Archives de catégorie : Newsflash

Démolition d’immeuble à Togbin: Des victimes crient à l’injustice

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« Il n’y a plus de justice, ni de loi, je ne demande que le dédommagement», vociférait avec peine et tristesse M.Agbogba, huissier de justice résidant à Togbin ce 24 février 2024 devant les pelleteuses venues démolir sa maison. L’immeuble finira par être complètement rasé dans la matinée de ce samedi. Il y vivait avec sa femme et ses enfants.

En effet, l’opération de démolition des maisons situées dans le périmètre  des 80 hectares entre Togbin et Adounko dans le cadre du démarrage des travaux physiques de réalisation des infrastructures routières a démarré. Mais les occupants de cette zone se désolent de l’attitude « inhumaine » du gouvernement du président Patrice Talon. A aucun moment, il n’a tenté la moindre négociation ou un quelconque compromis pour  dédommager les occupants du domaine déclaré d’utilité publique. C’est ce que nous confie  Patrice KadjaAdjovi, natif de Togbin et propriétaire de l’entreprise immobilière Sonagnon dont les bureaux ont été également rasés ce jeudi.  Il estime que le gouvernement a violé les lois de la République, notamment l’article 22 de la constitution béninoise qui stipule que « toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement ». Rencontré à l’hôpital de Mènontin où sa mère est hospitalisée suite à la destruction de l’économie de toute sa famille, il a exprimé son amertume et crie à l’injustice. Sa déception est abyssale. Car, c’est le conseil des ministres du 29 Avril 2020 qui a délimité la zone d’utilité publique dans ce périmètre et a même invité les populations à y investir. La maison de M.Agbogba dont il a été l’agent immobilier,a été complètement rasée et détruite. Ce même décret a motivé de nombreuses personnes à faire des prêts à la banque pour construire leurs maisons et à y construire des bars et des restaurants. Mais le 17 Novembre 2021, le conseil des ministres a sorti un autre décret contradictoire à celui du 29 Avril 2020 pour réorienter cette zone de 20 hectares dans la zone d’utilité publique. Le DG SIMAU était alors passé à la télévision pour expliquer que l’Etat tenait à récupérer cette zone pour la morceler et la vendre en parcelles de 500, 1000 m2 à des investisseurs. Là n’est pas encore le problème selon Patrice KadjaAdjovi.« Le Bénin n’est pas un pays dans lequel il faut investir parce qu’il n’y a ni de garantie, ni d’assurance sur investissement.  Ils ont repris nos terres sans nos consentements, sans nous dédommager et vendre à autrui, parce que nous ne sommes rien. C’est malheureux », dit-il. Selon nos investigations, aucun organe public ne s’est rapproché des riverains pour analyser la situation, recueillir leur avis avant de procéder à l’opération nonobstant les nombreuses démarches administratives qui ont été menées par les occupants au niveau de plusieurs institutions et même au président de la République. « La majorité de ceux qui résident à Togbin sont des Nigériens, peut être que c’est pour cette raison que le gouvernement ne nous a pas donné une suite favorable », ironise-t-il. Le mieux selon lui, est d’échanger avec les propriétaires des terrains, et leur faire des propositions ou carrément procéder à un dédommagement.

Avant le démarrage de l’opération de démolition de ce samedi, le ministre du cadre de vie, José Tonato a invité les occupants qui ont été dédommagés à déguerpir les lieux avant le 6 février 2024. Selon la victime Patrice KadjaAdjovi, ce communiqué est « anodin et ambigu ».  La grande majorité de tous ceux qui ont été recasés, n’ont pas enclenché des procédures de dédommagement.  Et du jour au lendemain, la police est intervenue pour les obliger à partir.

Assise. A. AGOSSA

1xBet Bénin : Foire aux questions 2024 sur le meilleur opérateur de paris

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Justice: La CRIET plombe la succession Ignacio Léhoué Hodonou de Pahou et Ouidah

