La date du procès annoncé pour Olivier Boko et Oswald Homéky accusés d’implication dans une tentative de coup d’Etat contre le chef de l’Etat Patrice Talon s’ouvre le mardi 21 janvier dans les locaux de la Cour de répression du terroriste et des infractions économiques (Criet) à Cotonou. Le dossier sera examiné dans le cadre de la session criminelle de cette cour qui débute le lundi 20 janvier prochain. La procédure judiciaire dans ce dossier suit ainsi son cours, à la suite de deux importantes décisions, à savoir celle de la Cour constitutionnelle et celle de la Cour suprême validant un procès en bonne et due forme.
Il faut rappeler que, Olivier Boko, un homme d’affaires et ami personnel du président Patrice Talon, et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, ont été arrêtés courant septembre 2024, accusés d’être en train de fomenter un coup d’État contre le chef de l’Etat, mettant en jeu le commandant de la garde républicaine, le Colonel Tévoèdjrè.
« Tentative de coup d’État, corruption d’agent public, atteinte à la sûreté de l’État, et blanchiment de capitaux. » sont les charges précises retenues contre Olivier Boko et Oswald Homéky. a l’occasion de son interpellation, une forte somme d’argent évaluée à 1 milliard 500 millions FCFA a été retrouvée au domicile de ce dernier par les agents de la brigade criminelle. Des fonds qui auraient été mobilisés par Olivier Boko pour assurer ladite tentative de coup d’Etat.
C’est un procès tant attendu qui permettra de faire jaillir la vérité dans ce dossier qui a suscité, il y a peu, de vifs débats dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. Les avocats de Boko et Homeky, n’ont pas manqué de dénoncer des irrégularités dans la procédure judiciaire enclenchée, estimant que leurs droits fondamentaux avaient été bafoués. Des requêtes ont été déposées auprès de la Cour suprême et de la Cour constitutionnelle pour contester la légalité de la procédure, mais ces recours ont été rejetés, ouvrant ainsi la voie à leur jugement devant la Criet.
En déplacement à Savalou pour le compte de la 16e journée de la Ligue Pro saison 2024-2025, l’équipe Hodio Fc a réalisé un nul (0-0) avec Espoir Fc. A la recherche de points, les deux formations qui se séparent par une unité, se sont livrées à un face à face digne. Mais, tellement rigoureuse au plan défensif, elles ont repoussé tour à tour les offensives adverses.
N’ayant pu inscrire le moindre but durant le temps réglementaire, elles ont été renvoyées du terrain sur le score de 0-0. Ce qui leur permet de gagner une unité supplémentaire sur leur total de points. Ainsi, Espoir Fc conserve son avance sur Hodio Fc. Même si les deux formations perdent leur position d’avant cette journée, Espoir Fc demeure devant Hodio Fc (26pts +4), avec 27pts +6.
Les deux équipes respectivement 5e et 7e sont séparées par Panthères Fc qui tient la 6e place avec 26 pts +4 suite à son retour au score (2-2) alors qu’il était mené (0-2) par Dadjè Fc.
Ce recul des 3 équipes est dû à l’occupation de la 4e place par Damissa Fc, victorieux (3-0) devant Dynamique Fc.
AnselmeHOUENOUKPO
Le classement du groupe A à l’issue de la 16e journée
Les acteurs sportifs béninois vont vivre les 3 et 4 avril 2025 le Salon du Sport Béninois. Pour annoncer cet événement, le comité d’organisation a tenu une conférence de presse, le lundi 13 janvier 2025, au Centre Eya (Akpakpa). Et au cours de ce rendez-vous avec la presse, Christian Aliki (président du comité d’organisation), Fawaz Adjibadé et Mariano Tohio ont révélé le programme du déroulement de ce salon.
