beaucoup de chances d’être guéri. « Donc, quand on a des cas suspects de cancer, il vaut mieux les amener très tôt vers les centres pour que ces enfants soient diagnostiqués tôt et pris en charge tôt », a-t-il insisté. Au terme de la séance, la présidente du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste (SICCA), Ella Gwladys Quenum, a remercié et félicité toutes ses sœurs et toutes les personnes qui ont contribué à la tenue de cette séance de sensibilisation. « Je me sens très fière et rassurée. Parce que la cible était au rendez-vous. Et je crois que le message est passé. D’ailleurs, ils ont posé beaucoup de questions de compréhension et quand on suit bien, on note qu’ils sont maintenant conscients que le cancer de l’enfant est une réalité », s’est-elle réjouie avant d’ajouter : « Nous nous investissons dans la lutte contre le cancer de l’enfant pour réduire le taux de mortalité infantile et empêcher que les enfants d’aujourd’hui ne grandissent et, du fait de ce cancer, ne puissent pas vivre une vie normale comme toute personne bien portante. On fait cette lutte aussi parce que notre club se penche sur la question de la santé des enfants et que nous nous sommes rendu compte que très peu de gens connaissent l’existence du cancer des enfants».

La photo de famille avec l’association des femmes venues suivre la séance

Pour les participants, cette démarche initiée par le Club est à saluer. Ils ont souhaité qu’elle soit organisée un peu partout dans le pays, vu qu’elle leur a permis de savoir que les cancers des enfants sont une réalité et qu’ils peuvent être guéris. Ils ont alors pris l’engagement d’être les ambassadeurs du club auprès des personnes qui n’ont pas eu la chance de prendre part à la séance. À souligner que l’année passée, c’est à Adjohoun que ce club qui intervient dans les domaines de l’autonomisation des femmes, de la santé en général et de l’éducation des enfants, pour ne citer que ceux-là, a tenu cette sensibilisation qui porte déjà des fruits puisque beaucoup d’enfants sont soignés au CHD Ouémé-Plateau par l’équipe du professeur Gilles Bognon.

Anselme HOUENOUKPO

Edition 2024 du tournoi des Institutions de la Fonction Publique: Le Ministère du Cadre de Vie et des Transports sacré champion au football

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Les joueurs de l’équipe du ministère du cadre de vie savourant leur titre

Organisé par le ministère des Sports, sous le leadership du Ministre Benoît Dato, l’édition 2024 du Tournoi des institutions de la fonction publique (Tifop) a pris fin, le samedi 28 septembre. L’ultime match au football s’est joué au stade Général Mathieu Kérékou.  Il a opposé l’équipe de football du ministère du Cadre de Vie et des Transports à son homologue de la Défense Nationale. A l’arrivée, ce sont les joueurs du ministère dirigé par Didier Tonato qui ont remporté le gain de la partie. Après 0-0 au terme du temps réglementaire, ils ont eu leur sacre suite aux fatidiques épreuves de tirs au but (5-3). Champion, ils sont suivis de l’équipe du ministère de la défense puis du Ministère des Sports qui a battu on collègue du Ministère de l’Economie des Finances (2-1) lors du match comptant pour la 3e place. Outre le football, il y a eu les tournois de handball et la pétanque qui ont été remportés respectivement par l’équipe féminine du Ministère des Sport et celui de l’Economie et des Finances. Avec son sacre obtenu devant le Ministère de la Défense Nationale, l’équipe féminine du Ministère des Sports conserve son titre de championne.

Pour rappel, le Tournoi des Institutions de la Fonction Publique (Tifop), une initiative du Ministère des Sports à travers sa Direction du Sport et de la Formation Sportive (Dsfs), a démarré cette année, le samedi 27 juillet. L’objectif de ce tournoi est de promouvoir la pratique du sport dans l’administration publique en vue du maintien du corps en bonne santé pour l’efficacité de l’agent dans son service.

Anselme HOUENOUKPO

Interpellation du gouvernement par les Députés: Forte mobilisation contre les brutalités policières

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A travers une question d’actualité qu’ils viennent d’adresser au gouvernement, plusieurs députés Démocrates réclament des clarifications suite aux bavures policières observées dans plusieurs régions du pays depuis peu, et surtout après l’arrestation le 12 avril dernier d’un jeune homme ayant filmé une scène de bavure des agents de la police à Didapoumbor. Ils exigent, entre autres,  la finalité réelle de l’obligation du port de casque au regard des abus commis par les agents de la police lors des opérations.  Voir ci-après, quelques-unes des questions qu’ils appellent le gouvernement à répondre.