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La succession de feu Ignacio Léhoué Hodonou de Pahou et de Ouidah a été flouée le 07 février dernier par une décision de la CRIET. Sollicitée par la notaire en charge de la liquidation de ladite succession pour dire le droit dans un dossier de prévarication  des biens de cette succession, le procureur spécial près la CRIET a simplement classé le dossier. Et pour cause, Elonm Mario Mètonou s’est déclaré incompétent dans ce dossier. Au sein des héritiers de feu Ignacio Léhoué Hodonou de Pahou et Ouidah, cette décision a semé la consternation et la confusion. D’autant plus qu’à l’origine, la notaire Maitre Abègnonhou Monique Houssou-Agon s’était plainte des agissements des sieurs Hodonou Edoh Kossi Mesmin, Hodonou Brice et autres. Elle les soupçonne avec une abondance de preuves d’avoir floué la justice pour contourner les différentes décisions qui la nomment aux fins de liquider la succession. Mais dans sa décision CRIET /2024/RP0460 du 7 février dernier, la CRIET se dit incompétente sur ce dossier, alors qu’il s’agit d’une cause dans laquelle des immeubles de la succession Ignacio Léhoué Hodonou ont été illégalement spoliés selon la plaignante. De fait, par décision ADD/ 011/2019/1ère CHCS du 28 janvier 2019, la justice a nommé la notaire Maitre Abègnonhou Monique Houssou-Agon en qualité d’administrateur séquestre de la succession Ignacio Léhoué Hodonou. Cette décision a été confirmée par le jugement n°408/AUD-PD/2021 du 11 octobre 2021 du tribunal de première instance de Cotonou. Elle a fait l’objet d’une dernière décision de confirmation par la Cour d’appel de Cotonou. De ce fait, elle n’a jamais été contestée dans ce rôle par la justice qui l’a nommée. C’est fort de cela que le 1er décembre 2023, elle a porté plainte devant la CRIET pour que clarification soit faite, compte tenu d’agissements qu’elle observe relativement à la gestion des biens de la succession qui lui a été confiée par la justice. En se déclarant incompétente contre toute attente, la juridiction semble donner raison à l’autre partie, créant de fait une confusion monstre sur le terrain. Un liquidateur des biens ayant été nommé et n’ayant jamais été récusé par la justice, on se demande jusqu’à quand cette même justice va laisser durer cette confusion explosive.

Wandji A.

Collaboration Ministère des sports-Presse sportive : Oswald Homéky échange avec une délégation de l’APS-Bénin

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La photo de famille au terme des échanges

Une délégation du Conseil d’Administration de l’Association de la Presse Sportive du Bénin (APS-Bénin) était au cabinet du ministre des Sports, M. Oswald Homéky, le mercredi 4 octobre 2023. Cette rencontre sollicitée par l’Association et acceptée par l’autorité s’est tenue dans une ambiance conviviale. Au cours de celle-ci, le ministre Homéky a félicité, à travers la délégation conduite par Akimey Housseini, président du CA, tous les membres de l’APS-Bénin pour avoir réussi le pari de se mettre ensemble. « Je suis très ravi de ce que vous avez fait. Votre action est un élément sectoriel du Programme d’Action du Gouvernement », a fait savoir le ministre des sports pour qui la naissance de ce réseau apparaît comme un catalyseur pour redorer le blason de la presse sportive restée sans interlocuteur dans l’écosystème du mouvement sportif depuis des années. Il va ensuite apprendre de la part du président de l’APS-Bénin, Akimey Housséini, les objectifs de l’association qui sont entre autres : regrouper les professionnels des médias spécialisés dans le domaine du sport dans un creuset d’épanouissement, de défendre leurs intérêts, de susciter un élan de solidarité en leur sein et de leur permettre de promouvoir les disciplines sportives de leur choix. Outre les objectifs, le ministre a également appris que l’APS-Bénin est une communauté de 169 professionnels des médias spécialistes des sports dont 109 sont régulièrement inscrits au registre de l’association et que son challenge est de rassembler le plus grand nombre de professionnels qu’ils soient : preneurs d’images, journalistes, techniciens, graphistes, web journalistes, réalisateurs et autres. «Vous pouvez donc comptez sur ce groupe de jeunes gens et jeunes filles engagés pour apporter leur pierre à l’édification d’une presse sportive responsable. Nous voulons vous avoir comme allié de taille pour atteindre nos objectifs », a sollicité le président de l’APS Bénin, Akimey Housseini. Une doléance à laquelle le ministre a répondu en affirmant avoir l’intention de faire beaucoup de choses avec l’APS-Bénin. D’ailleurs, il souhaite voir l’association à ses côtés pour la promotion des équipes nationales en particulier et du sport béninois en général. « Je veux créer de nouvelles habitudes et je veux vous avoir avec moi»,  a-t-il précisé. « Nous allons travailler ensemble pour que nos compatriotes distinguent l’adversité de l’action publique », a poursuivi le ministre Oswald Homéky qui a annoncé avoir en perspective une rencontre qui sera consacrée aux grandes initiatives à pérenniser dans son département ministériel avec l’ensemble de la presse sportive.