Selon eux, cet instant d’échanges ayant porté sur le thème : “Marketing, Communication, Journalisme sportif : Quelle synergie pour le développement du sport béninois ?” est la toute première action entrant dans le cadre de l’organisation du salon. En effet, cette conférence marque le début des activités du Salon du Sport Béninois 2025, un rendez-vous qui vise la promotion du sport et des activités qui l’entourent. «L’objectif de cette initiative est de promouvoir une approche moderne et professionnelle du sport, à travers des actions concertées entre les différents métiers du domaine », a laissé entendre Christian Aliki avant que Fawaz Adjibade, Pdg de Global Sport Management, structure organisation de ce salon, n’explique que «Le salon du sport béninois est un salon curateur qui ambitionne de regrouper les différentes entités du sport béninois, les marketer qui travaillent dans le sport, les communicateurs qui font dans le sport et les journalistes sportifs, afin de pouvoir échanger sur les énergies que nous pourrions mettre en place pour pouvoir mieux développer le sport béninois, le faire connaître sur le plan national et sur le plan international». Plusieurs communications sont programmées pour être données aux participants. Elles seront animées par des grands noms du secteur sportif tant au plan national qu’au plan international. « On aura Philippe Doucet qui est un journaliste à Canal Plus. On aura également un attaché de presse de la CAF qui va par exemple outiller les journalistes dans leur procédure de demande d’accréditation. On aura aussi Vincent Chaudel qui est un éminent marketer qui s’occupe de la section business sport au niveau d’un grand magazine français», a annoncé le Pdg de Global Sport Management, Fawaz Adjibadé.
Durant le Salon, les meilleurs acteurs sportifs béninois seront primés. Et le chronogramme de la désignation de ces acteurs qui impactent le sport béninois a été présenté. Ainsi, du 16 au 31 janvier, il y aura l’annonce officielle des nominés dans les 16 catégories des Awards du Sport Béninois. Suivra du 1er au 28 février le vote du public. Durant cette période, il y aura les inscriptions des associations, académies et fédérations sportives désireuses de participer au networking BToB avec les entreprises pour d’éventuelle signature de partenariat.
L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) a organisé le mercredi 08 janvier 2025, à l’antenne d’Abomey-Calavi, un atelier stratégique déterminant pour évaluer les performances de 2024 et définir les priorités pour 2025. Ce grand rendez-vous, placé sous le signe de l’innovation et de la performance collective, a rassemblé directeurs, chefs service et agents autour d’une ambition commune qui est de tracer les voies de l’excellence pour répondre efficacement aux besoins des jeunes, des entreprises et des partenaires. Au cours du lancement des travaux de l’atelier, Urbain Amégbédji, Directeur Général de l’ANPE, a affirmé : « l’évaluation annuelle est une étape essentielle pour analyser nos pratiques, identifier nos forces et axes d’amélioration, et poser les bases d’une planification efficiente». Cet exercice de bilan rigoureux a permis de présenter les réalisations de l’année écoulée, d’évaluer les écarts entre objectifs et résultats, et de mettre en lumière les défis à relever. Grâce à cette démarche collective, l’ANPE s’engage à renforcer sa capacité d’adaptation et à optimiser ses performances, pour mieux accompagner les demandeurs d’emploi et les employeurs. L’un des moments phares de l’atelier fut l’intervention inspirante de Cyrille Koné sur le thème : « La performance collective d’une équipe ». À travers des exemples concrets et des échanges interactifs, l’expert a souligné l’importance de la collaboration et de la cohésion pour atteindre des objectifs ambitieux. Ces réflexions ont galvanisé les participants, qui se sont engagés à œuvrer ensemble pour relever les défis de 2025 avec détermination et créativité. L’atelier a également jeté les bases d’une transformation majeure pour l’Agence. Avec en ligne de mire la réforme visant à faire de l’ANPE un guichet unique de promotion de l’emploi, l’année 2025 s’annonce comme une étape charnière. « Cette réforme est une opportunité de réinventer notre structure, tant sur le fond que sur la forme. Elle doit permettre à l’ANPE de mieux répondre aux attentes des jeunes et des entreprises », a déclaré Urbain Amégbédji. À l’issue de cet atelier, l’ANPE se tourne vers l’avenir avec une vision claire et des priorités stratégiques définies. Résolument engagée dans une dynamique de performance, l’Agence entend se positionner comme un acteur incontournable du développement de l’emploi au Bénin. Pour ses bénéficiaires, l’ANPE promet une structure plus performante, adaptée aux défis du marché de l’emploi, et surtout, centrée sur leurs besoins. Une réforme ambitieuse qui pourrait bien redessiner les contours de l’emploi au Bénin. Avec ces nouvelles perspectives, l’ANPE (un établissement public à caractère social au Bénin) prouve, une fois encore, qu’elle est prête à relever le défi de l’excellence, en plaçant l’innovation et la performance au cœur de ses actions. Elle accompagne les demandeurs d’emploi et les employeurs, assure le placement en entreprise et vise les contrats de travail. Elle participe à la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et contribue également au développement de l’emploi par la formation et la gestion des ressources pour les programmes d’emploi.
