Archives de catégorie : Politique & Actualités

Exécution du budget 2024: La mairie d’Abomey-Calavi éprouvée, voici la raison

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L’exécution du budget communal pour l’année 2024 à Abomey-Calavi est confrontée à des défis significatifs, révélant une situation financière complexe héritée des administrations précédentes. Avec un budget total de dépenses de fonctionnement pour l’exercice 2024 s’élevant à 9,3 milliards de francs CFA, les dépenses réelles se chiffrent à 5,8 milliards, représentant ainsi un taux de réalisation d’environ 41,86 %. Ce constat soulève des interrogations quant aux causes sous-jacentes qui entravent l’efficacité budgétaire, et il est important de préciser que ces difficultés ne sont en aucun cas imputables à la nouvelle équipe municipale. Un regard attentif sur les chiffres révèle que 74 % des dépenses de fonctionnement sont obligatoires pour l’année en cours, soit 4,3 milliards. Toutefois, 26 % des dépenses, équivalant à 1,5 milliard, sont attribuées au remboursement de dettes accumulées lors des exercices précédents. De même, le budget des dépenses d’investissement, fixé à 10,7 milliards, montre que près de la moitié (51 %), soit 5,5 milliards, est liée à ces mêmes dettes antérieures. Les problèmes rencontrés par l’administration actuelle découlent principalement d’un héritage de dettes et d’une mauvaise gestion passée. En effet, un montant de 5,5 milliards est directement lié à des dettes issues de marchés publics passés, souvent contractés sans le visa du contrôle financier ou sans une disponibilité financière. Des manipulations sur les contrats avec des changements de sources de financement sans prise d’avenant et un manque d’enregistrements appropriés rendent également le suivi et le règlement des obligations financières particulièrement délicats. L’équipe communale actuelle, installée deux après le début de la mandature, se voit obligée de composer avec ces dysfonctionnements laissés par l’ancienne administration. Les retards dans l’exécution des nouveaux marchés publics en découlent directement, limitant ainsi la capacité de la commune à initier et mener à bien de nouveaux projets. En outre, les procédures engagées pour l’exercice 2024 rencontrent des difficultés supplémentaires, plusieurs sont restées infructueuses et nécessitent des relances. Celles qui aboutissent souffrent souvent d’une lenteur d’exécution due aux entreprises prestataires elles-mêmes. Ce climat difficile a terni l’image de la commune auprès des prestataires qui hésitent désormais à soumissionner en raison des retards accumulés dans les paiements. Pour remédier à cette situation préoccupante, plusieurs recommandations s’imposent. Il est impératif d’établir un plan rigoureux pour le suivi et le contrôle des dépenses liées aux dettes antérieures. Par ailleurs, renforcer les mécanismes de contrôle financier s’avère essentiel pour éviter la répétition des erreurs du passé. La restauration de la confiance entre la commune et ses prestataires doit également être une priorité afin d’accélérer l’exécution des marchés publics. Il faut rappeler que les difficultés d’exécution du budget communal d’Abomey-Calavi en 2024 sont profondément enracinées dans un héritage problématique laissé par l’administration précédente et des erreurs de gestion passées. La priorité pour l’équipe actuelle est claire. Il s’agit entre autres de rétablir un climat de confiance avec les prestataires tout en veillant à une rigueur absolue dans l’exécution des dépenses budgétaires.

Marche des populations de la 13ème  et 14ème circonscription électorale contre la tentative  de coup d’Etat: La Donga invite la justice à traquer et punir les coupables

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 -Bassila, Copargo, Ouaké et Djougou autres farouchement opposés à la déstabilisation du Bénin

– Le Bloc Républicain remobilises ses militants de Pobè

  •  Bio Tchané lance les Journées départementales des élus BR de la Donga

Les grands soutiens du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané de la 14ème Circonscription électorale ont exprimé leur opposition ferme à la récente tentative de coup d’État. C’était à travers une marche pacifique qui a eu lieu sur la grande place publique de Bassila dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2024, mobilisant les populations des communes de Bassila, Copargo et Ouaké. C’était en présence des députés Seibou Assan, Alidjanatou Saliou- Arekpa, Mounifa Karim Tidjani, L’ancien député et membre du CES, Wallis Zoumarou, les maires de Bassila Filikibirou Tassou Zakari et de Ouake Dramane Ouolo ainsi que d’autres personnalites. En effet, cette initiative des coordinations du Bloc Républicain dans ces trois communes a pour objectif de faire entendre leur voix contre ce qu’ils qualifient d’acte antidémocratique perpétré par des putschistes. Les participants ont réaffirmé leur soutien inconditionnel au président Talon. Dans son discours, Ibrahim Mahinassim a affirmé la détermination des citoyens à promouvoir une alternance démocratique au Bénin tout en insistant sur le fait que ce changement doit se faire sans heurts et sans tapage. Cette marche témoigne d’un engagement fort pour défendre les valeurs républicaines et pour soutenir le gouvernement en place face aux menaces qui pèsent sur l’ordre constitutionnel. Les habitants de Bassila, Copargo et Ouaké ont ainsi réaffirmé leur volonté de bâtir un Bénin uni, pacifique et démocratique.

DECLARATION DES POPULATIONS DE LA 14 EME CIRCONSCRIPTION ELECTORALE

Le 24 septembre 2024, après qu’une rumeur insistante essayait de faire passer l’idée de remise en cause des institutions démocratiques, le Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), le 25 septembre 2024, a confirmé par voie de presse, avec un ton ferme, la tentative du coup d’Etat contre le Président Patrice TALON. Olivier BOKO, un très proche du Président TALON et Oswald HOMEKY, un ancien Ministre du Président TALON, ont été doigtés comme cerveaux du complot.

Ici dans la 14è Circonscription Electorale, il ne fallait pas plus que l’expression “Coup d’Etat” pour réveiller des débats unanimes d’indignation. Et pour cause, l’expérience du Président Alphonse ALLEY (paix à son âme), digne fils de Bassila a enseigné à la population, tous les désastres liés à un coup d’Etat. Cette information a fait resurgir les sentiments d’indignation enfouies..

“Coup d’Etat”, c’est l’abomination politique qu’il ne faut pas appeler dans la 14è circonscription Electorale auprès des populations de Bassila, de Copargo et Ouaké, au risque de les rendre incontrôlables.

En vérité, de multiples questions sur ce qu’il adviendrait de nous, de nos projets d’infrastructures en cours, de nos leaders politiques, notamment Abdoulaye BIO TCHANE, de notre Président de la République Patrice TALON, etc, ont suscité des réactions de profonde indignation et de révolte.

Comment des enfants chéris, nourris, politiquement et économiquement fabriqués par le Président TALON pourraient-ils exiger son trône par une voie aussi indigne ? 

Mais dans une démarche démocratique, conduite, sous l’égide du Bloc Républicain, des concertations visant d’une part, à donner confiance aux populations, en attendant que la Justice ne révèle tous les complices et le contenu de leur plan, et d’autre part, de leur permettre de s’exprimer dans la paix et calmer leur impatience ont été entreprises.

Ce sont les résultats de cette démarche qui ont abouti à la manifestation de ce jour et à l’adoption de la déclaration à laquelle je prête ma voix.

Le souhait des populations de la 14è circonscription électorale, c’est de voir la présente déclaration transmise au Ministre d’Etat Abdoulaye BIO TCHANE, qui se chargera de la remettre au Président Patrice TALON.

