Archives de catégorie : Art et Culture

Vodun Days 2025 : Le Bénin révélé au monde les 9, 10 et 11 janvier à Ouidah

Views: 19

Après l’édition zéro, tenue en 2024, les festivités des Vodun Days se dérouleront à Ouidah du 9 au 11 janvier 2025 avec d’importantes innovations et le même dynamisme qu’est la valorisation du patrimoine culturel immatériel Vodun. Une conférence de presse a été organisée en prélude aux festivités le lundi 23 décembre 2024 par le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, à Ouidah. Le maire de Ouidah et les directeurs généraux des Agences Bénin Tourisme et ADAC étaient aux côtés du ministre.

Lors d’une conférence de presse, le maire de Ouidah, Christian Houétchénou, a fait le bilan de l’édition initiale. Il a fait savoir que la commune de Ouidah est prête pour accueillir l’édition 2025. À en croire le maire qui a rappelé les retombées de la précédente édition, un comité communal intégrant tous les acteurs et couches socio-professionnelles a été mis en place pour appuyer le comité d’organisation. Les Vodun Days 2024 ont permis de booster l’économie locale et de déconstruire les préjugés et stéréotypes sur le vodun. Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a rappelé que les Vodun Days sont bien plus qu’une simple célébration religieuse. Le ministre a indiqué dans ses propos qu’au-delà des croyances religieuses, le Vodun nous plonge dans une source inestimable de notre héritage culturel et artistique. « Les Vodun Days viennent donc en soutien à toute une politique, toute une croyance qui commence par la route des couvents vodun », a souligné le ministre. Pour répondre aux attentes des visiteurs, un bureau d’information touristique sera installé à la plage de Ouidah. Le camping, peu réussi l’an dernier, sera mieux organisé cette année. Par ailleurs, un suivi strict de la qualité des services d’hébergement et de la sécurité sera mis en place. Avec le soutien de la Banque mondiale et de l’INStaD, un compte satellite du tourisme a été créé pour mieux comprendre l’impact économique des Vodun Days sur Ouidah et le Bénin. Le ministère, en collaboration avec l’Agence Bénin Tourisme, met également en place des stratégies de communication pour promouvoir l’événement à l’échelle internationale, en particulier auprès des communautés afro-descendantes, notamment au Brésil, en Haïti et en Amérique du Nord. Il faut noter que pour améliorer l’expérience des festivaliers, il est prévu des améliorations des infrastructures routières. Le directeur général de l’Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), William Codjo, a confirmé la présence de nombreux artistes locaux, notamment Alèkpéhanhou, Gbèzé, Axel Merryl, Bobo Wè, Seidou Barassounou et Sessimè. Le maire de Ouidah a souligné que Vodun Days devraient attirer entre 150 000 et 200 000 visiteurs. L’ambition, selon le ministre Jean-Michel Abimbola, est de faire d’Ouidah une destination capable d’accueillir jusqu’à un million de visiteurs. Selon Sindé Tchékété, directeur de l’Agence Bénin Tourisme une stratégie de marketing et de communication sera déployée pour la mise en tourisme sur le territoire. La stratégie intitulée ‘’Monde de splendeur’’ mettra en valeur l’offre culturelle axée sur le vodun.

Augustin HESSOU

Le DG/ADAC, William CODJO à propos du FDAC: « Nous  voulons donner  une vocation internationale à nos artistes »

Views: 28

La rubrique “Sous l’arbre à palabre” de l’Evènement Précis a reçu un nouvel invité ce jeudi 19 décembre 2024. Il s’agit du Directeur Général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William CODJO qui a apporté des précisions sur le nouveau mécanisme du Fonds des Arts et de la Culture (FDAC). Ce fonds, lancé en octobre 2024, vise à accompagner les acteurs des secteurs culturels et artistiques au Bénin. Selon les explications du DG ADAC, son équipe a travaillé afin que le nouveau mécanisme garantisse une meilleure chance d’accès. Alors que pour le premier appel à candidatures qui s’est clôturé le 2 novembre 2024, 758 candidatures de projets réceptionnés des acteurs culturels sur une vingtaine attendue par département. Grâce à ce fonds, l’ADAC entend non seulement soutenir la production artistique mais aussi préparer les artistes à s’impliquer activement dans la scène culturelle mondiale. Pour garantir l’efficacité et l’objectivité du processus, des assesseurs ont été recrutés à l’international avec des experts en France, aux États-Unis, au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso entre autres. Ces assesseurs sont chargés de l’évaluation des projets, et ce, dans le but de renforcer l’approche internationale de la culture béninoise tout en respectant son identité locale. « Nous voulons préparer nos artistes à faire circuler leurs œuvres dans le monde. Il est essentiel que nos artistes attirent le regard international. Nous devons les préparer à cet environnement tout en restant fidèles à nos racines culturelles », a fait savoir William CODJO. Selon lui,  Il  y a des évaluateurs résidents mais il est question d’habituer les candidats aux approches internationales. « Nous avons une vocation internationale que nous voulons donner à nos artistes », a-t-il souligné. Actuellement, plus de 20 assesseurs travaillent avec des facilitateurs pour évaluer les projets par domaine. Chaque projet est soigneusement analysé et même ceux qui ne seront pas retenus pour un financement recevront des retours. « Les artistes ne sortiront pas perdants, même si leur projet n’est pas financé, ils recevront des feedbacks qui leur permettront de mieux orienter leur travail pour l’avenir », a rassuré William CODJO.