Suite aux préoccupations liées à la suspension du vice-président Samou SEIDOU ADAMBI le 5 janvier 2025, le Bloc Républicain a mis en place un comité d’investigation. Cette initiative vise à examiner l’ampleur et l’impact des actions de l’intéressé qui sont jugées contraires aux principes et valeurs fondamentales du parti. Le comité, composé de personnalités de confiance du Bloc Républicain, est présidé par Joseph Amavi ANANI tandis que Romulus BIOKOU occupe le poste de rapporteur. Les membres du comité comprennent également Assan SEIBOU, Janvier YAHOUEDEOU, Armand GANSE, Eugène DOSSOUMOU et Marietou TAMBA. Ils ont pour mission d’identifier les structures parallèles mises en place par le vice-président ADAMBI, d’évaluer l’ampleur de leurs activités, d’identifier les responsables du parti impliqués ou complices de ces dérives, d’analyser l’impact de ces actions sur l’unité et la réputation du Bloc Républicain et de proposer des sanctions appropriées au Secrétariat Exécutif du Bureau Exécutif National du parti. Le comité d’investigation devra également établir les faits et fournir un rapport détaillé sur les conclusions de son enquête.
L’incendie survenue le samedi 11 janvier 2025 à Akpakpa, quartier Ayélawadjè 1, avec comme bilan d’importants dégâts matériels et humains, n’a pas laissé le gouvernement indifférent. Une délégation du gouvernement s’est rendue dans la matinée du mardi 14 janvier 2025 au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) Hubert Koutoukou Maga de Cotonou pour apporter son soutien aux victimes de cet incident. II s’agit des ministres de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seïdou, de celui en charge de la Santé, Benjamin Hounkpatin, et de la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé. L’objectif de cette descente est de manifester le soutien du gouvernement et de la Nation aux victimes de ce drame, mais également de s’enquérir de l’évolution de leur prise en charge. Il faut préciser que 150 personnes, au nombre desquelles on dénombre plusieurs cas graves, ont été admises aux soins à la suite de cette explosion qui a occasionné deux morts. Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a précisé que 04 patients sont dans un état critique. La situation évolue positivement pour certains, a ajouté le ministre. À l’occasion, la délégation gouvernementale a prodigué des conseils aux victimes et donné des instructions afin que des soins adéquats leur soient administrés.
Le prêtre du Fâ, Prof. David Koffi AZA était l’invité de l’entretien grand format, du dimanche 12 janvier 2025, de Bip radio. Lors de cet échange, il a abordé plusieurs sujets des Vodun Days dont l’afflux de nouveaux initiés observé après les festivités des Vodun Days et l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku” du Tofa 2025.
Qu’est-ce qu’il faut retenir : Au lendemain des festivités, le Prof. Koffi AZA constate que les Vodun Days 2025 ont suscité un afflux de nouveaux initiés. Ce qu’il interprète comme une preuve de l’évolution de la perception du Vodun. Selon lui, cette initiative de Vodun Days contribue à une déconstruction des préjugés amorçant ainsi une reconquête de la fierté des pratiquants et partisans. Pour le prêtre, l’aspect touristique des Vodun Days doit être renforcé, car c’est grâce à ce côté touristique que le culte pourra retrouver ses lettres de noblesse. « Si personne ne vient, il n’y aura pas de curiosité », a-t-il fait savoir. Il poursuit en rappelant qu’il y a douze ans, le 10 janvier était encore perçu comme un jour où les pratiquants du Vodun étaient stigmatisés. Aujourd’hui, affirme-t-il, l’humiliation appartient au passé. « Nous démystifions tout, il ne reste que l’essentiel que nous devons préserver », a ajouté Koffi AZA, qui pense que cela permet de faire du Bénin une destination touristique majeure.
