Archives de catégorie : Art et Culture

‘’Grande libation du Bénin’’: La 1ère édition du rituel se tient le 02 novembre prochain

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Le Cabinet Bénin Culture et Tourisme (CBCT) en collaboration avec l’Authentique et Universelle Ordre de la Reine Mère (Aunor) organise la première édition de ‘’la grande Libation’’.  Un rituel d’expiation et de purification d’envergure nationale qui aura lieu le 02 novembre 2024 dans la commune d’Abomey Calavi.

Qu’est-ce qui est important : Ayant pour objectif de vénérer les morts et de nourrir les âmes des ancêtres du peuple béninois, ’la Grande Libation du Bénin’’ est « un rituel » qui réunira plus de cinq milles personnes venues de divers horizons. Elle vise à mettre en harmonie tous les égrégores visibles et invisibles du Bénin et à favoriser un véritable Etat-nation. Son protocole sera de procéder à l’invocation générale de tous les anciens rois du Bénin du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Il prend en compte les royaumes existant avant l’installation des colons en 1900 et tous les anciens présidents de regretté mémoire.

Entre les lignes : Selon les explications du professeur Koffi Aza, organisateur de ce rituel, l’objectif est de procéder à l’expiation de tout le Bénin, de toutes les vibrations négatives susceptibles de plomber sur le plan invisible son épanouissement et les efforts élogieux de nos dirigeants à divers niveaux. « Il sera aussi question de demander grâce auprès des ancêtres sur notre pays le Bénin et surtout les Béninois du pays et de la diaspora », a-t-il ajouté. Ce rituel se fera devant un monde impressionnant de dignitaires venus des quatre coins du Bénin qui vont prier pour la paix au Bénin. Dans le même registre, il sera invoqué les esprits de tous les Béninois morts à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui n’ont pas reçu de rituels funèbres et dont les esprits errent à travers le pays et au-delà. Il s’agit ici de ceux qui sont morts par noyade, par balle, par incendie, par accident, par la foudre, par la folie, en couche, par la variole, par l’épilepsie, par la lèpre, en brousse, dévorés par des animaux, par des poissons, charcutés, les fausses couches et les interruptions volontaires 6 de grossesse, les esclaves morts dans l’océan ou dans les plantations et sur les terres étrangères, les morts par COVID 19…etc.

Par ailleurs : Tous ces esprits seront invoqués et des rituels spécifiques leurs seront offerts, selon le professeur Koffi Aza, afin de leur faciliter la vie dans l’eau delà pour que leurs bénédictions rejaillissent sur le peuple béninois en général. A l’en croire, il est attendue à l’issue de ce grand rituel, « l’union de tous les Béninois pour qu’ensemble nous puissions conduire la destinée de notre nation, tout ceci pour mettre en œuvre le premier mot de la devise nationale à savoir la Fraternité ».

Lancement du fond FDAC: Le gouvernement sort du lourd  pour booster l’économie culturelle

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Mise en place par décret en octobre 2022, le Fonds de Développement des Arts et de la Culture est désormais opérationnel. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée le vendredi 11 octobre 2024 par le Directeur général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William CODJO à Cotonou, en présence des différents acteurs concernés.

Ce que vous devriez savoir : La renaissance du FDAC traduit l’ambition du Gouvernement de soutenir les industries culturelles et créatives à travers un accompagnement technique et financier renforcé. Selon le Conseiller technique à la culture du ministre et président du Conseil artistique de l’ADAC, Florent COUAO-ZOTTI à travers ce nouveau dispositif, le secteur artistique et culturel béninois se voit offrir un cadre propice à son épanouissement, consolidant ainsi sa place en tant que levier de croissance économique et de valorisation du patrimoine national. Piloté par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), le FDAC a pour mission principale de promouvoir les industries culturelles et créatives du Bénin. À en croire le Directeur général de l’ADAC, William Hervé CODJO, le champ d’intervention du Fonds nouveau format couvre l’ensemble des disciplines artistiques, des arts vivants aux arts visuels, en passant par le cinéma et la littérature.

