La communauté des ressortissants guinéens au Bénin a commémoré le 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée. C’est à travers plusieurs activités organisées du 2 au 6 octobre pour marquer cet événement symbolique. Et la dernière des activités est celle culturelle tenue le Dimanche 6 octobre dernier, c’était une fin en apothéose au Csp Gbéto. Elle a mobilisé un grand nombre de participants et d’invités d’honneur, dont le Consul Honoraire de Guinée et plusieurs personnalités locales. Initiée pour commémorer les sacrifices des pères fondateurs, cette journée culturelle riche en échanges et en divertissements a permis aux participants de célébrer la diversité de la culture guinéenne tout en renforçant les liens avec la nation hôte, le Bénin. Elle s’est déroulée dans une ambiance de recueillement et de gratitude. Au cours de celle-ci, le président de la communauté des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo, a rappelé la nécessité de garder en mémoire les luttes passées tout en œuvrant pour un avenir radieux. Idem pour le président de l’Association des Guinéens au Bénin. « La Guinée célèbre aujourd’hui 66 ans de l’accession à la souveraineté internationale, et ce parcours est marqué par des défis surmontés grâce à la persévérance et à l’unité », a déclaré Aïssatou Diallo, secrétaire général de l’Agb, tout en remerciant les autorités béninoises pour leur accueil chaleureux et leur soutien constant à la communauté guinéenne.
Au terme de la célébration, la communauté guinéenne a exprimé sa gratitude à l’Ambassade de Guinée au Nigeria pour son soutien inédit, une première dans l’histoire de ces festivités. Le président des ressortissants guinéens au Bénin, Diallo Mamadou Baïllo a salué l’engagement de l’ambassadeur Sissoko Siaka, tout en appelant les ressortissants à rester mobilisés pour le développement socio-économique de la Guinée. Il a conclu en encourageant un nouvel esprit de rassemblement au sein de la communauté, en exhortant chacun à s’impliquer activement dans la construction d’une Guinée prospère et solidaire.
A souligner qu’outre cette activité culturelle, la communauté a organisé une séance de prières puis un tournoi de football dont la finale s’est déroulée le 5 octobre. Ce moment de convivialité, organisé au Camp Guézo, a vu s’affronter des équipes guinéennes avec une grande ferveur. L’équipe victorieuse a été chaleureusement félicitée par le président de l’Agb et les membres du bureau exécutif du CRGB.
(« Le Bénin a effectivement amorcé la transformation structurelle de son économie et cela suscite beaucoup d’intérêt », détaille –t-il)
Dans le cadre de la première Édition des « Rencontres Presse », organisée le jeudi 10 octobre 2024 par la direction de la SIPI, les professionnels des médias ont été éclairés sur les réalités de la zone spéciale de Glo-Djigbé. Cette session d’échange avec la presse a lieu quelques jours après la célébration de la Journée Mondiale du Coton, et s’inscrit dans le cadre du mois du « Consommons local ». Elle marque la première édition d’une série d’événements visant à tenir les médias informés des différents développements liés à la transformation du coton et à la production textile au sein de la GDIZ et a été par ailleurs une plateforme pour partager des progrès réalisés par cette unité dans le domaine de l’industrialisation. C’est Létondji BEHETON, Directeur Général de la Société d’Investissement et de Promotion de I’Industrie (SIPI-BENIN S.A.) qui a présidé cette rencontre en présence de ses collaborateurs.
Ce que vous devriez savoir : Lors de cette rencontre, le Directeur Général de SIPI-Bénin S.A., Létondji BEHETON s’est réjoui de la concrétisation de cette zone industrielle de Glo-Djigbé pour la transformation structurelle de l’économie béninoise. Pour lui, cette zone spéciale est un dispositif important pour développer l’économique de nombreux pays africains. Car, la plupart des pays développés ont transformé leurs matières premières. Et aujourd’hui, avec cette zone, le Bénin est entré dans la phase opérationnelle de transformation de ses matières telles que la noix de cajou, du coton et du karité, etc. À la question des journalistes, il a expliqué que « la zone industrielle de Glo-Djigbé n’appartient pas au président Patrice Talon. Cette zone appartient à 100% au Bénin pour le foncier, mais le Bénin n’est pas actionnaire majoritaire », détaille le DG qui précise que « la majorité des actionnaires des sociétés de la zone sont béninois. », a-t-il dit avant de saluer la vision du Chef de l’Etat. Pour réussir ce projet de la zone spéciale, Létondji BEHETON apprend qu’il a fallu un « courage politique ». La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) fait l’objet d’une grande attraction : « nous avons démarré un modèle économique que tout le monde vient voir ; le Bénin a effectivement amorcé la transformation structurelle de son économie et cela suscite beaucoup d’intérêt », a témoigné Létondji BEHETON, Directeur Général de la Société d’Investissement et de Promotion de I’Industrie (SIPI-BENIN S.A.), qui révèle par ailleurs la signature de plusieurs contrats importants, notamment avec des organisations internationales telles que la FIFA pour la production de maillots de sport.
Entre les lignes : La zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) est une zone industrielle de premier plan au Bénin, jouant un rôle clé dans la transformation locale du coton. La zone de Glo-Djigbé s’étend sur plus de 1640 hectares, dont 400 hectares ont déjà été exploités. Le développement des infrastructures sur cet espace a nécessité un investissement de plus de 150 milliards de FCFA. À ce jour, Glo-Djigbé dispose de trois unités opérationnelles produisant des vêtements pour des marchés en Europe et aux États-Unis. Le coton provient de l’intérieur du pays. Pour le DG de SIPI-Bénin S.A., c’est une perte énorme auparavant quand ce coton n’est pas transformé. « Le coton brut rapporte entre 500 et 700 millions de dollars par an et en 2023, les ventes ont dépassé 400 millions de dollars », va-t-il ajouter tout en expliquant qu’avec la transformation en cours, les revenus pourraient atteindre 6 milliards de dollars. À l’en croire, cette transformation du coton devrait générer de nombreux emplois. Environ 25 000 emplois quand 28 unités textiles viendront s’ajouter aux trois unités déjà implantées. Létondji BEHETON a précisé que les unités déjà en fonctionnement emploient 14 000 personnes et génèrent des millions de vêtements. Sept unités de transformation de cajou seront installées pour traiter 100 000 tonnes par an. Il y a la transformation locale de produits agricoles tels que le coton, les noix de cajou, l’ananas, les noix de karité et le soja, etc. GDIZ est le fruit d’un Partenariat Public-Privé (PPP) entre la République du Bénin et ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), dont l’objectif est de concevoir, financer et exploiter la zone industrielle Glo-Djigbé Zè-Bénin.
