Les Guépards du Bénin se sont montrés une nouvelle fois conquérants. Opposés aux Amavubi du Rwanda, au stade Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, ils se sont imposés par le score de 3-0. Ceci, grâce aux réalisations de Steeve Mounié (7′), Andreas Hountondji (67′) et Hassane Imourane (70′). Cette victoire est la 2e qu’a obtenue l’équipe dans ces éliminatoires. Elle lui permet de compter 6 points et d’occuper la 2e place derrière le Nigéria qui totalise 7 points. En effet, après la défaite face au Nigéria (3-0), à Uyo, l’équipe conduite par Gernot Rohr a corrigé son faux pas en venant à bout de la Lybie 2-1 lors de la 2e journée. Cette fois-ci, elle a fait parler sa constance et son efficacité offensive, continuant à maintenir sa chance de qualification intacte. Ces deux victoires lors des réceptions sont ce que rêvent toutes les équipes qui ambitionnent de valider leur ticket pour la phase finale. Le Bénin ayant fait cette performance n’a plus qu’un match à jouer à domicile. C’est la réception du Nigéria qui sera sans doute un match compliqué. Alors, Gernot Rohr et ses hommes, sachant qu’une nouvelle victoire contre le Rwanda, mardi prochain, leur permettrait de prendre une sérieuse option pour la qualification à la prochaine CAN ont besoin de se rassurer. Face au Rwanda pour le match de la 4e journée, ils doivent tout mettre en œuvre pour accrocher tout au moins un point à défaut de prendre les trois. Ce faisant, elle maintiendra son avance sur son adversaire de la journée, qui est le Rwanda, et celui qu’elle croisera pour le compte de la dernière journée à Tripoli, la Lybie. Pour l’heure, l’équipe a déjà rallié Kigali.
La République de la Guinée a célébré le 2 octobre 2024 le 66e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Dans ce cadre, la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin (CRGB) a initié plusieurs activités. Parmi celles-ci, on a le tournoi de football organisé en collaboration avec l’Association des Guinéens au Bénin (AGB). Et selon le chronogramme, la finale dudit tournoi a eu lieu le samedi 5 octobre, sur le terrain de Camp Guézo à Cotonou. Ayant opposé les équipes AGB et CRGB, cette finale jouée après la lecture du Coran faite le mercredi 2 octobre, s’est soldée par la victoire (1-0) de l’équipe de l’Association des Guinéens du Bénin (AGB). Au terme de ce rendez-vous qui appelle à l’union et à la convivialité, les membres venus nombreux soutenir d’abord l’initiative puis les différentes équipes finalistes ont salué les responsables des deux instances pour avoir réussi l’organisation.
De même, les acteurs des deux équipes se sont également réjouis de l’initiative. Ibrahima Sow, entraineur de l’équipe de la Communauté des ressortissants guinéens au Bénin, a laissé entendre toute sa joie. « Je ne suis pas déçu. Je suis plutôt très heureux de ce qui s’est passé. Certes, l’équipe que j’ai coachée n’a pas gagné, mais je suis content parce que c’est la communauté qui gagne ; c’est la Guinée qui gagne ». Il invite que cette initiative perdure pour servir d’outil de mobilisation de toute la jeunesse guinéenne ici au Bénin pour l’avancement de la communauté. Almouktar Diallo, chargé des affaires sportives et culturelles de la communauté, a d’abord félicité l’équipe gagnante avant de préciser que cette organisation est un appel à l’union. « A travers ce tournoi, nous appelons tous les Guinéens à l’union. Avec l’unité, on dresse le lit à la paix et au développement de notre pays, a-t-il insisté tout heureux. À souligner qu’étaient présents à cet ultime match de ce tournoi, le consul honoraire de la Guinée au Bénin, Ibrahim Youla, le président de la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin, Mamadou Baïla Diallo ainsi que le président des jeunes de la communauté.