L’invité du journal a par ailleurs abordé les grands chantiers depuis la création de l’ADAC, parmi lesquels, il a cité des expositions d’envergure internationale, la participation à la Biennale de Venise, le Salon du livre, le Grand Prix Littéraire, la Nuit artistique de Cotonou, ainsi que des événements comme la Journée Internationale du Souvenir et de l’Abolition de la Traite des Noirs, et les Vodun Days. L’intégralité de l’entretien réalisé avec le DG/ADAC William CODJO sera diffusée dont les prochaines éditions du journal.

Cinquantenaire du décès du Roi Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN: Le ministre ABIMBOLA et une délégation gouvernementale  reçus à la Cour royale d’Abomey

Views: 5

La cérémonie marquant le cinquantenaire du décès de Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN, a réuni, le samedi 07 décembre 2024 à Djimè, plusieurs membres du gouvernement. A la tête de la délégation, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel ABIMBOLA a exprimé la solidarité et la reconnaissance du gouvernement à la Cour royale. La  présence des autorités a été saluée par la famille royale et la communauté aboméenne,  percevant  ce geste comme un témoignage sincère de la part du gouvernement. Dans son intervention, le ministre ABIMBOLA a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir la préservation des traditions royales, considérées comme des éléments essentiels du patrimoine culturel national. Pour lui, la reconnaissance des racines et des institutions traditionnelles est une étape clé dans le processus de construction d’un avenir commun. « Le gouvernement est déterminé à accompagner et à renforcer le rôle de la monarchie traditionnelle, car elle constitue un pilier fondamental de notre histoire, de nos valeurs et de notre cohésion sociale », a déclaré Jean-Michel ABIMBOLA. Cette cérémonie solennelle, marquée par des moments d’émotion, a également permis de rappeler l’importance des liens entre l’État et les autorités coutumières. Le cinquantenaire du décès de Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN n’a pas été qu’un simple hommage. Il vient renforcer la place de la chefferie traditionnelle dans le patrimoine et l’histoire du pays.

Tourisme: Des cadres de l’administration et acteurs privés s’approprient les textes

Views: 7

Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes pour moderniser et structurer le secteur touristique, le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts a organisé un atelier d’appropriation des nouveaux textes régissant ce secteur. Ce séminaire a réuni, le mardi 3 décembre 2024, les cadres ministériels et les acteurs privés pour deux jours de formation et d’échanges.