Par ailleurs : Concernant les besoins énergétiques, Létondji BEHETON a précisé que la zone reçoit actuellement de l’énergie de Maria-Gléta. Cependant, des projets sont en cours pour mettre en place une centrale thermique de 225 MW et une centrale solaire de 300 MW, afin d’alimenter les différentes industries de manière autonome.
Depuis le mercredi 9 octobre 2024, la Société Béninoise de Sociologie et d’Anthropologie (SoBeSA) participe au 19ème Congrès international sur la drépanocytose. L’activité se déroule au palais des Congrès de Cotonou jusqu’au samedi 12 octobre 2024. Après l’édition 2023 à Strasbourg, c’est la ville de Cotonou qui a accueilli les travaux cette année. En effet, la SoBeSA ainsi que des étudiants et chercheurs en médecine et sciences de la santé ont bénéficié de cent (100) places offertes pour assister à l’événement. Ce qui leur permet de s’impliquer dans les discussions sur les enjeux complexes liés à la drépanocytose, une maladie génétique affectant de nombreuses personnes au Bénin. À cet effet, le président de la SoBeSA, Prof. Roch HOUNGNIHIN a remercié à l’Association DORYS et au Ministère de la Santé pour l’intérêt qu’ils portent à la sociologie et à l’anthropologie dans le cadre de la prise en charge de la drépanocytose. Il a réitéré son engagement à accompagner les politiques publiques en lien avec cette maladie.
Réuni le 9 octobre 2024, le Conseil des ministres a pris la décision de sélectionner des centres chargés de la formation des artisans béninois au titre de l’année 2024. Ceci dans le cadre de ARCH-Formation. A cet effet, 2.676 artisans bénéficieront d’un programme de formation spécialisé
Ce volet formation du projet ARCH vise à améliorer les compétences des artisans, à accroître la qualité des productions artisanales, afin qu’ils augmentent leur capacité à générer des revenus. De fait, une base de données de centres de formation de référence pouvant assurer les formations recherchées a été constituée avec l’appui des experts- métiers internationaux dans les secteurs des énergies renouvelables photovoltaïques, du froid et de la climatisation, de la pâtisserie, de la boulangerie. Il en est de même de la transformation agroalimentaire, de la plomberie, de la mécanique automobile et de la transformation de lait de vache en fromage. Faut-il le rappeler, en 2023, une première phase de préqualification des centres de formation a été réalisée, ce qui a permis de former 1.720 artisans. Cette initiative a contribué à pallier la rareté et l’inadéquation des centres de formation, ainsi que le manque de formateurs qualifiés dans des domaines jugés prioritaires.
Des informaticiens du ministère de l’Économie et des Finances (MEF) se sont réunis pour un séminaire intitulé « Team-Building et Performance de la DSI/MEF », organisé dans les locaux de la CCI- Bénin le jeudi 26 septembre 2024. Cette initiative, pilotée par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) du ministère, est une activité annuelle visant à renforcer les compétences des équipes. Au cours de ce séminaire, les participants ont été formés sur divers aspects de l’intelligence artificielle (IA) dont son fonctionnement, sa genèse, ses composants, ses métiers et les défis qu’elle présente. Le thème de cette année a été axé sur « L’intelligence artificielle au service de l’efficience ». Le Directeur des systèmes d’information du MEF, Alain Ahounou a rappelé le contexte de cet événement. « Nous organisons cette activité de team-building pour favoriser les échanges entre informaticiens et évaluer les défis quotidiens que nous rencontrons dans notre travail. Cette année, nous avons l’occasion d’interagir avec des informaticiens des régimes financiers de la douane, du trésor, des impôts, de l’ANDF et de la direction générale du budget, toutes structures sous la tutelle du MEF. », a-t-il fait savoir. Les participants ont été invités à se former sur les défis et les opportunités qu’offre l’IA, notamment dans l’amélioration des systèmes d’information et l’optimisation des processus. « En tant qu’informaticiens, nous sommes responsables de la transformation du système de l’administration publique. Nous devons nous approprier ce concept et explorer comment il peut nous aider à créer une administration plus performante et une gestion des finances publiques améliorée. », a précisé Alain Ahounou. Il a également mentionné des applications concrètes de l’IA, comme son utilisation pour aider les administrateurs des impôts à établir un programme fiscal. « Je souhaite que nous sortions d’ici avec un plan d’actions qui nous permette de relever les défis futurs liés à l’intelligence artificielle, au bénéfice de notre pays et de nos concitoyens », a souhaité Alain Ahounou.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 09 octobre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON. A cet effet, plusieurs nominations ont été prononcées.
Au ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable
Directeur général des Eaux, Forêts et Chasse : Monsieur Adjakou Akoutan ADJINDA
Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
Directeur général de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et des Plants : Monsieur Balbir SINGH
Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance
La République de la Guinée a célébré le 2 octobre 2024 le 66e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Dans ce cadre, la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin (CRGB) a initié plusieurs activités. Parmi celles-ci, on a le tournoi de football organisé en collaboration avec l’Association des Guinéens au Bénin (AGB). Et selon le chronogramme, la finale dudit tournoi a eu lieu le samedi 5 octobre, sur le terrain de Camp Guézo à Cotonou. Ayant opposé les équipes AGB et CRGB, cette finale jouée après la lecture du Coran faite le mercredi 2 octobre, s’est soldée par la victoire (1-0) de l’équipe de l’Association des Guinéens du Bénin (AGB). Au terme de ce rendez-vous qui appelle à l’union et à la convivialité, les membres venus nombreux soutenir d’abord l’initiative puis les différentes équipes finalistes ont salué les responsables des deux instances pour avoir réussi l’organisation.
