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Le triomphe de la vérité

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Politique nationale: Jacques Ayadji appelle à un changement de paradigme démocratique  


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Venu célébrer en différé la Journée Internationale des Droits de la Femme avec les militantes de son parti, le 25 mars 2023 à Cotonou, le président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji s’est d’abord félicité pour la brillante participation de sa formation politique aux dernières législatives. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, il est revenu sur certaines pratiques en politique, qu’il juge anti-démocratiques. « Moele-Bénin dans sa marche, n’a pas échoué ». C’est du moins, ce qu’il a fait comprendre aux femmes de son parti à l’occasion de cette  célébration. Moele-Bénin est arrivé cinquième au plan national à cette élection,  se réjouit  Jacques Ayadji. « Contrairement à ce que beaucoup de béninois peuvent penser, Moele-Bénin dans sa marche, n’a pas échoué. Il a gagné ces élections parce qu’hier, il était répandu partout que nous n’étions pas capables de faire passer notre déclaration de candidature à la Cena. Ceci s’est réalisé par deux fois, en 2019 et en 2020. Aujourd’hui, personne ne peut plus dire que Moele-Bénin ne peut pas participer aux élections », a déclaré le président Jacques Ayadji. Il a justifié que c’est une victoire à mettre à l’actif des militants de Moele-Bénin. Il les félicite et les invite à maintenir le cap pour un lendemain meilleur du parti. Ayadji est convaincu que progressivement, son parti va atteindre son objectif. « C’est une victoire et il faudrait que vous vous en félicitez. Nous devons nous en féliciter parce que ce n’est pas facile de mobiliser des militants dans notre pays », a-t-il dit à ces femmes. Outre les performances du parti qu’il a noté, Ayadji déplore ce qu’il appelle ‘’hypocrisie’’ dans la politique. Suivant ses explications, il met en exergue le militantisme politique. Pour lui, il y a aujourd’hui, moins de militants engagés pour véritablement défendre une idéologie donnée. « Tout ce que nous disons dans le pays, c’est de l’hypocrisie parce que la démocratie qui a été mise sur les fonts baptismaux en 1990, n’a eu que 5ans de vie (1990 à 1995). A partir de 1995, nous avons commencé par tuer cette démocratie », a-t-il affirmé. « Il n’y a plus de militant », a poursuivi Jacques Ayadji , ajoutant : « ne pas le dire, c’est de ne pas vouloir que les choses changent dans le pays ». Il en appelle à un changement de comportement pour sauvegarder les valeurs démocratiques que son parti ne cesse de défendre. « Il faudrait que nous réfléchissions sur ce qu’on est en train de faire », a-t-il laissé entendre. Dans son allocution, il a également prodigué des conseils aux femmes de son parti pour plus d’engagement politique.

Alban TCHALLA

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