Monsieur le Maire,

Chères Personnalités politiques,

Nous, populations de Bassila, Copargo et Ouaké représentées ici, condamnons fermement toute idée de prise de pouvoir par la force car nous sommes profondément attachés à la démocratie et donc, à l’alternance par la voie des élections.

Nous sommes profondément convaincus que l’application des résolutions de la Conférence Nationale, qui constituent la base consensuelle de notre vivre ensemble, ne fait aucune place à un coup de force politique quels que soient les motifs. Il existe toujours dans les dispositions constitutionnelles et légales, une réponse et une solution pacifique à tout problème et à toute frustration née de nos relations interpersonnelles et administratives.

C’est pour cette raison que nous condamnons cette déviance vers des voies de fait, dans la prise de pouvoir.

Absolument confiants que Dieu ne laissera jamais le mal  triompher du bien, nous invitons le Président Patrice TALON à rester serein. Il verra tous ceux qui ont un mauvais dessein pour le Bénin et pour lui-même, tomber devant lui.

Nous saluons la gradeur des Forces de défense et de sécurité qui n’ont pas cédé à cet projet de déstabilisation et de dissolution des institutions républicaines, ainsi que la remise en cause de l’offre des services sociaux.

Nous invitons la justice à conduire ce dossier avec transparence, à identifier tous les complices et à leur appliquer les sanctions appropriées. C’est le seul moyen de décourager définitivement toute initiative d’interruption du processus démocratique cher à notre pays.

Au peuple béninois, nous lançons un appel à multiplier l’invocation de Dieu pour qu’il préserve le Chef de l’Etat et son Gouvernement, des toute intrigue de déstabilisation.

Dieu veille sur le Bénin.

Je vous remercie.

LES POPULATIONS DE LA 14 EME CIRCONSCRIPTION ELECTORALE

Accord de gouvernance: L’UPR et le BR s’unissent pour de nouvelles conquêtes

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Depuis 2020, un protocole d’accord a été établi entre l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain afin de renforcer la gouvernance politique au sein des collectivités territoriales décentralisées. Ces deux formations politiques majeures du Bénin ont évalué la mise en œuvre de cet accord et ont décidé de consolider leur coopération. Cette consolidation a été officialisée le jeudi 10 octobre 2024, lors d’une rencontre au siège annexe de l’Union Progressiste le Renouveau, situé à Gbégamey. La réunion s’est tenue sous l’autorité des présidents des deux partis, Joseph Fifamin Djogbénou et Abdoulaye Bio Tchané, en présence des membres des bureaux politiques des deux formations politiques. Le protocole renforcé répond ainsi aux aspirations des militants et des populations des communes concernées. Il pave la voie à une union sacrée, fondée sur une vision commune et des objectifs partagés. Cette dynamique augure d’une collaboration plus étroite entre l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain en vue des élections générales de 2026. Les deux partis envisagent plusieurs accords, conformément aux dispositions du nouveau Code électoral, dans l’optique d’un Bénin plus rayonnant.

Réduction des coûts d’emprunt: Le Bénin bénéficie d’une mesure exceptionnelle du FMI

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Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé une réduction allant jusqu’à 36 % des coûts aux pays bénéficiaires de ses emprunts à partir du 1ᵉʳ novembre 2024.

Les peines du Bénin et d’autres pays soulagés. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a           annoncé le vendredi 11 octobre 2024 des réformes qui réduiront jusqu’à 36 % les coûts d’emprunt de ses pays membres. L’objectif est d’offrir des prêts abordables aux pays membres tout en garantissant la solidité financière du FMI.  Ces réformes permettront également à huit pays endettés de ne plus avoir à payer davantage pour emprunter de l’argent. Il s’agit du Bénin, de la Côte-d’Ivoire, du Gabon, de la Géorgie, de la Moldavie, du Sénégal, du Sri Lanka et du Suriname. Le FMI justifie cette décision par l’environnement mondial difficile, associé à des taux d’intérêt élevés. Plus explicitement, des modifications ont été apportées au montant des prêts, ce qui réduira le coût de l’emprunt de 36 %, permettant aux pays d’économiser environ 1,2 milliard de dollars chaque année. « Cela se fera en réduisant la marge par rapport au taux d’intérêt du DTS, en relevant le seuil des majorations basées sur le niveau, en abaissant le taux des majorations basées sur le temps et en augmentant les seuils des commissions d’engagement » , a fait savoir la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, à propos de cette évaluation. Elle a aussi précisé que certains frais resteront en vigueur toutefois pour préserver la capacité financière du FMI à soutenir les pays dans le besoin. Il faut rappeler que ces changements entreront en vigueur dès le 1ᵉʳ novembre 2024.

Nouveau siège de l’Assemblée nationale: Des assurances sur la livraison en fin décembre 2025

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Une nouvelle date est fixée pour l’achèvement et la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale du Bénin. La nouvelle est tombée à la faveur de la réunion trimestrielle du comité de pilotage de l’avancement des travaux du nouveau siège de l’Assemblée nationale tenue le mercredi 9 Octobre 2024 dans la salle polyvalente du palais des gouverneurs sur la demande de la SImAU. Cette réunion a permis de mettre l’autorité parlementaire au parfum de nouvelles informations et de le rassurer suite à la restructuration du projet.

         Fin décembre 2025, c’est la nouvelle date retenue pour la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale. C’est ce qui ressort de la réunion des différentes parties impliquées dans la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale pour s’assurer de la supervision générale de l’exécution du projet. Au début de la réunion, Moise Achille HOUSSOU, Directeur Général de la Société immobilière et d’aménagement urbain (SImAU) en charge de la maîtrise d’ouvrage déléguée du chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale a présenté les membres de la délégation constituée des architectes, des responsables des entreprises en charge des travaux et de la mission de contrôle au président Louis Gbèhounou VLAVONOU. Du côté de l’Assemblée nationale, on pouvait noter la présence du Secrétaire général administratif, du Directeur adjoint de cabinet et des directeurs et chefs service.

 De la présentation de Moise Achille HOUSSOU, il faut retenir que le projet a été restructuré et de nouveaux acteurs ont été actionnés. Comme nouveaux acteurs, il y a eu la société Jet Contractors en charge de poursuivre et d’achever les gros œuvres entamés par l’entreprise chinoise CSCEC. Le challenge, a-t-il lancé, c’est de maintenir le même niveau d’exigence technique. Et c’est pourquoi, selon ses déclarations, les délais initiaux ont été revus.

Parlant des taux d’exécution des gros œuvres et de tout l’ensemble du projet, il a été rassurant. « Sur la partie des gros œuvres, on est à un taux d’exécution de 97%. Nous sommes à 53% de taux d’exécution de tout l’ensemble du projet. »

En ce qui concerne la sonorisation de l’hémicycle, les mobiliers, la viabilisation du site, l’aménagement paysager, la finition des bâtiments annexes, le DG de la SImAU a également annoncé de bonnes nouvelles. « Nous notons une bonne nouvelle pour la sonorisation de l’hémicycle parce que nous avons échangé avec l’opérateur qui l’a fait à l’Assemblée nationale de France.