De même, les acteurs des deux équipes se sont également réjouis de l’initiative. Ibrahima Sow, entraineur de l’équipe de la Communauté des ressortissants guinéens au Bénin, a laissé entendre toute sa joie. « Je ne suis pas déçu. Je suis plutôt très heureux de ce qui s’est passé. Certes, l’équipe que j’ai coachée n’a pas gagné, mais je suis content parce que c’est la communauté qui gagne ; c’est la Guinée qui gagne ». Il invite que cette initiative perdure pour servir d’outil de mobilisation de toute la jeunesse guinéenne ici au Bénin pour l’avancement de la communauté. Almouktar Diallo, chargé des affaires sportives et culturelles de la communauté, a d’abord félicité l’équipe gagnante avant de préciser que cette organisation est un appel à l’union. « A travers ce tournoi, nous appelons tous les Guinéens à l’union. Avec l’unité, on dresse le lit à la paix et au développement de notre pays, a-t-il insisté tout heureux. À souligner qu’étaient présents à cet ultime match de ce tournoi, le consul honoraire de la Guinée au Bénin, Ibrahim Youla, le président de la communauté des ressortissants Guinéens au Bénin, Mamadou Baïla Diallo ainsi que le président des jeunes de la communauté.
« Notre objectif est de positionner le BR comme premier parti au Bénin »
« Nous pouvons garder ce code électoral et aller aux prochaines élections »
« Djidja et le BR se réjouissent du travail abattu par le président Talon dans le pays »
Membre du parti Bloc Républicain et ancien candidat aux dernières législatives dans la 23ème circonscription, Christian Gbogbo était l’invité de la rubrique ‘’Sous l’arbre à Palabre’’ le mardi 24 septembre 2024. Lors de cet entretien, il s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité socio-politique nationale et de son parti dans la 23è Circonscription où le Bloc Républicain est solidement ancré. Grâce à une présence active sur le terrain et à des actions concrètes en faveur des populations, Christian Gbogbo assure que la popularité du parti demeure élevée. Au-delà des élections, il a abordé les stratégies mises en place pour maintenir l’engagement des militants ainsi que les projets socio-économiques visant à améliorer la vie des populations. Il a défendu les réformes du code électoral et se montre optimiste quant à l’avenir du Bloc Républicain et aux prochaines échéances électorales.
Vous aviez été candidat aux dernières législatives sur la liste du parti Bloc Républicain dans la 23ème circonscription électorale, notamment à Djidja dont vous êtes natif. Comment peut-on aujourd’hui apprécier la santé de ce parti dont vous êtes l’un des membres fondateurs dans cette zone ?
Il faut dire que si nous prenons le parti Bloc Républicain dans le département du Zou qui est scindé en deux circonscriptions électorale à savoir : la 23ème et la 24ème circonscription, je peux vous assurer que le Bloc Républicain a son grenier au niveau de la commune de Djidja. Djidja, c’est ma commune, je viens de là-bas. Si nous prenons tous les partis au niveau de la 23ème circonscription électorale, c’est le Bloc Républicain qui a pu donner lors des élections législatives passées plus de voix. Cette endurance à laquelle nous nous sommes donnés depuis 2022 à travers les pré-campagnes jusqu’à ce que nous allions aux élections en janvier 2023, nous maintenons toujours cette endurance à la date d’aujourd’hui. On ne s’est pas dit que les élections sont passées puis on ira s’asseoir. Nous sommes toujours actifs sur le terrain et nous travaillons de façon acharnée. Nous sommes aux côtés de nos militants et les assistons à travers divers évènements. Il y a également des actions que nous ne cessons jamais de faire. Donc, je peux vous assurer que la côte de popularité du Bloc Républicain est toujours maintenue dans la commune de Djidja. Il faut aussi dire que le Conseil communal est également géré par le Bloc Républicain. Fort de cela, nous travaillons sans cesse pour que les échéances qui viennent, nous puissions toujours avoir la mairie en main et aussi près de 70 à 80% des suffrages qui seront exprimés de tous les électeurs lors des élections de 2026.
Quelles sont les stratégies que vous avez mises en place à cet effet ?
Si vous devez rester proche de vos populations, si vous devez maintenir un certain élan ou dynamisme pour que votre parti puisse rayonner, cela nécessite à ce qu’on puisse déployer assez d’énergie. Cela nécessite à ce qu’on soit présent aux côtés des militants. En termes de stratégie, il faut dire qu’on est plus proche de nos militants, notre base et nous faisons des réunions sans cesse pour pouvoir harmoniser et ajuster ce qui ne va pas. Et s’il y a d’autres partis qui viennent pour pouvoir mettre en place des stratégies pour nous arracher un arrondissement et détourner nos militants, nous essayons de répliquer non pas dans la brutalité ni dans le bavardage, mais nous répliquons en terme de nouvelles stratégies pour déjouer ce qu’ils comptent faire pour nous arracher quelques militants.
En parlant de stratégie, est-ce que vous pensez à des projets ? Quels sont ces projets que vous avez eu à mettre en place ?
Au niveau de Djidja, nous formons les femmes dans la fabrication de savon et des jarres à travers l’argile. Nous appuyons les élèves et écoliers par des formations dans le domaine de l’informatique. Il y a également les Travaux Dirigés et les cours de vacances que nous soutenons dans les différents collèges non seulement au niveau de la commune de Djidja, mais aussi dans les autres communes de la circonscription.
En termes économiques et sociaux, quels sont les défis auxquels doit faire face votre commune Djidja qui est l’une des communes les plus pauvres ?
Je peux vous dire que Djidja n’est pas une commune pauvre. Si nous prenons le Zou, Djidja est le grenier. Comme je l’ai dit, Djidja est le grenier électoral du Bloc Républicain. De la même façon Djidja est le grenier en termes de vivres pour le Zou entier et de façon particulière pour le Bénin. Donc, Djidja c’est une commune qui regorge beaucoup de richesses.
Par le passé, Djidja avait été confronté à un problème d’infrastructures surtout les routes et l’école.
Aujourd’hui, nous avons bénéficié de pas mal de salles de classe, pas mal de création d’écoles du gouvernement du président Patrice Talon. En matière de route, il faut dire qu’à son avènement, nous avons bénéficié du goudron qui a quitté Bohicon-Abomey pour venir au niveau de Djidja centre. On ne peut pas dire que lorsqu’il est là, nous n’avons pas bénéficié d’infrastructures routières. Dans les jours à venir, il va poursuivre tout ce qui a été arrêté au niveau de Djidja centre pour que ça puisse aller jusqu’à Tchetti. C’est déjà pris en compte dans les différents programmes de construction d’infrastructures routières au niveau du ministère du Cadre de vie.
Comment réagissez-vous à des voix qui se font entendre pour appeler à une nouvelle modification du code électoral ?
