Archives de catégorie : Art et Culture

Appui au programme de recherche sur les restitutions au Bénin: L’AFD signe une convention de partenariat avec l’EPA

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Le Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), Rémy Rioux accompagné d’une forte délégation était à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) ce mardi 19 mars 2024. A la faveur de cette visite, il a signé une convention de partenariat avec le Directeur de l’EPA, Franck OGOU pour le financement du programme de recherche : « Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ».

L’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) inaugure une nouvelle ère de son histoire. Après vingt-cinq ans (25 ans) d’existence, cet établissement universitaire à caractère régional signe pour une première fois, une convention de partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD). Destinée à appuyer le programme de recherche sur les restitutions au Bénin, la signature de la convention de partenariat, a eu lieu au cours de la visite du Directeur général de l’AFD et de la forte délégation qui l’accompagnait à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) ce mardi 19 mars 2024 à Porto-Novo. « L’EPA est très honorée de la visite de ce jour, visite qui inaugure une nouvelle ère dans les relations entre la France et l’Afrique de façon générale et l’EPA et l’AFD en particulier » déclare tout ému, Franck Ogou, Directeur de l’EPA.
Après un premier appui de l’Ambassade de France au Bénin lors de son lancement en janvier dernier, l’AFD et l’EPA viennent d’engager une coopération scientifique autour du programme de recherche intitulé : « Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ». D’une durée de trois ans, ce programme a pour objectif de contribuer à la mise en place d’un cadre théorique et opérationnel d’analyse des processus sociaux et juridico-politiques qui structurent la restitution des biens culturels, leur patrimonialisation et leur place dans les ‘’nouveaux’’ paradigmes de coopération au développement.

Des opportunités pour le rayonnement du patrimoine…

Pour le Directeur de l’EPA : « Ce programme ambitionne d’encourager et de soutenir des recherches scientifiques des jeunes béninois mais aussi africains qui ambitionnent de faire le programme de master et de doctorat pour qu’à terme, on puisse avoir des productions scientifiques de qualité pour pouvoir informer les uns et les autres de ce que le Bénin a fait comme expérience et de comment cela peut servir et aider les autres. » Tout en espérant revoir le Directeur général de l’AFD, Franck Ogou a martelé qu’il y a des opportunités qui se mettent en place au niveau de l’Afrique, au niveau du continent et l’Ecole du patrimoine Africain est en pole-position pour saisir lesdites opportunités pour le rayonnement du patrimoine en Afrique mais aussi pour une meilleure formation des cadres et aussi des jeunes professionnels sur le continent. Il a exprimé ses sincères remerciements au Directeur général de l’AFD pour avoir choisi de venir à l’EPA. « Je voudrais aussi remercier ses collègues de l’antenne de Cotonou avec qui nous avons travaillé ces derniers jours pour finaliser le programme de visite. » a-t-il ajouté.

Une nouvelle page s’ouvre…

Dans son intervention, Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD a indiqué qu’une nouvelle page est en train de s’ouvrir dans les relations entre la France, le Bénin et l’Afrique. Cette nouvelle page, précise-t-il, passe un peu par l’histoire, par une compréhension honnête, complète, approfondie de ces pages sombres de notre histoire commune. Il a rappelé que le Groupe AFD est fortement mobilisé pour la promotion de la culture et du patrimoine, à la demande du gouvernement béninois. S’agissant de son partenariat avec l’EPA, il ajoute qu’il contribuera à la formation des professionnels du patrimoine africain et permettra de capitaliser sur la magnifique expérience béninoise des restitutions qui inspire un grand nombre de pays, en Afrique et au-delà.

Signalons que cette visite a également permis à Rémy Rioux et la délégation qu’il conduisait d’échanger avec 29 étudiants en conservation du patrimoine mobilisés pour le deuxième ‘’chantier des collections’’ qui a lieu du 18 au 29 mars en partenariat avec l’institut national du patrimoine (INP) français. C’est une activité qui vise à mettre les étudiants en situation d’apprentissage pratique. Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’Abomey qui au-delà de la construction du musée et la rénovation du site a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs du patrimoine africain.
Fidèle KENOU

Promotion de la culture béninoise à l’étranger: Imelda Bada échange avec le président du CBF, Jean-Charles Ahomadégbé