D’ici décembre prochain, on va vous présenter les échantillons pour les mobiliers. Pour la viabilisation du site, un autre travail est en train d’être fait. Il en est de même de l’aménagement paysager sans oublier le démarrage de la finition des bâtiments annexes. »

Pour clore sa présentation, il a rassuré le Président Louis Gbèhounou Vlavonou de ce que tout est mis en œuvre pour que d’ici le 31 décembre 2025, la remise des clés du nouveau siège de l’Assemblée nationale soit effective.

Entre satisfaction et vue futuriste

          Des informations qui ont eu de bons échos auprès du président de l’Assemblée nationale qui, dans son intervention, a laissé entendre qu’après l’exposé du DG de la SImAU, il y a des raisons d’espérer. « Je vous encourage à faire 24 h sur 24 mais surtout à tenir compte de la qualité dans les travaux. C’est la fin qui justifie les moyens. », leur a-t-il lancé. Il a par ailleurs profité de l’occasion qui lui a été donnée pour partager sa vue futuriste du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Étant la maison du peuple, a-t-il argumenté, le siège de l’Assemblée nationale surtout le nouveau, doit prendre en compte les aspects relatifs à la santé et à bien d’autres services comme c’est le cas des doléances liées à la communication et la sécurité. Selon l’autorité parlementaire, il va falloir que la SImAU échange à ce propos avec les différents services de l’Assemblée nationale pour voir ce qui peut être fait. Aussi a-t-il souhaité que l’hémicycle tout au moins soit rendue disponible pour permettre à la 9eme législature d’y faire quelques plénières avant de s’en aller. Des vœux partagés par Mariano OGOUTOLOU, Secrétaire Général administratif de l’Assemblée nationale et Bienvenu YAÏ, Directeur de la questure.

     Prenant en retour la parole, Moise Achille HOUSSOU a remercié le président Louis Gbèhounou VLAVONOU et les cadres parlementaires pour leurs mots d’encouragement avant de s’engager : « Nous tiendrons parole et le défi sera relevé. Nous avons pris note des suggestions. Au niveau des bâtiments annexes, il est prévu une infirmerie. Nous travaillerons avec les Directions de l’Assemblée nationale pour prendre leurs doléances. Nous travaillerons sans relâche… » 

Il faut rappeler qu’une visite a permis au DG de la SImAU et sa suite de constater de visu les différents compartiments du chantier.

Affaire « Vol de carburant » et autres     : L’ex-chef d’état-major de la marine   Olatoundji nie tous les faits

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Comparu une nouvelle fois, ce jeudi 10 octobre 2024, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’ex-chef d’état-major de la marine nationale, Jean Léon Olatoundji inculpé dans une affaire de carburant à la base navale de Cotonou, alors qu’il était en poste, a nié tous les faits à lui reprochés. Face aux juges de la Criet, l’officier a affirmé qu’il n’est pas responsable du fonctionnement de l’unité, précisant que la base est autonome en matière de dotation de carburant. « Les unités expriment leurs besoins qui sont étudiés et c’est par rapport à la mission demandée que je donne les dotations », a-t-il expliqué. A le croire, ce qui lui importe après la dotation de carburant, c’est d’avoir les résultats.   Dans ce même dossier, Il a déclaré avoir quitté la base depuis 1994 après y avoir passé deux années. Lors des débats, la Cour lui a opposé des transferts d’argent vers le commandant de la base navale de Cotonou. L’ex-chef d’état-major de la marine a répondu que ces transferts d’argent étaient destinés pour l’achat de poisson, une commande qu’il ferait de temps à autre à des frères d’arme.

Dans la seconde affaire, il est reproché au même chef d’état-major d’avoir reçu un transfert mobile money du commandant de la base fluviale de Karimama. S’il a reconnu avoir reçu une telle somme, il fera savoir aux juges de la Criet qu’il n’a pas manqué de demander l’origine des fonds et son subalterne lui aurait répondu qu’il s’agirait d’une « reconnaissance ». Ce dernier, un co-prévénu, ex commandant de la base fluviale de Karimama a confirmé l’origine des 200 000 FCFA   envoyé par Momo à son supérieur, évoquant le motif de « reconnaissance » pour avoir été nommé à ce poste par son patron.   Suite aux dépositions des prévenus la Criet a renvoyé le dossier au 27 octobre 2024 pour le délibéré.

Conseil des ministres : Liste des personnes nommées ce mercredi 09 octobre

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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 09 octobre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON. A cet effet, plusieurs nominations ont été prononcées.

Au ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable

  • Directeur général des Eaux, Forêts et Chasse : Monsieur Adjakou Akoutan ADJINDA 

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur général de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et des Plants : Monsieur Balbir SINGH

Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

  • Secrétaire générale adjointe du ministère : Madame Sakinatou GAMBARI IMOROU ADEGOUTE
  • Directrice générale des Affaires Sociales : Madame Nadège AHOGA
  • Conseiller technique au Suivi des Projets : Monsieur Bruno GBEHINTO
  • Directeurs départementaux ainsi qu’il suit :
    • Atacora : Monsieur Bertin N’DAH KOUAGOU
    • Atlantique : Madame Mélanie ASSOGBA
    • Borgou : Madame Kpotéina NOMA SETEYI
    • Collines : Madame Geneviève ARAWO
    • Couffo : Monsieur Nicolas EGUY
    • Donga : Madame Elodie GOUNOU KORA
    • Littoral : Monsieur Noah AGBAFFA PADONOU
    • Mono : Monsieur Etienne N. NOUKPO
    • Zou : Madame Ariane ADJOLOHOUN.

Christian GBOGBO, membre du Bloc Républicain, invité de Sous l’Arbre à Palabre: « Le Président Talon est entrain de métamorphoser tout le Bénin »

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 « Notre objectif est de positionner le BR comme premier parti au Bénin »

« Nous pouvons garder ce code électoral et aller aux prochaines élections »

« Djidja et le BR se réjouissent du travail abattu par le président Talon dans le pays »

Membre du parti Bloc Républicain et ancien candidat aux dernières législatives dans la 23ème circonscription, Christian Gbogbo était l’invité de la rubrique ‘’Sous l’arbre à Palabre’’ le mardi 24 septembre 2024. Lors de cet entretien, il s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité socio-politique nationale et de son parti dans la 23è Circonscription où le Bloc Républicain est solidement ancré. Grâce à une présence active sur le terrain et à des actions concrètes en faveur des populations, Christian Gbogbo assure que la popularité du parti demeure élevée. Au-delà des élections, il a abordé les stratégies mises en place pour maintenir l’engagement des militants ainsi que les projets socio-économiques visant à améliorer la vie des populations. Il a défendu les réformes du code électoral et se montre optimiste quant à l’avenir du Bloc Républicain et aux prochaines échéances électorales.

Gbogbo net
Gbogbo net

Vous aviez été candidat aux dernières législatives sur la liste du parti Bloc Républicain dans la 23ème  circonscription électorale, notamment à Djidja dont vous êtes natif. Comment peut-on aujourd’hui apprécier la santé de ce  parti dont vous êtes l’un des membres fondateurs dans cette zone ?