Vous savez, le code électoral a été voté par la majorité des élus du peuple à savoir les députés à l’Assemblée nationale. Et si le code a été voté, c’est parce qu’ils sont conscients que nous pouvons garder ce code et aller aux prochaines élections. Si on parle d’élection aujourd’hui et qu’il faut y aller et que le BR arrive à avoir au niveau de chaque circonscription électorale près de 20 % de suffrage, je pense qu’avec son accord avec les autres partis de la mouvance, ça pourra les aider à pouvoir rester dans ce qui a été fixé comme pourcentage à fournir au niveau de l’ensemble. C’est-à-dire avoir les 20 % au niveau de chaque circonscription électorale pour que les députés obtenus soient maintenus. Donc cela nous emmène à mieux travailler et à savoir que nous n’avons pas le droit de perdre du temps. On doit être vraiment du côté de nos militants parce que si nous allons aux élections aujourd’hui et qu’un parti n’arrive pas à réunir 10 % ou même 15 %, ça veut dire que nous, les membres de ce parti au niveau de la circonscription, nous allons nous poser un certain nombre de questions parce que si les militants ou les électeurs n’ont pas voté pour ce parti, cela dépend des leaders du parti. Ce n’est pas le Chef de l’État qui devra vous dire comment est-ce qu’il faut entretenir vos militants. Nous, on est les leaders de notre parti, on doit pouvoir rester du côté de nos militants pour pouvoir montrer qu’effectivement nous sommes des politiciens et que nous avons la possibilité d’aller au-delà même de ce que vous avancez comme observations.
Vous êtes sûr d’atteindre un tel score si on se réfère aux élections législatives passées où le BR n’a pas réuni les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales. Est-ce que vous avez la crainte de faire mieux ?
Je pense qu’avec ce code, ça amène le BR à travailler davantage. Notre objectif, c’est que le BR se positionne premier parti sur toute l’étendue du territoire national. Donc nous travaillons en silence pour que, lors des élections prochaines, nous puissions traverser les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales. Effectivement, nous sommes d’accord avec l’UP-R. Si l’UP-R n’arrive pas à avoir les 20 % dans une circonscription, ça revient au BR grâce à l’accord entre les deux de pouvoir l’épauler pour qu’il s’en sorte. Donc au BR, nous sommes conscients que nous devrions tout faire pour que nos 20 %, nous puissions l’obtenir partout.
En tant qu’opérateur économique, comment évaluez-vous les réformes sur les entreprises privées ?
Les réformes économiques sur les entreprises aujourd’hui, il y a plusieurs initiatives du gouvernement qui permettent à ce que les entreprises puissent bénéficier du financement au niveau du secteur privé, puissent également bénéficier de la nature déjà qu’il y a des personnels qui sont déployés par le ministre chargé de l’emploi à travers le programme PSIE pour que les entreprises ne soient plus nécessairement en mesure de faire sortir de l’argent de leur caisse pour pouvoir payer leurs personnels. Donc, ça, c’est déjà un effort louable que le gouvernement de son excellence Patrice Talon a eu à faire avec les entreprises. Toutes les entreprises doivent avoir la recherche du personnel dont ils ont besoin pour qu’ils puissent avoir un impact positif sur les activités économiques. Concernant les ménages, il y a plusieurs programmes au ministère de la santé, la gratuité de la césarienne. Il y a également les cantines scolaires qui sont là, où nos enfants, lorsqu’ils vont à l’école aujourd’hui, on leur donne à manger gratuitement. Il y a également les filles qui ne payent pas les contributions scolaires. Donc tous ces efforts que le gouvernement a eu à faire envers les ménages, d’une manière ou d’une autre, ont un impact positif sur chaque ménage et ça permet aux parents de ne plus nécessairement dépenser de l’argent pour ce qu’ils dépensaient il y a de cela 10 ans.
Le pays fait face à des attaques terroristes malgré les efforts du Gouvernement. Pensez-vous qu’il y a mieux à faire que ce que fait actuellement l’Etat béninois ?
Vous savez, les terroristes aujourd’hui donnent du souci pratiquement à la majorité des pays de l’espace CEDEAO. Le Burkina-Faso, le Togo, le Niger vivent la même situation un peu comme le Bénin. Heureusement, chez nous au Bénin, le gouvernement a maîtrisé cette situation pour que ces terroristes ne puissent pas s’étendre jusqu’au centre du pays. C’est vraiment un effort que le gouvernement a eu à faire pour pouvoir les contenir au niveau de nos frontières, c’est-à-dire la frontière avec le Burkina-Faso via Karimama et la frontière avec le Niger via Malanville. Donc, du fait déjà que ces terroristes n’ont pas la possibilité de pouvoir venir vers le centre, le gouvernement essaye de mettre en place des équipements, des moyens pour pouvoir les repousser. Nous allons prier le Président Patrice Talon pour qu’il puisse continuer afin de pouvoir repousser définitivement ces terroristes.
Comment le BR se prépare-t-il pour les prochaines élections ?
Au niveau de notre parti, le BR, nous travaillons pour le moment à ce qu’il se repositionne comme premier parti au niveau du territoire national, parce que si le président Patrice Talon doit avoir confiance en un parti politique, ça dépendra de la manière dont vous êtes aujourd’hui endurant, de la manière dont vous arrivez à tenir toutes vos circonscriptions, à tenir vos militants. Donc, pour le moment, la question du successeur, qui il faut choisir pour succéder au président Patrice Talon, n’est pas la préoccupation du BR, mais sa préoccupation, c’est de travailler davantage pour que le parti se repositionne en tant que premier parti de la mouvance présidentielle lors des élections générales de 2025.
Quel pourrait être… ?
Tout ce que le Président Patrice Talon est en train de faire sur tout l’ensemble du territoire national, vous et moi, nous sommes là et nous voyons comment il est en train de métamorphoser pratiquement tous les domaines d’activités. Quand on prend le domaine de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’énergie, nous voyons comment il est en train de faire des efforts pour que chacun des domaines soit impacté. Donc, si, en 2026, lui-même, il pense qu’il peut soutenir quelqu’un, parce que vous n’êtes pas sans savoir que, lors de ses dernières élections, il a dit qu’il ne peut pas se prononcer sur qui va le remplacer pour le moment. Donc, s’il pense que quelqu’un pourrait être positionné en tant que remplaçant pour continuer dans la même voie, il va falloir que cette personne soit en mesure d’être le protecteur de la population. Il ne faudrait pas qu’un remplaçant vienne pour que le Bénin peut-être se retrouve encore comme au début, mais pour que nous puissions continuer toujours à aller de l’avant avec la même dynamique que le Président Patrice Talon a eu déjà à instaurer.
