A l’initiative du ministère en charge de la culture, il s’est tenu, le mercredi 27 décembre 2023 à Cotonou, un atelier d’imprégnation au profit des journalistes portant sur les projets et réformes du Programme d’actions du gouvernement. L’objectif est de les entretenir sur la vision du gouvernement pour le secteur, afin de les outiller à mieux informer l’opinion publique.
Au cours des échanges, les discussions ont tourné autour du volet tourisme, culture et arts. En effet, la vision du gouvernement pour le tourisme, est de faire de ce secteur, un levier de développement économique et le principal outil de rayonnement du Bénin à l’international. C’est pourquoi, la mise en œuvre de ces projets sur la période 2021-2026 permettra de disposer des infrastructures qui favoriseront le rayonnement du Bénin et ainsi accroître le flux touristiques. Ce qui permettra en conséquence, d’améliorer la contribution du secteur du tourisme au produit intérieur brut. Plusieurs projets ont été engagés dont le musée de l’épopée des amazones et des rois du Danxomè (MURAD) et la réhabilitation du site palatial d’Abomey, la réhabilitation des infrastructures touristiques à Allada (Toussaint Louverture), le musée international des arts et civilisations vodun à Porto-Novo (Musées ethnographique Alexandre Sènou Adandé et Musée du palais Honmé) : MIV, la route des couvents Vodun et Route des tata, la construction du nouveau Palais royal Baru Tem de Nikki et de l’arène culturelle de la Gaani etc.
S’agissant de ce qui est du volet culture et arts, les actions projetées pour le quinquennat 2021-2026 portent sur l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de développement axée sur 5 pôles majeurs qui sont le Cinéma, la Danse, la Musique, le Théâtre et les Arts Plastiques. Pour y arriver, trois actions principales sont définies à savoir : le renforcement des bases matérielles et immatérielles de la culture béninoise, le développement de l’économie de la culture des arts et le renforcement des capacités managériales des acteurs du secteur de la culture et des arts. Cette vision est portée par deux réformes et trois principaux projets. Il s’agit de la promotion des talents et le renforcement des capacités dans le secteur de la culture; la construction des arènes culturelles et l’appui au développement de la culture et des arts. A ce niveau, trois projets principaux sont en vue dont : la promotion des talents et renforcement des capacités dans le secteur de la culture, la construction des arènes culturelles (une dizaine pour la première phase dans tout le Bénin) et l’appui au développement de la culture et des arts.
Il faut noter que cet atelier qui en est à sa deuxième édition va s’étendre à des visites sur les différents chantiers en cours, au cours de l’année 2024.
(Ses actions pour l’enracinement de la démocratie récompensées)
Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou est l’une des personnalités honorées par la 6ème édition des Africa Korédé Awards. Cette nouvelle distinction de l’autorité parlementaire dans la catégorie Or spécial est une reconnaissance et une célébration de ses actions en faveur de l’enracinement de la démocratie au Bénin. La cérémonie de remise des prix aux lauréats a eu lieu ce dimanche 17 décembre 2023 au Palais des congrès à Cotonou en présence des personnalités issues du milieu universitaire, du secteur de la dynamique sociale et du secteur privé. Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou est représenté à cette occasion par son Directeur de cabinet, Mathieu Ahouansou.Selon les propos de Olourun Kossoun Rogatien Odè, Président Fondateur de Korédé Africa Culture International, le choix porté sur le Président Louis Gbèhounou Vlavonou pour recevoir le prix Africa Korédé Awards dans la catégorie Or Spécial n’est pas anodin : « Louis Gbèhounou Vlavonou est un homme bien qui mérite bien les honneurs qui lui sont faits aujourd’hui. Ceci, pour tout ce qu’il fait pour l’enracinement de la démocratie dans notre pays et aussi pour son esprit d’ouverture », a-t-il justifié. Pour le Président du Comité scientifique et du Comité d’organisation, Dr Rodrigue Akotègnon Azonwakin, la 6ème édition des Africa Korédé Awards est dédiée à l’innovation et à la recherche en médecine traditionnelle. Il s’agit, a-t-il poursuivi, de reconnaître le mérite des 18 personnalités distinguées afin de faire d’eux des modèles pour la jeunesse.Il poursuit en faisant remarquer qu’au-delà d’une simple célébration, les Africa Korédé Awards constituent une invitation à la motivation, à suivre les traces de nos aînés exceptionnels, à innover dans tous les secteurs et à contribuer au développement de la Nation béninoise et de l’Afrique. « Chacun des lauréats que nous honorons aujourd’hui incarne la réussite, la persévérance et l’engagement envers l’excellence. Leurs histoires nous inspirent. Leurs réalisations motivent. Et leur dévouement éclaire le chemin d’une Afrique plus prospère et épanouie », a conclu le Président du comité scientifique, Dr Rodrigue Akotègnon Azonwakin. A noter qu’à l’Assemblée nationale, les responsables de Africa Korédé Culture International ont honoré en plus du président Louis Gbèhounou Vlavonou, l’honorable Mahougnon Kakpo, premier secrétaire parlementaire de la 9ème législature.
Acheter des livres produits au Bénin n’est pas à la portée de tous. Et pourtant, des solutions existent pour faire face à ce défi culturel.
« Tous les accessoires aujourd’hui, encre, papier, tout est cher ».Christophe Tonon, directeur de Christon Éditions pose ainsi le diagnostic du problème que tout le monde aura constaté lors du récent salon national du livre du Bénin. A cet événement qui s’est tenu du 09 au 12 novembre dernier, les amateurs de livre se sont heurtés au prix élevé des ouvrages produits au Bénin. Comme Christophe Tonon, nombre d’éditeurs expliquent en partie cette situation par le coût des intrants qui a grimpé ces dernières années. « Pour calculer le coût de revient, il faut déjà calculer le coût des matières premières. Le prix de la rame de papier a connu une progression depuis un an, ce qui a fragilisé tout le monde dans le secteur », se plaint Romain Codjo, directeur des éditions Racine d’Afrique, par ailleurs secrétaire à l’information de l’Association professionnels des éditeurs de livre du Bénin (APEL-Bénin). Un ouvrage d’une cinquantaine de feuilles peut coûter jusqu’à 5.000 fcfa. Sur place au niveau de cet événement national, on a vu un livre de moins de 100 pages édité au Bénin coûter jusqu’à 8.000 FCFA. Mais pour certains, les livres ne sont pas aussi chers qu’on le pense. Fabroni Bill Yoclounon, journaliste-écrivain estime par exemple que le prix proposé aux lecteurs ne repose pas seulement sur le coût des intrants. « Si par exemple un livre est fixé à 5000F, dans les 5000 l’auteur doit avoir un pourcentage, l’imprimeur, le papier qu’on a acheté, l’encre qu’on a dépensée, le courant qu’on a utilisé, tous ces maillons entrent en ligne de compte pour pouvoir fixer un prix », dit-il.