 Il faut dire que si nous prenons le parti Bloc Républicain dans le département du Zou qui est scindé en deux circonscriptions électorale à savoir : la 23ème  et la 24ème  circonscription, je peux vous assurer que le Bloc Républicain a son grenier au niveau de la commune de Djidja. Djidja, c’est ma commune, je viens de là-bas. Si nous prenons tous les partis au niveau de la 23ème  circonscription électorale, c’est le Bloc Républicain qui a pu donner lors des élections législatives passées plus de voix. Cette endurance à laquelle nous nous sommes donnés depuis 2022 à travers les pré-campagnes jusqu’à ce que nous allions aux élections en janvier 2023, nous maintenons toujours cette endurance à la date d’aujourd’hui. On ne s’est pas dit que les élections sont passées puis on ira s’asseoir. Nous sommes toujours actifs sur le terrain et nous travaillons de façon acharnée. Nous sommes aux côtés de nos militants et les assistons à travers divers évènements. Il y a également des actions que nous ne cessons jamais de faire. Donc, je peux vous assurer que la côte de popularité du Bloc Républicain est toujours maintenue dans la commune de Djidja. Il faut aussi dire que le Conseil communal est également géré par le Bloc Républicain. Fort de cela, nous travaillons sans cesse pour que les échéances qui viennent, nous puissions toujours avoir la mairie en main et aussi près de 70 à 80% des suffrages qui seront exprimés de tous les électeurs lors des élections de 2026.

Quelles sont les stratégies que vous avez mises en place à cet effet ?

Si vous devez rester proche de vos populations, si vous devez maintenir un certain élan ou dynamisme pour que votre parti puisse rayonner, cela nécessite à ce qu’on puisse déployer assez d’énergie. Cela nécessite à ce qu’on soit présent aux côtés des militants. En termes de stratégie, il faut dire qu’on est plus proche de nos militants, notre base et nous faisons des réunions sans cesse pour pouvoir harmoniser et ajuster ce qui ne va pas. Et s’il y a d’autres partis qui viennent pour pouvoir mettre en place des stratégies pour nous arracher un arrondissement et détourner nos militants, nous essayons de répliquer non pas dans la brutalité ni dans le bavardage, mais nous répliquons en terme de nouvelles stratégies pour déjouer ce qu’ils comptent faire pour nous arracher quelques militants.

En parlant de stratégie, est-ce que vous pensez à des projets ? Quels sont ces projets que vous avez eu à mettre en place ?

Au niveau de Djidja, nous formons les femmes dans la fabrication de savon et des jarres à travers l’argile. Nous appuyons les élèves et écoliers par des formations dans le domaine de l’informatique. Il y a également les Travaux Dirigés et les cours de vacances que nous soutenons dans les différents collèges non seulement au niveau de la commune de Djidja, mais aussi dans les autres communes de la circonscription.

En termes économiques et sociaux, quels sont les défis auxquels  doit faire face votre commune Djidja qui est l’une des communes les plus pauvres ?

Je peux vous dire que Djidja n’est pas une commune pauvre. Si nous prenons le Zou, Djidja est le grenier. Comme je l’ai dit, Djidja est le grenier électoral du Bloc Républicain. De la même façon Djidja est le grenier en termes de vivres pour le Zou entier et de façon particulière pour le Bénin. Donc, Djidja c’est une commune qui regorge beaucoup de richesses.

Par le passé, Djidja avait été confronté à un problème d’infrastructures surtout les routes et l’école.

Aujourd’hui, nous avons bénéficié de pas mal de salles de classe, pas mal de création d’écoles du gouvernement du président Patrice Talon. En matière de route, il faut dire qu’à son avènement, nous avons bénéficié du goudron qui a quitté Bohicon-Abomey pour venir au niveau de Djidja centre. On ne peut pas dire que lorsqu’il est là, nous n’avons pas bénéficié d’infrastructures routières. Dans les jours à venir, il va poursuivre tout ce qui a été arrêté au niveau de Djidja centre pour que ça puisse aller jusqu’à Tchetti. C’est déjà pris en compte dans les différents programmes de construction d’infrastructures routières au niveau du ministère du Cadre de vie.

Comment réagissez-vous à des voix qui se font entendre pour appeler à une nouvelle modification du code électoral ?

Vous savez,  le code électoral a été voté par la majorité des élus du peuple à savoir les députés à l’Assemblée nationale. Et si le code a été voté, c’est parce qu’ils sont conscients que nous pouvons garder ce code et aller aux prochaines élections. Si on parle d’élection aujourd’hui et qu’il faut  y  aller et que le BR arrive à avoir au niveau de chaque circonscription électorale près de 20 % de suffrage, je pense qu’avec son accord avec les autres partis de la mouvance, ça pourra les aider à pouvoir rester dans ce qui a été fixé comme pourcentage à fournir au niveau de l’ensemble. C’est-à-dire avoir les 20 % au niveau de chaque circonscription électorale pour que les députés obtenus soient maintenus. Donc cela nous emmène à mieux travailler et à savoir que nous n’avons pas le droit de perdre du temps. On doit être vraiment du côté de nos militants parce que si nous allons aux élections aujourd’hui et qu’un parti n’arrive pas à réunir 10 % ou même 15 %, ça veut dire que nous, les membres de ce parti au niveau de la circonscription, nous allons nous poser un certain nombre de questions parce que si les militants ou les électeurs n’ont pas voté pour ce parti, cela dépend des leaders du parti. Ce n’est pas le Chef de l’État qui devra vous dire comment est-ce qu’il faut entretenir vos militants. Nous, on est les leaders de notre parti, on doit pouvoir rester du côté de nos militants pour pouvoir montrer qu’effectivement nous sommes des politiciens et que nous avons la possibilité d’aller au-delà même de ce que vous avancez comme observations.

Vous êtes sûr d’atteindre un tel score si on se réfère aux élections législatives passées où le BR n’a pas réuni les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales. Est-ce que vous avez la crainte de faire mieux ?

Je pense qu’avec ce code, ça amène le BR à travailler davantage. Notre objectif, c’est que le BR se positionne premier parti sur toute l’étendue du territoire national. Donc nous travaillons en silence pour que, lors des élections prochaines, nous puissions traverser les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales. Effectivement, nous sommes d’accord avec l’UP-R. Si l’UP-R n’arrive pas à avoir les 20 % dans une circonscription, ça revient au BR grâce à l’accord entre les deux de pouvoir l’épauler pour qu’il s’en sorte. Donc au BR, nous sommes conscients que nous devrions tout faire pour que nos 20 %, nous puissions l’obtenir partout.

En tant qu’opérateur économique, comment évaluez-vous les réformes sur les entreprises privées ?

Les réformes économiques sur les entreprises aujourd’hui, il y a plusieurs initiatives du gouvernement qui permettent à ce que les entreprises puissent bénéficier du financement au niveau du secteur privé, puissent également bénéficier de la nature déjà qu’il y a des personnels qui sont déployés par le ministre chargé de l’emploi à travers le programme PSIE pour que les entreprises ne soient plus nécessairement en mesure de faire sortir de l’argent de leur caisse pour pouvoir payer leurs personnels. Donc, ça, c’est déjà un effort louable que le gouvernement de son excellence Patrice Talon a eu à faire avec les entreprises. Toutes les entreprises doivent avoir la recherche du personnel dont ils ont besoin pour qu’ils puissent avoir un impact positif sur les activités économiques. Concernant les ménages, il y a plusieurs programmes au ministère de la santé, la gratuité de la césarienne. Il y a également les cantines scolaires qui sont là, où nos enfants, lorsqu’ils vont à l’école aujourd’hui, on leur donne à manger gratuitement. Il y a également les filles qui ne payent pas les contributions scolaires. Donc tous ces efforts que le gouvernement a eu à faire envers les ménages, d’une manière ou d’une autre, ont un impact positif sur chaque ménage et ça permet aux parents de ne plus nécessairement dépenser de l’argent pour ce qu’ils dépensaient il y a de cela 10 ans.

