Archives de catégorie : Economie

Troisième trimestre 2024: Le Bénin surpasse les prévisions et atteint une croissance de 7,2%

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Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTAD), le Bénin a réalisé un taux de croissance économique impressionnant de 7,2% au troisième trimestre de 2024. Ce taux de croissance surpasse les prévisions de croissance de 6,2% pour l’UEMOA en 2024, établies par le Fonds monétaire international (FMI). En effet, cette performance selon l’institut, est le fruit de l’accélération des activités économiques dans divers secteurs clés. L’agriculture et le secteur primaire ont enregistré une hausse de 5,9%, tandis que l’agro-industrie et les BTP dans le secteur secondaire ont affiché une croissance de 8,7%. Le secteur tertiaire, principal moteur du Produit intérieur brut (PIB), a connu une croissance de 7,5%, consolidant ainsi sa position prépondérante dans l’économie du pays. De plus, les recettes fiscales ont représenté 8,3% du PIB au troisième trimestre. Leur taux de croissance a atteint 7,6% contre 7,2% au trimestre précédent.

DG-BIIC

Vente des actions de la BIIC et introduction en bourse : Une nouvelle ère pour le secteur bancaire béninois

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Arsène Dansou, DG- BIIC

Dans une démarche inédite visant à dynamiser le marché financier béninois et renforcer l’implication du secteur privé dans l’économie, l’État béninois annonce la cession partielle de ses actions dans la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC). Cette initiative, accompagnée de l’introduction en bourse de l’établissement financier, marque une étape importante pour l’économie béninoise et offre de nouvelles opportunités aux investisseurs.

Une cession ambitieuse

L’offre publique de vente (OPV) concerne entre 30,4 % et 40 % du capital de la BIIC. Ce sont ainsi entre 17,6 et 23,1 millions d’actions qui seront mises à disposition des investisseurs au prix unitaire de 5 250 FCFA. Cette opération vise à lever un montant compris entre 92,2 et 121,3 milliards de FCFA, des fonds qui permettront de renforcer les capacités de financement de la banque dans les secteurs industriels et commerciaux de la sous-région ouest-africaine. La période de souscription, qui s’étendra du 13 janvier au 28 février 2025, sera supervisée par plusieurs intermédiaires agréés, incluant des courtiers en valeurs mobilières et des institutions bancaires comme ECOBANK et le réseau BIIC. Cette initiative bénéficie de la surveillance d’organismes de régulation pour garantir la transparence et la sécurité des transactions.

Introduction à la Bourse  

La cession des actions s’accompagnera de l’introduction de la BIIC à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). En devenant la deuxième entreprise publique béninoise à faire son entrée sur ce marché régional (après la Loterie Nationale du Bénin (LNB) il y a quelques jours), la BIIC accédera à une plus grande visibilité et à de nouvelles sources de financement. Cette introduction boursière représente également une opportunité unique pour les investisseurs béninois et étrangers de participer activement au développement économique du pays. Elle vise à renforcer la confiance dans le secteur financier local et à stimuler les investissements directs étrangers. Les souscripteurs pourront par ailleurs bénéficier des dividendes à verser au titre de l’exercice 2024. Créée à partir de la fusion de la Banque Africaine pour l’Industrie et le Commerce (BAIC) et de la Banque Internationale du Bénin (BIBE), la BIIC est aujourd’hui une institution solide et en forte croissance. Avec un capital de 82,5 milliards de FCFA, la banque enregistre une croissance exceptionnelle de son résultat net, avec une moyenne annuelle de +117 % depuis 2021. Elle offre une gamme complète de services bancaires destinés aux grandes entreprises, PME, PMI, institutions et particuliers. Les principaux actionnaires actuels de la BIIC sont l’État béninois (51,26 %), la Caisse des Dépôts et Consignation (32 %), et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (13,34 %). En ouvrant son capital au public, la BIIC aspire à renforcer sa gouvernance et à développer davantage son rôle dans le financement des projets industriels et commerciaux.

Perspectives pour le Bénin et la région

Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large de l’État béninois visant à accélérer la modernisation du secteur bancaire et financier. En introduisant la BIIC à la BRVM, le Bénin confirme son engagement en faveur d’une économie ouverte et concurrentielle, capable d’attirer des investissements massifs pour soutenir la croissance durable. La BIIC devrait ainsi jouer un rôle moteur dans le financement des projets structurants en Afrique de l’Ouest, consolidant son statut d’acteur incontournable dans le secteur bancaire régional. Avec cette double opération de cession et d’introduction boursière, la BIIC se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement.