Une culture du livre à construire
« C’est parce que nous n’avons pas la culture de la lecture que nous trouvons que les livres coûtent cher », affirme pour sa part Teddy Gandigbé, journaliste culturel. Le livre au Bénin coûte même moins cher qu’ailleurs, avance-t-il, citant le cas d’un roman d’Olympe Bhêly-Quenum intituléC’était à Tigony, vendu à 22 euros (environ 14.737f), non compris les frais de livraison. Ce roman a été publié chez Présence Africaine à Paris. « L’industrie vient de s’éclore. Les gens ne peuvent que faire avec ce qu’ils ont », conclut-il. Pour avoir des prix plus abordables, certains promoteurs se voient obligés de se tourner vers l’extérieur pour imprimer leurs livres. Mais c’est sans compter avec les frais de transport qui sont non négligeables. « Les frais de transport coûtent extrêmement cher dans la commercialisation du livre », souligne Esckil Agbo directeur des éditions BeninLivres. En réalité, lorsque les œuvres imprimées doivent passer par le port ou l’aéroport, l’éditeur doit payer plus cher, « parce qu’au-delà du coût d’impression hors du pays qui peut paraitre moins cher, il faut ajouter les frais de transport et les frais liés au port ou à l’aéroport. Et c’est tout cela qui entre dans la fixation du prix de vente du livre ». Le problème, c’est que la plupart des livres imprimés sur place au Bénin le sont à compte d’auteur. Pour cela, ils sont imprimés en petite quantité. « Et quand c’est de petites quantités, le livre devient plus cher », note le directeur de BeninLivres. Peu d’éditeurs s’engagent à éditer des ouvrages en utilisant leurs propres fonds. Et pour cause, dans un environnement où la culture du livre reste à construire, les risques d’échec et donc de faillite sont énormes.
L’intervention de l’Etat
Jusqu’ici, l’Etat n’a mis en place aucun mécanisme financier d’appui à l’édition des livres béninois. Actuellement au Sénégal, les éditeurs et les écrivains bénéficient de la mise en place du Fonds d’aide à l’édition, doté de six cents millions de francs CFA. Cette structure, créée en 2004 et opérationnelle depuis 2009, travaille à apporter aux maisons d’édition le soutien qu’il faut, en vue d’accroître leur mutation en de véritables industries culturelles pourvoyeuses d’emplois et de richesses, pour influer considérablement sur le produit national brut. En dehors de cet impératif économique dans un secteur hautement pourvoyeur d’emplois, les maisons d’édition ont une mission éducative et culturelle. Tous les pays qui avancent ont d’abord travaillé à faire reculer l’ignorance au sein de leurs populations. L’ignorance est la mère de tous les retards des pays les moins développés. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’en 1972, le premier président de Côte-d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny s’était allié avec les présidents sénégalais Léopold Sédar Senghor et le togolais Gnassingbé Eyadéma, pour fonder les NEA, les Nouvelles Editions Africaines. Cette initiative sous-régionale n’a pas survécu à la crise économique des années 80, mais a créé une véritable impulsion dans les trois pays en faveur du livre. « Pour rendre accessibles aux Béninois les œuvres publiées au Bénin, il faut tout simplement créer un fonds d’appui à l’édition du livre », suggère Esckil Agbo. Il s’agirait d’un fonds d’appui à la production et à la multiplication des livres, dans un contexte où le citoyen ordinaire, qu’il soit élève, étudiant, producteur agricole ou artisan, a plus que jamais besoin de faire reculer les frontières de l’ignorance.
Le répertoire du gospel sera riche d’une nouvelle chanson. C’est ce qu’on apprend auprès du staff de Prisca Benita. Et selon les informations, la Camerounaise constamment connectée avec les nouvelles venant du Bénin s’apprête pour la sortie d’un chant de victoire sous un rythme afrobeat. Cette chanson que veut lancer celle qui était récemment en séjour avec joie et enthousiasme, apprend-on, va bouleverser les vies positivement.
Qui est Prisca Benita : Titulaire de 2 Awards musicaux gospel au Bénin, Prisca Benita est née au Cameroun. Auteur-Compositeur, Musicienne, Chantre Gospel, Artiste Peintre, Professionnelle Médicale, et Ministre de l’Evangile, elle navigue compte tenu de ses missions et activités entre le Canada et les États Unis, pays dans lequel elle a fondé son ministère Prisca Benita Ministry For Nations. Sa chanson «Cette Montagne Se Déplacera », lui a valu plus de un million de vues sur Youtube. Ce qui lui permet de prendre un envol exceptionnel au même moment que ses compositions et mélodies profondes.Pas qu’artiste, chantre de gospel, Prisca Benita défend également les causes des femmes.