Anselme HOUENOUKPO

50es  championnats du monde de pétanque : La doublette mixte béninoise rafle l’or devant celle française

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Marcel Gbétablé et Laïmath Sambo

Déjà un titre pour l’équipe béninoise engagée dans les 50es championnats du monde de pétanque. En attendant la finale de la doublette homme contre son homologue de la France, la paire mixte du Bénin formée par Marcel Gbétablé et Laïmath Sambo s’est arrogée la finale du tournoi doublette mixte. Ce mardi 12 septembre 2023, devant la paire mixte de la France composée de Audrey Bandiera et de Dylan Rocher, les deux Béninois n’ont pas tremblé. Tels de vrais champions du monde, ils ont gagné par 13-08. Ainsi, ils remportent le titre de champion du monde de pétanque dans la catégorie doublette mixte. Permettant du coup au Bénin de décrocher un des 5 titres en jeu lors de ces 50es championnats du monde de la discipline qui se déroulent derrière la place de l’Amazone (Cotonou). Dans cette finale, la doublette béninoise bien déterminée n’a rien lâché. Elle a mené rapidement 6-0 après 2 mènes. Les français pas en villégiature vont se ressaisir et tentent de revenir au score. Ils prennent les 3 mènes et réduisent le score à 6-3 après 5 mènes. Mais, décidés à terminer champions, Marcel Gbétablé et Laïmath Sambo reprennent 6 points d’avance en s’offrant trois nouveaux points au terme de la 6e mène. 9-3, cette paire va être confrontée une fois encore à l’envie des français de se réveiller. Ainsi, durant 3 mènes, le score n’a plus évolué et il a fallu attendre la 10e mène pour voir le score passer 10-7. Dès lors, la doublette béninoise se montre imperturbable. Elle contrôle les 2 dernières mènes et triomphe 13-08. Avant de donner ce premier titre au Bénin dans cette discipline, la paire Marcel Gbétablé-Laïma Sambo a d’abord eu raison des allemands par le score de 13-11 en demi-finale.

Couronnement des années de luttes d’un homme

Ce sacre, le pays le doit aux athlètes mais aussi aux responsables. Et le premier, c’est bien l’actuel président de la confédération africaine des sports boules, El hadj Idrissou Ibrahima. Véritable acteur du développement de cette discipline au Bénin, pour avoir été le précurseur de la fédération béninoise de pétanque qu’il a fini par laisser après son élection à la tête de la confédération, l’homme qui est respecté dans ce milieu au plan mondial, a toujours nourri le vœu de voir le Bénin un jour champion du monde. Ce mardi 12, son rêve est devenu réalité. Et ceci, lors de cette compétition pour laquelle il s’est battu pour avoir l’organisation d’abord sur le continent africain et en suite au Bénin. En attendant, il peut se frotter les mains de voir ses compatriotes réussir de la sorte. Certainement, il attend plus comme le peuple béninois tout entier vue que l’équipe doublette homme va disputer elle aussi une finale contre la paire française.

Anselme HOUENOUKPO

Diplomatie: La Chine boucle 50 ans de coopération avec le Bénin

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Le président Talon et l’Ambassadeur Peng Jingtao échangent des civilités

Depuis le rétablissement de leurs relations en 1972, le Bénin et la Chine ont amorcé une coopération bilatérale dont la vitalité se traduit par le développement du secteur de l’éducation. Malgré l’éloignement géographique, les deux pays sont unis par une amitié en vue d’une amélioration de la qualité de l’enseignement/apprentissage et véritablement utile à l’insertion des jeunes diplômés.