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Dans le cadre des préparatifs de la 4è édition du Festival International Zogben, la présidente de l’association Partage Diaspora Béninoise, Imelda BADA, a tenu une séance par visioconférence avec le président du Conseil des Béninois de France (CBF), Jean-Charles AHOMADÉGBÉ. Cette rencontre virtuelle a eu lieu le dimanche 17 mars 2024 et augure d’un lendemain prometteur pour la promotion de la culture béninoise à l’étranger. A cette occasion, la présidente Imelda BADA a présenté en détail le Festival International Zogben et ses aspirations pour renforcer les liens avec la diaspora béninoise en France. La réunion a été l’occasion de discuter des opportunités de collaboration à travers le Festival International Zogben entre l’Association Partage Diaspora Béninoise et le CBF, ainsi que des moyens de promotion de la richesse du patrimoine culturel béninois sur le sol français. Elle marque le début d’une nouvelle ère de partenariat et de collaboration entre les membres de la diaspora béninoise, démontrant l’engagement commun en faveur de la promotion de la culture béninoise en France. Une prochaine rencontre a été annoncée le dimanche 24 mars 2024 avec l’Association des Béninois de Reims.

10 ans d’existence de la paroisse Ste Bernadette Soubirous de Koko : La Noce d’Étain célébrée, le Père Nicodème Affounana et la communauté paroissiale émus

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Le Père Nicodème Affounana à l’entame de la célébration de l’eucharistie

Ce que vous devriez savoir: 18 Février 2014-18 février 2024, cela fait exactement 10ans que la communauté paroissiale de Koko est née. Une noce d’Étain que les fidèles ont célébré à travers plusieurs activités lors de la messe d’anniversaire dite par le curé, Abbé Nicodème Tchègoun Ballè Affounana. Au cours de cette messe, les actes ayant conduit à sortir cette station secondaire de la tutelle de la paroisse de Bantè après 56ans ont été rappelés. Selon les explications, Koko, surnommé par le révérend père André Affounana « La nouvelle Jérusalem » a eu des fidèles ayant fait preuve de grande foi, d’espérance, et d’amour en Christ telle que leur avait enseigné le Révérend père Joseph Zadji de la paroisse notre Dame de l’Assomption de Savalou désigné en son temps pour enseigner et sanctifier ce peuple. Cette célébration eucharistique a été également l’occasion pour les bonnes volontés, natifs et autres fidèles de ce village, d’accompagner la paroisse à travers des dons. C’est le cas du député de la 9e circonscription électorale, Léon Dègni.

Ce qu’ils ont dit : Le député Léon Dègni du parti les Démocrates s’est réjoui de la progression que connait cette paroisse. « Je voudrais rendre hommage au Père Alphonse qui a été le premier envoyé ici à Koko et qui n’est plus des nôtres depuis quelques années. J’ai un sentiment de satisfaction parce que 10ans c’est beaucoup. Mais c’est aussi peu quand on voit le niveau d’organisation de cette église ; des curés et des fidèles qui sont là sans oublier le travail qui se fait au sein de l’église et en termes d’infrastructure. En termes de mobilisation et de discipline, je pense que c’est satisfaisant. J’ai donc les sentiments de satisfaction et de joie », a-t-il indiqué. Etant de la communauté, il pense que c’est de son devoir d’être présent et de les soutenir. « C’est un devoir d’apporter ma contribution à l’essor de la paroisse. Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il fait dans notre vie, dans la vie de chacun de nous », fait-il savoir avant de laisser entender que son souhait, c’est que la communauté grandisse. « Que l’église également grandisse et qu’il y ait sur la base du pardon la forte cohésion au sein de la communauté », a-t-il ajouté.

L’Abbé Nicodème Tchègoun Ballè Affounana dit être honoré par les nombreux accompagnement et attention dont la communauté paroissiale de Koko a fait objet ces derniers jours. « Aujourd’hui est un jour heureux d’autant plus que ce dimanche 18 février, est le jour où nous célébrons également Ste Bernadette Soubirous, la Ste patronne de ce village et de cette paroisse », précise-t-il avant de poursuivre : « Je voudrais qu’ils comprennent que la foi est une réalité qui englobe tout le monde. Tous ceux qui sont venus sont venus à cause de la foi. Et s’ils sont venus, c’est pour faire comprendre aux paroissiens qu’ils ne sont pas les seuls, qu’ils ne sont pas oubliés, qu’ils ne sont pas abandonnés et que ce qu’ils vivent est vécu également ailleurs », a souligné l’Abbé avant de conclure « nous avons eu des invités qui sont venus soutenir la foi de l’église catholique. Et je crois que les paroissiens ont bien compris ce message et en sont très heureux ».