D’ailleurs, compatissante à la douleur d’une femme africaine dont la nouvelle tragique lui est parvenue d’une ville africaine dont elle n’a pas voulu mentionner le nom, Prisca Benita dit “NON AUX VIOLENCES CONJUGALES FAITES AUX FEMMES”. C’est ainsi que la chroniqueuse qu’elle est devenue interpelle plus d’un sur la situation des violences à l’égard des femmes. C’est alors qu’elle interroge sur le fautif dans ces situations de violence conjugale. «A qui la faute ? Quel est le rôle de l’Etat, de la famille, des institutions religieuses, des amis, de la population ? Ou alors , quel est le rôle de la victime ?». Au tant de questions que Prisca Benita lance et espère avoir des réponses pouvant apporter la gaieté aux uns et autres. Ceci à travers son répertoire musical.
Le gouvernement envisage la reconstruction du complexe de l’UNAFRICA et le Centre de promotion de l’Artisanat (CPA) de Cotonou. En Conseil des ministres, une mission d’assistance à maitrise d’ouvrage dans le cadre du projet a été déléguée. En effet, le projet de rénovation de l’UNAFRICA et du Centre de Promotion de l’Artisanat de Cotonou (phase 1) a été initié pour renforcer le développement équilibré et durable de cet espace. Il va ainsi s’intégrer à l’ensemble des aménagements en cours pour renforcer l’offre touristique de notre pays, porteuse de croissance économique. La mission à confier à la société retenue consistera en un accompagnement sur l’ensemble des aspects du projet durant les phases de faisabilité, de conception, de construction et de commercialisation. Les ministres concernés sont invités à accomplir les diligences pour la signature du contrat y relatif et veilleront aux autres actions à engager en vue du démarrage effectif du projet.
Dans le monde de la musique, certains artistes ont le pouvoir de captiver instantanément leur public avec leur talent et leur passion. Anciennement connu sous le pseudonyme de “Cyborg Djikaboy”. Aujourd’hui, il révèle sa nouvelle identité artistique, DICAËL, qui est un diminutif de son prénom.
DICAËL est un artiste polyvalent qui a déjà marqué les esprits avec ses précédents succès tels que “Djika bam bam”, “Tombé love” et “Bébé je suis désolé”. Maintenant, il revient sur le devant de la scène avec un style musical rafraîchissant appelé “l’Afro Love” en langue locale Fon. Son dernier single, intitulé “Fatimata”, est une véritable ode à l’amour.
“Fatimata” est une chanson qui célèbre la beauté et l’élégance de Fatimata, une figure féminine qui incarne la grâce et la séduction. Les paroles délicatement tissées dans un mélange de français et de langues locales racontent une histoire d’amour envoûtante, emportant l’auditeur dans un voyage romantique. La voix suave de DICAËL, combinée à des arrangements afrobeat captivants, crée une symphonie irrésistible qui se fond harmonieusement avec les émotions de chaque auditeur.
DICAËL a réussi à créer un titre accrocheur qui se distingue par sa mélodie entêtante, ses rythmes entraînants et ses paroles poétiques. “Fatimata” est une véritable invitation à la danse et à la célébration de l’amour. Les fans de DICAËL apprécieront la fusion audacieuse de l’Afro Love avec des éléments contemporains, créant ainsi un son unique qui fait vibrer les cœurs et les âmes.
L’artiste lui-même, DICAËL, est un talentueux chanteur-compositeur qui ne cesse de repousser les limites de son art. Son charisme sur scène et sa présence magnétique captivent instantanément le public, créant une atmosphère électrisante lors de ses performances. Avec “Fatimata”, il démontre une fois de plus sa capacité à transmettre des émotions profondes à travers sa musique.
Ce nouveau single marque également une évolution artistique pour DICAËL. En explorant le genre de l’Afro Love, il montre sa volonté de se réinventer et d’explorer de nouvelles sonorités tout en restant fidèle à ses racines. Il mélange avec habileté les influences traditionnelles africaines avec des éléments modernes, créant ainsi un style unique qui lui est propre.