« J’ai commencé en 2010. D’abord au centre culturel chinois avant de s’inscrire à l’Institut Confucius. Lauréat de la 10è édition de concours de langue, j’ai obtenu ma première bourse en 2011 pour représenter le Bénin en Chine. Un an après, j’ai eu la bourse municipale pour continuer mon master. Une fois, le master terminé, j’ai obtenu une autre bourse avec laquelle, je me suis inscrit en doctorat toujours en Chine. Aujourd’hui, je travaille à Wapco ». C’est ce qu’a fait savoir Godfried H. C. Gbèho, ancien étudiant de l’Institut Confucius de l’Uac. En effet, reconnaissant que le capital humain représente la première source de richesse d’un pays, la Chine s’investit au Bénin dans le renforcement de la ressource humaine de qualité. C’est ainsi que depuis le rétablissement de leur coopération, le secteur de l’éducation et de la formation technique et professionnelle, constitue une priorité avec à la clé, plusieurs projets et programmes novateurs. De la création des lycées et établissements d’enseignement supérieur, de l’octroi des bourses d’études à l’endroit des étudiants, des programmes de formation à l’employabilité…, la Chine boucle 50 ans sur fond d’accélérer l’emploi de la jeunesse béninoise. Ainsi, la question relative à l’emploi des jeunes reste l’une des préoccupations majeures des gouvernants. Un sujet d’intérêt parce qu’aucun pays n’est définitivement à l’abri du chômage. Au Bénin, ce phénomène fait partie des problèmes les plus persistants malgré les efforts faits au quotidien. Raison pour laquelle le pilier 2 du PAG1 (2016-2021) dans son axe stratégique 5, s’est fixé comme objectif de développer l’enseignement et la formation technique et professionnelle. Plus loin, le gouvernement a accordé une place de choix à ce problème en élaborant une politique nationale de l’emploi, à l’horizon 2025. Le PAG2 (2021-2026) lui, consacre dans l’axe stratégique 4 en son point 8, l’objectif qui vise à « promouvoir la création d’emplois durables pour les jeunes et les femmes ». Grâce aux investissements de la Chine, le processus a connu une amélioration avec une entrée importante des jeunes sur le marché du travail ainsi qu’un renforcement des stratégies gouvernementales d’employabilité. « Nous sommes les grands amis de la Chine », a déclaré Julien Gaétan Sègbo, Directeur de l’Institut Confucius de l’UAC.

L’appui conséquent apporté par la Chine

La Chine a accompli des efforts pour aider le Bénin à concrétiser son rêve en matière d’emploi. Parmi ces projets, quelques-uns retiennent l’attention compte tenu de leur envergure. L’ouverture en 2009 de l’Institut Confucius à l’UAC, la création de l’école d’Amitié sino-béninoise d’Abomey, le Lycée technique d’Amitié sino-béninoise d’Akassato en 2014. Ce sont là, des faits saillants qui illustrent l’excellent partenariat entre les deux pays dans ce domaine. En dix ans, l’institut Confucius a appris le mandarin à plus de 30 000 jeunes. Chaque année, des dizaines d’étudiants béninois étudient en Chine. Dans cette même sphère, la société chinoise WAPCO a orienté ses activités à impact socioéducatif vers les apprenants. Le projet Pipeline dont elle a la charge, va générer 3 000 emplois lors de sa construction et environ 300 emplois permanents pour son exploitation. Messan Turobin est bénéficiaire du programme ‘’Cultiver les talents’’ de WAPCO. D’après lui, cette initiative contribuera à réduire les multiples obstacles d’emploi des jeunes. Il sera appuyé dans ses propos par Arthur Vodounon Sognon en fin de formation en Mécanique-Automobile au Lycée technique d’amitié sino-béninoise d’Akassato. « Je pourrai m’en sortir dans la vie active avec les connaissances acquises », confie-t-il.

Des acquis au profit de l’emploi des jeunes

Pour Julien Sègbo, tous les pays sont en compétition vers la Chine. Aujourd’hui, la Chine s’est illustrée comme l’un des partenaires le plus important du Bénin avec l’installation de plusieurs de ses entreprises. « Elle investit beaucoup », aux dires de Quentin Tossou, qui dit avoir choisi étudier le chinois au détriment des autres langues en voyant les possibilités d’emploi. « Je suis passionné de langue et je pourrai être vite employé dans les nombreuses entreprises chinoises », a-t-il dit. Et c’est ce qu’a confirmé Dr Maurice Gouti, enseignant à l’institut Confucius de l’Uac. « Nos diplômés se retrouvent dans presque toutes les entreprises chinoises exécutant les travaux de routes au Benin, BTP, dragage, carrière, pipeline Bénin-Niger, Togo, Niger, Burkina -Faso, Gabon, Cameroun, Mauritanie, Maroc, etc », a-t-il affirmé. Au vu des nombreux avantages de cette coopération, il va falloir engager davantage la Chine à mettre sa stratégie et dispositif pérennes pour investir plus de ressources et d’attention dans la mise en œuvre des plans d’accélération de l’emploi des jeunes. « Nous espérons le bâtiment de l’institut, des matériels didactiques et l’intégration du chinois dans le système éducatif béninois », souhaite Julien Sègbo.