La crise Bénin-Niger n’est pas encore réglée malgré les efforts du gouvernement. Comment pensez-vous qu’on pourrait dénouer cette crise ?
Le gouvernement du Bénin a montré sa position pour pouvoir continuer la coopération qui existait depuis entre les deux pays. Malgré qu’il y ait eu un coup d’État au niveau du Niger, où c’est un militaire qui est au pouvoir aujourd’hui, le Bénin n’a pas regardé pour pouvoir prendre des décisions de recul dans la coopération. Vous-même, vous savez que lorsque ce problème a commencé, le Bénin a été le premier à ouvrir sa frontière, mais du côté du Niger, ils ont décidé de ne pas ouvrir leur frontière, sûrement qu’ils ont leur raison. Mais je pense que le gouvernement est en train de faire ce qu’il faut pour que lui et le gouvernement du Niger puissent s’entendre et savoir qu’ils ne doivent pas regarder eux seuls mais plutôt la population tel que le gouvernement de Patrice Talon est en train de le faire parce que dans les jours à venir, ils vont comprendre pour pouvoir lâcher tout et ouvrir la frontière pour le meilleur des deux pays. Parce que si la frontière du Niger est toujours fermée, certes il y a les opérateurs économiques qui font leur business vers le Niger. Mais c’est le Niger qui en souffre davantage. Donc avec le temps, ils vont comprendre et ouvrir la frontière.
Alors nous allons revenir sur la gestion du pays, aujourd’hui quelles sont vos remarques ?
Aujourd’hui, nous pouvons dire que chacun des domaines a été touché par le gouvernement du président Patrice Talon qui a eu à faire dans le domaine des infrastructures routières, à certains niveaux de Cotonou, de Calavi et autres
Il y a le domaine des infrastructures routières. Nous arrivons dans certaines villes, par exemple Cotonou, Calavi, et dans d’autres à l’intérieur du pays, Abomey, Bohicon, Savè, Savalou, Kétou pour ne citer que celles-là, il y a beaucoup de rues qui, par le passé étaient difficiles à pratiquer lorsqu’il pleut, qui ne posent plus de problème aujourd’hui. Ceci grâce aux différents programmes d’asphaltage (Phase 1 et Phase 2) qui ont permis de réaliser des routes. Si nous laissons le domaine des infrastructures routières, en matière de réformes dans l’administration, nous avons la possibilité d’avoir tous nos documents au niveau des sites dédiés à cela. Entre temps, pour aller chercher le casier judiciaire, il faut se rendre d’abord au tribunal. Aujourd’hui, en étant seulement en ligne, on peut obtenir ce Casier judiciaire. Donc, il y a beaucoup de choses qu’il a eu à faire dans pratiquement tous les domaines, qui sont vraiment à encourager, à féliciter. Et nous allons prier le bon Dieu pour qu’il lui donne une parfaite santé et continuer à marquer positivement tel qu’il le fait déjà.
De quoi votre commune Djidja a-t-elle bénéficié durant le mandat ?
Lors de la gouvernance, il y a eu des infrastructures que le gouvernement a eu à réaliser. J’ai parlé de la route quittant Bohicon pour Djidja Centre qui a été faite. Il y a eu également des adductions d’eaux villageoises qui sont en train d’être construites pour pouvoir desservir certains villages, certaines localités de Djidja. Ça n’existait pas avant. Il y a eu également plusieurs villages qui ont bénéficié de l’éclairage public via les lampadaires solaires. Il y a eu également d’autres villages qui ont bénéficié d’extension des réseaux électriques, à travers le réseau conventionnel. Tout ça a été fait pour la commune de Djidja.
Et qu’est-ce qui reste encore à faire ?
Ce qui reste à faire, il y a encore d’autres localités à électrifier. D’ailleurs, les différents programmes d’électrification ont été rappelés par la délégation gouvernementale lors de la tournée de reddition de compte. Ils sont déjà actifs au niveau de la commune, à travers les études, pour pouvoir savoir où est-ce qu’il faut mettre les poteaux, sur combien de rues il faut étendre le réseau. Toutes ces dispositions ont déjà commencé au niveau de la Commune. Il y aura aussi l’extension du réseau d’eau potable. Et je pense qu’avec le ministère en charge de l’énergie électrique et de l’eau, les programmes prévus pour la commune vont être exécutés. Il y a aussi la question relative à la continuité de la route qui va jusqu’à Tchetti qui a été abordée.
Visiblement, Djidja se réjouit d’avoir œuvré pour l’avènement du président Talon ?
Si. Lors de la tournée gouvernementale, je me rappelle qu’il y a un intervenant qui disait qu’il y avait quelqu’un, au lieu qu’il vienne par voie terrestre pour vivre les difficultés des populations, a pris un hélicoptère pour atterrir à Djidja centre, et a promis que la route va être réalisée. Mais durant tout son temps à la tête du pays, rien n’a été fait. Mais que le Président Patrice Talon a dit et a fait.
Votre regard sur la gestion du secteur privé ?
Il faudrait qu’en tant qu’entrepreneur, chef d’entreprise, nous puissions aller à la recherche des opportunités. Parce que, sous le président Patrice Talon, ce sont ceux qui arrivent à aller à la recherche des opportunités, des projets existants qui s’en sortent. Les opérateurs qui se gèrent encore comme ils faisaient tout le temps avant, où, des fois, ils ne font pas le travail, n’exécutent pas les contrats, mais pourtant prennent les sous, n’ont pas de chance avec le président Patrice Talon. Tout est sous contrôle. Donc, c’est une question de savoir dans mon secteur où est-ce que je peux aller pour pouvoir toucher l’opportunité.
Certains l’accusent d’avoir mis la main sur le secteur privé ?
Que les opérateurs économiques qui disent ça en apportent les preuves. Parce qu’il ne suffit pas juste de parler pour dire que le Président Talon a mis la main sur le secteur privé.
Mais on a constaté qu’il y a des opérateurs qui ont dû quitter le pays….
Ils doivent avoir leur raison. Parce que personne ne les a chassés du pays. C’est sûrement qu’ils se reprochent un certain nombre de choses. S’ils sont compétents dans leur domaine, c’est à eux maintenant de montrer leur capacité.
Est-ce que vous avez une idée des privés qui sont dans les marchés gagnés au Bénin ?