Entre les lignes : Concernant l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku”, l’invité de Bip radio a expliqué que la traduction littérale de ce signe signifie : « la reine mère a détruit les ténèbres. Aucun animal ne peut être intrépide au seuil de la porte de son père ». L’Oracle exhorte les décideurs à faire preuve d’intrépidité pour garantir la sécurité nationale. Il affirme également que le Fâ indique que ceux qui œuvrent pour déstabiliser le pays sont soutenus par des personnes à l’intérieur même du pays. Le prêtre insiste sur la nécessité d’avoir un leader fort, capable de défendre le pays contre les forces extérieures qui cherchent à déstabiliser la nation. Face à certaine polémique, il a rappelé que l’histoire du Tofa remonte au 15 novembre 1715, date à laquelle le roi Dossou Agadja l’a mis en place. Cette tradition a été suivie, à une exception près, en 1797, lors de l’arrivée d’Adandozan au pouvoir, qui a refusé de continuer selon le principe du Tofa. Ce refus a conduit à une période de 21 ans (1797 à 1817) où la population a dû financer les sacrifices pour faire fonctionner le système. Ce n’est qu’à l’avènement de Guézo en 1818 que la pratique a été rétablie. David Koffi AZA apprend que le décalage de date entre les pratiques anciennes et actuelles ne pose pas de problème.
Quid de la politique et de l’interprétation du Fâ : « Le Fâ n’a pas parlé de troisième mandat », a clarifié David Koffi AZA. Il ajoute que le Fâ recommande de ne pas « arrêter la dynamique en cours ». Il avertit que si le Chef de l’État actuel venait à quitter ses fonctions, le pays risquerait de sombrer dans une grave crise alimentaire. « Si vous enlevez le roi qui est là actuellement, vous aurez du mal à manger », prévient-il. Par ailleurs, David Koffi AZA précise que le Fâ ne connaît pas la constitution.
Le président du parti MOELE-BÉNIN, Dr Jacques AYADJI, a conduit, le samedi 11 janvier 2025, une délégation pour visiter des temples des religions endogènes à Oké-Owo, dans l’arrondissement de l’Okpara, commune de Savè. Cette initiative, qui s’inscrit de la fête du 10 janvier, témoigne de l’importance que le parti accorde aux réalités culturelles et traditionnelles béninoises. Lors de cette visite, Hounnon Aladénou, responsable des cultes d’Oké-Owo, a exprimé sa gratitude envers le leader politique, tout en formulant des prières pour sa santé, sa prospérité et le succès de ses missions en tant que Ministre Conseiller aux infrastructures, à la gouvernance locale et au cadre de vie. Cette nomination, intervenue lors du Conseil des ministres du 11 décembre 2024, a renforcé la joie et la reconnaissance des populations locales envers le Chef de l’État, Patrice TALON. Au-delà des hommages rendus, la communauté des réligion endogènes d’Oké-Owo a salué l’engagement du président AYADJI en faveur de la valorisation et de la promotion des pratiques traditionnelles. Les adeptes du culte Vodun ont également fait beaucoup de bénédictions au président du parti MOELE BENIN et mis en lumière son soutien constant à la bonne organisation des festivités liées aux religions endogènes, tout en appelant à une continuité dans cette démarche de préservation identitaire.
Cet événement a également permis aux membres de la communauté et aux populations d’Oké-Owo d’exprimer leur admiration pour la gouvernance visionnaire du Chef de l’État. Ils ont réitéré leurs vœux de santé et de réussite au président de la République Patrice TALON, tout en soulignant les efforts constants en faveur du développement d’Oké-Owo et du Bénin. Ils lui demandent de ne pas oublier le dossier relatif à l’érection du pont sur le fleuve Okpara à hauteur d’Oké-Owo.
La forte mobilisation des militants et sympathisants de MOELE-BÉNIN autour de leur leader, jacques AYADJI illustre l’attachement profond du parti à s’ancrer dans les réalités culturelles et sociales du pays. Pour MOELE-BÉNIN, valoriser les traditions endogènes n’est pas seulement un devoir, mais une source d’inspiration pour bâtir un Bénin authentique et uni.