Alban Tchalla

Réflexions de Jean-Pierre Edon sur la problématique du 3è mandat présidentiel: « Il est temps que les Chefs d’Etat africains agissent avec sagesse si l’on veut que les Africains soient pris au sérieux »

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Dans une nouvelle tribune qu’il a intitulée « Coup d’Etat institutionnel et syndrome du troisième mandat présidentiel », l’Ambassadeur Spécialiste des questions internationales, Jean-Pierre Edon a souligné que cette nouvelle méthode de coup d’Etat institutionnel se manifeste par des fraudes électorales raffinées, électroniques, souvent avec en amont la complicité d’organes de régulation ou d’arbitrage du processus et du contentieux électoral. Après avoir exposé les conséquences désastreuses de cette pratique qui a cours actuellement dans certains pays de la sous-région, l’Ambassadeur invite les Chefs d’Etat africains à agir avec sagesse et s’imposer par le strict respect de la Constitution.

COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL ET SYNDROME DU TROISIEME MANDAT PRESIDENTIEL EN AFRIQUE

A la faveur du vent du changement qui a soufflé sur les pays de l’Est suite à la chute du mur de Berlin en Novembre 1989, le président français François Mitterrand, à travers l’historique discours de la Baule prononcé le 19 juin 1990, a invité les pays africains à s’engager résolument dans la voie de la démocratie ayant un lien avec le développement.
C’est alors que par le biais de la conférence nationale expérimentée avec succès par le Benin en Février de la même année, beaucoup de pays sont passés pacifiquement du régime à parti unique à celui du multipartisme. Trente ans après ce mouvement, de graves dysfonctionnements dans les pratiques démocratiques apparaissent et suscitent de profondes réflexions.
Le constat communément fait par les observateurs de la situation politique en Afrique, révèle que depuis ces dix dernières années, le processus démocratique déclenché en 1990 s’essouffle ou a du plomb dans l’aile. L’une des illustrations de ce dérapage réside dans les dysfonctionnements graves des instruments et mécanisme de régulation de la démocratie. En conséquence, certains régimes africains glissent de plus en plus vers l’autoritarisme, la dictature institutionnalisée, un pouvoir illimité fortifié par le parti unique et des institutions monocolores.
On assiste alors à une sorte de prise en otage des institutions de l’Etat, et à la violation flagrante des droits de l’homme. Tout ceci étant rendu possible par la concentration inédite d’un pouvoir sans limites dans les mains d’un seul homme, de surcroit auréolé du culte de la personnalité, savamment entretenu par les courtisans qui, désireux d’obtenir les faveurs du patron, évitent de lui dire la vérité, approuvent sans gêne et quelque fois sans conviction, tout ce qui vient du chef.
Parmi eux, figurent des intellectuels qui, pour préserver leurs intérêts personnels, préfèrent trahir aujourd’hui les idées et convictions politiques qu’ils défendaient acharnement par le passé. Pire ils sont devenus les auteurs intellectuels de l’absolutisme, oubliant que le tyran n’a pas d’ami et peut se retourner contre eux à tout moment.
Autrefois dans les années 60 à 90, des coups d’Etat militaires faisaient rage dans le continent. Aujourd’hui, à l’exception du cas malien, cette méthode de prise du pouvoir est devenue surannée surtout qu’elle est condamnée, voire interdite par l’Union Africaine et les organisations régionales comme la CEDEAO.
Mais une nouvelle méthode de coup d’Etat institutionnel propre, sophistiqué et élégant est apparue. Elle se manifeste par des fraudes électorales raffinées, électroniques, souvent avec en amont la complicité d’organes de régulation ou d’arbitrage du processus et du contentieux électoraux. Ce fut le cas du Mali lors des élections législatives d’Avril 2020.
Une autre manifestation de cette méthode apparait à travers les coups de force constitutionnels consistant à procéder à des révisons de la constitution de nature à entrainer une interprétation juridique permettant de contourner les dispositions relatives à la limitation des mandats. On s’achemine ainsi de façon tactique vers des régimes politiques de plus en plus hantés par l’obsession du troisième mandat et la recherche effrénée de l’éternité au pouvoir.
Ainsi et de manière progressive, le verrou de la limitation des mandats est en train d’être levé au mépris des dispositions constitutionnelles, en vue d’avoir un troisième ou quatrième mandat en vertu de la nouvelle « République », concept qui divise les juristes. Dans la plupart des cas, la loi fondamentale régissant tant l’ancienne que la nouvelle République prévoit deux mandats au maximum. De ce point de vue, un chef d’Etat ayant déjà accompli deux mandats ne devait plus se sentir concerné même si l’interprétation de la loi le lui permet. Mieux, le pays demeure le même, il n’est pas nouveau.
Postuler alors pour un troisième mandat est certainement légal si l’on considère qu’avec l’avènement de la nouvelle République, les compteurs sont remis à zéro. Toutefois cet acte, quoique légal n’est ni moral, ni citoyen, encore moins populaire. La preuve en est les tensions politiques, la violence et les troubles sociaux qu’il provoque dans les pays concernés. La mise en branle des forces de répression ne réussit jamais à faire disparaitre le mécontentement général.
On évoque souvent comme justification du monopole du pouvoir, l’idée que « l’intéressé a bien travaillé pour le pays dont il a jeté les piliers du développement. Il est alors indiqué qu’il poursuive l’œuvre entamée ». Cette argumentation facile n’est ni suffisante ni convaincante, étant entendu que l’œuvre de construction nationale est une tâche de longue haleine qu’aucun régime ne peut prétendre achever. Cela se voit dans les pays les plus développés du monde où des problèmes du bienêtre social et économique persistent toujours.
Mieux, personne, fût-il un dirigeant charismatique, n’est indispensable pour un pays. Par contre tout citoyen est utile par sa modeste contribution à la reconstruction nationale. En d’autres termes, il existe dans chaque pays des dizaines d’hommes et de femmes capables de diriger avec succès la nation pour peu que l’occasion leur soit donnée. Un chef d’Etat qui n’a pas pu préparer la relève parmi les nombreux collaborateurs ayant travaillé avec lui pendant plusieurs années, aurait alors lamentablement échoué.