Le pays fait face à des attaques terroristes malgré les efforts du Gouvernement. Pensez-vous qu’il y a mieux à faire que ce que fait actuellement l’Etat béninois ?

Vous savez, les terroristes aujourd’hui donnent du souci pratiquement à la majorité des pays de l’espace CEDEAO. Le Burkina-Faso, le Togo, le Niger vivent la même situation un peu comme le Bénin. Heureusement, chez nous au Bénin, le gouvernement a maîtrisé cette situation pour que ces terroristes ne puissent pas s’étendre jusqu’au centre du pays. C’est vraiment un effort que le gouvernement a eu à faire pour pouvoir les contenir au niveau de nos frontières, c’est-à-dire la frontière avec le Burkina-Faso via Karimama et la frontière avec le Niger via Malanville. Donc, du fait déjà que ces terroristes n’ont pas la possibilité de pouvoir venir vers le centre, le gouvernement essaye de mettre en place des équipements, des moyens pour pouvoir les repousser. Nous allons prier le Président Patrice Talon pour qu’il puisse continuer afin de pouvoir repousser définitivement ces terroristes.

Comment le BR se prépare-t-il pour les prochaines élections ?

Au niveau de notre parti, le BR, nous travaillons pour le moment à ce qu’il se repositionne comme premier parti au niveau du territoire national, parce que si le président Patrice Talon doit avoir confiance en un parti politique, ça dépendra de la manière dont vous êtes aujourd’hui endurant, de la manière dont vous arrivez à tenir toutes vos circonscriptions, à tenir vos militants. Donc, pour le moment, la question du successeur, qui il faut choisir pour succéder au président Patrice Talon, n’est pas la préoccupation du BR, mais sa préoccupation, c’est de travailler davantage pour que le parti se repositionne en tant que premier parti de la mouvance présidentielle lors des élections générales de 2025.

Quel pourrait être… ?

Tout ce que le Président Patrice Talon est en train de faire sur tout l’ensemble du territoire national, vous et moi, nous sommes là et nous voyons comment il est en train de métamorphoser pratiquement tous les domaines d’activités. Quand on prend le domaine de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’énergie, nous voyons comment il est en train de faire des efforts pour que chacun des domaines soit impacté. Donc, si, en 2026, lui-même, il pense qu’il peut soutenir quelqu’un, parce que vous n’êtes pas sans savoir que, lors de ses dernières élections, il a dit qu’il ne peut pas se prononcer sur qui va le remplacer pour le moment. Donc, s’il pense que quelqu’un pourrait être positionné en tant que remplaçant pour continuer dans la même voie, il va falloir que cette personne soit en mesure d’être le protecteur de la population. Il ne faudrait pas qu’un remplaçant vienne pour que le Bénin peut-être se retrouve encore comme au début, mais pour que nous puissions continuer toujours à aller de l’avant avec la même dynamique que le Président Patrice Talon a eu déjà à instaurer.

La crise Bénin-Niger n’est pas encore réglée malgré les efforts du gouvernement. Comment pensez-vous qu’on pourrait dénouer cette crise ?

Le gouvernement du Bénin a montré sa position pour pouvoir continuer la coopération qui existait depuis entre les deux pays. Malgré qu’il y ait eu un coup d’État au niveau du Niger, où c’est un militaire qui est au pouvoir aujourd’hui, le Bénin n’a pas regardé pour pouvoir prendre des décisions de recul dans la coopération. Vous-même, vous savez que lorsque ce problème a commencé, le Bénin a été le premier à ouvrir sa frontière, mais du côté du Niger, ils ont décidé de ne pas ouvrir leur frontière, sûrement qu’ils ont leur raison. Mais je pense que le gouvernement est en train de faire ce qu’il faut pour que lui et le gouvernement du Niger puissent s’entendre et savoir qu’ils ne doivent pas regarder eux seuls mais plutôt la population tel que le gouvernement de Patrice Talon est en train de le faire parce que dans les jours à venir, ils vont comprendre pour pouvoir lâcher tout et ouvrir la frontière pour le meilleur des deux pays. Parce que si la frontière du Niger est toujours fermée, certes il y a les opérateurs économiques qui font leur business vers le Niger. Mais c’est le Niger qui en souffre davantage. Donc avec le temps, ils vont comprendre et ouvrir la frontière.

Alors nous allons revenir sur la gestion du pays, aujourd’hui quelles sont vos remarques ?

Aujourd’hui, nous pouvons dire que chacun des domaines a été touché par le gouvernement du président Patrice Talon qui a eu à faire dans le domaine des infrastructures routières, à certains niveaux de Cotonou, de Calavi et autres

Il y a le domaine des infrastructures routières. Nous arrivons dans certaines villes, par exemple Cotonou, Calavi, et dans d’autres à l’intérieur du pays, Abomey, Bohicon, Savè, Savalou, Kétou pour ne citer que celles-là, il y a beaucoup de rues qui, par le passé étaient difficiles à pratiquer lorsqu’il pleut, qui ne posent plus de problème aujourd’hui. Ceci grâce aux différents programmes d’asphaltage (Phase 1 et Phase 2) qui ont permis de réaliser des routes. Si nous laissons le domaine des infrastructures routières, en matière de réformes dans l’administration, nous avons la possibilité d’avoir tous nos documents au niveau des sites dédiés à cela. Entre temps, pour aller chercher le casier judiciaire, il faut se rendre d’abord au tribunal. Aujourd’hui, en étant seulement en ligne, on peut obtenir ce Casier judiciaire. Donc, il y a beaucoup de choses qu’il a eu à faire dans pratiquement tous les domaines, qui sont vraiment à encourager, à féliciter. Et nous allons prier le bon Dieu pour qu’il lui donne une parfaite santé et continuer à marquer positivement tel qu’il le fait déjà.

De quoi votre commune Djidja a-t-elle bénéficié durant le mandat ?

Lors de la gouvernance, il y a eu des infrastructures que le gouvernement a eu à réaliser. J’ai parlé de la route quittant Bohicon pour Djidja Centre qui a été faite. Il y a eu également des adductions d’eaux villageoises qui sont en train d’être construites pour pouvoir desservir certains villages, certaines localités de Djidja. Ça n’existait pas avant. Il y a eu également plusieurs villages qui ont bénéficié de l’éclairage public via les lampadaires solaires. Il y a eu également d’autres villages qui ont bénéficié d’extension des réseaux électriques, à travers le réseau conventionnel. Tout ça a été fait pour la commune de Djidja.

Et qu’est-ce qui reste encore à faire ?

Ce qui reste à faire, il y a encore d’autres localités à électrifier. D’ailleurs, les différents programmes d’électrification ont été rappelés par la délégation gouvernementale lors de la tournée de reddition de compte. Ils sont déjà actifs au niveau de la commune, à travers les études, pour pouvoir savoir où est-ce qu’il faut mettre les poteaux, sur combien de rues il faut étendre le réseau. Toutes ces dispositions ont déjà commencé au niveau de la Commune. Il y aura aussi l’extension du réseau d’eau potable. Et je pense qu’avec le ministère en charge de l’énergie électrique et de l’eau, les programmes prévus pour la commune vont être exécutés. Il y a aussi la question relative à la continuité de la route qui va jusqu’à Tchetti qui a été abordée. 