Face aux propos du Professeur David Koffi AZA qui suscite encore de vives réactions sur la révélation Tofa 2025, le Comité Des Rites Vodun du Bénin se désengage et informe que « les interprétations de David Koffi AZA n’engagent que lui et lui seul ». Selon le communiqué signé du président du Comité, Professeur Mahougnon ΚΑΚΡΟ, les membres du Collège des Bokonon ni ceux du Comité des Rites Vodun du Bénin ne se reconnaissent pas dans les « commentaires et interprétations de David Koffi AZA ». «Les membres du Collège des Bokin travaillent avec acharnement afin de produire le Rapport général sur le Bénin Tofa 2025 », lit-on dans le communiqué. En conséquence, le Comité des Rites Vodun du Bénin appelle l’opinion à garder toute sa sérénité. D’autant plus que les élections générales sont prévues pour 2026, le Professeur Mahougnon ΚΑΚΡΟ indique que le Bénin Tofa 2026 aura lieu dans un an. Il faut rappeler que les propos du Professeur David Koffi AZA ont déclenché une polémique sur le troisième mandat du président Patrice Talon. Il avait déclaré lors d’une émission sur Bip Radio que le Fâ recommande de ne pas « arrêter la dynamique en cours ». Il a averti que si le Chef de l’État actuel venait à quitter ses fonctions, le pays risquerait de sombrer dans une grave crise alimentaire : « si vous enlevez le roi actuel qui est là, vous aurez du mal à manger ».
Retour sur les propos de David Koffi Aza sur Tofâ 2025 et ses implications politiques
Le prêtre du Fâ, Prof. David Koffi AZA était l’invité de l’entretien grand format, du dimanche 12 janvier 2025, de Bip radio. Lors de cet échange, il a abordé plusieurs sujets des Vodun Days dont l’afflux de nouveaux initiés observé après les festivités des Vodun Days et l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku” du Tofa 2025.
Qu’est-ce qu’il faut retenir : Au lendemain des festivités, le Prof. Koffi AZA constate que les Vodun Days 2025 ont suscité un afflux de nouveaux initiés. Ce qu’il interprète comme une preuve de l’évolution de la perception du Vodun. Selon lui, cette initiative de Vodun Days contribue à une déconstruction des préjugés amorçant ainsi une reconquête de la fierté des pratiquants et partisans. Pour le prêtre, l’aspect touristique des Vodun Days doit être renforcé, car c’est grâce à ce côté touristique que le culte pourra retrouver ses lettres de noblesse. « Si personne ne vient, il n’y aura pas de curiosité », a-t-il fait savoir. Il poursuit en rappelant qu’il y a douze ans, le 10 janvier était encore perçu comme un jour où les pratiquants du Vodun étaient stigmatisés. Aujourd’hui, affirme-t-il, l’humiliation appartient au passé. « Nous démystifions tout, il ne reste que l’essentiel que nous devons préserver », a ajouté Koffi AZA, qui pense que cela permet de faire du Bénin une destination touristique majeure.
Entre les lignes : Concernant l’interprétation du signe “Fu gbidi yeku”, l’invité de Bip radio a expliqué que la traduction littérale de ce signe signifie : « la reine mère a détruit les ténèbres. Aucun animal ne peut être intrépide au seuil de la porte de son père ». L’Oracle exhorte les décideurs à faire preuve d’intrépidité pour garantir la sécurité nationale. Il affirme également que le Fâ indique que ceux qui œuvrent pour déstabiliser le pays sont soutenus par des personnes à l’intérieur même du pays. Le prêtre insiste sur la nécessité d’avoir un leader fort, capable de défendre le pays contre les forces extérieures qui cherchent à déstabiliser la nation. Face à certaine polémique, il a rappelé que l’histoire du Tofa remonte au 15 novembre 1715, date à laquelle le roi Dossou Agadja l’a mis en place. Cette tradition a été suivie, à une exception près, en 1797, lors de l’arrivée d’Adandozan au pouvoir, qui a refusé de continuer selon le principe du Tofa. Ce refus a conduit à une période de 21 ans (1797 à 1817) où la population a dû financer les sacrifices pour faire fonctionner le système. Ce n’est qu’à l’avènement de Guézo en 1818 que la pratique a été rétablie. David Koffi AZA apprend que le décalage de date entre les pratiques anciennes et actuelles ne pose pas de problème.