“Fatimata” est le reflet d’une artiste authentique qui met son cœur et son âme dans chaque note. La chanson est une déclaration d’amour envoûtante, accompagnée d’une production soignée qui met en valeur la voix envoûtante de DICAËL. Les paroles, empreintes de romantisme, révèlent la profondeur de ses émotions et sa capacité à communiquer des sentiments universels à travers sa musique.
“Fatimata” est un nouveau chef-d’œuvre de DICAËL qui ravira les fans, tout en attirant de nouveaux auditeurs avec son mélange captivant d’Afro Love et de sonorités contemporaines. Avec ce single, DICAËL démontre une fois de plus son talent indéniable et sa capacité à inspirer et émouvoir à travers sa musique. Nous sommes impatients de voir quelle autre merveille musicale il nous réserve dans le futur.
Ce que vous devriez savoir : Les lauréats des trois prix de la 5ème édition du concours “Grand Prix littéraire du Bénin”, ont été dévoilés et primés le vendredi 3 novembre 2023 au Palais des Congrès de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola. Après la délibération des travaux supervisés par un Huissier de justice assermenté, le Prix du Journaliste/chroniqueur littéraire a été remporté par Teddy Gandigbé du journal ‘’Matin Libre’’, qui est parti avec le trophée et un chèque d’un million de francs CFA. Le Prix de l’éditeur a été décerné à la maison d’édition ” ChristonEditions” qui est reparti avec un trophée et un chèque de trois millions de francs CFA. Quant au Grand Prix littéraire du Bénin, il a été remporté par l’écrivain Florent Houndjo grâce à son ouvrage intitulé : ‘’Dans les limbes’’. Il a reçu un trophée et un chèque de cinq millions des mains du ministre de la culture. Il succède ainsi à l’écrivain Amoussou Jules Daniel, lauréat de l’édition 2023.
Ce qu’en dit le ministre :La cérémonie du Grand Prix Littéraire du Bénin est pour le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, une source d’espoir pour l’avenir du secteur de la littérature. Rappelant les réformes engagées pour la promotion de ce secteur au Bénin, le ministre a précisé l’importance de décerner le Grand Prix Littéraire du Bénin à l’écrivain le plus méritant, mais aussi, le « Prix de l’éditeur » et le « Prix du journaliste littéraire » pour honorer les éditeurs et journalistes/chroniqueurs littéraires. A l’en croire, les lauréats de ces prix ne sont pas seulement des écrivains, des chroniqueurs ou des éditeurs exceptionnels, ils sont aussi des ambassadeurs de la culture béninoise, portant nos histoires et notre créativité au-delà de nos frontières. « Leur responsabilité et leur engagement sont déterminants en ces moments où notre pays travaille avec méthode à maitriser le narratif sur ce que nous fûmes et ce que nous projetons être. Révéler le Bénin à ses filles et fils et au monde, passe aussi par la mobilité de l’écrivain, la circulation de son l’œuvre et son accessibilité », a ajouté Jean-Michel Abimbola. A travers la pérennisation du Grand Prix littéraire du Bénin, le ministère du tourisme de la culture et des arts, entend révéler le Bénin à ses filles et fils et au monde, par la mobilité de l’écrivain, la circulation de son l’œuvre et son accessibilité. Afind’encourager la création littéraire et de promouvoir la littérature béninoise, le ministre Abimbola, rassure les lauréats de la visibilité de leurs œuvres dans les médias à travers un programme de promotion axée sur des magazines culturels, les émissions spécialisées tant sur les médias classiques que sur les web magazines. « Grâce au programme de numérisation de ses fonds documentaires, la bibliothèque nationale du Bénin s’est dotée d’une plate-forme qui va permettre au public d’avoir accès à la plus grande partie de ses livres », ajoute le ministre. Il n’a pas manqué de féliciter les gagnants de cette édition 2023.