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– Les exactions commises par les agents de la police dans le cadre du contrôle de l’obligation du port de casque répondent-elles à des consignes particulières données par la hiérarchie policière ?

– Quelles sont dispositions prises par le gouvernement afin que les contrevenants très éloignés des centre-villes paient leurs amendes de façon sécurisée au Trésor public ?

– Pour quelles raisons la répression ne pourrait pas se limiter dans les milieux urbains notamment dans les chefs-lieux de Communes et d’arrondissement où la mise en œuvre pourrait être plus aisée et surtout en raison de plusieurs abus de tous genres commis par les Forces de l’ordre sur les populations rurales ?

– La répression dans le village de Didapoumbor dans le 3ème Arrondissement de la Commune de Natitingou, un village à habitants dispersés où l’usager a déjà garé chez lui répond à quelles dispositions de la loi ?

– Quelles sont les mesures disciplinaires voire pénale qui sont prises contre cette horde de policiers qui ont opéré ce vendredi 12 avril 2024 à Didapoumbor contre ce paisible citoyen ?

-Que prévoit le gouvernement pour éviter de pareilles situations et mieux, pour prévenir d’éventuelles révoltes des populations ?

Réalisation du PAG: Les maires du Zou remercient le président Talon

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Le collectif des Maires et conseillers communaux du département du Zou était face à la presse le vendredi 12 Avril 2024, à la préfecture d’Abomey, pour une cérémonie de reconnaissance au président Patrice Talon pour les réalisations dont bénéficient leurs communes respectives en huit années de gouvernance. Au nom des neuf Maires du département,le président de la communauté de communes du Zou, Auguste Aïhunhin a exprimé au chef de l’État et tout son gouvernement leurs chaleureux remerciements. Lire ci-dessous, l’intégralité de leur déclaration.

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Déclaration de reconnaissance et de soutien des Conseils Communaux   du Département du Zou à l’occasion des huit années de gestion         du pouvoir d’État par le Président Patrice TALON

Depuis le 6 avril 2016, sous le leadership et l’impulsion de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, notre pays le Bénin a abordé une nouvelle ère en matière de gouvernance publique et de vision du développement.

Pour la première fois de l’histoire de notre pays, les béninois en général et les concitoyens des Communes du département du Zou ont été en contact avec le Programme d’actions du Gouvernement (PAG), document stratégique d’orientation du développement.

Cet ambitieux Programme, fort bien structuré et remarquablement cohérent, dans sa version 2016-2020 (PAG1) ayant couvert le premier quinquennat et le PAG2 (2021-2026) dont les réalisations sont actuellement en cours sur le terrain, montre à suffisance, toute l’ingéniosité, la rigueur, le courage et la magnanimité de son précurseur, le Président Patrice TALON.

Les Maires, les Conseils communaux et l’ensemble des populations des neufs Communes du département du Zou (Abomey, Agbangninzoun,

Bohicon, Covè, Djidja, Ouinhi, ZaKpota, Zagnanado et Zogbodomey) se réjouissent particulièrement, en cette période qui marque la huitième année du démarrage de cette dynamique inédite de rupture avec les anciennes pratiques et d’un nouveau départ pour un Bénin qui se révèle à lui-même et au monde entier.

Fierté et espérance en un avenir radieux, gage du bien-être commun, c’est le sentiment qui nous anime, nous élus communaux du département du Zou en cette occasion qui ne saurait passer sous silence ; tant les actions et réalisations dans les diverses communes du département sont expressives et patents. En huit année de gestion, il est à noter dans le département du Zou :

👉🏾 la réalisation du projet asphaltage qui a permis l’aménagement et l’assainissement des artères des villes d’Abomey et de Bohicon ;

👉🏾 le bitumage des routes : Lalo-Agbangnizoun-AbomeyDjidja et ses bretelles,

Paouignan-Zagnanado avec les bretelles Gbanamè-Covè et Koguédé- Za-kpota, Ouinhi-Pobè,

👉🏾Missérété-Kpédékpo en cours actuellement, Cana-Abomey, Za-Kpota-Tindji-Bohicon en cours également.