Désignée par la Fédération Internationale de volley-ball (Fivb), la Fédération Béninoise de Volley-ball organise les cours d’entraîneur Niveau III. Ce stage de formation placé sous la houlette de Peter Nonnenbroich, Instructeur FIVB Niveau 3, a démarré le vendredi 27 septembre 2024 et se tient au stade général Mathieu Kérékou. Il regroupe 33 entraineurs ayant validé leur niveau 2 et qui sont venus de 9 pays du continent africain. Après la prise de contact, Peter Nornenbroek et certains participants ont dit leur sentiment de se retrouver à ce stage au terme duquel un diplôme de qualification professionnelle pour travailler professionnellement comme entraîneur sera attribué. « Ces cours sont, je dirais, les cours finaux de la Fédération Internationale. C’est le niveau le plus élevé », a d’abord lancé le formateur avant de préciser que « le but, c’est tout simplement de former les entraîneurs qui sont prêts à prendre des sélections nationales ou aider à travailler au niveau professionnel ». Franck Lokonon, un des participants béninois, a informé que c’est une très bonne politique que le président de la Fédération béninoise de volley-ball est en train de mener actuellement pour permettre à toute la zone 3 d’être dotée de cadres compétents pour l’amélioration du niveau de compétence de nos joueurs. « Le niveau 3 est ce qui nous manquait un peu. Aujourd’hui, il est en train d’être mis à jour par les internationaux qui sont venus nous renforcer au niveau de formation. C’est heureux de pouvoir y prendre part. Je me sens vraiment ragaillardi », a-t-il laissé entendre. Il n’a pas manqué de faire savoir qu’après l’obtention du diplôme d’entraineur niveau 3, il s’emploiera à former d’autres cadres et des joueurs d’une autre manière et avec d’autres philosophies de jeu pour permettre au volleyball béninois et africain d’avoir de très beaux joueurs pour titiller le sommet du volleyball international. Venu du Togo, Atsou Anato a, pour sa part, souligné que c’est une chance pour lui et ses collègues. « C’est une chance sur beaucoup de plans parce qu’on a beaucoup de compétences à apprendre. Le niveau 3, c’est souvent dans le Maghreb. Ce n’est jamais devenu en Afrique noire, c’est une première pour nous », a-t-il indiqué avant de poursuivre : « On a un formateur très expérimenté qui va nous donner beaucoup de choses. Ce matin, on a commencé avec le premier module: c’est quoi le coach ? C’est quoi, l’entraîneur ? Il y a « beaucoup de nouvelles choses qu’on a à apprendre et qui vont nous aider à relever le niveau dans nos zones, dans nos pays respectifs ». International ivoirien, aujourd’hui entraineur, Koulibaly Massa a quant à lui salué l’initiative qu’il trouve va aider les participants à améliorer leur esprit professionnel. « Ce niveau de formation est assez professionnel. C’est quelque chose qui me manque, moi personnellement. Et je sais qu’en sortant d’ici, je vais grandir professionnellement. Puis, je vais apporter cette expérience d’abord aux jeunes en allant dans la formation de base afin de leur permettre d’être prêts pour les futures échéances au niveau 3 », a précisé l’ancien joueur de Uac Vbc.
À souligner que cette formation qui prendra fin le 4 octobre 2024 connait la présence des Togolais, des Burkinabè, des Nigériens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Camerounais, des Burundais, des Rwandais et bien entendu, des Béninois. Tous travaillent dans une bonne ambiance.
Organisé par le ministère des Sports, sous le leadership du Ministre Benoît Dato, l’édition 2024 du Tournoi des institutions de la fonction publique (Tifop) a pris fin, le samedi 28 septembre. L’ultime match au football s’est joué au stade Général Mathieu Kérékou. Il a opposé l’équipe de football du ministère du Cadre de Vie et des Transports à son homologue de la Défense Nationale. A l’arrivée, ce sont les joueurs du ministère dirigé par Didier Tonato qui ont remporté le gain de la partie. Après 0-0 au terme du temps réglementaire, ils ont eu leur sacre suite aux fatidiques épreuves de tirs au but (5-3). Champion, ils sont suivis de l’équipe du ministère de la défense puis du Ministère des Sports qui a battu on collègue du Ministère de l’Economie des Finances (2-1) lors du match comptant pour la 3e place. Outre le football, il y a eu les tournois de handball et la pétanque qui ont été remportés respectivement par l’équipe féminine du Ministère des Sport et celui de l’Economie et des Finances. Avec son sacre obtenu devant le Ministère de la Défense Nationale, l’équipe féminine du Ministère des Sports conserve son titre de championne.