La vérité est que les chefs africains, voulant confisquer à vie le pouvoir, ne se soucient guère de la relève. Dans ce cadre, ils suscitent le culte de la personnalité et mettent les institutions de l’Etat sous leur tutelle, ignorant délibérément la séparation des pouvoirs, principe cher à la démocratie.
Aussi dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, comme ailleurs dans le continent, le parlement, organe de contre-pouvoir jouissant d’une indépendance constitutionnelle et d’une autonomie notoire, fonctionne-t-il comme une chambre d’enregistrement des désirs et volontés de la majorité présidentielle. Ces parlements ont rarement l’initiative des lois et ne se servent pas correctement de leur pouvoir constitutionnel de contrôle de l’action gouvernementale. Les rares propositions de lois qu’on peut mettre à leur actif, sont souvent l’initiative déguisée de l’exécutif. Dans la plupart des cas, ces lois sont impopulaires en ce sens qu’elles ne contribuent en rien à l’amélioration des conditions de vie de la population.
En ce qui concerne le pouvoir judiciaire, il jouit d’une indépendance relative et théorique du fait de son assujettissement structurel au pouvoir exécutif. Le parquet, doté de compétences exorbitantes ne fait qu’obéir à l’exécutif. Or il n’y a pas d’Etat de droit sans l’existence réelle d’une justice indépendante et impartiale. La caractéristique commune des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de ceux des autres régions africaines surtout francophones, est la faiblesse des institutions en général, celle de la justice en particulier.
Les institutions judiciaires régionales qui fonctionnent comme des mécanismes de recours sont de plus en plus affaiblies par les Etats qui, non seulement contestent leurs décisions, mais refusent surtout de les appliquer lorsqu’elles ne les arrangent pas. Aussi évoquent-ils la question de souveraineté, oubliant que ce concept a des limites. Tout ceci explique le recul partout en Afrique des droits humains (droits civils et politiques, droits économiques, sociaux et culturels). Il arrive alors que par des arsenaux légaux et judiciaires bien établis à la tête du client, on n’empêche certains citoyens dont la popularité fait peur, de prendre part aux compétitions électorales.
Quant aux libertés démocratiques, elles sont étouffées. Celles de la presse, de réunion, de manifestation et d’expression sont constamment violées avec les arrestations, les détentions, la répression et le harcèlement judiciaire des journalistes, des blagueurs ainsi que des citoyens qui, pour leur sécurité, ont dû s’exiler à l’étranger. A cela s’ajoutent la censure et l’interdiction de parution de certains organes de presse qui ne font pas l’éloge du pouvoir.
Tels sont quelques-uns des dysfonctionnements de la démocratie aujourd’hui en Afrique. C’est pour cette raison que les militaires maliens sont intervenus sur la scène politique le 18 Août dernier pour restaurer la démocratie et soulager la population de ses souffrances. Un coup de force du genre était prévisible, tant explosive était la situation. La réticence des nouveaux chefs du Mali vis-à-vis des propositions de la CEDEAO pour le retour à l’ordre constitutionnel, relève de ce que les dérapages de la démocratie, de l’Etat de droit, des droits humains, de la gouvernance constatés au Mali existent aussi dans nombre de pays de la communauté ouest-africaine.
Pour être plus crédible, cette organisation régionale ainsi que l’Organisation Internationale de la Francophonie doivent désormais intervenir au moment opportun, avant le déclenchement de la crise dans les pays où la démocratie est bafouée, les libertés individuelles et collectives confisquées, avec leur cortège de pauvreté avancée et d’inégalités sociales criardes.
Il est temps que les chefs d’Etat africains agissent avec sagesse si l’on veut que les Africains soient pris au sérieux et respectés par la communauté internationale et les citoyens du monde. Nos dirigeants doivent être des hommes de parole et s’imposer par le respect scrupuleux de la constitution et l’accomplissement des engagements pris.
Il est toutefois possible de mettre un terme à l’affaiblissement et à l’assujettissement au chef des institutions étatiques. Dès lors la restauration de la démocratie devient une nécessité, une discipline librement consentie, sans que l’on ait besoin d’un deuxième discours de la Baule pour nous y contraindre.
L’optimisme est permis quant à l’avenir de la démocratie en Afrique, car les peuples du continent sont aujourd’hui éveillés, courageux, capables de sacrifices et très vigilants pour reprendre à tout moment aux dirigeants ayant trahi leur confiance, le pouvoir à eux confié. Le peuple burkinabè l’a éloquemment prouvé en 2014 et tout récemment est intervenu le cas des Maliens.
Au-delà du renversement par la force du régime du Président Ibrahim Boubacar Keita, l’acte patriotique du 18 Août 2020 à Bamako, peut être considéré comme une prise de position de l’armée en faveur du peuple. Ces militaires ne sont pas forcément fascinés par le pouvoir, sinon ils n’organiseraient pas de larges concertations pour définir avec les forces vives de la nation les contours de la transition.
Evitons de créer dans nos pays les conditions favorables à l’intervention des forces armées dans les affaires publiques, et n’oublions pas qu’en dépit de leur discipline légendaire qui fait la force de l’armée, les hommes en uniforme font aussi partie intégrante du peuple. Inspirons-nous de la sagesse du grand Africain, Nelson Mandela qui avait la possibilité de faire dix mandats, mais a préféré passer la main à la jeune génération à la suite d’un seul mandat. Hors du pouvoir, il était plus aimé, honoré, adoré, populaire et prospère qu’à l’époque de sa mandature présidentielle. La preuve en est qu’à ses obsèques en 2013, y ont pris part toutes les grandes personnalités de ce monde, y compris tous les anciens présidents américains vivants, de même que celui qui était en exercice ; un évènement inédit. Soyons tous Nelson Mandela.