Olivier ALLOCHEME

Economie: « Le risque d’endettement du Bénin est modéré », selon le FMI

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Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Bénin, Modeste Somé a présenté, le mercredi 18 décembre 2024 à Cotonou aux journalistes, les conclusions du Conseil d’administration du FMI suite à la cinquième revue du mécanisme élargi de crédit (Medc) et de la Facilité élargie de crédit (Fec). Cela fait suite à la deuxième revue au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (Frd). Le représentant résident Modeste Somé a expliqué qu’à l’occasion de la revue, un décaissement immédiat de 80 millions de dollars est octroyé directement au budget de l’État portant les décaissements totaux du FMI en faveur du Bénin à plus de 600 millions de dollars. Ces financements sont destinés à accompagner les réformes structurelles entreprises en matière de soutenabilité de la dette et d’actions climatiques. Le Conseil d’administration du FMI a salué les performances solides réalisées par le Bénin, soulignant la résilience impressionnante de son économie, ainsi qu’une croissance qui a largement dépassé les attentes formulées. Cette performance a été soutenue par l’augmentation des exportations en particulier celles provenant de la Zone économique spéciale et par les actions climatiques du gouvernement qui ont été remarquées et soutenues par les partenaires internationaux lors de la COP29. Selon Modeste Somé, le Bénin a démontré une grande capacité à maintenir une croissance économique solide malgré les nombreux chocs mondiaux survenus au cours des quatre dernières années. « L’objectif des politiques que nous accompagnons, c’est pour le bien-être de l’humain », a-t-il dit. Concernant les préoccupations sur l’impact de cette croissance sur la population, Modeste Somé a expliqué que « lorsqu’on élimine les goulots d’étranglement, ça prend du temps ». Toutefois, il a insisté sur le fait que la croissance devrait bénéficier à tous à long terme. L’une des questions majeures soulevées par les journalistes a concerné le risque d’endettement du Bénin. Selon Modeste Somé, ce risque reste « modéré ». Pour lui, le Bénin a les capacités pour rembourser sa dette tout en continuant de mobiliser des ressources. Il a également salué la gestion proactive de la dette par le gouvernement. « La dette en soi n’est pas un problème. C’est l’usage qui pose problème », fait-il comprendre. Par ailleurs, il a rappelé que le Bénin est reconnu comme le pays le plus transparent en matière budgétaire en Afrique.

Le Bénin brille sur la scène africaine:  Romuald Wadagni sacré meilleur ministre des finances d’Afrique  

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Le Bénin vient une nouvelle fois d’inscrire son nom parmi les nations africaines les plus performantes grâce à l’éclatante distinction de Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances. Ce dernier a été élu Meilleur ministre des Finances d’Afrique en 2024 par Financial Afrik, surpassant des figures reconnues comme Nadia Alaoui (Maroc), Adama Coulibaly (Côte d’Ivoire), Vera Daves de Sousa (Angola) et Louis-Paul Motaze (Cameroun).

Cette prestigieuse distinction repose sur cinq critères clés : la notation financière, la gestion de la dette, la stabilité de l’inflation, la croissance économique et le leadership. M. Wadagni s’est démarqué par son audace stratégique et ses résultats exceptionnels, incarnant une vision qui transforme le Bénin en modèle économique pour l’Afrique.

Des Réalisations Financières Remarquables

Sous son mandat, le Bénin a enregistré des succès financiers retentissants :

  • Levée de fonds record : En février 2024, le pays a émis un emprunt souverain de 750 millions de dollars à des conditions compétitives, se classant 3ᵉ meilleur crédit africain en dollars après le Maroc et l’Afrique du Sud.
  • Confiance internationale renforcée : Le FMI a accordé au Bénin un financement inédit équivalent à 400 % de son quota, un signe fort de crédibilité et de confiance.
  • Adhésion à la BERD : Le Bénin est devenu le premier pays d’Afrique subsaharienne à rejoindre la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ouvrant la voie à des investissements stratégiques.