Pour rappel, le Tournoi des Institutions de la Fonction Publique (Tifop), une initiative du Ministère des Sports à travers sa Direction du Sport et de la Formation Sportive (Dsfs), a démarré cette année, le samedi 27 juillet. L’objectif de ce tournoi est de promouvoir la pratique du sport dans l’administration publique en vue du maintien du corps en bonne santé pour l’efficacité de l’agent dans son service.
A la faveur de sa rencontre hebdomadaire avec les médias, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a donné le vendredi 5 avril 2024, des clarifications sur le déclassement du stade Général Mathieu Kérékou par la Fifa. Il a fait savoir que le plus important actuellement est de faire en sorte que le stade soit aux normes afin que l’équipe nationale senior puisse y recevoir ses adversaires. “Tout ce qui dépend du gouvernement pour la remise aux normes du stade est en cours et se sera fait” a rassuré le porte-parole, ajoutant que ce qui est de la responsabilité du gouvernement sera assumé. Quant à la question de situer les responsabilités, Wilfried Houngbédji indique qu’il n’a pas lu un rapport pour savoir ce qui s’est passé pour que deux ans après la rénovation du stade Général Mathieu Kérékou, une telle sanction puisse survenir. Il a aussi tenu à préciser que ce sont les chinois qui ont construit ce stade qui ont été sollicités pour sa rénovation. “Si c’est des malfaçons, si c’est des incorrections, le cahier de charges de l’entreprise ou des entreprises qui sont intervenues là dira où se situent les responsabilités. Et c’est à partir de ce moment que les décisions subséquentes peuvent être prises”, explique-t-il. Et de poursuivre : “en attendant, de voir cela, souffrons que ce qui doit être fait, au moins dans l’immédiat, soit fait pour que le stade soit remis aux normes”. Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs justifié le choix porté sur la Côte d’Ivoire pour accueillir les deux rencontres des Guépards contre le Rwanda et le Nigeria en juin prochain. “Quand un pays choisit d’aller jouer ses matchs dans un autre, c’est forcément parce qu’il s’y sent plus ou moins à l’aise, presque chez lui”. Si la conjonction du moment fait que le stade de l’amitié ne peut pas être utilisé et que nos Guépards sont obligés d’aller jouer à l’extérieur, on regardera aussi l’environnement et on va choisir le contexte qui leur serait le plus favorable », a-t-il laissé entendre.
En amical le samedi 23 mars 2024, à Amiens (France), dans le cadre de la journée FIFA, le Bénin et la Côte d’Ivoire ont coupé la poire en deux. Les deux équipes se sont séparées sur le score de 2 buts partout. Une première sortie post-Can visiblement ratée pour les tous nouveaux champions d’Afrique qui ont d’ailleurs couru deux fois derrière le score. Mais, très attendus par leurs fans, Max-Alain Gradel et ses coéquipiers peuvent se contenter de leur bonne réaction après chaque but encaissé. En effet, les Eléphants avaient besoin de montrer un visage bien meilleur devant l’équipe ‘‘Les Guépards du Bénin’’ absente à la dernière CAN. Ce qu’ils n’ont pas réussi à faire. Pire, ils ont été accrochés par des joueurs béninois pas moins huppés à la recherche de temps de jeu, confirmant leur statut de miraculé de la CAN.