Depuis 2016, le gouvernement a entrepris d’importantes réformes pour redynamiser le secteur du tourisme. L’adoption de nouveaux textes réglementaires, sous forme d’arrêtés et de décrets d’application, témoigne de cette volonté de modernisation et vise à créer un cadre juridique adapté aux besoins du marché touristique. Ces réformes sont conçues pour améliorer les conditions d’exercice des activités touristiques et offrir un environnement plus structuré aux opérateurs du secteur. Dans cette optique, la Direction du Développement du Tourisme (DDT) prévoit une tournée de vulgarisation des textes sur l’ensemble du territoire national. Et cet atelier vise à familiariser les équipes de terrain et les parties prenantes avec les principales innovations apportées par ces textes, afin de garantir leur mise en œuvre effective. Lors de la première journée de l’atelier, les participants ont assisté à une présentation détaillée de l’état du secteur touristique avant 2016, ainsi que des impacts positifs des réformes engagées depuis. Les échanges entre les cadres des ministères concernés, les experts techniques et les acteurs privés ont permis de mettre en lumière les progrès réalisés grâce à la nouvelle réglementation, notamment en matière de régulation des agences de voyages, de professionnalisation des guides touristiques et de réglementation des restaurants et établissements assimilés. Les représentants du secteur privé, dont le président du Consortium Touristes par Million (CTM), Dine BOURAÏMA, et ceux de la Fédération des Organisations Patronales de l’Hôtellerie et du Tourisme (FOPATH), ont salué l’approche participative adoptée lors de l’élaboration des textes. Ils ont souligné que ces réformes, combinées aux infrastructures touristiques et muséales récemment mises en place, témoignent de l’engagement du gouvernement en faveur d’une relance durable du secteur. Le Directeur de cabinet du ministre du Tourisme, Éric TOTAH, a rappelé la vision globale du gouvernement pour le secteur touristique, en lien avec la culture et les arts. Il a mis en avant les investissements conséquents réalisés pour faire de la « Destination Bénin » une référence régionale et internationale. Toutefois, il a insisté sur le fait que ces efforts ne pourront porter leurs fruits que si tous les acteurs du secteur sont mobilisés et engagés dans la diffusion et l’application des nouveaux textes. Le succès de cette initiative, a-t-il fait savoir, dépendra de la rigueur avec laquelle chaque acteur appliquera les réformes et s’appropriera les nouvelles réglementations.

5è édition du Festival International Zogbin: La promotrice Imelda Bada reçoit la bénédiction des dignitaires de Parakou

Views: 4

En prélude à la 5e édition du Festival International Zogbin, prévue du 21 juillet au 3 août 2025 à Parakou, la promotrice et présidente de l’Association Partage Diaspora Béninoise, Imelda Bada, a rendu visite le mardi 19 novembre 2024 aux dignitaires traditionnels de la cité des Kobourou. C’était l’occasion de leur présenter ce festival dont la 4è édition s’est tenue à Houègbo Agon.

Qu’est-ce qui est important : Depuis le palais royal de Parakou jusqu’à celui de Tourou, l’objectif  de Imelda Bada n’était rien d’autre que la présentation du Festival International Zogbin qui met en valeur le patrimoine culturel et cultuel. En rencontrant ces dignitaires, la promotrice du festival a cherché à obtenir leur bénédiction pour la tenue de la 5è édition de leur localité. Le lancement du festival sera également marqué par une cérémonie le 19 avril 2025 à Bordeaux, en France, qui servira de prélude à l’ensemble des festivités. Le festival mettra en avant les danses traditionnelles, les tenues culturelles, le chant, les griots et tout ce qui fait la richesse du patrimoine béninois.

Ce qu’elle a dit aux rois : Lors de sa visite chez le roi de Parakou, gardien de la tradition de la ville, Imelda Bada a fait savoir que les rois sont des gardiens du patrimoine ancestral. C’est pourquoi, elle dit être venue leur confier ce projet qui s’inscrit dans la préservation de l’héritage. « Le Festival International Zogbin est une vision pour que nous ne nous détachions pas de nos racines, car si nous nous en éloignons, nous perdrons notre vitalité. Le festival est itinérant. Chaque année, nous parcourons le Bénin et choisissons une commune où se déroulera l’événement. Nous organisons le festival en présentiel pour les populations locales, mais également de manière virtuelle afin que ceux qui sont loin puissent participer, vivre et découvrir ce qui se passe dans leur propre pays. Beaucoup de gens ont des idées erronées sur la tradition, et nous voulons leur prouver que ce n’est pas ce qu’ils croient. Nous les invitons à venir voir par eux-mêmes », a expliqué Imelda Bada. Le but du festival est de garantir que la mémoire de nos ancêtres ne soit pas oubliée même face à l’influence de cultures étrangères. « Nous voulons inviter le monde à venir partager nos repas, danser avec nous, vivre notre culture, et réaliser que l’Afrique n’est pas un seul pays, mais un continent riche de diversité, de talents et de traditions. », a-t-elle dit aux rois.

Entre les lignes : Après avoir écouté leur hôte, le roi de Parakou et celui de Tourou ont bien accueilli la nouvelle et ont exprimé leur soutien à l’initiative. Ils ont également exprimé leur fierté de voir ce projet se concrétiser. Après ces rencontres royales, la présidente de l’Association Partage Diaspora Béninoise et sa délégation se sont rendues chez le guérisseur traditionnel Kabesi du Baru Tem pour obtenir la bénédiction des divinités. Notons que le festival porte le nom ‘’Zogbin’’ qui signifie “lampe” en fon. Ce qui suppose lumière sur les valeurs et patrimoine africain. En 2025, ce sera l’occasion de faire revivre et de transmettre ce patrimoine aux générations futures.