Quels sont les objectifs : Les objectifs du FDAC, a dit le DG de l’ADAC, s’articulent autour de plusieurs axes majeurs : le financement des initiatives artistiques, le soutien au patrimoine culturel, et l’accompagnement des promoteurs de projets culturels. Les cibles privilégiées par le Fonds incluent les artistes, les producteurs ainsi que les entreprises et organisations œuvrant dans l’écosystème culturel. Pour assurer la transparence, l’efficacité et l’égalité des chances, des organes de gouvernance du FDAC sont mis à plusieurs niveaux de contrôle liés à ce fonds.

Entre les lignes : Le FDAC se distingue par sa capacité à offrir un soutien financier conséquent. En effet, les projets soumis peuvent bénéficier d’un financement allant jusqu’à 30 millions de francs CFA. Toutefois, la contribution de l’ADAC est limitée à 70 % du budget global, les porteurs de projets étant tenus de mobiliser les 30 % restants à travers des partenariats ou des apports personnels. Ce mécanisme a pour but de responsabiliser les acteurs tout en les incitant à développer des collaborations stratégiques au sein du secteur. L’instauration du FDAC marque un tournant décisif pour la culture béninoise. Ce fonds, géré avec rigueur et professionnalisme, représente une opportunité inédite pour les artistes et acteurs culturels béninois, qui disposent désormais des moyens nécessaires pour donner vie à leurs projets et contribuer à l’essor socio-économique du pays. Les premiers appels à projet seront officiellement lancés le lundi 14 octobre prochain pour les deux guichets éligibles au financement. Lesdits appels se font uniquement en ligne via la plateforme https://www.service-public.bj

60ème biennale internationale d’art de Venise: Six mois d’exposition pour valoriser l’art contemporain béninois

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Le Bénin participe du 20 avril au 24 novembre 2024 à la 60ème biennale internationale d’art de Venise en Italie. A la faveur d’une conférence de presse tenue le jeudi 21 mars 2024, au ministère du tourisme de la culture et des arts, le ministre Jean-Michel Abimbolaa présenté la cohérence de cette participation du Bénin avec la politique publique culturelle,  les artistes conviés et la programmation.

Ce que vous devriez savoir :Intitulé «EverythingPrecious Is Fragile», (toute chose précieuse est fragile), le pavillon du Bénin à Venise explore la riche histoire du Bénin à travers les thèmes de la traite négrière, de la figure de l’Amazone, de la spiritualité et de la religion Vodun.A travers cette exposition, c’est l’ensemble du narratif sur le pays, son histoire, sa culture, son mode de vie et la place de la femme symbolisée par la figure de l’amazone et du Guèlèdè qui sera dévoilé. Selon le ministre Jean-Michel Abimbola, la participation du Bénin à la Biennale de Venise est motivée par la politique culturelle mise en place par le Gouvernement depuis 2016, et qui vise à faire de la culture le deuxième pilier de développement du pays, après l’agriculture. Cette participation du Bénin à ce carrefour mondial de révélation de l’art contemporain est aussi une débouchée de la vision du gouvernement qui est de faire de la création artistique, un levier de rayonnement et surtout, positionner le Bénin comme un épicentre de l’éclosion d’industries culturelles et créatives. « Avec cette participation et dans la perspective de la mise en service des équipements culturels, nous réussirons :à valoriser l’art contemporain béninois pour son rayonnement à l’international ;à faire du Bénin, une porte d’entrée en Afrique pour les collectionneurs et les professionnels du monde de l’art ;à renforcer l’attractivité de l’art Béninois et par extension la mobilisation des  investisseurs et des professionnels autour de la chaîne des valeurs de l’économie artistique au Bénin », a fait savoir le ministre.