Par ailleurs : Plusieurs autres activités ont meublé cette célébration. Il s’agit entre autres des jeux divers, de la projection cinématographique, de l’animation culturelle, de déjeuner offert aux malades, des dons en nature aux orphelins, de la mise en terre de plusieurs plants.

Anselme HOUENOUKPO

Showbiz: « GABI HENRY OU YONNAH, UNE BENEDICTION POUR LE MONDE MUSICAL BENINOIS »

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Gabi est un musicien, arrangeur, compositeur, chanteur d’origine béninoise né le 20 novembre 1977 à Porto-Novo. Passionné de musique depuis sa tendre enfance, il fait partie des plus grands musiciens d’Afrique comptemporaine.

GABI HENRY OU YONNAH

Il est tel un métronome dans le milieu musical surtout béninois, sans le prétendre pour autant. A l’Etat civil Dagbétondé Gabriel Stéphane Henry, on l’appelle par Gabi qui est le diminutif d’un de ses prénoms. « Mais il préfère Gabriel parce que c’est le seul prénom qui l’assimile  à un ange ». Mais, sur scène, c’est bien ce qu’il est. Plus qu’un ange. Il sait diriger un orchestre à l’œil, Il sait chanter, il sait jouer de la guitare. Pas étonnant de ce talent musical plein, au regard du parcours de l’artiste.

Fils d’un pasteur méthodiste et d’une choriste maitre de chœur, Gabi a connu une éducation dans la rigueur et la justesse musicale. « A l’âge de 5 ans, il connaissait des cantiques par cœur et connaissait les quatre voix de chaque pupitre. Il pouvait déchiffrer les partitions de chaque pupitre ». Il a commencé par jouer de la flûte avec la chorale. Au collège, son intérêt pour la musique a trouvé du répondant dans les coopératives scolaires, un programme d’éducation artistique. 

Admis à l’université d’Abomey-Calavi, le jeune étudiant ne s’est pas contenté de faire des études de Droit, dont il sort titulaire d’une licence. Il intègre le mythique Ensemble artistique et culturel des étudiants (Eace) comme bassiste de la section des « K-seurs ». Et, parallèlement, ce prodige de la musique forme, avec des copains ayant la même passion, le trio dénommé « Atonx ». Le groupe est très vite repéré et invité 1999 à la deuxième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) à Brazzaville par son commissaire. Le groupe Atonx dont il est membre enchaine ainsi scènes et rencontres.

Directeur artistique et coach vocal de beaucoup d’artistes et groupes de l’arène musicale béninoise comme « Ardiess Posse », Rabi Slow, H2O, Teriba, entre autres, Gabi a mis son savoir-faire au service de ses compères qui n’ont de cesse de le solliciter dès le début des années 2000. En 2009, il monte le désormais célèbre orchestre de la SOBEBRA dont il assure la direction artistique des plateaux.

Aujourd’hui, l’artiste se concentre sur sa propre carrière musicale et passe de Gabi à Yonnah.

Yonnah qui signifie Bénédiction(s), Grâce(s) en langue nationale Fon. Peut-être pour assumer la bénédiction qu’il est et sera aux mélomanes. Peut-être pour se faire cadeau à sa société.

Yonnah est adepte de ce qu’il appelle « fusion musicale », du mi-tradi mi- ambiance. « Yonnah pars toujours des rythmes de chez lui et se bats pour ce qu’il appelle le vernaculaire. C’est-à-dire qu’il faut absolument que les musiques ressemblent aux origines de ceux qui les font. Il ne sert à rien d’être de l’Ouest et reproduire quelque chose de l’Est. Pour lui, chaque culture, chaque ethnie a quelque chose à apporter à l’universalité de la musique », l’air très sérieux. Son album viendra illustrer cet engagement et cette orientation artistique. En attendant, Yonnah offre en apéritif le single « … ».

Concepteur du “studio amovible”, Gaby Henry alias Yonnah est un artiste béninois qui milite pour la promotion de la culture et les arts africains notamment. L’artiste musicien autodidacte à un riche parcours. Il a à son actif une quinzaine d’années dans le domaine de la musique. Il collabore avec des acteurs culturels et du monde musical notamment les artistes chanteuses du Groupe Teriba. 