Quid de la politique et de l’interprétation du Fâ : « Le Fâ n’a pas parlé de troisième mandat », a clarifié David Koffi AZA. Il ajoute que le Fâ recommande de ne pas « arrêter la dynamique en cours ». Il avertit que si le Chef de l’État actuel venait à quitter ses fonctions, le pays risquerait de sombrer dans une grave crise alimentaire. « Si vous enlevez le roi qui est là actuellement, vous aurez du mal à manger », prévient-il. Par ailleurs, David Koffi AZA précise que le Fâ ne connaît pas la constitution.
« Fu Gbidi Yèkou un signe de FA positif » clame Bokonon Gbèmadoyomin
Dans une vidéo qu’il a postée sur ses réseaux sociaux, Bokonon Gbèmadoyomin n’a pas manqué d’interpréter le To-Fa 2025. Pour lui, Fu Gbidi Yèkou qui a été révélé cette année est positif à bien des égards. Voici ce qu’il en dit :
Photo : Bokonon
Alors, Benin Tofa Tô-Fa 2025, trois signes ont été à l’honneur de cette consultation. Signe principale, Shètula klèbo bo Fu Gbidi Yèkou. Signe secondaire, donc sur le cauris, Shètula Klèbo Yekou Abla. Alors, Signe tertiaire, Shètula Klèbo Yèkou Tchika. Yèkou Yèkou en principe, il doit y avoir encore un deuxième jet de chapelet divinatoire pour pouvoir orienter la consultation. Mais puisque le consultant en chef, le bokonon principal qui a lancé le chapelet, a dit que la consultation est positive, donc ça veut dire que la consultation est positive. Alors le site de fa qu’on appelle Fu Gbidi Yèkou appelle à un éveil de conscience. Et ceci nous rappelle que les Béninois doivent se prendre beaucoup plus au sérieux. Les Béninois doivent augmenter leur force, leur vigueur à la tâche. Les Béninois doivent beaucoup plus se concentrer. Je parle des Béninois d’ici et d’ailleurs. Je parle des Béninois du monde entier. Lorsque tu es un Béninois, de l’Europe, partout, de la diaspora, partout. Lorsque tu es un Béninois et que le travail que tu exerces, tu ne veux pas prendre ça au sérieux, une autre personne va te l’arracher, que tu le veilles ou pas. Fu Gbidi Yèkou dit que lorsque tu as un boulot, une activité et que tu ne protèges pas, lorsque tu as un business, tu as quelque chose qui te ramène de l’argent, tu as quelque chose qui t’honore, tu as quelque chose qui fait que tu as un nom, il ne faut pas s’amuser avec. En fait, c’est l’exemple de l’oiseau qu’on appelle Kpétékan. Kpétékan est un oiseau petit qui n’était pas agressif du tout à l’origine. Mais avec le temps il y a eu d’autres oiseaux qui viennent le chasser de son propre nid et viennent s’accaparer de son nid. Avec le temps, Kpétékan est allé voir un consultant, donc Orunmila, pour lui dire : « Sous quel signe je vais rester pour que désormais, ce qui m’appartient on ne me l’arrache plus. » Le Fa Orunmila lui a fait des sacrifices, Lègba aussi en amont. Et donc avec le temps Kpétékan a commencé par développer des formes de carapace qui sont beaucoup plus aigus et pointues. Lorsque les autres oiseaux viennent encore, Kpétékan essaie de leur envoyer des coups de griffes quiu donc constituent désormais une menace et ils ont fui. Ça veut dire quoi? Lorsque tu as le signe de faire Fu Gbidi Yèkou, ou bien tu vois le signe de Fa Fu Gbidi Yèkou, il faut dire qu’il ne faut pas jouer avec ta vie, il ne faut pas t’amuser avec ce que tu fais. Il faut, même si tu es croyant, catholique, chrétien, islamique, n’importe quelle religion à laquelle tu appartiens, tu dois te prendre très au sérieux et savoir qu’en réalité, on n’est pas là pour s’amuser. Fu Gbidi Yèkou nous parle des divinités Dan, divinité de l’air qu’on appelle divinité de richesse. Mais de quelles divinités Dan parle-t-on ? On parle des divinités Dan communes, ces divinités qu’on appelle