Quid des artistes sélectionnés et la programmation : Pour une bonne exposition des valeurs qui caractérisent le Bénin, une équipe curatoriale, a été créée et est composée du commissaire d’exposition AzuNwagbogu, de la curatrice Yassine Lassissi, et du scénographe Franck Houndégla. C’est cette équipe qui a procédé à la sélection des quatre créateurs à savoir Chloé Quenum, Moufouli Bello, IsholaAkpo et Romuald Hazoumè. Emmenés par AzuNwagbogu, ils tâcheront de raconter une histoire du féminisme africain et singulièrement béninois à Venise en Italie. Ainsi, l’exposition se tiendra du 20 avril au 24 novembre 2024 avec le pavillon du Bénin qui se situe à l’Artiglierie, dans l’Arsenale et occupe une surface de 320m2. La pré-ouverture se fera les 17, 18 et 19 avril 2024 ; avec le vernissage qui sera fait le 18 avril 2024. Le pavillon  béninois est ouvert au public du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 et des ouvertures exceptionnelles  les lundi 22 avril et lundi 18 novembre 2024.

Entre les lignes : Le pavillon, une première dans l’histoire artistique du Bénin, ambitionne ainsi d’être l’une des attractions de cette Biennale 2024. C’est pourquoi, 1,2 milliards de Fcfa a été mobilisé dont 600 millions du budget national pour soutenir l’organisation de cette exposition. Il faut noter que cette participation marque l’engagement du Bénin à promouvoir activement sa scène artistique et culturelle, et qui s’inscrit dans le cadre de la restitution, en 2021, de 26 Trésors Royaux spoliés lors de la conquête coloniale du Royaume du Danxomè par la France. L’exposition “Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui : De la Restitution à la Révélation” qui s’en est suivie à Cotonou et dont le volet contemporain poursuit son itinérance dans plusieurs pays du monde, a préparé le terrain pour la présence du Bénin à la Biennale de Venise. 

Appui au programme de recherche sur les restitutions au Bénin: L’AFD signe une convention de partenariat avec l’EPA

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Le Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), Rémy Rioux accompagné d’une forte délégation était à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) ce mardi 19 mars 2024. A la faveur de cette visite, il a signé une convention de partenariat avec le Directeur de l’EPA, Franck OGOU pour le financement du programme de recherche : « Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ».

L’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) inaugure une nouvelle ère de son histoire. Après vingt-cinq ans (25 ans) d’existence, cet établissement universitaire à caractère régional signe pour une première fois, une convention de partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD). Destinée à appuyer le programme de recherche sur les restitutions au Bénin, la signature de la convention de partenariat, a eu lieu au cours de la visite du Directeur général de l’AFD et de la forte délégation qui l’accompagnait à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) ce mardi 19 mars 2024 à Porto-Novo. « L’EPA est très honorée de la visite de ce jour, visite qui inaugure une nouvelle ère dans les relations entre la France et l’Afrique de façon générale et l’EPA et l’AFD en particulier » déclare tout ému, Franck Ogou, Directeur de l’EPA.
Après un premier appui de l’Ambassade de France au Bénin lors de son lancement en janvier dernier, l’AFD et l’EPA viennent d’engager une coopération scientifique autour du programme de recherche intitulé : « Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ». D’une durée de trois ans, ce programme a pour objectif de contribuer à la mise en place d’un cadre théorique et opérationnel d’analyse des processus sociaux et juridico-politiques qui structurent la restitution des biens culturels, leur patrimonialisation et leur place dans les ‘’nouveaux’’ paradigmes de coopération au développement.

Des opportunités pour le rayonnement du patrimoine…

Pour le Directeur de l’EPA : « Ce programme ambitionne d’encourager et de soutenir des recherches scientifiques des jeunes béninois mais aussi africains qui ambitionnent de faire le programme de master et de doctorat pour qu’à terme, on puisse avoir des productions scientifiques de qualité pour pouvoir informer les uns et les autres de ce que le Bénin a fait comme expérience et de comment cela peut servir et aider les autres. » Tout en espérant revoir le Directeur général de l’AFD, Franck Ogou a martelé qu’il y a des opportunités qui se mettent en place au niveau de l’Afrique, au niveau du continent et l’Ecole du patrimoine Africain est en pole-position pour saisir lesdites opportunités pour le rayonnement du patrimoine en Afrique mais aussi pour une meilleure formation des cadres et aussi des jeunes professionnels sur le continent. Il a exprimé ses sincères remerciements au Directeur général de l’AFD pour avoir choisi de venir à l’EPA. « Je voudrais aussi remercier ses collègues de l’antenne de Cotonou avec qui nous avons travaillé ces derniers jours pour finaliser le programme de visite. » a-t-il ajouté.