Kamar ADJIBADE

Photo de famille à la fin du lancement du programme de recherche

Restitution des biens culturels au Bénin: L’EPA lance un programme de recherche pour théoriser et documenter l’expérience

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Dr Franck OGOU, Directeur de l’EPA

L’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) a procédé ce mercredi 17 janvier 2024 à son siège à Porto-Novo au lancement officiel du programme intitulé : « Restitution des biens culturels au Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux. » C’est autour d’une table ronde animée par des experts en la matière que le lancement a eu lieu en présence des partenaires LARRED, l’Ambassade de France, l’AFD et le Fonds Franco-Allemand sur la provenance.

               Ce programme de recherche dont l’Ecole du patrimoine Africain et son Directeur, Dr Franck OGOU sont les précurseurs a pour objectif de contribuer à la mise en place d’un cadre théorique et opérationnel d’analyse des processus sociaux et juridico-politiques qui structurent la restitution des biens culturels, leur patrimonialisation et leur place dans les ‘’nouveaux’’ paradigmes de coopération au développement. Entre autres objectifs spécifiques, ce programme de recherche qui vise à faire soutenir quatre masters de recherche et 5 doctorats est ouvert aux étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs, professionnels du patrimoine culturel et bien d’autres acteurs impliqués dans le processus de restitution des biens culturels sans oublier les sachants au plan national et international.

Plusieurs thématiques sont développées par les experts invités au cours de la table ronde.  C’est d’abord, le Directeur de l’EPA, Dr Franck OGOU qui a planté le décor avec la ‘’Présentation du Programme de Recherche et de la place de la recherche dans le nouveau plan stratégique de l’EPA’’. On retient avec lui que la question de la restitution est devenue un enjeu de développement dans les pays africains et à ce titre, l’expérience du Bénin mérite d’être théorisée et documentée pour servir de boussole aux autres pays. Ensuite, le Directeur du Programme Musées de l’Agence Nationale des Patrimoines Touristiques (ANPT), Alain Godonou  a abordé la place des dispositifs scientifiques dans le pilotage des projets muséaux du Bénin tandis que le professeur archéologue Didier N’Dah a présenté le « Rôle de la recherche archéologique dans la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine du patrimoine culturel : l’exemple du Murad. » Enfin, Jean Luc Martinez, archéologue et historien de l’art français-Ambassadeur thématique chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine a développé la thématique : « Restitution et circulation des biens culturels : défis des institutions spécialisées dans les domaines de la culture et du patrimoine » Signalons que la phase pilote de ce programme bénéficie de l’appui technique et financier de l’Ambassade de France au Bénin.

Fidèle KENOU

Poème: D’ores et Déjà…

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D’ores et déjà, bien patriotiques soyons

Sans pour autant griots de verbigération devenir

Pour nos libertés acquises au prix de notre avenir ;

Sans relâcher, toujours conquérant, victorieux soyons !

L’oiseau habile s’échappant du filet de l’oiseleur

Bat très fort ses propres ailes

Prend de l’altitude vers les lointaines hauteurs

Pour ne plus avoir du plomb dans l’aile

Unité, Liberté, des Slogans

Qui plus encore doivent mettre des gants ?

Démocratie, Déconcentration : des Doctrines

Qui ne doivent pas être endocrines.

Patriote n’est pas pétrir la Patrie

Compatriote n’est pas combattre la Patrie

Et Citoyen, ni scier la branche pour ses moyens

Et Concitoyen ne doit jamais contrister les citoyens

Ô con-patriotes, verbeux !

Jusqu’à quand serons-nous laborieux ?

Ô con-citoyens, démagogues !

Jusqu’à quand serons-nous vertueux ?

Sans continuer à trotter les oiseaux analogues !

Et voici encore venu un moment

Où notre Patrie sera à votre cou

Mettez-la à vos côtés, doucement…

Pour être entourée de vos bras, sans un coup…

Enlevez la Patrie de votre pied

Elle n’est pas votre marchepied

Vous serez alors appelés

Filles et Fils de la Nation édifiée !