les todan. Ça veut dire quoi? On parle par exemple du Dan de Dantokpa, le Dan de Savalou, on parle des Dan de village, les Dan communs, les les divinités Dan qui sont quand même communes à chaque peuple, à chaque ethnie. Ça veut dire quoi? On ne parle pas des divinités Dan personnelles, on parle des divinités Dan communes qu’on doit honorer pour avoir la prospérité, la promotion et la stabilité qu’on recherche. Fu Gbidi Yèkou nous parle des formes d’instabilité sur le plan financier. Fu Gbidi Yèkou nous dit que quand quelque chose ne t’appartient pas, il ne faut pas mettre la bouche dedans, sinon tu vas te faire consommer. Tu ne peux pas voir une tortue aller danser dans le champs de la panthère, du lion etc. Jamais ! Tortue reste sur les champs de la tortue, le lion reste sur les champs du lion. Fu Gbidi Yèkou dans le même temps a été très clair pour dire que le Bénin a atteint un niveau où sa réputation va encore se faire révéler encore de plus bel au monde entier. Parce qu’il dit que la réputation du Todan ne sort pas sans que son nom ne soit révélé. C’est maintenant que les gens veulent entendre le nom du Bénin. C’est maintenant que la réputation du Bénin va se faire. Et donc par conséquent, si quelqu’un a l’intention de venir peut-être détruire le Bénin, déstabiliser le Bénin, il faut savoir que celui qui est là, il a tellement mis des dispositions en place qu’il n’y a pas que tu viendras n’importe comment et venir donc déstabiliser, détruire, donc cette réfutation de ce pays. Ça veut dire quoi? Il faut être armé jusqu’aux dents, il faut être armé jusqu’aux fesses, il faut être armé jusqu’aux ongles pour pouvoir arriver à mériter ce poste de patronat ou bien de chef de la suprématie. Voilà, alors donc, Béninois, Béninoises, je vous invite à beaucoup plus de sérieux. Il y a des divinités Dan positive, sur ce signe de Fa, et il y a aussi des divinités Dan négatives sur ce signe de Fa. Des formes d’instabilité sur le plan financier, le Fa a été très clair sur ça, mais problème de santé, surtout problème de mal de pied. Il ne faut pas avoir des maux au pied et sous-estimer ça dans cette année 2025. Ça veut dire quoi? En cette année 2025, j’ai mal au pied, je sens quelques douleurs, je sens ci…Le Fa dit de ne pas sous-estimer ça, parce que les forces d’énergie négatives, les forces d’énergie brutes qu’on appelle la sorcellerie, auront tendance donc à prendre par là : pied enflé, pied gonflé, pied coupé, amputé. Mais là aussi, le Fa prend d’emprisonnement, il faut qu’il y ait quand même moins d’agitation dans cette année parce que en réalité quand on dit problème de pied, c’est que tu n’auras pas le temps de trop user de tes membres inférieurs. Et donc à partir de ce moment, c’est que peut-être tu es enfermé quelque part, peut-être on t’a enfermé quelque part. Donc le FA parle de beaucoup de formes d’emprisonnement. Mais sans vous mentir, c’est un signe de FA positif qui rapporte beaucoup de finances, beaucoup de stabilité. Mais le plan santé, sorcellerie, il faut bien se protéger, protéger ses enfants.
La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), professeure Eléonore Yayi Ladékan, a rencontré, le mardi 14 janvier 2025, les acteurs de la communauté universitaire de l’Université d’Abomey-Calavi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre entrepris par la ministre avec son cabinet dans les quatre universités nationales du Bénin pour échanger avec les acteurs. Cette rencontre a mobilisé le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Félicien Avléssi, et les membres de l’équipe rectorale, les professeurs d’universités, les responsables des UFR, les étudiants et autres.