Visiblement, Djidja se réjouit d’avoir œuvré pour l’avènement du président Talon ?

Si. Lors de la tournée gouvernementale, je me rappelle qu’il y a un intervenant qui disait qu’il y avait quelqu’un, au lieu qu’il vienne par voie terrestre pour vivre les difficultés des populations, a pris un hélicoptère pour atterrir à Djidja centre, et a promis que la route va être réalisée. Mais durant tout son temps à la tête du pays, rien n’a été fait. Mais que le Président Patrice Talon a dit et a fait.  

Votre regard sur la gestion du secteur privé ?

Il faudrait qu’en tant qu’entrepreneur, chef d’entreprise, nous puissions aller à la recherche des opportunités. Parce que, sous le président Patrice Talon, ce sont ceux qui arrivent à aller à la recherche des opportunités, des projets existants qui s’en sortent. Les opérateurs qui se gèrent encore comme ils faisaient tout le temps avant, où, des fois, ils ne font pas le travail, n’exécutent pas les contrats, mais pourtant prennent les sous, n’ont pas de chance avec le président Patrice Talon. Tout est sous contrôle. Donc, c’est une question de savoir dans mon secteur où est-ce que je peux aller pour pouvoir toucher l’opportunité. 

Certains l’accusent d’avoir mis la main sur le secteur privé ?

Que les opérateurs économiques qui disent ça en apportent les preuves. Parce qu’il ne suffit pas juste de parler pour dire que le Président Talon a mis la main sur le secteur privé.

Mais on a constaté qu’il y a des opérateurs qui ont dû quitter le pays….

Ils doivent avoir leur raison. Parce que personne ne les a chassés du pays. C’est sûrement qu’ils se reprochent un certain nombre de choses. S’ils sont compétents dans leur domaine, c’est à eux maintenant de montrer leur capacité.

Est-ce que vous avez une idée des privés qui sont dans les marchés gagnés au Bénin ?

Bon, il faut dire qu’aujourd’hui, les marchés qui sont souvent lancés sont des marchés qui amènent les entreprises à être plus fortes. Et ce qui manque à nos entreprises, c’est qu’elles n’ont pas appris le comportement de vivre ensemble professionnellement. Parce que quand vous n’avez pas à vous seul la possibilité de prendre un marché de 2 milliards, par exemple, il faut vous mettre ensemble avec d’autres dans votre domaine. C’est-à-dire que lorsque les conditions permettent de se mettre en association, il faut le faire pour aller compétir avec les étrangers. Mais nos entrepreneurs, eux, ne le font pas. Ils laissent tout et viennent après dire qu’ils ne gagnent pas de marché, qu’il n’y a pas de marchés dans le pays. Tant que les entrepreneurs béninois ne vont pas prendre en compte qu’il faut se mettre ensemble pour être plus forts, ils vivront toujours la même situation.

Le rôle de l’État n’est-il pas de protéger les entreprises nationales ?

L’État n’a jamais favorisé les entreprises étrangères. C’est une compétition qui est lancée, et cette compétition a des conditions qui sont accessibles à toutes les entreprises, que ce soit entreprises étrangères ou entreprises nationales. Donc, c’est aux entreprises de savoir comment s’y prendre pour pouvoir gagner ces marchés, pour pouvoir gagner ces opportunités, pour pouvoir savoir comment réaliser le marché.

Est-ce que les conditions ne sont pas fixées à dessein ?

Non. Je vous l’ai dit tout à l’heure : souvent dans les histoires de marché, il y a la possibilité que les gens se mettent en groupement pour pouvoir gagner le marché. Si une seule entreprise n’a pas la possibilité de faire face à un marché donné, elle a la possibilité de se mettre en groupement avec peut-être 3, 4, 5 entreprises, pour mettre toutes leurs expériences ensemble pour compétir. Donc, tant qu’ils ne font pas ça, ils vont toujours chanter que ce sont les étrangers qui gagnent tous les marchés.

Djidja se réjouit-il toujours d’avoir contribué à amener Talon au pouvoir ?

Ah oui bien sûr, Djidja s’en réjouit parce que je me rappelle lors de la tournée gouvernementale, il y a un intervenant qui disait que pour la construction de la route Bohicon-Djidja, entre temps il y avait quelqu’un qui était venu à Djidja. Et la personne au lieu qu’il vienne par voie terrestre pour pouvoir vivre ce que le peuple était en train de vivre, il a pris hélicoptère. Et c’est par hélicoptère qu’il a pris pour pouvoir descendre au niveau de Djidja-centre pour dire que oui dans les jours à suivre, avant la fin de l’année vous aurez le goudron au niveau de Djidja et jusqu’à ce que ce monsieur est parti de la tête du pays et on n’a même pas senti un seul centimètre de goudron au niveau de Djidja. Mais que le Président Patrice Talon à son avènement, il a pu quand même faire le goudron de Bohicon jusqu’à Djidja-centre, donc que c’est louable. Donc, celui qui a commencé va toujours finir pour que le reste de la voie qui n’est pas encore bitumée de Djida-centre jusqu’à Tcheti soit également fait.

En tant qu’opérateur économique, comment appréciez-vous la manière dont l’Etat gère le secteur privé ?

Vous savez il faudrait qu’en tant qu’acteur ou en tant qu’entrepreneur, en tant que chef d’entreprise, que nous puissions aller à la recherche des opportunités parce que sous le président Patrice Talon c’est ceux qui arrivent à aller à la recherche des opportunités, des projets existants qui s’en sortent. Mais pour des opérateurs qui faisaient un peu comme avant où des fois ils ne font pas le travail et on leur donne des contrats et puis le contrat n’est pas exécuté. Mais pourtant par derrière, ils prennent l’argent et le bouffent. Avec le président Patrice Talon, tout est suivi de près. Et pour les entrepreneurs du secteur privé qui arrivent à connaître, à cerner le principe, je pense qu’ils vont toujours s’en sortir. Donc, c’est une question d’endurance et puis c’est une question de savoir dans mon secteur où est ce que je peux aller pour pouvoir toucher l’opportunité qu’il me faut.

Certains l’accusent d’avoir mis la main sur le secteur privé béninois, que répondez-vous à ces personnes-là ? Parce qu’il y a plusieurs opérateurs économiques qui ont quitté le pays.

Non. S’il y a des opérateurs économiques qui disent qu’il a mis la main sur le secteur privé, mais qu’ils en apportent les preuves. Parce qu’il ne suffit pas juste de parler pour dire que oui, le président Patrice Talon a mis la main sur le secteur privé.

Mais on a constaté plusieurs opérateurs économiques qui sont allés s’installer dans les pays voisins

Ils doivent avoir leur raison parce que personne ne les a chassés du pays. Surement qu’ils se reprochent un certain nombre de choses. S’ils sont compétents dans leur domaine, c’est à eux maintenant de montrer que oui nous avons la possibilité de travailler comme nous travaillons avant pour pouvoir servir notre peuple.