Salon National du Livre, édition 2024: ABIMBOLA annonce des perspectives ambitieuses

Views: 10

Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Babalola Jean-Michel H. ABIMBOLA, a inauguré le Salon National du Livre, édition 2024, le vendredi 22 novembre 2024, au Palais des Congrès de Cotonou. Cette manifestation a rassemblé des écrivains, des enseignants, des élèves et des passionnés de la littérature autour du thème : « Littérature de jeunesse : le monde des petits dévoreurs de mots ».

a7aa929d-90f6-45b9-ae94-b0f99d380fa0
Babalola Jean-Michel H. ABIMBOLA, ministre du tourisme, de la culture et des arts

Après le succès des éditions précédentes, l’édition 2024 du Salon national du Livre a eu lieu du 20 au 23 novembre 2024, et s’est imposée comme un événement phare, non seulement pour le Bénin, mais également pour le continent africain. À cette occasion, le ministre a souligné la place centrale du livre dans la culture béninoise et dans la stratégie de développement économique et social du pays. Le Salon n’est pas seulement une vitrine du livre, mais aussi un laboratoire d’idées où les grandes questions contemporaines, telles que l’égalité des genres, l’inclusion sociale et les dynamiques historiques sont explorées. Dans son discours, le ministre Babalola ABIMBOLA a reconnu l’importance de la littérature de jeunesse. Ce secteur, selon lui, est un vecteur essentiel pour l’éducation des jeunes générations. « La littérature de jeunesse éveille, éduque et prépare les jeunes esprits à relever les défis d’un monde en constante transformation », a-t-il déclaré avant de faire comprendre que le thème choisi, traduit la volonté du gouvernement d’investir dans les enfants, en développant une culture littéraire solide, capable de nourrir les esprits de demain. Saisissant l’occasion, il a annoncé le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC) qui, d’autre part, permettra de soutenir la création et l’édition, de renforcer les infrastructures liées au livre telles que les bibliothèques et les médiathèques, et de promouvoir la littérature béninoise sur la scène internationale. Le ministre a expliqué que ce fonds jette les bases d’un écosystème culturel durable et dynamique, où tous les acteurs du secteur du livre pourront s’épanouir. Le Salon a également été l’occasion de promouvoir le Grand Prix Littéraire du Bénin. Pour le ministre, ces distinctions attribuées chaque année, renforcent l’attractivité du secteur du livre.

 Il faut dire que le Salon National du Livre est également une plateforme d’échanges où les professionnels du livre, les investisseurs, et les passionnés viennent découvrir le dynamisme de la scène culturelle béninoise.

Après des mois d’absence au gouvernement pour raison de santé: Jean-Michel Abimbola de retour au ministère de la culture  

Views: 18

Absent du territoire pour des raisons de santé, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola va bientôt reprendre ses fonctions. D’après les informations rapportées par Frissons Radio, son retour a été annoncé hier jeudi 17 octobre 2024. Dès son arrivée, il reprend service la semaine prochaine, apprend Frissons Radio. Depuis un peu plus de cinq mois, Jean-Michel Abimbola était à Paris pour des raisons de santé. Son intérim était assuré au gouvernement par son collègue en charge des petites et moyennes entreprises. Il faut dire que l’absence du ministre avait suscité la polémique sur sa probable démission au sein du gouvernement. Une information que le gouvernement avait démentie.

‘’Grande libation du Bénin’’: La 1ère édition du rituel se tient le 02 novembre prochain

Views: 45

Le Cabinet Bénin Culture et Tourisme (CBCT) en collaboration avec l’Authentique et Universelle Ordre de la Reine Mère (Aunor) organise la première édition de ‘’la grande Libation’’.  Un rituel d’expiation et de purification d’envergure nationale qui aura lieu le 02 novembre 2024 dans la commune d’Abomey Calavi.

Qu’est-ce qui est important : Ayant pour objectif de vénérer les morts et de nourrir les âmes des ancêtres du peuple béninois, ’la Grande Libation du Bénin’’ est « un rituel » qui réunira plus de cinq milles personnes venues de divers horizons. Elle vise à mettre en harmonie tous les égrégores visibles et invisibles du Bénin et à favoriser un véritable Etat-nation. Son protocole sera de procéder à l’invocation générale de tous les anciens rois du Bénin du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Il prend en compte les royaumes existant avant l’installation des colons en 1900 et tous les anciens présidents de regretté mémoire.