Jean-Pierre A. EDON
Ambassadeur, spécialiste des questions internationales.

Déclaration du ministre de la Justice, sévérin Quenum: « La grâce présidentielle obéit à un processus »

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Le Ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum

Invité sur Frissons Radio ce jeudi 1er août 2019, le Ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s’est prononcé sur la grâce présidentielle que le Chef de l’Etat Patrice Talon a accordée à certains citoyens à l’occasion de la célébration du 59è anniversaire du Bénin à l’indépendance. Selon ses explications, « la grâce présidentielle est une prérogative propre du Président de la République qu’il tire de la Constitution et qui lui permet de prononcer la réduction de peine au profit de certaines personnes qui ont été condamnées à des peines d’emprisonnement ». Il s’agira, ajoute-t-il, d’accorder une réduction de peine à ces personnes qui pourront sortir un peu plus tôt que le terme prévu pour purger leurs peines d’emprisonnement. La mesure rendue public par le Président de la République dans son discours à la nation du 31 juillet dernier, touchera à peu près 350 à 400 personnes. « Elle participe d’un côté de la bienveillance du Président de la République et de l’autre côté de désengorgement de nos prisons civiles », a souligné le Ministre qui précise dans son intervention que la loi a prévu les conditions pour bénéficier de cette grâce. « Pour bénéficier de la grâce présidentielle, plusieurs conditions ont été posées. Il faut d’abord que la personne ait été condamnée et que la peine prononcée par les juridictions ait été définitive. Ensuite, il y a les cas d’exclusion. La loi a prévu que les conditions peuvent être posées et ces conditions pour ce qui concerne les cas présents, sont ceux qui ont commis des crimes de sang, les vols à mains armées, ceux qui ont commis des détournements de deniers publics, ceux qui ont commis des crimes en association, les condamnés pour trafic de drogue et de stupéfiants, ceux qui sont reconnus de viol », a détaillé Sévérin Quenum. Toutefois, il martèle que la grâce présidentielle n’est pas une mesure que le Président prononce comme il prendrait un décret à titre personnel. Cela obéit à un processus, dira-t-il. « Il y’a une commission qui se réunit et qui étudie les cas des personnes susceptibles d’être éligibles à ces mesures, et ensuite les travaux de cette commission sont présentés au Garde des Sceaux qui les soumet au Conseil supérieur de la magistrature, et c’est à la suite de l’examen fait par le CSM que la liste est définitivement arrêtée et présentée au Président de la République qui peut accepter ou non », a expliqué l’invité de Frissons Radio, ajoutant que c’est à ce moment que le Président de la République exerce véritablement ses prérogatives de gracier ces personnes en prenant un décret présidentiel pour y donner une suite favorable. « Ces personnes après la signature du décret seront très vite remises en liberté. Je peux vous dire que ça ira très vite », a-t-il confié.