CARTE D’IDENTITE

Un ingénieur en politique

Sèna Christian GBOGBO est né à Bohicon le 1er octobre 1986. C’est dans cette ville qu’il a fait ses études primaires et une partie de ses études secondaires. A Aplahoué, il poursuit ses études jusqu’en Terminale où il décroche un Bac C en 2007. A l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) il fait cinq ans d’étude pour devenir ingénieur en génie énergétique et mécanique option énergétique. C’est donc en 2012, en tant qu’ingénieur de conception en énergétique, qu’il part à la conquête des opportunités de son secteur. Après avoir été sélectionné pour une formation par la CEDEAO, il devient expert dans le domaine des énergies renouvelables. Il crée dès lors sa propre entreprise et se lance. En chemin, il est rattrapé par sa sensibilité politique, touché par les appels à l’engagement que lui adressent les populations de Djidja, dans le cadre des élections de 2023. Et c’est ainsi qu’il a été candidat aux élections législatives de 2023 sur la liste du BR pour le compte de la 23ème circonscription électorale.

INTIMITE

Attaché aux valeurs

Marié et père de six enfants, Sèna Christian GBOGBO est très attaché à Djidja sa commune. A table, il adore la sauce légume appelée « man tindjan » en bon fils de la région Abomey. En matière de boisson, il préfère l’eau minérale. Pour être son ami, il vaut mieux partager avec lui les valeurs qui le caractérisent : travail bien fait, honnêteté et sincérité. En plus de tout cela, il y a le respect mutuel et la citoyenneté.

 L’Ambassadeur Jean-Pierre A. EDON à propos du conflit au Moyen-Orient: « La solution n’est pas militaire, elle est diplomatique »  

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L’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché une guerre qui risque d’embraser toute la région du Moyen-Orient. Face à la montée de la violence avec les nombreuses pertes en vies humaines, l’Ambassadeur Jean-Pierre A. EDON et Spécialiste des questions internationales fait des propositions pour une réponse diplomatique à l’escalade. Tout en admettant qu’Israël a le droit de se défendre contre toute agression, il interpelle la communauté internationale sur ces erreurs et souligne qu’il y a lieu de créer un État palestinien souverain pour une paix durable. Pour Jean-Pierre A. EDON, la solution n’est pas militaire, elle est plutôt diplomatique. Lire ci-dessous son analyse :

LA GUERRE AU MOYEN-ORIENT, UNE MENACE A LA PAIX MONDIALE

Le 7 Octobre 2024 marque le premier anniversaire du déclenchement des hostilités avec l’attaque d’une région d’Israël par le mouvement palestinien Hamas. Comme il fallait s’y attendre, la riposte de l’Etat hébreux a été prompte et ferme.  Avec la puissance militaire du Tsahal, on croyait que les représailles allaient prendre fin en quelques jours. Un an vient de passer sans que personne ne soit en mesure de dire ou prévoir la fin des hostilités qui s’intensifient en impliquant d’autres pays comme le Liban et l’Iran. Que faire pour désescalader cette tension qui est de nature à menacer la paix dans le monde ?

Du 7 Octobre 2023 à ce jour, les victimes de cette guerre s’élèvent du côté palestinien à 41825 morts selon l’évaluation du ministère de la santé du Hamas, et du côté israélien, 1250 morts et otages conformément aux statistiques du Mossad. Provisoires, ces chiffres sont appelés à évoluer.

Les récentes frappes israéliennes au Liban ont fait des centaines de victimes dont de nombreux civils. Ces attaques par plusieurs bombes de deux tonnes chacune, capables comme cela a été le cas, de briser les bunkers du sous-sol, visent principalement les bastions du Hezbollah. D’une intensité sans précédent, ces offensives ont engendré à la date du 4 Octobre 2024 un bilan humain lourd : 595 morts dont 50 enfants, plus d’un million de déplacés, sans compter la destruction de nombreuses infrastructures sociales, immobilières et militaires.

Attitudes amorphes et complices de la communauté internationale

Si l’on considère que la bande de Gaza n’est pas une entité étatique, ce qui permet à l’armée israélienne d’y faire des incursions intempestives et irrégulières, le Liban par contre est un pays souverain qu’on ne saurait attaquer sans violer le droit international.

 Plus grave et incompréhensible, sont le silence coupable et l’inaction avérée de la communauté internationale, notamment les pays occidentaux qui, dans d’autres cas, ne se privent pas d’évoquer avec vigueur la violation du droit international, du droit humanitaire.

Tout se passe comme si la vie d’un israélien est plus chère et plus précieuse que celle d’un palestinien ou libanais. Cela se voit par le tollé général que suscite la mort au combat d’un israélien et le pseudo-silence ou dans le meilleur des cas, un léger regret que provoque la tuerie de dizaines ou milliers de palestiniens. On se contente très souvent de proclamer que Israël a le droit de se défendre. Pourtant la déclaration des droits de l’homme de 1948 à Paris, est dite universelle et non sélective. Elle devrait s’appliquer à toute l’humanité sans distinction.

Par principe, les Etats-Unis, en sa qualité de première démocratie, première puissance mondiale et grand défenseur des droits de l’homme dans le monde, veille scrupuleusement au respect de ces droits. Dans le cas du Moyen-Orient, l’action américaine n’est pas perceptible. Tout se passe comme si l’Etat hébreux est plus puissant que tous les pays de l’Occident qui le craignent au point de se garder de lui dire la vérité.

Il arrive même qu’Israël désobéisse aux Etats-Unis qui est pourtant son premier et grand soutien, son défenseur indéfectible, sans que la Maison Blanche ne réagisse comme il se doit.  Le régime démocrate actuellement au pouvoir, fait beaucoup moins que ceux connus par le passé, ce qui laisse croire qu’il craint à un haut degré, le lobby Juif très puissant.

Or par le passé les présidents américains démocrates ont pris des initiatives louables pour la paix dans cette région. On se souvient du sommet du Camp David I en septembre 1978 organisé par le président Jimmy Carter et regroupant l’égyptien Anouar el-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin.

Il en est de même du sommet du Camp David II en juillet 2000 avec la participation du premier ministre israélien Ehud Barak, le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, sous la médiation du président américain Bill Clinton. Ces actions salutaires instaurant un dialogue entre les deux protagonistes, étaient des tentatives pour mettre un terme à ce conflit.

Avec le président Joe Biden, on n’a pas senti cet effort de négociations pour la paix. Le monde a plutôt assisté à un parti pris flagrant qui n’est pas de nature à désamorcer la situation conflictuelle. La visite qu’il a faite à Tel-Aviv et celles de son secrétaire d’Etat Anthony Blinken, n’ont servi qu’à soutenir la partie israélienne, pour se faire, sans doute, apprécier par le lobby juif américain.

Bien sûr, le président Biden a eu le courage d’évoquer à plusieurs reprises, la solution à deux Etats, ce qui lui vaut des félicitations. Mais face au rejet de la partie israélienne, il n’y a pas insisté et n’a entrepris aucune action pour imposer cette formule universellement admise et fortement soutenue par l’ONU depuis 1947, année de la création de l’Etat d’Israël par cette même organisation.