Entre les lignes : Selon les explications du professeur Koffi Aza, organisateur de ce rituel, l’objectif est de procéder à l’expiation de tout le Bénin, de toutes les vibrations négatives susceptibles de plomber sur le plan invisible son épanouissement et les efforts élogieux de nos dirigeants à divers niveaux. « Il sera aussi question de demander grâce auprès des ancêtres sur notre pays le Bénin et surtout les Béninois du pays et de la diaspora », a-t-il ajouté. Ce rituel se fera devant un monde impressionnant de dignitaires venus des quatre coins du Bénin qui vont prier pour la paix au Bénin. Dans le même registre, il sera invoqué les esprits de tous les Béninois morts à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui n’ont pas reçu de rituels funèbres et dont les esprits errent à travers le pays et au-delà. Il s’agit ici de ceux qui sont morts par noyade, par balle, par incendie, par accident, par la foudre, par la folie, en couche, par la variole, par l’épilepsie, par la lèpre, en brousse, dévorés par des animaux, par des poissons, charcutés, les fausses couches et les interruptions volontaires 6 de grossesse, les esclaves morts dans l’océan ou dans les plantations et sur les terres étrangères, les morts par COVID 19…etc.

Par ailleurs : Tous ces esprits seront invoqués et des rituels spécifiques leurs seront offerts, selon le professeur Koffi Aza, afin de leur faciliter la vie dans l’eau delà pour que leurs bénédictions rejaillissent sur le peuple béninois en général. A l’en croire, il est attendue à l’issue de ce grand rituel, « l’union de tous les Béninois pour qu’ensemble nous puissions conduire la destinée de notre nation, tout ceci pour mettre en œuvre le premier mot de la devise nationale à savoir la Fraternité ».

Lancement du fond FDAC: Le gouvernement sort du lourd  pour booster l’économie culturelle

Views: 7

Mise en place par décret en octobre 2022, le Fonds de Développement des Arts et de la Culture est désormais opérationnel. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée le vendredi 11 octobre 2024 par le Directeur général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William CODJO à Cotonou, en présence des différents acteurs concernés.

Ce que vous devriez savoir : La renaissance du FDAC traduit l’ambition du Gouvernement de soutenir les industries culturelles et créatives à travers un accompagnement technique et financier renforcé. Selon le Conseiller technique à la culture du ministre et président du Conseil artistique de l’ADAC, Florent COUAO-ZOTTI à travers ce nouveau dispositif, le secteur artistique et culturel béninois se voit offrir un cadre propice à son épanouissement, consolidant ainsi sa place en tant que levier de croissance économique et de valorisation du patrimoine national. Piloté par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), le FDAC a pour mission principale de promouvoir les industries culturelles et créatives du Bénin. À en croire le Directeur général de l’ADAC, William Hervé CODJO, le champ d’intervention du Fonds nouveau format couvre l’ensemble des disciplines artistiques, des arts vivants aux arts visuels, en passant par le cinéma et la littérature.

Quels sont les objectifs : Les objectifs du FDAC, a dit le DG de l’ADAC, s’articulent autour de plusieurs axes majeurs : le financement des initiatives artistiques, le soutien au patrimoine culturel, et l’accompagnement des promoteurs de projets culturels. Les cibles privilégiées par le Fonds incluent les artistes, les producteurs ainsi que les entreprises et organisations œuvrant dans l’écosystème culturel. Pour assurer la transparence, l’efficacité et l’égalité des chances, des organes de gouvernance du FDAC sont mis à plusieurs niveaux de contrôle liés à ce fonds.