De quoi s’agit-il : La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), professeure Eléonore Yayi Ladékan, a décidé de commencer par l’université d’Abomey-Calavi pour échanger avec les acteurs de la communauté universitaires, pour s’imprégner du bilan de gestion de la 1ʳᵉ mandature de l’équipe rectorale installée suite à un appel à candidatures et avec tous les acteurs de la communauté de l’UAC, apprécier le niveau d’exécution des cahiers de charges et les résultats obtenus, analyser les difficultés rencontrées par les acteurs et les solutions apportées par les parties et autres.
Ce qu’il faut retenir : Présentant le bilan des réalisations, la vice-rectrice chargée de la Coopération Interuniversitaire, des Partenariats et de l’Insertion Professionnelle, le prof. Nelly Kelomè, a indiqué l’avancement des agents conventionnés, l’installation de 55 tables-bancs publics et 101 lampadaires, l’élaboration d’un document de politique de protection, l’apurement de 75 % des dettes de l’UAC, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des partenaires, la dématérialisation des inscriptions et l’accompagnement des étudiants en situation de handicap. De plus, 85 thèses, 424 masters, 320 licences et 34 startups ont bénéficié d’un accompagnement durant ce mandat. La création de plateformes de suivi de formation doctorale et d’harmonisation des pratiques de thèse a été une réalité. En termes de perspectives, l’équipe envisage d’améliorer le rang de l’UAC, la poursuite du processus de la revalorisation salariale du personnel, la centralisation de la gestion des ressources humaines et l’équipement des infrastructures. La dématérialisation des actes administratifs et l’établissement de nouvelles conventions sont également des priorités.
Que disent les acteurs : Dans son mot de bienvenu, le recteur de l’UAC, Félicien Avléssi, a remercié la ministre d’avoir commencé sa tournée par l’université dont il est le chef. « Je remercie la ministre qui a choisi faire sa tournée en commençant par l’université mère qui a donné naissance aux autres », a-t-il exprimé avant d’exhorter les participants à suivre de façon rigoureuse la rencontre. Il a ensuite donné les grandes lignes du rapport d’exercice de l’équipe rectorale. Il s’agit d’une analyse détaillée de la gestion de l’équipe rectorale de l’UAC au cours des trois dernières années, pour évaluer les performances académiques et pédagogiques, la dynamique de la recherche et de l’innovation ainsi que les avancées dans le domaine de la coopération universitaire et autres. En ouvrant les travaux de la séance, la ministre Eléonore Yayi a abordé le problème de l’insertion des étudiants qui pose problème de nos jours. « On est venu de très loin. Chemin faisant, nous-mêmes, nous avons commencé par voir nos difficultés en face de nous-mêmes. Nos produits, que nous mettons assez d’énergie à former, n’arrivent toujours pas à s’insérer comme on le souhaite », a déploré la ministre. Elle n’a pas manqué d’aborder les problèmes auxquels sont confrontés les étudiants. « Il y avait également du côté des étudiants qui, à des moments donnés, se plaignaient. On a fini, mais on n’a pas nos actes. On a fini, mais on n’arrive pas à soutenir nos conditions de travail dans les amphithéâtres. Il n’y a pas d’éclairage, il n’y a pas de sonorisation », a souligné la ministre. Elle a aussi insisté sur le volet de la recherche où les laboratoires n’offre pas aux étudiants ce dont ils ont réellement besoin pour trouver des solutions à leurs problèmes. La ministre Éléonore Yayi a rappelé que le but de sa descente sur le campus, c’est de voir entre ce qu’ils ont voulu faire, ce qui les a tant préoccupés et qu’ils se sont mis ensemble pour faire, s’ils ont pu impulser une certaine dynamique. Pour finir, la ministre Eléonore Yayi a abordé le volet des limites observées dans les modes de recrutement au niveau de l’université. Elle a cet effet promis aux enseignants que deux recrutements sont prévus pour l’année 2025. « Nous aurons droit à deux vagues de recrutement au cours de l’année. Le premier est prévu pour avril 2025 et le second pour septembre 2025 », a rassuré la ministre.