Une nouvelle page s’ouvre…

Dans son intervention, Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD a indiqué qu’une nouvelle page est en train de s’ouvrir dans les relations entre la France, le Bénin et l’Afrique. Cette nouvelle page, précise-t-il, passe un peu par l’histoire, par une compréhension honnête, complète, approfondie de ces pages sombres de notre histoire commune. Il a rappelé que le Groupe AFD est fortement mobilisé pour la promotion de la culture et du patrimoine, à la demande du gouvernement béninois. S’agissant de son partenariat avec l’EPA, il ajoute qu’il contribuera à la formation des professionnels du patrimoine africain et permettra de capitaliser sur la magnifique expérience béninoise des restitutions qui inspire un grand nombre de pays, en Afrique et au-delà.

Signalons que cette visite a également permis à Rémy Rioux et la délégation qu’il conduisait d’échanger avec 29 étudiants en conservation du patrimoine mobilisés pour le deuxième ‘’chantier des collections’’ qui a lieu du 18 au 29 mars en partenariat avec l’institut national du patrimoine (INP) français. C’est une activité qui vise à mettre les étudiants en situation d’apprentissage pratique. Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’Abomey qui au-delà de la construction du musée et la rénovation du site a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs du patrimoine africain.
Fidèle KENOU

Promotion de la culture béninoise à l’étranger: Imelda Bada échange avec le président du CBF, Jean-Charles Ahomadégbé

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Dans le cadre des préparatifs de la 4è édition du Festival International Zogben, la présidente de l’association Partage Diaspora Béninoise, Imelda BADA, a tenu une séance par visioconférence avec le président du Conseil des Béninois de France (CBF), Jean-Charles AHOMADÉGBÉ. Cette rencontre virtuelle a eu lieu le dimanche 17 mars 2024 et augure d’un lendemain prometteur pour la promotion de la culture béninoise à l’étranger. A cette occasion, la présidente Imelda BADA a présenté en détail le Festival International Zogben et ses aspirations pour renforcer les liens avec la diaspora béninoise en France. La réunion a été l’occasion de discuter des opportunités de collaboration à travers le Festival International Zogben entre l’Association Partage Diaspora Béninoise et le CBF, ainsi que des moyens de promotion de la richesse du patrimoine culturel béninois sur le sol français. Elle marque le début d’une nouvelle ère de partenariat et de collaboration entre les membres de la diaspora béninoise, démontrant l’engagement commun en faveur de la promotion de la culture béninoise en France. Une prochaine rencontre a été annoncée le dimanche 24 mars 2024 avec l’Association des Béninois de Reims.

10 ans d’existence de la paroisse Ste Bernadette Soubirous de Koko : La Noce d’Étain célébrée, le Père Nicodème Affounana et la communauté paroissiale émus

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Le Père Nicodème Affounana à l’entame de la célébration de l’eucharistie

Ce que vous devriez savoir: 18 Février 2014-18 février 2024, cela fait exactement 10ans que la communauté paroissiale de Koko est née. Une noce d’Étain que les fidèles ont célébré à travers plusieurs activités lors de la messe d’anniversaire dite par le curé, Abbé Nicodème Tchègoun Ballè Affounana. Au cours de cette messe, les actes ayant conduit à sortir cette station secondaire de la tutelle de la paroisse de Bantè après 56ans ont été rappelés. Selon les explications, Koko, surnommé par le révérend père André Affounana « La nouvelle Jérusalem » a eu des fidèles ayant fait preuve de grande foi, d’espérance, et d’amour en Christ telle que leur avait enseigné le Révérend père Joseph Zadji de la paroisse notre Dame de l’Assomption de Savalou désigné en son temps pour enseigner et sanctifier ce peuple. Cette célébration eucharistique a été également l’occasion pour les bonnes volontés, natifs et autres fidèles de ce village, d’accompagner la paroisse à travers des dons. C’est le cas du député de la 9e circonscription électorale, Léon Dègni.