La gestion actuelle de ce dossier par Washington, rendrait la tâche difficile à la candidate démocrate Harris Kamala si elle était élue en Novembre prochain. Si par contre, c’est le candidat républicain Donald Trump qui recevait la confiance du peuple américain, sa politique trop favorable à l’Etat hébreux pendant son dernier mandat présidentiel, et qu’il compte poursuivre, n’arrangerait pas la situation qui risque de se compliquer davantage.

L’avenir s’annonce alors très inquiétante. Il s’avère donc nécessaire et opportun que les pays arabes s’impliquent mieux que par le passé pour le règlement de ce conflit qui dure déjà 75 ans. Pourquoi ne pas constituer aussi un lobby fort comme celui des Juifs qui influence la politique moyen-orientale des Etats-Unis.

A ce sujet, Monsieur John Mearsheimer, expert en politique étrangère qualifie le lobby israélien comme « l’un des plus puissants sinon le plus puissant des Etats-Unis. Il fait des efforts considérables pour s’assurer que la politique étrangère américaine soutient Israël sans condition. Et il y parvient à merveille ».

Réveil timide, tardif mais plein d’espoir du monde arabe et musulman

A l’occasion de la 79ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies de 2024 en cours, le ministre saoudien des Affaires Etrangères, faisant allusion aux massacres attribués à l’armée israélienne à Gaza et au Liban, a fait une déclaration intéressante, à savoir que « l’autodéfense ne peut justifier le meurtre de dizaines de milliers de personnes ».

 Le 03 Octobre 2024, dans un discours télévisé, le prince héritier, Mohammed Ben Salmane a déclaré que : « Le royaume saoudien ne cessera pas son travail inlassable en vue de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. Nous affirmons que le royaume n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela ». Claire et nette, cette déclaration se passe de commentaires.

Quant à son homologue jordanien, il a souligné avec fermeté que « si Israël acceptait la création de l’Etat palestinien, le monde arabe s’engagerait alors à assurer sa sécurité ».

De leur côté, l’Egypte, l’Irak et la Jordanie ont fait un front commun pour dénoncer à travers un communiqué en date du 02 Octobre 2024, ce qu’ils considèrent comme une « agression israélienne » contre le Liban. Ils accusent Israël de « pousser la région vers une guerre ouverte ». Cette déclaration conjointe d’une rare virulence traduit l’inquiétude, voire l’indignation grandissante des pays arabes face à l’escalade des hostilités.

En effet, avec l’agression contre le Liban à la recherche des éléments de Hezbollah dont le chef Hassan Nasrallah a été tué, et la riposte de l’Iran, le champ de la bataille s’élargit progressivement. La crainte d’un embrasement généralisé au Moyen-Orient se fait de plus en plus pressante. Il y a risque imminent d’un conflit à grande échelle qui pourrait impliquer plusieurs acteurs régionaux et mettre en danger la paix et la sécurité internationale.

Il urge alors que les Etats membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU adoptent une nouvelle stratégie et prennent les mesures qui s’imposent pour un règlement correct et définitif de ce conflit dont tout le monde, sans hypocrisie, connait la solution.

Il est illusoire et irréaliste de croire que la sécurité d’Israël passe par l’élimination de Hamas et du Hezbollah. On a beau décimer tous leurs dirigeants et branches armées, détruire leurs arsenaux militaires et logistiques, on ne parviendra jamais à effacer de l’esprit des palestiniens de l’intérieur et de la diaspora, vieux et jeunes, la justice consistant à créer l’Etat souverain de la Palestine.

C’est la négation délibérée de cette justice qui constitue la raison d’être et les fondements de ces mouvements. A supposer que tous les combattants sont exterminés, leurs armements complètement détruits, on assisterait alors, non pas à une paix, mais plutôt une accalmie. En conséquence le problème de la sécurité dans la région, demeurera entier, intact.

La solution n’est donc pas militaire, comme l’ont prouvé les multiples évènements violents ayant jalonné ces sept dernières décennies ; elle est plutôt diplomatique. Il faudra poursuivre et actualiser les négociations du Camp David I et II, y compris celles d’Oslo de 1993, en vue de parvenir, sans plus tarder à la réalisation concrète de la solution à deux Etats permettant aux palestiniens de disposer au même titre que les Israéliens, d’un Etat souverain.

 C’est la création de cet Etat et non l’usage des armes sophistiquées qui garantira la sécurité de l’Etat hébreux. Il est à espérer que les décideurs prendront en compte cette vérité qui est la clé de voûte de la paix dans cette région où le sang a assez coulé. Monsieur Mike Whitney a certainement raison lorsqu’il déclarait que : « Personne n’accuse Israël d’avoir répondu à l’attaque du 07 Octobre 2023, ce qu’on lui reproche c’est le bain de sang qui dure déjà 11 mois avec la réduction en ruine de 80% des structures de Gaza. Plus qu’une réponse acceptable au terrorisme, c’est un génocide ». Voilà que le premier ministre Netanyahu qualifie de ‘’honte’’, l’appel du 5 Octobre du président Macron au sommet de l’OIF regroupant 88 pays, pour la cessation de la fourniture d’armes à Israël.

Jean-Pierre A. EDON, Ambassadeur

Spécialiste des questions internationales.

Renforcement de capacités: La CCI Bénin lance la 3e édition de la formation en éducation fiscale

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La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) a lancé, le mardi 8 octobre 2024, la troisième édition de son atelier de formation en éducation fiscale. Cette édition, dont les travaux ont démarré à Abomey-Calavi, va outiller 150 femmes cheffes d’entreprises des différentes régions économiques du pays.

« Education fiscale et loi de finances 2024 ». C’est le thème de l’atelier de formation d’Abomey-Calavi. Durant deux jours, les participantes vont se familiariser avec les notions de la fiscalité et les dispositions en vigueur dans la loi de finances. Plusieurs modules seront abordés à savoir : les généralités sur l’impôt, les aspects pratiques de la détermination de l’impôt, le système fiscal déclaratif et son corollaire et les dispositions de la loi de finances 2024 et les perspectives. A cet effet, Carolle Kpondjo, Auditrice-fiscaliste, qui a animé le premier module, a défini l’impôt comme la mise en commun des moyens pour répondre ensemble à des besoins collectifs. Elle note l’impôt direct et indirect. Elle a également expliqué les types d’impôts et sensibilisé les participantes sur la responsabilité sociale des contribuables. Le point focal genre de la CCI Bénin, Cellia Akinhola Amoussougbo a situé le contexte de cette formation. Selon elle, depuis des années, la CCI s’engage dans la promotion du genre, identifiant des lacunes significatives dans l’accès à l’information et à la formation pour les femmes, notamment dans des domaines comme la fiscalité, les technologies de l’information et la conformité aux normes. Cette initiative vise à corriger ces insuffisances, avec des résultats encourageants depuis le lancement du programme, ayant déjà formé plus de 600 femmes en 2023. Participant à cette formation, Gouthon Toyin se réjouit de l’initiative. « J’ai eu la possibilité de participer à cette formation grâce à une information transmise par mon entreprise. Les échanges que nous avons eus jusqu’à présent sont très enrichissants. Ce module sur la fiscalité est important pour nous permettre une meilleure gestion de nos entreprises et pour éviter les sanctions fiscales. J’espère acquérir des outils qui me permettront de développer mes activités et d’étendre mon réseau, afin que d’autres femmes puissent également bénéficier de ces connaissances. », a-t-elle dit. Il faut préciser qu’au terme des travaux, les participantes recevront une attestation.