Pionnier de la Finance Durable

Le leadership de Romuald Wadagni s’illustre également dans l’innovation verte. Le Bénin s’est affirmé comme un acteur incontournable du financement climatique, depuis l’émission d’obligations ODD jusqu’à l’accord historique signé avec la Norvège à la COP29. La table ronde climatique de juillet 2024 a aussi renforcé l’engagement du pays en faveur du développement durable, séduisant les investisseurs internationaux. Avec une croissance projetée à 6,7 % en 2024 et une inflation maîtrisée à 1,8 %, le Bénin affiche une santé économique exemplaire. De plus, la transparence budgétaire du pays, avec un score de 79/100 dans l’Enquête sur le budget ouvert, témoigne d’une gestion rigoureuse et exemplaire.

Cette reconnaissance marque une étape décisive pour le Bénin et réaffirme son ambition de devenir un modèle de réussite économique et de gouvernance en Afrique. Sous la direction de Romuald Wadagni, le Bénin continue d’écrire une page brillante de son histoire contemporaine.

Guerre russo-ukrainienne: Cyprien GBEMASSE dévoile la solution pour la paix en Ukraine

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Dans un contexte d’intensification du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’Observatoire d’Analyses de l’Histoire et de la Politique Internationale (OAHPI) a rendu public, le 17 décembre 2024 à Cotonou, son plan qui permet d’éviter au monde une guerre généralisée. C’est à travers une déclaration de presse que le président de l’OAHPI, Cyprien GBEMASSE a présenté ce plan proposé en quatre points pour parvenir à une paix durable en Ukraine. Ce plan s’adresse aux dirigeants russes, ukrainiens, des États-Unis et de l’Europe occidentale.

Ce que vous devriez savoir : « La guerre entre la Russie et l’Ukraine ne finira pas par la victoire d’un protagoniste. Il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. La Russie avait pensé à une guerre éclair Mais elle a été arrêtée dans son élan par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord composée de plus de 31 pays. Tous ces pays fournissent des armes à l’Ukraine pour résister face à la Russie. Cette guerre est déjà une mini troisième Guerre Mondiale. Elle est partie pour une très longue durée ». C’est en ces termes que le président de l’OAHPI, Cyprien GBEMASSE s’est exprimé sur la situation conflictuelle en Ukraine lors de sa déclaration de presse. De ce fait et au regard de la menace d’usage d’arme nucléaire de cette guerre qui dure depuis plus de deux ans, Cyprien GBEMASSE fait quatre propositions pour mettre fin à la guerre.

Quelles sont ces propositions : D’abord, il fait un plaidoyer pour un sommet américano-russe dans le but de trouver des solutions. Ce sommet doit aboutir à l’annulation de toutes les sanctions contre la Russie. « C’est une position d’entente entre les Etats-Unis et la Russie qui doit prévaloir à travers le partenariat pour la paix », a expliqué Cyprien GBEMASSE. Ensuite, il sera question du renoncement de l’Ukraine par écrit de son entrée dans l’OTAN. Car, dit-il, avant le déclenchement de cette guerre, la Russie n’avait installé nulle part au monde des armes nucléaires aux frontières d’aucune puissance occidentale pour la menacer. Une autre proposition, qu’il a faite, est l’abandon par la Russie de toutes les régions Ukrainiennes annexées depuis 2014 conformément au droit international. Ce retrait ouvrira la voie dans la paix à beaucoup d’autres aspirations de Vladimir Poutine, en l’occurrence l’option de l’union d’Etats par consentement. Et enfin, la création d’une confédération russo-ukrainienne. Selon Cyprien GBEMASSE, Kiev avait été fondée par des compagnons de conquêtes de Riourik, fondateur du premier Etat russe et ce vers 800 ans après Jésus-Christ. Avec la confédération, ils seront presqu’un même pays, mais les ethnies russophones eu Ukraine et les ethnies ukrainiennes en Russie bénéficieront des mêmes traitements de part et d’autre. Elle peut s’étendre par consentement à la Biélorussie et d’autres nations pro-Russes et de la CEI. La finalité est de reconstituer une mini-Unions Soviétique.