Ce qu’ils ont dit : Le député Léon Dègni du parti les Démocrates s’est réjoui de la progression que connait cette paroisse. « Je voudrais rendre hommage au Père Alphonse qui a été le premier envoyé ici à Koko et qui n’est plus des nôtres depuis quelques années. J’ai un sentiment de satisfaction parce que 10ans c’est beaucoup. Mais c’est aussi peu quand on voit le niveau d’organisation de cette église ; des curés et des fidèles qui sont là sans oublier le travail qui se fait au sein de l’église et en termes d’infrastructure. En termes de mobilisation et de discipline, je pense que c’est satisfaisant. J’ai donc les sentiments de satisfaction et de joie », a-t-il indiqué. Etant de la communauté, il pense que c’est de son devoir d’être présent et de les soutenir. « C’est un devoir d’apporter ma contribution à l’essor de la paroisse. Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il fait dans notre vie, dans la vie de chacun de nous », fait-il savoir avant de laisser entender que son souhait, c’est que la communauté grandisse. « Que l’église également grandisse et qu’il y ait sur la base du pardon la forte cohésion au sein de la communauté », a-t-il ajouté.

L’Abbé Nicodème Tchègoun Ballè Affounana dit être honoré par les nombreux accompagnement et attention dont la communauté paroissiale de Koko a fait objet ces derniers jours. « Aujourd’hui est un jour heureux d’autant plus que ce dimanche 18 février, est le jour où nous célébrons également Ste Bernadette Soubirous, la Ste patronne de ce village et de cette paroisse », précise-t-il avant de poursuivre : « Je voudrais qu’ils comprennent que la foi est une réalité qui englobe tout le monde. Tous ceux qui sont venus sont venus à cause de la foi. Et s’ils sont venus, c’est pour faire comprendre aux paroissiens qu’ils ne sont pas les seuls, qu’ils ne sont pas oubliés, qu’ils ne sont pas abandonnés et que ce qu’ils vivent est vécu également ailleurs », a souligné l’Abbé avant de conclure « nous avons eu des invités qui sont venus soutenir la foi de l’église catholique. Et je crois que les paroissiens ont bien compris ce message et en sont très heureux ».

Par ailleurs : Plusieurs autres activités ont meublé cette célébration. Il s’agit entre autres des jeux divers, de la projection cinématographique, de l’animation culturelle, de déjeuner offert aux malades, des dons en nature aux orphelins, de la mise en terre de plusieurs plants.

Anselme HOUENOUKPO

Showbiz: « GABI HENRY OU YONNAH, UNE BENEDICTION POUR LE MONDE MUSICAL BENINOIS »

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Gabi est un musicien, arrangeur, compositeur, chanteur d’origine béninoise né le 20 novembre 1977 à Porto-Novo. Passionné de musique depuis sa tendre enfance, il fait partie des plus grands musiciens d’Afrique comptemporaine.

GABI HENRY OU YONNAH

Il est tel un métronome dans le milieu musical surtout béninois, sans le prétendre pour autant. A l’Etat civil Dagbétondé Gabriel Stéphane Henry, on l’appelle par Gabi qui est le diminutif d’un de ses prénoms. « Mais il préfère Gabriel parce que c’est le seul prénom qui l’assimile  à un ange ». Mais, sur scène, c’est bien ce qu’il est. Plus qu’un ange. Il sait diriger un orchestre à l’œil, Il sait chanter, il sait jouer de la guitare. Pas étonnant de ce talent musical plein, au regard du parcours de l’artiste.