👉🏾 la densification des réseaux d’électricité et d’eau dans toutes les communes du Zou ;

👉🏾 l’ensemble des dispositions courageuses prises pour une gestion   efficiente            de          la

transhumance ;

👉🏾 la construction des stades omnisports d’Abomey et de Covè  ;

👉🏾 la reconstruction du marché Houndjlo d’Abomey, en phase d’achèvement ;

👉🏾 la construction du Musée des Rois et Amazones du Danxômè (MuRAD), un complexe muséal dont les premiers bâtiments sortent déjà de terre ;

👉🏾 la construction d’une cité administrative moderne qui va redorer le blason de notre département et des services déconcentrés de l’Etat qui y sont installés ;

👉🏾 les aménagements hydroagricoles dans la région Agonli,      Zogbodomey    et Agbangnizoun;

👉🏾 la dématérialisation de l’état civil et les nombreux e-services déployés aujourd’hui qui facilitent la vie à nos concitoyens ;

👉🏾 l’effectivité des cantines scolaires dans nos écoles maternelles et primaires ; l’aménagement          des        pistes rurales. etc.

C’est le lieu pour nous, Maires, élus communaux, locaux et toute la population du département du Zou, de réitérer une fois encore, nos sincères remerciements et toute notre reconnaissance au Président de la République, Monsieur Patrice TALON, pour sa vision inédite du développement intégral et durable de notre pays ; son attachement à nos richesses culturelles et patrimoniales et son souci permanent du bien-être social des béninois.

Nous saisissons aussi la même occasion pour rappeler à l’attention de Monsieur le Président de la République, que nos mains restent toujours tendues pour accueillir d’autres projets complémentaires prévus dans le programme d’actions du Gouvernement qui boosteront, à n’en point douter, l’attractivité et le développement de nos territoires.

Nous voudrions, solennellement vous assurer, Monsieur le Président de la République, du soutien, de la disponibilité et de l’engagement de toutes les forces vives des Communes du Zou avec à leur tête, les Conseils communaux.

Nous demeurons fortement mobilisés à vos côtés, aux côtés de votre gouvernement, pour toutes les actions en cours et futures !

Vive le Programme d’actions du Gouvernement !

Vive le Département du Zou !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

Ouverture de la 1ère session ordinaire de 2024 à l’Assemblée nationale: Vlavonou souhaite appelle au maintien du climat de fraternité et de convivialité

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Le président de l’Assemblée Nationale Louis Vlavonou lors de son intervention lundi dernier

La première session ordinaire au titre de l’année 2024 est officiellement ouverte à l’assemblée nationale. C’était à la faveur d’une cérémonie sobre mais empreinte de solennité présidée en personne par le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou le lundi 15 avril 2024 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Satisfait de l’ambiance de travail qui a régné au sein de l’hémicycle depuis le début de la législature, le Président Vlavonou a souhaité que le climat de fraternité et convivialité gouverne les travaux jusqu’à la fin de la législature.

Après un temps de vacances parlementaires, les députés de la neuvième législature ont effectué la rentrée parlementaire pour le compte de la première session ordinaire au titre de l’année 2024. Après le constat du quorum largement atteint avec la présence de quatre vingt dix (90) députés, le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou a officiellement ouvert la première session ordinaire de l’année.

Comme à l’accoutumée, l’ouverture de la 3ème session de la 9ème législature est rehaussée par la présence des membres des corps diplomatiques accrédités au Bénin, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, du préfet de l’Ouémé, du Maire de la ville de Porto-Novo et des sages et notables de Porto-Novo et environs.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé, le président de l’assemblée nationale a exprimé sa satisfaction à propos du climat de travail qui a régné au parlement depuis le début de la 9ème législature. « Pour ma part et sans fausse modestie, je suis relativement satisfait du climat de travail qui a régné au sein de notre Parlement depuis l’installation de la présente législature. Je l’avais déjà souligné à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an ; je le redis encore aujourd’hui en formant le vœu que cela puisse se poursuivre jusqu’à la fin de la législature. » A-t-il dit. Pour l’autorité parlementaire : «  si quelque chose a pu être fait depuis l’installation de cette législature, nous le devons, en grande partie, à la fraternité et à la convivialité qui ont régné au sein de la représentation nationale.» C’est pour ça qu’il souhaite qu’un tel climat demeure jusqu’à la fin de la législature.

Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a aussi fait un bilan appréciable des premiers travaux de la 9ème législature à trois niveaux : « Au plan de la production législative, le volume du travail abattu, pour une législature naissante et en comparaison avec celles qui l’ont précédée, est très appréciable. Je dirais même que cette production fut abondante et de qualité ! En effet, seize (16) lois ont été votées dont 01 loi constitutionnelle, 02 lois de finances, 06 lois ordinaires et 07 autorisations de ratifications ! Au plan du contrôle de l’action gouvernementale, cinquante-six (56) questions ont été adressées au gouvernement, toutes catégories confondues ; vingt-six  d’entre elles ont été déjà examinées, soit près de la moitié. C’est une performance inédite et j’ai bon espoir que ce rythme se poursuivra, voire s’accéléra durant la session qui commence afin que toutes ces questions soient vidées et de nouvelles abordées. Au plan de la diplomatie parlementaire, une trentaine de groupes interparlementaires d’amitié (GIA) ont été mis en place par la neuvième législature en l’espace d’un an pour contribuer au renforcement des relations de coopération Interparlementaire avec d’autres parlements nationaux et avec lesquels l’Assemblée nationale du Bénin partage les mêmes idéaux et les mêmes objectifs. Là aussi, c’est un record absolu ! » Fort de ces premiers résultats, le président va inviter ses pairs à consolider ces performances :  « Notre Parlement, tant il est vrai que c’est à ses fruits qu’on doit juger un arbre ; il y a tout simplement lieu de continuer dans cette voie et d’œuvrer inlassablement à consolider les acquis car la démocratie est une construction permanente. « Lorsqu’on regarde dans la bonne direction, il ne reste plus qu’à avancer » ; nous enseigne un proverbe Bouddhiste. » A-t-il  conseillé.

Feuille de route de la session

S’agissant de l’ordre du jour de cette session ordinaire, le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a indiqué qu’il y est programmé entre autres, l’examen et le vote de 23 projets de lois et 01 proposition de loi. Il a ajouté que d’autres dossiers seront également examinés comme la proposition de résolution relative au code d’éthique et de déontologie du député. Au regard de l’ampleur des tâches qui les attendent, le président a une fois encore exhorté ses collègues à l’assiduité et au sérieux : « Il va sans dire que l’ampleur des tâches qui nous attendent requiert, de la part de toutes et de tous, le même sérieux, la même disponibilité, la même ardeur et le même engagement que ceux dont nous avons fait montre jusqu’ici si nous voulons atteindre les mêmes performances. »

Fidèle KENOU

4ème édition du Festival International Zogben: Imelda BADA et son comité échangent avec Corinne BRUNET

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La Présidente de l’association Partage Diaspora Béninoise, Imelda BADA, accompagnée du comité d’organisation du Festival International Zogben, a été reçue, le mardi 16 avril 2024 en audience par l’ambassadrice du Bénin en France, Corinne BRUNET. L’audience, empreinte de convivialité et de fraternité, a été l’occasion de saluer l’arrivée de l’ambassadrice Corinne BRUNET auprès de la communauté béninoise vivant en France. Les échanges ont ensuite porté sur divers sujets d’importance, notamment la diplomatie 4D, initiative phare du gouvernement béninois visant à promouvoir une diplomatie dynamique, diversifiée, digitale et de développement. Parmi les sujets abordés figurait également le registre des Béninois de l’extérieur, une initiative visant à mieux gérer et accompagner la diaspora béninoise dispersée à travers le monde. Au cours de cette rencontre diplomatique, Imelda BADA a saisi l’occasion pour présenter les objectifs et les avantages du Festival International Zogben dont la cérémonie de lancement de la 4ème édition est prévue le samedi 18 mai prochain à Reims. Au-delà de sa dimension festive et culturelle, le Festival International Zogben offre selon  elle, une plateforme exceptionnelle pour promouvoir la destination Bénin à travers le tourisme responsable, tout en préservant et valorisant le riche patrimoine culturel du pays. L’ambassadrice a de ce fait exprimé sa disponibilité à soutenir activement le Festival International Zogben. Étaient présents à cette audience, Dr Sulpice Oscar GBAGUIDI, Attaché Culturel à l’ambassade du Bénin en France, ainsi que de Tanguy PIERIDIS, président de l’Association des Béninois Champenois et membre du comité d’organisation de la cérémonie de lancement du Festival International Zogben à Reims. L’ambassadrice s’est montrée très réceptive à cette initiative, exprimant sa proximité et sa disponibilité à soutenir activement le Festival International Zogben, s’inscrivant dans le cadre du programme d’action du gouvernement, qui accorde une grande importance au rayonnement de la culture béninoise à l’étranger. Il faut dire que cette audience témoigne de l’engagement et de la mobilisation de toutes les parties prenantes pour faire de cet événement un véritable succès. Elle marque le début d’une collaboration fructueuse entre l’ambassade du Bénin en France et l’association Partage Diaspora Béninoise à travers le Festival International Zogben, avec pour objectif commun de promouvoir la culture béninoise et de renforcer les liens entre la diaspora et le Bénin.