Bénin, le 17 mai 2020

1ere édition des Vodundays au Bénin: Des citoyens apprécient l’organisation de cette fête

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La première édition des Vodun Days tenue, les 09 et 10 janvier 2024, à Ouidah, a été un grand succès. C’est ce qu’ont reconnu les festivaliers qui n’ont pas hésité à féliciter le gouvernement pour son engagement à révéler le Bénin à travers sa culture. Aussi, ils se sont prononcés sur ce qu’a prédit le Tofâ 2024 pour le Bénin. Lire les appréciations des citoyens sur l’organisation des Vodundays et sur le signe “SA AKLAN”.

Bio Sarako TAMOU, Maire de la commune de Banikoara

« Nous sommes fiers de notre religion, nous sommes fiers du Vodun »

« Je suis très ravi et impressionné de tout ce que j’ai vu pendant cette première édition des Vodundays. A travers cette célébration, le Bénin est devenu le carrefour, le point d’attraction de toutes les religions endogènes de l’Afrique. L’Afrique est caractérisée par ces religions et nous devons en être fiers. Nous, en tant que béninois, nous sommes fiers de notre religion, nous sommes fiers du Vodun. Je voudrais donc dire merci au chef de l’Etat et à tout son gouvernement. Certes les Vodundays se déroulent à Ouidah et à travers cette ville, c’est tout le Bénin qui est révélé, c’est notre culture qui a été révélée. C’est aussi une leçon pour les maires que nous sommes et que nous devrions dupliquer dans nos communes pour faire les Vodundays dans nos localités. Pourquoi pas dans le Banikoara pour mettre en lumière nos danses. En ce qui concerne le Tofâ 2024, l’oracle a révélé de bonne chose au cours de l’année 2024, je crois que chaque citoyen doit travailler pour le rayonnement socio-économique de notre pays, pour la paix et la cohésion sociale. L’année 2024 sera positive pour tous les béninois ».

Sa Majesté Oba Arè du royaume d’Adja-Ouèrè

« Remercions le chef de l’Etat pour son implication »

« Rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Remercions le chef de l’Etat pour son implication et pour tout ce qu’il fait pour la culture béninoise, africaine et surtout le Vodun. Nous devons lancer un appel à tout digne fils du Dahomey de se donner au Vodun ».

DahMehou Rabbi Tan, ministre des affaires sociales au palais royal d’Allada

« Les résultats de la consultation du Fa nous ragaillardis »

«LesVodundays sont une très belle initiative et j’apprécie beaucoup. Cela donne un peu plus de la valeur à notre fête et à notre tradition. Mais nous avions déploré le fait qu’on vienne nous imposer d’autres traditions parce que c’est nous qui voulons nous faire vendre et on n’a pas besoin de l’autre pour le faire. Que désormais les Vodundays soient 100% béninois. Qu’on ne nous amène pas d’autres cultures qui viennent perturber les choses parce que quand on dit Vodun, c’est Vodun. On s’engage à toujours accompagner l’initiative. Les résultats de la consultation du Fa nous ragaillardis parce que nous avons fini une fois de plus avec les polémiques sur le Fa puisque cela a été fait devant le président de la République et c’est ce qui est toujours conseillé, c’est ce que nous avons toujours réclamé. Avec le signe Sa Aklan, c’est un signe qui nous demande d’amour, beaucoup de travail, se donner à la spiritualité et nous demande de faire référence à la divinité Dan. On nous demande également de prendre soin de la femme. Avec cette divinité, nous aurons le succès, l’abondance et la prospérité.

Sylvain, Touriste

« La religion Vodunest tellement riche et complexe qu’il faut quelqu’un pour bien m’expliquer »

« Je suis venu au Bénin pour les Vodundays et ensuite je vais visiter le reste du Bénin. Je trouve que les manifestations ont été bien organisées, il y a du monde partout. J’ai lu mon guide pour comprendre un peu ce qu’est la religion Vodun mais c’est tellement riche et complexe que j’avoue qu’il faut quelqu’un pour m’expliquer. Je sais qu’il y a des musées, les cérémonies, des divinités et beaucoup de chose. Je souhaite qu’en dehors des guides écrits, qu’il y ait des personnes ressources à qui fait recours pour mieux nous expliquer ce qu’est que le Vodun à nous les touristes »

MouphtaouAkambi, sociologue

« Nous sommes en train de vendre culturellement notre pays et c’est parfait»

« Au Bénin, on n’a pas le pétrole, on a que notre culture à vendre. Et si on fait la promotion de la culture, vous avez vu qui est en train de se passer ici. C’est inédit. Et ce n’est que la première édition. Si cela va poursuivre dans cette lancée, je crois qu’on va même concurrencer les pays qui ont le pétrole. J’ai parcouru toute la ville tous les jours et c’est vraiment impressionnant. Quand vous rentrer dans la ville, il n’y a plus d’hôtel libre, ce sont aussi des emplois qui ont été créés. Nous sommes en train de vendre culturellement notre pays et c’est parfait. Cette édition est réussie et j’espère que les éditions à venir en seront également ».