Ils ont été surpris par les hommes de Gernot Rohr à la 8e minute où, sur un corner direct, Junior Olaïtan a donné l’avantage au Bénin. Une avance que les Guépards n’ont pas su préserver jusqu’à la fin de la première mi-temps. Sur un coup franc, le capitaine de l’équipe ivoirienne, Max-Alain Gradel, a inscrit le but égalisateur. C’était à la 29e minute. 1-1, le score n’a pas changé jusqu’à la pause.
De retour des vestiaires, les Guépards n’ont pas mis encore assez de temps pour reprendre l’avantage. Avec un Junior Olaïtan (auteur d’un doublé) en feu, l’équipe en seulement 6 minutes après la reprise, marque le deuxième but. 2-1 à la 51e minute, l’équipe ivoirienne va une fois encore se remettre à un de ses jeunes, Omar Diakité, pour revenir au score. 2-2, 69e minute. C’est sur cette marque que le match a pris fin. Un motif de satisfaction pour les Guépards du Bénin qui sont à la quête de stratégies et de forme pouvant leur permettre de mieux se porter lors des éliminatoires en vue. A souligner que l’équipe béninoise jouera le mardi prochain contre le Sénégal toujours dans le cadre des matchs amicaux. Ce sera en France.
Après sa participation aux championnats du monde d’Athlétisme en salle soldée par l’obtention de la médaille de bronze, Noélie Yarigo est rentrée au pays. L’Amazone a profité pour animer une conférence de presse le jeudi 21 mars 2024, au siège de la fédération béninoise d’Athlétisme. Avec détermination et envie de progresse, elle veut rester encore sur la piste jusqu’au jour à où ses jambes ne tiendront plus.
Que retenir de la conférence : Avant sa prise de parole, le président de la fédération, Vierin Dégon, tout en la félicitant a souligné que sa réussite est un heureux évènement qui annonce d’autres à venir. « Nous avons les capacités, les moyens nécessaires pour être représentés à des compétitions au niveau africain, mondial et autres », a-t-il informé avant de lancer la séance. Et Répondant aux questions des journalistes, elle a dit sa fierté d’avoir parvenu à accrocher cette médaille de bronze avant de donner des détails sur les défis qui l’attendent. En effet, à Glasgow en Écosse, lors des Championnats du Monde d’Athlétisme en salle, la recordwoman du Bénin sur les 800m a fait confiance à sa détermination. Selon elle, rien ne comptait plus pour chaque fois qu’elle se tenait sur la piste. Et aujourd’hui, elle dit être rentrée avec beaucoup de fierté. «Les critiques m’ont permis de forger mon mental. Elles m’ont rendu plus forte. Je me suis dit qu’il faut que je travaille pour prouver que l’âge n’était qu’un concept et que rien ne pouvait arrêter une femme motivée. Ainsi, j’ai travaillé dure pendant 8ans à la quête de cette médaille. Mais, je n’ai jamais abandonné. Je sais ce que j’avais dans les jambes. Je suis allée vraiment chercher cette médaille parce qu’elle comptait vraiment pour moi », a commencé la spécialiste du 800m qui enchaine «en allant à cette compétition, je savais que j’étais en forme. Au 800m, on ne peut jamais prédire ce qui peut arriver. Mon objectif était de passer le maximum de tour pour arriver à la finale. Car, je savais que si j’arrivais à la finale, j’allais tout donner pour aller chercher cette médaille ». La médaille de bronze désormais au cou, Noelie, 16e au plan mondial, est qualifiée pour les jeux Olympiques de Paris 2024. Une compétition pour laquelle elle nourrit également des ambitions. Et cela l’amène à intensifier sa préparation. Pour cela, elle informe qu’après Cotonou, elle part en stage d’un mois à Sera Nevada qui est en altitude (3200 m de hauteur). «C’est un peu comme si on était au Kenya. Je mettrai toutes les chances de mon côté pour pouvoir être en forme pour les JO », a-t-elle précisé tout en restant engager pour défendre les couleurs de son pays. « Je ne pense pas m’arrêter maintenant. Avec cette médaille, je pense que c’est le début d’une nouvelle aventure. Je suis très motivée à aller briser d’autres barrières. Je veux me concentrer sur ma préparation des jeux olympiques », a-t-il fait savoir.