Fils d’un pasteur méthodiste et d’une choriste maitre de chœur, Gabi a connu une éducation dans la rigueur et la justesse musicale. « A l’âge de 5 ans, il connaissait des cantiques par cœur et connaissait les quatre voix de chaque pupitre. Il pouvait déchiffrer les partitions de chaque pupitre ». Il a commencé par jouer de la flûte avec la chorale. Au collège, son intérêt pour la musique a trouvé du répondant dans les coopératives scolaires, un programme d’éducation artistique. 

Admis à l’université d’Abomey-Calavi, le jeune étudiant ne s’est pas contenté de faire des études de Droit, dont il sort titulaire d’une licence. Il intègre le mythique Ensemble artistique et culturel des étudiants (Eace) comme bassiste de la section des « K-seurs ». Et, parallèlement, ce prodige de la musique forme, avec des copains ayant la même passion, le trio dénommé « Atonx ». Le groupe est très vite repéré et invité 1999 à la deuxième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) à Brazzaville par son commissaire. Le groupe Atonx dont il est membre enchaine ainsi scènes et rencontres.

Directeur artistique et coach vocal de beaucoup d’artistes et groupes de l’arène musicale béninoise comme « Ardiess Posse », Rabi Slow, H2O, Teriba, entre autres, Gabi a mis son savoir-faire au service de ses compères qui n’ont de cesse de le solliciter dès le début des années 2000. En 2009, il monte le désormais célèbre orchestre de la SOBEBRA dont il assure la direction artistique des plateaux.

Aujourd’hui, l’artiste se concentre sur sa propre carrière musicale et passe de Gabi à Yonnah.

Yonnah qui signifie Bénédiction(s), Grâce(s) en langue nationale Fon. Peut-être pour assumer la bénédiction qu’il est et sera aux mélomanes. Peut-être pour se faire cadeau à sa société.

Yonnah est adepte de ce qu’il appelle « fusion musicale », du mi-tradi mi- ambiance. « Yonnah pars toujours des rythmes de chez lui et se bats pour ce qu’il appelle le vernaculaire. C’est-à-dire qu’il faut absolument que les musiques ressemblent aux origines de ceux qui les font. Il ne sert à rien d’être de l’Ouest et reproduire quelque chose de l’Est. Pour lui, chaque culture, chaque ethnie a quelque chose à apporter à l’universalité de la musique », l’air très sérieux. Son album viendra illustrer cet engagement et cette orientation artistique. En attendant, Yonnah offre en apéritif le single « … ».

Concepteur du “studio amovible”, Gaby Henry alias Yonnah est un artiste béninois qui milite pour la promotion de la culture et les arts africains notamment. L’artiste musicien autodidacte à un riche parcours. Il a à son actif une quinzaine d’années dans le domaine de la musique. Il collabore avec des acteurs culturels et du monde musical notamment les artistes chanteuses du Groupe Teriba. 

Kamar ADJIBADE

Photo de famille à la fin du lancement du programme de recherche

Restitution des biens culturels au Bénin: L’EPA lance un programme de recherche pour théoriser et documenter l’expérience

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Dr Franck OGOU, Directeur de l’EPA

L’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) a procédé ce mercredi 17 janvier 2024 à son siège à Porto-Novo au lancement officiel du programme intitulé : « Restitution des biens culturels au Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux. » C’est autour d’une table ronde animée par des experts en la matière que le lancement a eu lieu en présence des partenaires LARRED, l’Ambassade de France, l’AFD et le Fonds Franco-Allemand sur la provenance.

               Ce programme de recherche dont l’Ecole du patrimoine Africain et son Directeur, Dr Franck OGOU sont les précurseurs a pour objectif de contribuer à la mise en place d’un cadre théorique et opérationnel d’analyse des processus sociaux et juridico-politiques qui structurent la restitution des biens culturels, leur patrimonialisation et leur place dans les ‘’nouveaux’’ paradigmes de coopération au développement. Entre autres objectifs spécifiques, ce programme de recherche qui vise à faire soutenir quatre masters de recherche et 5 doctorats est ouvert aux étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs, professionnels du patrimoine culturel et bien d’autres acteurs impliqués dans le processus de restitution des biens culturels sans oublier les sachants au plan national et international.