Vodun days: L’écosystème culturel et muséal du Bénin dévoilé aux journalistes

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Ce que vous devriez savoir : En marge des festivités des Vodun days, les professionnels des médias ont été entretenus sur les projets culturels et touristiques réalisés et en cours de réalisation sur l’ensemble du territoire afin de promouvoir la destination Bénin. C’était le lundi 08 janvier 2024 au Centre culturel de rencontre international (CCRI) John Smith à Ouidah. A cette occasion, le Directeur du programme de l’Agence nationale des patrimoines touristiques, Alain Godonou a présenté les réalisations prévues et les prévisions budgétaires pour faire du patrimoine béninois, un actif économique. Au cours de sa présentation, Alain Godonou a révélé quatre grands pôles muséaux d’importance à mettre en lumière à savoir : le musée des rois et des amazones du Dahomey et la réhabilitation du site palatial environnant, le musée international du Vodun à Porto-Novo et la réhabilitation des musées Adandé et Honmè, la cité musée de Ouidah incluant la maison de ma Mémoire et de l’Esclavage et le musée d’art contemporain de Cotonou. Hormis ces quatre pôles, un ambitieux programme d’accompagnement touristique avec l’aménagement de plusieurs sites est aussi envisagé.

Selon le Directeur du programme de l’Anpt, Alain Godonou, la finalité est de construire un modèle économique avec pour objectif, 100.000 visiteurs par an pour une dépense de 2millions d’euro. A l’issue de sa présentation, Wenceslas Adjognon-Monnon, Directeur du programme tourisme à l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme a mis la lumière sur le projet d’aménagement de la route des couvents Vodun dont la phase pilote a déjà commencé par 5 couvents de divinité diversifiée. L’idée, selon ses dires, est de restaurer les couvents Vodun et non d’en créer de nouveaux. Selon ses propos, l’objectif est de mettre en valeur le patrimoine culturel lié à la pratique du Vodun et proposer des éléments de sa lecture.

Au sujet de la désacralisation du Vodun : La réhabilitation des couvents Vodun fait croire à certains que le caractère sacré du Vodun sera désacralisé.

Sur le sujet, le professeur Mahougnon Cakpo a apporté des clarifications. « Lorsqu’on a l’intention de bâtir le touristique dans le sacré, il faut faire très attention. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place le comité des rites Vodun qui a pour mission de labéliser les éléments qui doivent être montrés. Cela ne signifie pas que le Vodun que vous voyez est artificiel », dit-il. Président du comité des rites Vodun, le Professeur Mahougnon Cakpo a expliqué l’importance du Vodun en terre béninoise et se désole de l’aptitude visant à attribuer un caractère péjoratif au Vodun. Pour lui, le Vodun est une religion et doit être considéré au même titre et plus, que les religions importées. Face aux professionnels des médias, il a saisi l’occasion pour remettre les pendules à l’heure quant à l’orthographe du mot « Vodun » et interdit également l’utilisation de certaines expressions comme « les adeptes du Vodun ». A l’en croire, le Vodun dispose d’un abécédaire et doit être respecté.

« Vodun Days » : Ouidah déjà en effervescence avec la Caravane brésilienne et le spectacle «Vodun & Jazz »