Laurent D. Kossouho

AVIS DE RECRUTEMENT

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AVIS DE RECRUTEMENT

Une société spécialisée dans la production de produits préfabriqués en béton basée à Ouagadougou au Burkina Faso recherche au profit de son usine des candidatures pour le recrutement de (01) Responsable Production.

 

Tâches et Responsabilités 

Le ou la candidat(e) retenu(e) aura pour principales missions de :

-Assurer la production industrielle des produits en béton

-Assurer l’encadrement et l’organisation du personnel

-Définir les besoins en personnel et en matériel

-Lire et Interpréter les plans

-Transmettre un rapport d’activités hebdomadaire

-Renseigner les documents administratifs liés à la production

-Assurer un contrôle interne sur la qualité des produits et les points d’arrêt avant coulage

-Suivi des plans de chargements et respects des consignes de chargements

-Respecter et faire respecter les impératifs liés à la sécurité des personnes et du matériel

-Former les nouveaux arrivants aux règles de sécurité, aux procédures qualité mises en place dans l’usine

-Contribuer à la conduite du changement et proposer des améliorations des procédés, des produits et de l’outil de production.

 

Profil recherché :

  • Être titulaire d’un diplôme BAC +4 d’Ingénieur spécialisé en génie civil ou tout autre diplôme équivalent.
  • Avoir une expérience professionnelle d’au moins 10 ans.
  • Maîtriser l’outil informatique.
  • Être âgé(e)de 45 ans au plus.
  • Maitriser les aspects techniques et des modes de fabrication des produits bétons
  • Avoir une connaissance des normes et règlementation en vigueur dans le domaine industriel et plus spécifiques à l’univers de la construction

Savoir Etre :

  • Bon sens de la communication
  • Forte capacité d’organisation et réactivité
  • Esprit pragmatique et créatif
  • Avoir une grande capacité de management des équipes
  • Accepter de travailler sous pression et jouir de ses droits civiques ;
  • Etre disponible.

Composition du dossier :

  • Une lettre de motivation,
  • Une copie légalisée des diplômes et titres requis,
  • Un curriculum vitae détaillé et sincère,
  • Copies des certificats ou attestations de travail du candidat

Réception des dossiers :Recrutementr30@gmail.com

Date limite de dépôt : 24 mai 2019.

Mode de recrutement : présélection sur dossier et entretien oral

 

Fait à Ouagadougou, le 30 Avril 2019.

Le Gérant

 

 

Djibril KANAZOE

Avis de recrutement !!!

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Avis de recrutement !!!

Dans le cadre du démarrage de ses activités, une structure de la place recherche un(e) employé (e) pour travailler dans son agence de Tori (route de Pahou).

Conditions à remplir :
– Être de nationalité béninoise
– Être titulaire du BEPC ou du CAP EB
– Avoir une expérience avérée en gestion de télé centre.
– Être âgé d’au plus 35 ans

Les dossiers de candidature comportant une lettre de motivation, un cv, un casier judiciaire et une copie légalisée du diplôme sont à déposer au plus tard le 15 Mais 2019 au siège du journal l’évènement précis sis au quartier Mènontin à côté du collège Martin Luther King à Cotonou.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Contact : 97-87-86-85