Entre les lignes : Cyprien GBEMASSE a exprimé son espoir que ses propositions seront entendues. Selon lui, cette guerre est en passe de devenir un conflit permanent si aucune solution diplomatique n’est trouvée. Si l’Ukraine et la Russie ne parviennent pas à faire des concessions territoriales et politiques, le statu quo pourrait durer indéfiniment, avec des conséquences dramatiques pour les populations civiles et pour la stabilité mondiale. Il fait remarquer que l’Occident sous-estime la puissance de la Russie, qui, comme l’histoire le prouve, n’a jamais perdu une guerre. La défaite de Napoléon à Waterloo et la victoire contre Hitler en 1945 en sont des exemples éloquents.

Qui est Cyprien GBEMASSE : Ecrivain-chercheur, Cyprien GBEMASSE est engagé depuis des années dans la réflexion politique, historique, sociale et culturelle pour l’Afrique. Il est le président de l’Observatoire d’Analyse de l’Histoire et de la Politique Internationale. C’est un auteur non partisan reconnu, qui à travers son Centre Africain pour la Défense du Patrimoine (CADP), a pu dénouer la crise scolaire de l’année 2004-2005 au Bénin. Son engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale remonte à des années depuis son cursus scolaire.   Cyprien GBEMASSE est aussi une personnalité de référence dans le domaine de la culture béninoise. Dignitaire de plusieurs palais royaux, il porte le titre de Chef Suprême des Tamtams Sacrés. Il est Docteur du FA. Il a été le premier auteur d’un ouvrage politique sous la révolution. Son premier livre, Bénin 17 ans après : la grande riposte, a été publié aux éditions ABM, le 17 février     1990 à la veille de la Conférence nationale des forces vives de la nation.  En 2002, il publie Justin AHOMADEGBE : Un homme, une voie. Editions CACI. Il a également publié en 2005 un ouvrage intitulé Ma part de vérité sur le premier député du Dahomey et du Togo (Imprimerie TUNDE) qui porte sur l’ancien président de la République, Sourou-Migan Apithy. Depuis 1989, Cyprien GBEMASSE a publié plus de 100 articles de réflexion dans la presse. 

Agriculture, formation professionnelle et eau potable: Le Bénin décroche 74,5 milliards de FCFA pour 3 secteurs clés

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Le ministre de l’Economie et des Finances, ministre d’Etat, Romuald WADAGNI, a procédé à la signature de divers accords de financement, pour un montant global de 74,5 milliards de FCFA, avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA). C’était en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International tenues à Washington DC, les 23 et 24 octobre 2024. Ces accords couvrent les secteurs de l’agriculture, la formation professionnelle et technique ainsi que l’accès à l’eau potable et ont été signés avec Abdulhamid Alkhalifa, président de Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID), Serge EKUE, président du Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Ghanem Al Ghunaiman, Directeur Général du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA). Avec une contribution de 26 millions de dollars US, soit environ 15,6 milliards de FCFA, le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) s’est engagé pour l’extension du Projet d’Appui au Développement du Maraîchage (PADMAR) à 27 nouvelles communes (Karimama, Malanville, Banikoara, Kandi, Péhunco, Parakou, Tchaourou, N’Dali, Nikki, Pèrèrè, Ouaké, Djougou, Ouèssè, Bantè, Glazoué, Dassa, Aplahoué, Toviklin, Bopa, Houéyogbé, Bohicon, Agbangnizoun, Toffo, Allada, Kpomassè, Sô-Ava et Akpro-Missérété). La mise en œuvre du projet permettra d’accroître, d’une part, les revenus des exploitants maraîchers, et d’autre part, d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Grace à l’appui de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), trois (03) lycées techniques professionnels seront réhabilités, construits et équipés à Bohicon, Natitingou et Lokossa, pour un montant de 30 milliards de FCFA. Par ailleurs, le projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable sera déployé dans les villes de Bassila, Allada, Lokossa et Athiémé grâce au concours du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (8,9 milliards de FCFA) et la BOAD (20 milliards de FCFA).

Renforcement de partenariat entre l’Union européenne et le Bénin: Environ 109 milliards de Fcfa pour soutenir les actions du gouvernement

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Une délégation de l’Équipe Europe en visite au Bénin a signé plusieurs accords de financement pour un montant total de 166 millions d’euros soit environ 109 milliards de Francs CFA avec le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances Romuald Wadagni. La cérémonie s’est déroulée le mardi 19 mars 2024.