Plusieurs thématiques sont développées par les experts invités au cours de la table ronde.  C’est d’abord, le Directeur de l’EPA, Dr Franck OGOU qui a planté le décor avec la ‘’Présentation du Programme de Recherche et de la place de la recherche dans le nouveau plan stratégique de l’EPA’’. On retient avec lui que la question de la restitution est devenue un enjeu de développement dans les pays africains et à ce titre, l’expérience du Bénin mérite d’être théorisée et documentée pour servir de boussole aux autres pays. Ensuite, le Directeur du Programme Musées de l’Agence Nationale des Patrimoines Touristiques (ANPT), Alain Godonou  a abordé la place des dispositifs scientifiques dans le pilotage des projets muséaux du Bénin tandis que le professeur archéologue Didier N’Dah a présenté le « Rôle de la recherche archéologique dans la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine du patrimoine culturel : l’exemple du Murad. » Enfin, Jean Luc Martinez, archéologue et historien de l’art français-Ambassadeur thématique chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine a développé la thématique : « Restitution et circulation des biens culturels : défis des institutions spécialisées dans les domaines de la culture et du patrimoine » Signalons que la phase pilote de ce programme bénéficie de l’appui technique et financier de l’Ambassade de France au Bénin.

Fidèle KENOU

Poème: D’ores et Déjà…

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D’ores et déjà, bien patriotiques soyons

Sans pour autant griots de verbigération devenir

Pour nos libertés acquises au prix de notre avenir ;

Sans relâcher, toujours conquérant, victorieux soyons !

L’oiseau habile s’échappant du filet de l’oiseleur

Bat très fort ses propres ailes

Prend de l’altitude vers les lointaines hauteurs

Pour ne plus avoir du plomb dans l’aile

Unité, Liberté, des Slogans

Qui plus encore doivent mettre des gants ?

Démocratie, Déconcentration : des Doctrines

Qui ne doivent pas être endocrines.

Patriote n’est pas pétrir la Patrie

Compatriote n’est pas combattre la Patrie

Et Citoyen, ni scier la branche pour ses moyens

Et Concitoyen ne doit jamais contrister les citoyens

Ô con-patriotes, verbeux !

Jusqu’à quand serons-nous laborieux ?

Ô con-citoyens, démagogues !

Jusqu’à quand serons-nous vertueux ?

Sans continuer à trotter les oiseaux analogues !

Et voici encore venu un moment

Où notre Patrie sera à votre cou

Mettez-la à vos côtés, doucement…

Pour être entourée de vos bras, sans un coup…

Enlevez la Patrie de votre pied

Elle n’est pas votre marchepied

Vous serez alors appelés

Filles et Fils de la Nation édifiée !

Bénin, le 17 mai 2020

1ere édition des Vodundays au Bénin: Des citoyens apprécient l’organisation de cette fête

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La première édition des Vodun Days tenue, les 09 et 10 janvier 2024, à Ouidah, a été un grand succès. C’est ce qu’ont reconnu les festivaliers qui n’ont pas hésité à féliciter le gouvernement pour son engagement à révéler le Bénin à travers sa culture. Aussi, ils se sont prononcés sur ce qu’a prédit le Tofâ 2024 pour le Bénin. Lire les appréciations des citoyens sur l’organisation des Vodundays et sur le signe “SA AKLAN”.