Bon, il faut dire qu’aujourd’hui, les marchés qui sont souvent lancés sont des marchés qui amènent les entreprises à être plus fortes. Et ce qui manque à nos entreprises, c’est qu’elles n’ont pas appris le comportement de vivre ensemble professionnellement. Parce que quand vous n’avez pas à vous seul la possibilité de prendre un marché de 2 milliards, par exemple, il faut vous mettre ensemble avec d’autres dans votre domaine. C’est-à-dire que lorsque les conditions permettent de se mettre en association, il faut le faire pour aller compétir avec les étrangers. Mais nos entrepreneurs, eux, ne le font pas. Ils laissent tout et viennent après dire qu’ils ne gagnent pas de marché, qu’il n’y a pas de marchés dans le pays. Tant que les entrepreneurs béninois ne vont pas prendre en compte qu’il faut se mettre ensemble pour être plus forts, ils vivront toujours la même situation.
Le rôle de l’État n’est-il pas de protéger les entreprises nationales ?
L’État n’a jamais favorisé les entreprises étrangères. C’est une compétition qui est lancée, et cette compétition a des conditions qui sont accessibles à toutes les entreprises, que ce soit entreprises étrangères ou entreprises nationales. Donc, c’est aux entreprises de savoir comment s’y prendre pour pouvoir gagner ces marchés, pour pouvoir gagner ces opportunités, pour pouvoir savoir comment réaliser le marché.
Est-ce que les conditions ne sont pas fixées à dessein ?
Non. Je vous l’ai dit tout à l’heure : souvent dans les histoires de marché, il y a la possibilité que les gens se mettent en groupement pour pouvoir gagner le marché. Si une seule entreprise n’a pas la possibilité de faire face à un marché donné, elle a la possibilité de se mettre en groupement avec peut-être 3, 4, 5 entreprises, pour mettre toutes leurs expériences ensemble pour compétir. Donc, tant qu’ils ne font pas ça, ils vont toujours chanter que ce sont les étrangers qui gagnent tous les marchés.
Djidja se réjouit-il toujours d’avoir contribué à amener Talon au pouvoir ?
Ah oui bien sûr, Djidja s’en réjouit parce que je me rappelle lors de la tournée gouvernementale, il y a un intervenant qui disait que pour la construction de la route Bohicon-Djidja, entre temps il y avait quelqu’un qui était venu à Djidja. Et la personne au lieu qu’il vienne par voie terrestre pour pouvoir vivre ce que le peuple était en train de vivre, il a pris hélicoptère. Et c’est par hélicoptère qu’il a pris pour pouvoir descendre au niveau de Djidja-centre pour dire que oui dans les jours à suivre, avant la fin de l’année vous aurez le goudron au niveau de Djidja et jusqu’à ce que ce monsieur est parti de la tête du pays et on n’a même pas senti un seul centimètre de goudron au niveau de Djidja. Mais que le Président Patrice Talon à son avènement, il a pu quand même faire le goudron de Bohicon jusqu’à Djidja-centre, donc que c’est louable. Donc, celui qui a commencé va toujours finir pour que le reste de la voie qui n’est pas encore bitumée de Djida-centre jusqu’à Tcheti soit également fait.
En tant qu’opérateur économique, comment appréciez-vous la manière dont l’Etat gère le secteur privé ?
Vous savez il faudrait qu’en tant qu’acteur ou en tant qu’entrepreneur, en tant que chef d’entreprise, que nous puissions aller à la recherche des opportunités parce que sous le président Patrice Talon c’est ceux qui arrivent à aller à la recherche des opportunités, des projets existants qui s’en sortent. Mais pour des opérateurs qui faisaient un peu comme avant où des fois ils ne font pas le travail et on leur donne des contrats et puis le contrat n’est pas exécuté. Mais pourtant par derrière, ils prennent l’argent et le bouffent. Avec le président Patrice Talon, tout est suivi de près. Et pour les entrepreneurs du secteur privé qui arrivent à connaître, à cerner le principe, je pense qu’ils vont toujours s’en sortir. Donc, c’est une question d’endurance et puis c’est une question de savoir dans mon secteur où est ce que je peux aller pour pouvoir toucher l’opportunité qu’il me faut.
Certains l’accusent d’avoir mis la main sur le secteur privé béninois, que répondez-vous à ces personnes-là ? Parce qu’il y a plusieurs opérateurs économiques qui ont quitté le pays.
Non. S’il y a des opérateurs économiques qui disent qu’il a mis la main sur le secteur privé, mais qu’ils en apportent les preuves. Parce qu’il ne suffit pas juste de parler pour dire que oui, le président Patrice Talon a mis la main sur le secteur privé.
Mais on a constaté plusieurs opérateurs économiques qui sont allés s’installer dans les pays voisins
Ils doivent avoir leur raison parce que personne ne les a chassés du pays. Surement qu’ils se reprochent un certain nombre de choses. S’ils sont compétents dans leur domaine, c’est à eux maintenant de montrer que oui nous avons la possibilité de travailler comme nous travaillons avant pour pouvoir servir notre peuple.
CARTE D’IDENTITE
Un ingénieur en politique
Sèna Christian GBOGBO est né à Bohicon le 1er octobre 1986. C’est dans cette ville qu’il a fait ses études primaires et une partie de ses études secondaires. A Aplahoué, il poursuit ses études jusqu’en Terminale où il décroche un Bac C en 2007. A l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) il fait cinq ans d’étude pour devenir ingénieur en génie énergétique et mécanique option énergétique. C’est donc en 2012, en tant qu’ingénieur de conception en énergétique, qu’il part à la conquête des opportunités de son secteur. Après avoir été sélectionné pour une formation par la CEDEAO, il devient expert dans le domaine des énergies renouvelables. Il crée dès lors sa propre entreprise et se lance. En chemin, il est rattrapé par sa sensibilité politique, touché par les appels à l’engagement que lui adressent les populations de Djidja, dans le cadre des élections de 2023. Et c’est ainsi qu’il a été candidat aux élections législatives de 2023 sur la liste du BR pour le compte de la 23ème circonscription électorale.
INTIMITE
Attaché aux valeurs
Marié et père de six enfants, Sèna Christian GBOGBO est très attaché à Djidja sa commune. A table, il adore la sauce légume appelée « man tindjan » en bon fils de la région Abomey. En matière de boisson, il préfère l’eau minérale. Pour être son ami, il vaut mieux partager avec lui les valeurs qui le caractérisent : travail bien fait, honnêteté et sincérité. En plus de tout cela, il y a le respect mutuel et la citoyenneté.