De quoi s’agit-il : Dans le cadre du renforcement de partenariat entre l’Union européenne (UE) et le Bénin, une délégation de l’Équipe Europe s’est rendue en visite officielle au Benin du 18 au 20 mars 2024. A l’issue d’une séance de travail interministérielle, organisée par le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances Romuald Wadagni, le Directeur général des Partenariats internationaux au sein de la Commission européenne, Koen Doens et Roger Stuart, Chef du pôle régional Afrique de l’Ouest et Centrale de la Banque européenne d’investissement (BEI), ont annoncé la mobilisation de l’Union européenne à hauteur de 166 millions d’euros soit environ 109 milliards de Francs CFA. La BEI a notamment réaffirmé son engagement à mettre en œuvre dans le cadre de BEI Monde, la branche de la BEI dédiée au développement et aux partenariats internationaux, deux projets à fort impact pour les populations dans le domaine de l’eau et de la résilience climatique via un financement global de 132 millions d’euros, soit environ 86,3 milliards de Francs CFA. Cette forte mobilisation a pour objectif de soutenir l’action du Gouvernement dans le cadre d’un programme intégré dans le Nord du pays couvrant les domaines de l’eau et l’assainissement, la résilience et l’entreprenariat, la sécurité, la formation professionnelle et l’énergie. Les programmes concernés sont financés par l’Union européenne dans le cadre de l’instrument financier ‘Global Europe’ au titre de la programmation 2021-2024 et font partie intégrante de la stratégie « Global Gateway ».
 
Que disent-ils : Lors de la cérémonie de signature, le Directeur général des Partenariats internationaux, M. Koen Doens a déclaré : « En ligne avec la stratégie Global Gateway, l’Équipe Europe fédère les expertises pour accompagner le Bénin dans sa stratégie de développement via l’appui à des infrastructures durables de qualité et aux réformes nécessaires pour accélérer la transition verte et digitale au bénéfice de tous». Le Chef du pôle régional Afrique de l’Ouest et Centrale de la BEI, Roger Stuart a quant à lui exprimé sa satisfaction de voir la BEI financer deux nouveaux projets à fort impact pour les populations du Nord du Bénin dans le domaine de l’eau et de l’adaptation aux effets climatiques. A le croire, le premier financement d’un montant de 62 M€ permettra de renforcer le système d’approvisionnement en eau potable tant en milieu urbain que rural. «La BEI s’engage également à soutenir à hauteur de 70 M€ les villes du Bénin face aux inondations récurrentes afin qu’elles puissent bénéficier d’infrastructures de drainage modernisées et adaptées. En agissant ainsi, la BEI est très heureuse de répondre avec force, avec ses partenaires de Team Europe, à la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway », a-t-il fait savoir. Pour le ministre d’État Romuald Wadagni, « le partenariat avec l’Union européenne est très fructueux, les actions sont en cohérence avec les orientations du gouvernement et se mettent en œuvre efficacement pour une amélioration rapide des conditions de vie des populations ».


 
Entre les lignes: Il faut noter que les 109 milliard de francs cfa sont mobilisés en soutien au Programme d’Actions du Gouvernement 2021-2026. Ils ont été complétés par des co-financements des États membres de l’Union européenne notamment l’Allemagne, la Belgique, les Pays Bas pour un montant total additionnel de 50 millions d’euros, soit environ 32,8 milliards de Francs CFA. Des conventions de délégation vers les agences de développement Enabel, GIZ et l’ambassade des Pays Bas ont également été signées pour un montant de 34,5 millions d’euros, soit environ 22,6 milliards de Francs CFA. Les agences bénéficiaires disposant d’expérience et de savoir-faire dans les domaines concernés, sont chargées de la mise en œuvre des activités prévues avec les parties nationales.

Assise A.

Notation financière: Fitch Ratings reconduit la note « B+ » avec une perspective stable pour le Bénin

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Romuald Wadagni, ministre de l’économie