Les JO dans le viseur : De son entraineur, elle a dit qu’il n’est pas que son coach. « J’ai toujours cru en mon coach. Il est tout pour moi aujourd’hui. Il est comme mon psychologue, un frère, un père. Le premier jour quand j’ai demandé à rejoindre son groupe, je lui ai posé la question de savoir si je pouvais encore progresser. Il m’a regardé et il a souri. Il a sorti un gros livre avec plein d’exemples de filles plus âgées que moi qui avaient réalisé des performances incroyables. Il m’a ensuite dit, cela ne va pas être facile. Mais si tu es motivée, ça peut aller. Et chaque fois, il n’a cessé de me motiver. Cela m’a permis de changer mon mental et de savoir que je pouvais affronter toutes les autres. Avec lui, l’adaptation a été vraiment simple. Il a réussi à m’amener à mon meilleur niveau la première année. La deuxième année j’ai explosé mon record et aujourd’hui, vous voyez le résultat…la belle médaille », a-t-elle raconté toute heureuse. A l’endroit de la jeune génération, elle conseille qu’il n’y a que le destin de chacun qui puisse juger de son incapacité. « Si vous êtes vraiment motivés, vous pouvez y arriver. Vous allez tomber plusieurs fois. Mais n’abandonnez jamais. Relevez-vous toujours et poursuivez dans le travail acharné. Ça paiera un jour. Car, il y a vraiment d’athlètes ici au pays qui peuvent assurer la relève. Mais, il faut leur donner du temps, être patient derrière elles. Parce qu’on ne fait pas un champion en un ou deux ans. C’est un long processus », a précisé celle qui annonce qu’elle « sera fière de voir » ses jeunes sœurs lui emboiter les pas. Entre les lignes : Pour finir, elle a salué le travail qu’abat la fédération aux côtés des athlètes chaque jour. Elle a également fait une mention à l’endroit de l’armée qui a fait d’elle « une guerrière ». « Je tiens à remercier vraiment ma hiérarchie qui m’a permis de sortir me mettre dans un cadre favorable pour mieux m’entrainer », a-t-elle conclu.
Duel au sommet, la confrontation entre Loto Popo et Bani Gansè comptant pour la 7ème journée de la Super Ligue Pro 2023-2024, a tourné à l’avantage des visiteurs. En effet, dans des conditions climatiques extrêmes (température de 43 degrés), Loto-Popo FC est allé dicter sa loi à Banikoara au club de la localité, Bani Gansè, mais a fini par triompher avec brio.
Dès le coup d’envoi, les Lotoboys ont imposé leur rythme. Entreprenants, ils ouvrent très vite le score (6ème minute) grâce à Joe Boussougou. Ce dernier a repris victorieusement un centre de Rodrigue Fassinou. Une ouverture rapide du score qui refroidit tout le stade sauf les joueurs de Bani Gansè, qui ont réussi à rétablir la parité à la 38ème minute du jeu. 1-1, c’est sur ce score que les deux formations sont allées à la pause. Mais, du retour des vestiaires, les joueurs de l’équipe de la cité balnéaire de Grand Popo ont repris l’ascendance. Orchestrant des attaques placées, ils ont mis à mal la défense de Bani Gansè qui va céder une nouvelle fois sur une passe inspirée de MANIME pour Taïwo OLATILU dont le centre décisif a permis à Zakiou Abdoulaye d’inscrire le 2e but Lotoboys à la 57ème minute. Après cette aggravation de la marque, les verts plus solidaires empêchent toutes les tentatives des locaux pour revenir à nouveau au score. Mieux, ils parviennent à marquer un 3e but puis un 4e but qui scelle définitivement le sort de la rencontre. Ceci, grâce à Bienvenu VIGNINOU (entré en jeu) qui a réalisé un doublé. D’abord, bien frais physiquement, il a, d’une frappe limpide et imparable pour le gardien de but, porté le score à 1-3 à la 81e minute. Il a ensuite récidivé à la 88e minute où, il a conclu en beauté la passe à lui adressée par Gaston HOUNGBEDJI. Avec ce deuxième but, le joueur buteur face aux Requins de l’Atlantique a signé sa quatrième réalisation dans cette Super Ligue Pro.