Entre les lignes : Instituée depuis 2019, par le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, cette prestigieuse compétition nationale a le mérite en valeur l’expression de la diversité éditoriale nationale ; stimuler et promouvoir la création littéraire chez les jeunes et aussi à faire découvrir et promouvoir les écrivains béninois et leurs œuvres.
Zoom sur les trois lauréats des trois prix décernés
Qui est Teddy Gandigbé : Lauréat du Prix Africain de l’Excellence de la Presse Ecrite au trophée Hokan 2023 et finaliste lors de l’édition 2022 du Grand Prix Littéraire du Bénin, Teddy Gandigbé est un professionnel des médias en exercice au sein du quotidien d’informations, d’analyse, de publicité et d’investigation Matin Libre. En tant que journaliste spécialisé dans les questions liées au tourisme, aux arts et à la culture, Teddy Gandigbé voue une passion sincère à la littérature. Son rôle quotidien le conduit à analyser et décortiquer les œuvres littéraires dans les colonnes de son journal, contribuant ainsi à mettre en lumière les auteurs et écrivains, tant de son pays que d’ailleurs. Fort d’une licence en Lettres Modernes obtenue à l’Université d’Abomey Calavi, Teddy Gandigbés’engage activement à promouvoir et à renforcer la chaîne et l’industrie du livre au Bénin. Son dévouement à la littérature et son expertise journalistique se sont traduits par des reconnaissances et des distinctions significatives dans le domaine de la presse écrite et de la critique littéraire.
Que sait-on des Éditions CHRISTON: Fondée en 2008 par Christophe Tonon, CHRISTON Éditions a bâti une réputation solide dans le monde de l’édition. La maison d’édition publie des auteurs de diverses nationalités et peut se targuer d’avoir à son catalogue plus de 150 titres, dont le premier album jeunesse de l’auteur béninois légendaire, Florent Couao-Zotti. Cette entreprise dynamique est affiliée à l’Association Professionnelles des Éditeurs de Livres du Bénin (APEL-Bénin) et est également membre de l’association panafricaine Afrilivres. CHRISTON Éditions est un acteur majeur dans le monde des foires, salons du livre et rencontres internationales. Il participe régulièrement à des événements littéraires à Abidjan, Tunis, Lomé, Paris, Niamey, Casablanca, Dubaï, Ouagadougou. La maison d’édition a réussi à inscrire deux de ses livres au programme d’enseignement au Bénin, en plus d’avoir un livre au programme au Togo. En reconnaissance de ses réalisations dans le domaine de la littérature, CHRISTON Éditions s’est vu décerner le Grand Prix littéraire du Bénin en 2019, à travers une auteure de son catalogue. Plus récemment, en 2022, l’entreprise a élargi son champ d’action en créant LE GÉANT, une société spécialisée dans la distribution et la diffusion de livres. Cette nouvelle initiative a rapidement suscité un intérêt considérable, aussi bien au niveau national qu’international. CHRISTON Éditions continue donc de marquer l’industrie de l’édition par son engagement pour la littérature et la diffusion des œuvres littéraires à travers le monde.
Qui est Florent Houndjo : Florent Houndjo, écrivain béninois, est un homme aux multiples talents et qualifications. Sous son nom complet, HoundjoCodjo Florent, il détient une maîtrise en Lettres modernes, un diplôme de premier cycle de l’ENAM avec une spécialisation en Administration du Travail et de la Sécurité sociale, ainsi qu’un Master 2 en Socio-anthropologie, orienté vers le Genre et la Gestion des Projets de Développement. Malgré son service actuel au sein du Ministère du Travail et de la Fonction Publique, Florent Houndjo est avant tout un fervent amateur de littérature. En 2020, il a fait une entrée remarquée dans le monde des écrivains avec la publication de son premier roman intitulé “Soixante-neuf”. Ce roman a été présélectionné pour le Prix LES AFRIQUES en 2021 et est devenu finaliste du Grand Prix littéraire du Bénin la même année. En 2022, il a élargi son répertoire littéraire en publiant “Dans les Limbes”, une pièce de théâtre qui a été doublement finaliste aux Grands Prix littéraires du Bénin en 2022 et 2023. Florent Houndjo continue de s’imposer comme un auteur talentueux et polyvalent, apportant sa contribution précieuse à la scène littéraire béninoise.