L’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché une guerre qui risque d’embraser toute la région du Moyen-Orient. Face à la montée de la violence avec les nombreuses pertes en vies humaines, l’Ambassadeur Jean-Pierre A. EDON et Spécialiste des questions internationales fait des propositions pour une réponse diplomatique à l’escalade. Tout en admettant qu’Israël a le droit de se défendre contre toute agression, il interpelle la communauté internationale sur ces erreurs et souligne qu’il y a lieu de créer un État palestinien souverain pour une paix durable. Pour Jean-Pierre A. EDON, la solution n’est pas militaire, elle est plutôt diplomatique. Lire ci-dessous son analyse :
LA GUERRE AU MOYEN-ORIENT, UNE MENACE A LA PAIX MONDIALE
Le 7 Octobre 2024 marque le premier anniversaire du déclenchement des hostilités avec l’attaque d’une région d’Israël par le mouvement palestinien Hamas. Comme il fallait s’y attendre, la riposte de l’Etat hébreux a été prompte et ferme. Avec la puissance militaire du Tsahal, on croyait que les représailles allaient prendre fin en quelques jours. Un an vient de passer sans que personne ne soit en mesure de dire ou prévoir la fin des hostilités qui s’intensifient en impliquant d’autres pays comme le Liban et l’Iran. Que faire pour désescalader cette tension qui est de nature à menacer la paix dans le monde ?
Du 7 Octobre 2023 à ce jour, les victimes de cette guerre s’élèvent du côté palestinien à 41825 morts selon l’évaluation du ministère de la santé du Hamas, et du côté israélien, 1250 morts et otages conformément aux statistiques du Mossad. Provisoires, ces chiffres sont appelés à évoluer.
Les récentes frappes israéliennes au Liban ont fait des centaines de victimes dont de nombreux civils. Ces attaques par plusieurs bombes de deux tonnes chacune, capables comme cela a été le cas, de briser les bunkers du sous-sol, visent principalement les bastions du Hezbollah. D’une intensité sans précédent, ces offensives ont engendré à la date du 4 Octobre 2024 un bilan humain lourd : 595 morts dont 50 enfants, plus d’un million de déplacés, sans compter la destruction de nombreuses infrastructures sociales, immobilières et militaires.
Attitudes amorphes et complices de la communauté internationale
Si l’on considère que la bande de Gaza n’est pas une entité étatique, ce qui permet à l’armée israélienne d’y faire des incursions intempestives et irrégulières, le Liban par contre est un pays souverain qu’on ne saurait attaquer sans violer le droit international.
Plus grave et incompréhensible, sont le silence coupable et l’inaction avérée de la communauté internationale, notamment les pays occidentaux qui, dans d’autres cas, ne se privent pas d’évoquer avec vigueur la violation du droit international, du droit humanitaire.
Tout se passe comme si la vie d’un israélien est plus chère et plus précieuse que celle d’un palestinien ou libanais. Cela se voit par le tollé général que suscite la mort au combat d’un israélien et le pseudo-silence ou dans le meilleur des cas, un léger regret que provoque la tuerie de dizaines ou milliers de palestiniens. On se contente très souvent de proclamer que Israël a le droit de se défendre. Pourtant la déclaration des droits de l’homme de 1948 à Paris, est dite universelle et non sélective. Elle devrait s’appliquer à toute l’humanité sans distinction.
Par principe, les Etats-Unis, en sa qualité de première démocratie, première puissance mondiale et grand défenseur des droits de l’homme dans le monde, veille scrupuleusement au respect de ces droits. Dans le cas du Moyen-Orient, l’action américaine n’est pas perceptible. Tout se passe comme si l’Etat hébreux est plus puissant que tous les pays de l’Occident qui le craignent au point de se garder de lui dire la vérité.
Il arrive même qu’Israël désobéisse aux Etats-Unis qui est pourtant son premier et grand soutien, son défenseur indéfectible, sans que la Maison Blanche ne réagisse comme il se doit. Le régime démocrate actuellement au pouvoir, fait beaucoup moins que ceux connus par le passé, ce qui laisse croire qu’il craint à un haut degré, le lobby Juif très puissant.
Or par le passé les présidents américains démocrates ont pris des initiatives louables pour la paix dans cette région. On se souvient du sommet du Camp David I en septembre 1978 organisé par le président Jimmy Carter et regroupant l’égyptien Anouar el-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin.
Il en est de même du sommet du Camp David II en juillet 2000 avec la participation du premier ministre israélien Ehud Barak, le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, sous la médiation du président américain Bill Clinton. Ces actions salutaires instaurant un dialogue entre les deux protagonistes, étaient des tentatives pour mettre un terme à ce conflit.
Avec le président Joe Biden, on n’a pas senti cet effort de négociations pour la paix. Le monde a plutôt assisté à un parti pris flagrant qui n’est pas de nature à désamorcer la situation conflictuelle. La visite qu’il a faite à Tel-Aviv et celles de son secrétaire d’Etat Anthony Blinken, n’ont servi qu’à soutenir la partie israélienne, pour se faire, sans doute, apprécier par le lobby juif américain.
Bien sûr, le président Biden a eu le courage d’évoquer à plusieurs reprises, la solution à deux Etats, ce qui lui vaut des félicitations. Mais face au rejet de la partie israélienne, il n’y a pas insisté et n’a entrepris aucune action pour imposer cette formule universellement admise et fortement soutenue par l’ONU depuis 1947, année de la création de l’Etat d’Israël par cette même organisation.
La gestion actuelle de ce dossier par Washington, rendrait la tâche difficile à la candidate démocrate Harris Kamala si elle était élue en Novembre prochain. Si par contre, c’est le candidat républicain Donald Trump qui recevait la confiance du peuple américain, sa politique trop favorable à l’Etat hébreux pendant son dernier mandat présidentiel, et qu’il compte poursuivre, n’arrangerait pas la situation qui risque de se compliquer davantage.
L’avenir s’annonce alors très inquiétante. Il s’avère donc nécessaire et opportun que les pays arabes s’impliquent mieux que par le passé pour le règlement de ce conflit qui dure déjà 75 ans. Pourquoi ne pas constituer aussi un lobby fort comme celui des Juifs qui influence la politique moyen-orientale des Etats-Unis.