Au terme d’une évaluation publiée le 8 mars 2024, l’agence américaine de notation Fitch Ratings renouvèle la note de crédit “B+” avec perspective stable au Bénin. Le Bénin, selon la notation, possède l’une des meilleures notes de crédit d’Afrique subsaharienne. Selon Fitch, la note du Bénin atteste de la résilience des fondamentaux économiques dans un contexte d’instabilités internationales et régionales. Les raisons qui soutiennent cette forte croissance économique sont liées aux récentes « réformes économiques et structurelles, notamment dans le domaine des finances publiques, et une gestion proactive de la dette ». Fitch Ratings estime que plusieurs facteurs auraient pu altérer les élans de croissance du Bénin citant notamment “les chocs provoqués par le coup d’État militaire au Niger, la fermeture des frontières qui a suivi, impactant les secteurs du commerce et des transports”. A cela s’ajoute la réforme des subventions des hydrocarbures au Nigeria qui a fait grimper le prix de l’essence de contrebande importé du Nigéria et qui sert à approvisionner le Bénin. Malgré cela, la croissance du PIB devrait rester 6,3 % en 2023 avant de fléchir légèrement à 6,2% en 2024 et 2025 grâce à la bonne dynamique encouragée par le secteur agro industriel, qui bénéficie de la mise en exploitation de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé. L’Agence souligne par ailleurs la bonne performance du Bénin en matière de consolidation budgétaire. Grâce aux efforts du gouvernement mis en œuvre avec le concours du FMI, le déficit budgétaire s’est réduit de 5,5% du PIB en 2022 à 4,4% en 2023, tandis que les dépenses totales ont augmenté de 7,9% en glissement annuel pour atteindre 19,6% du PIB. Les investissements ont continué de surperformer, atteignant 8,6 % du PIB en 2023. L’agence prévoit à ce titre une réduction du déficit à 3,8 % du PIB en 2024 et à 3,2 % en 2025. Le Bénin a également marqué des points positifs en matière d’endettement. Le ratio dette/PIB est de 54,1 % en 2023 et devrait diminuer à 52,5 % d’ici 2025, anticipe l’agence américaine de notation.

Construction d’un nouveau Port de pêche: Le Bénin reçoit   plus de 23 milliards de FCFA des Pays-Bas

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Pour la construction du nouveau Port de pêche artisanale de Cotonou, le Royaume des Pays-Bas a fait don de 36 millions d’euros, soit 23.582.520.000 de FCfa au Bénin. L’accord de don a été signé le jeudi 22 février 2024, au ministère de l’Economie et des finances, par le ministre d’Etat chargé de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, et l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Bénin, Joris Jurriëns. C’était en présence du ministre du Cadre de vie et des transports, José Tonato, des représentants de Invest international (Drive), des représentants du Port autonome de Cotonou, des délégations béninoise et néerlandaise. Financé par Invest international (Drive), le nouveau Port de pêche artisanale de Cotonou est le fruit de la récente visite du président Patrice Talon aux Pays-Bas. Cet accord de don sera bientôt suivi de la signature d’un accord de prêt de 36 millions d’euros toujours par Invest international (Drive) pour couvrir la réalisation de ce projet social et économique dont la livraison est prévue pour décembre 2025. Ce financement vient consolider les autres interventions des Pays-Bas, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé et de l’eau, et contribuent au renforcement des relations économiques et commerciales entre le Bénin et les Pays-Bas.

Pays africains à forte croissance: Le Bénin dans le top 15 selon le rapport 2024 de la BAD

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Romuald Wadagni, ministre en charge de l’économie

Le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » de la Banque africaine de développement (BAD) a été rendu public, le vendredi 16 février 2024. Selon ce rapport, l’Afrique devrait compter onze (11) des vingt pays affichant la croissance économique la plus robuste au monde en 2024. Le continent anticipe une croissance moyenne de 3,8 % du Produit intérieur brut (Pib) réel en 2024. Il s’agit, entre autres, du Niger avec 11,2 %, du Sénégal avec 8,2 %, de la Libye avec 7,9 %, du Rwanda avec 7,2 %, de la Côte d’Ivoire avec 6,8 %, de l’Éthiopie avec 6,7 %, du Bénin avec 6,4 %, de Djibouti avec 6,2 %, de la Tanzanie avec 6,1 %, du Togo avec 6 % et de l’Ouganda avec 6 %. Outre cela, le rapport précise que malgré un environnement économique mondial et régional difficile, quinze pays africains ont enregistré une croissance de leur production de plus de 5 %. Le  président de la BAD, Akinwumi Adesina, a appelé à des pools de financement plus importants et à plusieurs interventions politiques pour soutenir davantage la croissance du continent. Le rapport identifie les réformes structurelles et les politiques industrielles stratégiques comme essentielles visant à  accélérer la diversification économique et renforcer le secteur des exportations.