De quoi s’agit-il :Le Bénin célèbre le 27 septembre de chaque année la Journée Mondiale du Tourisme (JMT). C’est une date retenue par l’Organisation mondiale du tourisme pour porter un regard critique sur la problématique du tourisme au plan mondial. La célébration de cette journée au Bénin, coïncide cette année avec les manifestations officielles de la Gaani. L’édition de cette année, est organisée autour du thème « Tourisme et investissements verts ». C’est dans ce cadre que le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean Michel Abimbola, a organisé une séance d’échange, le jeudi 28 septembre 2023, avec les investisseurs du Borgou sur les opportunités d’investissement dans le secteur du tourisme au Bénin.
Que retenir des échanges :Au cours des échanges, le ministre a notifié aux investisseurs du Borgou que la célébration de la journée mondiale du tourisme qui coïncide avec les manifestations de la Gaani, offre une opportunité de repenser aux multiples atouts de la destination Bénin. « En vous invitant en ces lieux, nous voulons souligner combien nos actions doivent converger vers un seul but, celui de rendre tout le Bénin accessible. Ceci dans la droite ligne de la vision du gouvernement qui, à travers son Programme d’actions, a fait du tourisme un véritable levier de développement économique de notre pays », dit-il. A l’entendre, les objectifs de cette vision se résument en une transformation qualitative de l’ensemble de l’écosystème infrastructurel, juridique et structurel qui, à terme permettra de : faire du Bénin une destination de référence en Afrique de l’Ouest, dans le respect de la préservation du patrimoine culturel et naturel ; doubler d’ici à 2030, la contribution du tourisme au Produit Intérieur Brut national et d’atteindre la barre des 2 millions de touristes par an d’ici 2030, à travers la mise en œuvre de plusieurs projets phares.
Que dit-il sur les réalisations faites à Nikki :Aussi, le ministre Jean Michel Abimbola a rappelé aux investisseurs les efforts du gouvernement pour la réalisation de nombreuses infrastructures touristiques d’envergure et à forte valeur ajoutée. A le croire depuis 2016, plus de 1250 milliards de FCFA ont été injectés dans ce projet. En ce qui concerne le septentrion, le ministre a cité entre autres, le Parc de la Pendjari et la Route des Tatas dans l’aire du Koutammakou, la reconstruction du palais du roi de Nikki et l’Arène de la Gaani dont les travaux sont déjà en cours. «A ce titre, Nikki permettra désormais d’accueillir les différentes délégations venues de tous les horizons pour faire allégeance au roi : les fils et filles de la diaspora, les touristes et les curieux seront désormais plus heureux de participer à la Gaani», a-t-il fait savoir. Selon lui, la construction d’une arène pour la Gaani permettra de disposer d’un théâtre de verdure d’une capacité de 1500 places, cadre propice pour une meilleure expression de la diversité culturelle du Baru Tem.
Entre les lignes : Le Directeur général de l’Agence nationale des patrimoines touristiques (ANPT), Varissou Souayibou et la Directrice du développement du tourisme (DDT) ont présenté tour à tour, le projet de construction du Palais Baru Tem et l’arène de la Gaani à travers ses différentes composantes et les réformes engagées dans le cadre de la réglementation de l’exercice de l’activité touristique et hôtelière au Bénin. Au moyen des présentations et des réponses aux préoccupations, les participants ont été entretenus sur la grandeur de la vision du chef de l’État pour le secteur. Ils se disent prêts à investir davantage dans ce domaine pour accompagner la dynamique du Gouvernement.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, a procédé, le mercredi 23 août 2023, au lancement des manifestations entrant dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA). La cérémonie a eu lieu à la Maison du Brésil, à Ouidah.