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Ce que vous devriez savoir : En prélude à la célébration des « Vodun Days » qui auront lieu les 09 et 10 Janvier 2024 au Bénin, la Caravane brésilienne animée par le Groupe Bantu Afro Brasileiros a démarré le Samedi 06 janvier 2024 dans la Cité historique de Ouidah dans une effervescence populaire. La Caravane qui a pris corps au Fort Portugais s’est achevée dans la cour de la Mairie de Ouidah en présence du Conseiller Spécial du Président de la République, JohannèsDagnon, du Ministre Jean-Michel Abimbola, en charge du Tourisme, de la Culture et des Arts, du Préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, du Maire de la ville de Ouidah, Christian Houetchenou, des élus communaux et divers autres cadres de la ville de Ouidah. Après la caravane, les populations ont été séduites par le spectacle « Vodun& Jazz » au Centre Culturel de Rencontre Internationale (CCRI) John SMITH de Ouidah. Avec des sonorités envoûtantes, Laura PrinceAgbodjan, Louis Godwin, Tyldah, Aminon, Nawadja et Toto Atchadé J et le Benin Jazz Band ont tenu en haleine le public composé de personnalités politico-administratives, des férus de la musique classique, touristes et des curieux venus de tous les horizons. Ce spectacle concocté par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) a permis d’agrémenter l’édition rénovée de la fête des religions traditionnelles au Bénin qui fait désormais le pari de s’ouvrir au reste du monde.

Entre les lignes : Les 9 et 10 janvier seront marqués par deux différents concerts. Il y a un premier concert géant sur la plage de Ouidah le 9 janvier qui va réunir de grands noms de la musique au plan national et à l’international tels que Koffi Olomidé, YémiAladé, Teni, Tabou Combo, Pépé Oleka, les Teriba ; Jah Baba, Gardy Girault et autres. Le second concert de musique traditionnelle le 10 janvier permettra de clôturer en beauté les célébrations avec des artistes comme SagbohanDanialou, frères Totin, Ayodélé, Norbeka, frères Guedehoungue etc. Le 10 janvier 2024 sera aussi marqué par la prestation du conservatoire des danses cérémonielles et royales du Bénin et la grande cérémonie Vodun sur la plage.

Développement du tourisme, de la culture et des arts: La vision et les projets du gouvernement exposés aux journalistes

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A l’initiative du ministère en charge de la culture, il s’est tenu, le mercredi 27 décembre 2023 à Cotonou, un atelier d’imprégnation au profit des journalistes portant sur les projets et réformes du Programme d’actions du gouvernement. L’objectif est de les entretenir sur la vision du gouvernement pour le secteur, afin de les outiller à mieux informer l’opinion publique.

Au cours des échanges, les discussions ont tourné autour du volet tourisme, culture et arts. En effet, la vision du gouvernement pour le tourisme, est de faire de ce secteur, un levier de développement économique et le principal outil de rayonnement du Bénin à l’international. C’est pourquoi, la mise en œuvre de ces projets sur la période 2021-2026 permettra de disposer des infrastructures qui favoriseront le rayonnement du Bénin et ainsi accroître le flux touristiques. Ce qui permettra en conséquence, d’améliorer la contribution du secteur du tourisme au produit intérieur brut. Plusieurs projets ont été engagés dont le musée de l’épopée des amazones et des rois du Danxomè (MURAD) et la réhabilitation du site palatial d’Abomey, la réhabilitation des infrastructures touristiques à Allada (Toussaint Louverture), le musée international des arts et civilisations vodun à Porto-Novo (Musées ethnographique Alexandre Sènou Adandé et Musée du palais Honmé) : MIV, la route des couvents Vodun et Route des tata, la construction du nouveau Palais royal Baru Tem de Nikki et de l’arène culturelle de la Gaani etc.

S’agissant de ce qui est du volet culture et arts, les actions projetées pour le quinquennat 2021-2026 portent sur l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de développement axée sur 5 pôles majeurs qui sont le Cinéma, la Danse, la Musique, le Théâtre et les Arts Plastiques. Pour y arriver, trois actions principales sont définies à savoir : le renforcement des bases matérielles et immatérielles de la culture béninoise, le développement de l’économie de la culture des arts et le renforcement des capacités managériales des acteurs du secteur de la culture et des arts. Cette vision est portée par deux réformes et trois principaux projets. Il s’agit de la promotion des talents et le renforcement des capacités dans le secteur de la culture; la construction des arènes culturelles et l’appui au développement de la culture et des arts. A ce niveau, trois projets principaux sont en vue dont :  la promotion des talents et renforcement des capacités dans le secteur de la culture, la construction des arènes culturelles (une dizaine pour la première phase dans tout le Bénin) et l’appui au développement de la culture et des arts.

Il faut noter que cet atelier qui en est à sa deuxième édition va s’étendre à des visites sur les différents chantiers en cours, au cours de l’année 2024.