A ce sujet, Monsieur John Mearsheimer, expert en politique étrangère qualifie le lobby israélien comme « l’un des plus puissants sinon le plus puissant des Etats-Unis. Il fait des efforts considérables pour s’assurer que la politique étrangère américaine soutient Israël sans condition. Et il y parvient à merveille ».
Réveil timide, tardif mais plein d’espoir du monde arabe et musulman
A l’occasion de la 79ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies de 2024 en cours, le ministre saoudien des Affaires Etrangères, faisant allusion aux massacres attribués à l’armée israélienne à Gaza et au Liban, a fait une déclaration intéressante, à savoir que « l’autodéfense ne peut justifier le meurtre de dizaines de milliers de personnes ».
Le 03 Octobre 2024, dans un discours télévisé, le prince héritier, Mohammed Ben Salmane a déclaré que : « Le royaume saoudien ne cessera pas son travail inlassable en vue de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. Nous affirmons que le royaume n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela ». Claire et nette, cette déclaration se passe de commentaires.
Quant à son homologue jordanien, il a souligné avec fermeté que « si Israël acceptait la création de l’Etat palestinien, le monde arabe s’engagerait alors à assurer sa sécurité ».
De leur côté, l’Egypte, l’Irak et la Jordanie ont fait un front commun pour dénoncer à travers un communiqué en date du 02 Octobre 2024, ce qu’ils considèrent comme une « agression israélienne » contre le Liban. Ils accusent Israël de « pousser la région vers une guerre ouverte ». Cette déclaration conjointe d’une rare virulence traduit l’inquiétude, voire l’indignation grandissante des pays arabes face à l’escalade des hostilités.
En effet, avec l’agression contre le Liban à la recherche des éléments de Hezbollah dont le chef Hassan Nasrallah a été tué, et la riposte de l’Iran, le champ de la bataille s’élargit progressivement. La crainte d’un embrasement généralisé au Moyen-Orient se fait de plus en plus pressante. Il y a risque imminent d’un conflit à grande échelle qui pourrait impliquer plusieurs acteurs régionaux et mettre en danger la paix et la sécurité internationale.
Il urge alors que les Etats membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU adoptent une nouvelle stratégie et prennent les mesures qui s’imposent pour un règlement correct et définitif de ce conflit dont tout le monde, sans hypocrisie, connait la solution.
Il est illusoire et irréaliste de croire que la sécurité d’Israël passe par l’élimination de Hamas et du Hezbollah. On a beau décimer tous leurs dirigeants et branches armées, détruire leurs arsenaux militaires et logistiques, on ne parviendra jamais à effacer de l’esprit des palestiniens de l’intérieur et de la diaspora, vieux et jeunes, la justice consistant à créer l’Etat souverain de la Palestine.
C’est la négation délibérée de cette justice qui constitue la raison d’être et les fondements de ces mouvements. A supposer que tous les combattants sont exterminés, leurs armements complètement détruits, on assisterait alors, non pas à une paix, mais plutôt une accalmie. En conséquence le problème de la sécurité dans la région, demeurera entier, intact.
La solution n’est donc pas militaire, comme l’ont prouvé les multiples évènements violents ayant jalonné ces sept dernières décennies ; elle est plutôt diplomatique. Il faudra poursuivre et actualiser les négociations du Camp David I et II, y compris celles d’Oslo de 1993, en vue de parvenir, sans plus tarder à la réalisation concrète de la solution à deux Etats permettant aux palestiniens de disposer au même titre que les Israéliens, d’un Etat souverain.
C’est la création de cet Etat et non l’usage des armes sophistiquées qui garantira la sécurité de l’Etat hébreux. Il est à espérer que les décideurs prendront en compte cette vérité qui est la clé de voûte de la paix dans cette région où le sang a assez coulé. Monsieur Mike Whitney a certainement raison lorsqu’il déclarait que : « Personne n’accuse Israël d’avoir répondu à l’attaque du 07 Octobre 2023, ce qu’on lui reproche c’est le bain de sang qui dure déjà 11 mois avec la réduction en ruine de 80% des structures de Gaza. Plus qu’une réponse acceptable au terrorisme, c’est un génocide ». Voilà que le premier ministre Netanyahu qualifie de ‘’honte’’, l’appel du 5 Octobre du président Macron au sommet de l’OIF regroupant 88 pays, pour la cessation de la fourniture d’armes à Israël.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) a lancé, le mardi 8 octobre 2024, la troisième édition de son atelier de formation en éducation fiscale. Cette édition, dont les travaux ont démarré à Abomey-Calavi, va outiller 150 femmes cheffes d’entreprises des différentes régions économiques du pays.
« Education fiscale et loi de finances 2024 ». C’est le thème de l’atelier de formation d’Abomey-Calavi. Durant deux jours, les participantes vont se familiariser avec les notions de la fiscalité et les dispositions en vigueur dans la loi de finances. Plusieurs modules seront abordés à savoir : les généralités sur l’impôt, les aspects pratiques de la détermination de l’impôt, le système fiscal déclaratif et son corollaire et les dispositions de la loi de finances 2024 et les perspectives. A cet effet, Carolle Kpondjo, Auditrice-fiscaliste, qui a animé le premier module, a défini l’impôt comme la mise en commun des moyens pour répondre ensemble à des besoins collectifs. Elle note l’impôt direct et indirect. Elle a également expliqué les types d’impôts et sensibilisé les participantes sur la responsabilité sociale des contribuables. Le point focal genre de la CCI Bénin, Cellia Akinhola Amoussougbo a situé le contexte de cette formation. Selon elle, depuis des années, la CCI s’engage dans la promotion du genre, identifiant des lacunes significatives dans l’accès à l’information et à la formation pour les femmes, notamment dans des domaines comme la fiscalité, les technologies de l’information et la conformité aux normes. Cette initiative vise à corriger ces insuffisances, avec des résultats encourageants depuis le lancement du programme, ayant déjà formé plus de 600 femmes en 2023. Participant à cette formation, Gouthon Toyin se réjouit de l’initiative. « J’ai eu la possibilité de participer à cette formation grâce à une information transmise par mon entreprise. Les échanges que nous avons eus jusqu’à présent sont très enrichissants. Ce module sur la fiscalité est important pour nous permettre une meilleure gestion de nos entreprises et pour éviter les sanctions fiscales. J’espère acquérir des outils qui me permettront de développer mes activités et d’étendre mon réseau, afin que d’autres femmes puissent également bénéficier de ces connaissances. », a-t-elle dit. Il faut préciser qu’au terme des travaux, les participantes recevront une attestation.