Entre les lignes : Le FDAC se distingue par sa capacité à offrir un soutien financier conséquent. En effet, les projets soumis peuvent bénéficier d’un financement allant jusqu’à 30 millions de francs CFA. Toutefois, la contribution de l’ADAC est limitée à 70 % du budget global, les porteurs de projets étant tenus de mobiliser les 30 % restants à travers des partenariats ou des apports personnels. Ce mécanisme a pour but de responsabiliser les acteurs tout en les incitant à développer des collaborations stratégiques au sein du secteur. L’instauration du FDAC marque un tournant décisif pour la culture béninoise. Ce fonds, géré avec rigueur et professionnalisme, représente une opportunité inédite pour les artistes et acteurs culturels béninois, qui disposent désormais des moyens nécessaires pour donner vie à leurs projets et contribuer à l’essor socio-économique du pays. Les premiers appels à projet seront officiellement lancés le lundi 14 octobre prochain pour les deux guichets éligibles au financement. Lesdits appels se font uniquement en ligne via la plateforme https://www.service-public.bj

60ème biennale internationale d’art de Venise: Six mois d’exposition pour valoriser l’art contemporain béninois

Views: 23

Le Bénin participe du 20 avril au 24 novembre 2024 à la 60ème biennale internationale d’art de Venise en Italie. A la faveur d’une conférence de presse tenue le jeudi 21 mars 2024, au ministère du tourisme de la culture et des arts, le ministre Jean-Michel Abimbolaa présenté la cohérence de cette participation du Bénin avec la politique publique culturelle,  les artistes conviés et la programmation.

Ce que vous devriez savoir :Intitulé «EverythingPrecious Is Fragile», (toute chose précieuse est fragile), le pavillon du Bénin à Venise explore la riche histoire du Bénin à travers les thèmes de la traite négrière, de la figure de l’Amazone, de la spiritualité et de la religion Vodun.A travers cette exposition, c’est l’ensemble du narratif sur le pays, son histoire, sa culture, son mode de vie et la place de la femme symbolisée par la figure de l’amazone et du Guèlèdè qui sera dévoilé. Selon le ministre Jean-Michel Abimbola, la participation du Bénin à la Biennale de Venise est motivée par la politique culturelle mise en place par le Gouvernement depuis 2016, et qui vise à faire de la culture le deuxième pilier de développement du pays, après l’agriculture. Cette participation du Bénin à ce carrefour mondial de révélation de l’art contemporain est aussi une débouchée de la vision du gouvernement qui est de faire de la création artistique, un levier de rayonnement et surtout, positionner le Bénin comme un épicentre de l’éclosion d’industries culturelles et créatives. « Avec cette participation et dans la perspective de la mise en service des équipements culturels, nous réussirons :à valoriser l’art contemporain béninois pour son rayonnement à l’international ;à faire du Bénin, une porte d’entrée en Afrique pour les collectionneurs et les professionnels du monde de l’art ;à renforcer l’attractivité de l’art Béninois et par extension la mobilisation des  investisseurs et des professionnels autour de la chaîne des valeurs de l’économie artistique au Bénin », a fait savoir le ministre.

Quid des artistes sélectionnés et la programmation : Pour une bonne exposition des valeurs qui caractérisent le Bénin, une équipe curatoriale, a été créée et est composée du commissaire d’exposition AzuNwagbogu, de la curatrice Yassine Lassissi, et du scénographe Franck Houndégla. C’est cette équipe qui a procédé à la sélection des quatre créateurs à savoir Chloé Quenum, Moufouli Bello, IsholaAkpo et Romuald Hazoumè. Emmenés par AzuNwagbogu, ils tâcheront de raconter une histoire du féminisme africain et singulièrement béninois à Venise en Italie. Ainsi, l’exposition se tiendra du 20 avril au 24 novembre 2024 avec le pavillon du Bénin qui se situe à l’Artiglierie, dans l’Arsenale et occupe une surface de 320m2. La pré-ouverture se fera les 17, 18 et 19 avril 2024 ; avec le vernissage qui sera fait le 18 avril 2024. Le pavillon  béninois est ouvert au public du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 et des ouvertures exceptionnelles  les lundi 22 avril et lundi 18 novembre 2024.

Entre les lignes : Le pavillon, une première dans l’histoire artistique du Bénin, ambitionne ainsi d’être l’une des attractions de cette Biennale 2024. C’est pourquoi, 1,2 milliards de Fcfa a été mobilisé dont 600 millions du budget national pour soutenir l’organisation de cette exposition. Il faut noter que cette participation marque l’engagement du Bénin à promouvoir activement sa scène artistique et culturelle, et qui s’inscrit dans le cadre de la restitution, en 2021, de 26 Trésors Royaux spoliés lors de la conquête coloniale du Royaume du Danxomè par la France. L’exposition “Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui : De la Restitution à la Révélation” qui s’en est suivie à Cotonou et dont le volet contemporain poursuit son itinérance dans plusieurs pays du monde, a préparé le terrain pour la présence du Bénin à la Biennale de Venise.