Bio Sarako TAMOU, Maire de la commune de Banikoara

« Nous sommes fiers de notre religion, nous sommes fiers du Vodun »

« Je suis très ravi et impressionné de tout ce que j’ai vu pendant cette première édition des Vodundays. A travers cette célébration, le Bénin est devenu le carrefour, le point d’attraction de toutes les religions endogènes de l’Afrique. L’Afrique est caractérisée par ces religions et nous devons en être fiers. Nous, en tant que béninois, nous sommes fiers de notre religion, nous sommes fiers du Vodun. Je voudrais donc dire merci au chef de l’Etat et à tout son gouvernement. Certes les Vodundays se déroulent à Ouidah et à travers cette ville, c’est tout le Bénin qui est révélé, c’est notre culture qui a été révélée. C’est aussi une leçon pour les maires que nous sommes et que nous devrions dupliquer dans nos communes pour faire les Vodundays dans nos localités. Pourquoi pas dans le Banikoara pour mettre en lumière nos danses. En ce qui concerne le Tofâ 2024, l’oracle a révélé de bonne chose au cours de l’année 2024, je crois que chaque citoyen doit travailler pour le rayonnement socio-économique de notre pays, pour la paix et la cohésion sociale. L’année 2024 sera positive pour tous les béninois ».

Sa Majesté Oba Arè du royaume d’Adja-Ouèrè

« Remercions le chef de l’Etat pour son implication »

« Rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Remercions le chef de l’Etat pour son implication et pour tout ce qu’il fait pour la culture béninoise, africaine et surtout le Vodun. Nous devons lancer un appel à tout digne fils du Dahomey de se donner au Vodun ».

DahMehou Rabbi Tan, ministre des affaires sociales au palais royal d’Allada

« Les résultats de la consultation du Fa nous ragaillardis »

«LesVodundays sont une très belle initiative et j’apprécie beaucoup. Cela donne un peu plus de la valeur à notre fête et à notre tradition. Mais nous avions déploré le fait qu’on vienne nous imposer d’autres traditions parce que c’est nous qui voulons nous faire vendre et on n’a pas besoin de l’autre pour le faire. Que désormais les Vodundays soient 100% béninois. Qu’on ne nous amène pas d’autres cultures qui viennent perturber les choses parce que quand on dit Vodun, c’est Vodun. On s’engage à toujours accompagner l’initiative. Les résultats de la consultation du Fa nous ragaillardis parce que nous avons fini une fois de plus avec les polémiques sur le Fa puisque cela a été fait devant le président de la République et c’est ce qui est toujours conseillé, c’est ce que nous avons toujours réclamé. Avec le signe Sa Aklan, c’est un signe qui nous demande d’amour, beaucoup de travail, se donner à la spiritualité et nous demande de faire référence à la divinité Dan. On nous demande également de prendre soin de la femme. Avec cette divinité, nous aurons le succès, l’abondance et la prospérité.

Sylvain, Touriste

« La religion Vodunest tellement riche et complexe qu’il faut quelqu’un pour bien m’expliquer »

« Je suis venu au Bénin pour les Vodundays et ensuite je vais visiter le reste du Bénin. Je trouve que les manifestations ont été bien organisées, il y a du monde partout. J’ai lu mon guide pour comprendre un peu ce qu’est la religion Vodun mais c’est tellement riche et complexe que j’avoue qu’il faut quelqu’un pour m’expliquer. Je sais qu’il y a des musées, les cérémonies, des divinités et beaucoup de chose. Je souhaite qu’en dehors des guides écrits, qu’il y ait des personnes ressources à qui fait recours pour mieux nous expliquer ce qu’est que le Vodun à nous les touristes »

MouphtaouAkambi, sociologue

« Nous sommes en train de vendre culturellement notre pays et c’est parfait»

« Au Bénin, on n’a pas le pétrole, on a que notre culture à vendre. Et si on fait la promotion de la culture, vous avez vu qui est en train de se passer ici. C’est inédit. Et ce n’est que la première édition. Si cela va poursuivre dans cette lancée, je crois qu’on va même concurrencer les pays qui ont le pétrole. J’ai parcouru toute la ville tous les jours et c’est vraiment impressionnant. Quand vous rentrer dans la ville, il n’y a plus d’hôtel libre, ce sont aussi des emplois qui ont été créés. Nous sommes en train de vendre culturellement notre pays et c’est parfait. Cette édition est réussie et j’espère que les éditions à venir en seront également ».