Grâce à cette performance éblouissante, Loto-Popo, premier au classement, prend de large sur ses poursuivants avec 17 points. Le club de la cité balnéaire continue son périple dans la partie septentrionale du pays pour affronter les Cavaliers de Nikki lors de la 8è journée avec l’intention de poursuivre sa série de victoires et de consolider sa position de leader incontesté de cette Super Ligue Pro.
C’est historique! Yarigo Noélie a remporté la médaille de bronze aux Championnats du Monde d’athlétisme en salle à Glasgow. En finale, la Béninoise a réalisé le 3e meilleur chrono (2’03”15) sur les deux tours de piste. Elle est arrivée derrière la Britannique Jemma Reekie (2’02”72) et le l’Éthiopienne Tsige Duguma qui a terminé championne du monde en 2’01”90. C’est donc un dimanche 3 mars à mémoriser pour la famille de l’athlétisme béninois qui voit une de ses athlètes performer encore aussi bien, malgré l’âge. Car, Noélie Yarigo qui détient un record personnel et national de 2’01”01 est âgée de 38 ans. Ce qui rend encore plus hors norme cette performance qu’elle vient de réaliser à ce rendez-vous de Glasgow. Annoncée partir pour révéler le Bénin lors de ces championnats, la demi-finaliste (avec une prestigieuse 5e place sur l’étape) aux jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, le fait d’une bonne manière. Elle honore ainsi le pays et surtout la Fédération d’Athlétisme ainsi que le Gouvernement béninois qui met de plus en plus de moyens à la disposition des fédérations pour former les talents.
Noelie YARIGO est arrivée mardi à Glasgow où elle va participer dès ce jour vendredi 1er mars 2024 aux Championnats du Monde en salle. Détentrice de la meilleure performance en France sur le 800 m en 2024 avec un chrono de 2’00’’23, en dessous des minimas prévus (2’00’’80) Noëlie YARIGO, dans sa posture de 15ème au classement mondial de la discipline fera parler du Bénin sportif en tant qu’ambassadrice de toute une nation. La seule représentante du Bénin dans cette 19ème édition des championnats du monde en salle qui se déroule du 1er au 03 Mars sera au départ de l’une des cinq séries du 800 m ce jour à partir de 10H40. L’objectif visé par l’athlète est d’atteindre au moins la finale et faire rayonner les couleurs nationales en terre écossaise. La tâche parait rude mais pas impossible à réaliser pour la gazelle de Matéri. Pour rappel, en 2023 lors des Mondiaux d’athlétisme à Budapest en Hongrie, la Béninoise s’est qualifiée pour les demi-finales avec un chrono de 1’59’’96. Avec à l’affiche un chrono de 1″59″43 la seule représentante béninoise à ce niveau de compétition où règnent les athlètes africaines de l’est, Noélie n’a pas pu se qualifier pour la finale. Avec une 3ème place arrachée de haute lutte la compatriote s’est arrêtée en demi-finale. Grâce à la politique menée par le Président Viérin DEGON et son équipe, les athlètes béninois s’affirment de plus en plus sur la scène internationale. Il y a quelques jours déjà Odile AHOUANWANOU, l’autre prodige de l’athlétisme avait décroché son premier titre de championne de France au pentathlon. Une performance de haut rang qui laisse présager de bonnes perspectives lors des Jeux Africains où elle défendra les couleurs nationales aux côtés de neuf (09) autres athlètes. Ces deux athlètes de renom qui s’affirment depuis plusieurs années déjà au niveau mondial, seront présentes aux prochains Jeux Olympiques du côté de Paris dans quelques mois pour le bonheur de tout un peuple et surtout du Président Patrice TALON qui a choisi de révéler le Bénin par le sport.