De quoi s’agit-il : Instituée par l’UNESCO en 1998, le Bénin commémore la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA)le 23 août de chaque année. L’objectif est de recouvrer la mémoire des peuples du monde entier sur le phénomène historique du commerce d’esclaves noirs déportés d’Afrique durant plusieurs siècles. Placée sous le thème « De la douleur à la grandeur », cette édition de 2023 a eu lieu à Ouidah, la ville océane, porte de départ vers les Amériques de milliers d’hommes et de femmes réduits en esclavage. C’était en présence des autorités politiques, administratives, traditionnelles et religieuses, des représentants des corps diplomatiques et les différentes délégations des afro descendants venus d’Haïti, de la Guadeloupe, de la Martinique, de l’Ile de la Réunion, de la Belgique, du Togo et de la France. Ainsi, pour marquer la JISTNA, plusieurs activités ont été menées. Il s’agit entre autres d’une marche mémorielle du Fort portugais de Ouidah à la Place aux enchères, suivie du dépôt de gerbe, des conférences débats et de plusieurs prestations artistiques.
Que disent les autorités :La JISTNA selon le ministre en charge de la culture, Jean-Michel Abimbola, est un moment de recueillement mais aussi et surtout de réflexions pour puiser dans la douleur de cette tragédie, l’énergie nécessaire pour construire les utopies, qui aident à rendre effectives des ambitions exceptionnelles. C’est d’ailleurs pourquoi le gouvernement envisage en faire un espace de réhabilitation de la mémoire des afro-descendants et un instrument de promotion de la destination Bénin. «Réaliser ce pari signifie réhabiliter la mémoire de l’esclave, à travers les sites où les événements ont pris souche et se sont développés. Le Fort Portugais, la Place aux enchères, le Mémorial de Zoungbodji, la Route de l’esclave et la Porte du non-retour dont la restauration, le redimensionnement sont en cours, en constituent des symboles forts», a expliqué le Ministre. Des réalisations qui, selon lui, s’inscrivent dans la vision du gouvernement qui veut faire de ces lieux de mémoire et de leur animation, un trait d’union entre le Bénin et les afro-descendants. « Il s’agit aussi des ouvrages et des infrastructures conçus à la seule fin de témoigner de cette histoire et d’offrir aux générations successives les outils efficaces de la transmission. La Maison de la Mémoire et de l’esclavage (MAME), le bateau du départ illustrent cette approche », ajoute le ministre Abimbola. A l’en croire, « un regard responsable sur le passé est le gage d’un présent conscient et d’un futur prometteur ». Au nom des afro descendants, le Président du Conseil général de Guadeloupe, Guy Losbar, a souhaité que la commémoration de la JISTNA soit le symbole d’une solidarité renforcée entre les peuples et un engagement commun en faveur de la justice et de la réconciliation. « Ensemble, nous pouvons transformer la mémoire douloureuse de l’esclavage en un moteur de paix, de respect mutuel et de progrès » dit-il.
Entre les lignes : La Journée du 23 août a été retenue parce qu’elle marque, en 1791, la date du soulèvement des esclaves à l’île de Saint Domingue aujourd’hui Haïti. Leur meneur, Toussaint Louverture, descendant d’un prince d’Allada, en a payé le prix fort. La République du Benin a rallié en 2000, les pays ayant commencé à célébrer cette journée pour une double raison. D’abord, le Bénin demeure, dans l’histoire, l’un des foyers les plus actifs de ce commerce avec de nombreux vestiges qui en racontent le récit. Ensuite, il a amorcé, depuis plusieurs années, le devoir de mémoire pour la réhabilitation des victimes de cette tragédie. Ouidah, ville symbole, porte océane d’où ont été déportés ces hommes et femmes, a été naturellement choisie pour accueillir chaque année les cérémonies de cette journée.