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Le mercredi 22 mars dernier, Me Renaud Agbodjo a été interdit de voir Reckya Madougou sa cliente, à la prison civile d’Akpromissrété. Ce qui suscite un tollé général depuis lors. Face aux hommes des médias, vendredi dernier, Wilfried Houngbédji a supposé que cette situation serait due à des « circonstances particulières », et non issue d’une décision prise en bonne et due forme. Le porte-parole du gouvernement dit ne pas y croire. ” Je suis convaincu que chacun d’eux (Madougou ou Aivo) rencontre son ou ses avocats” s’est- il rassuré. Pour ce qui est survenu mercredi dernier, il persiste et signe qu’il s’agirait sans doute de «circonstances particulières où les prescriptions légales n’ont pas été observées comme il conviendrait dans l’univers carcéral.»
Wilfried Houngbédii affirme avoir la conviction que les agents de l’administration en général et de l’administration pénitentiaire en particulier s’emploient à faire bien ce qu’ils ont à faire. « Si effectivement, il y avait eu violation des droits des pensionnaires, les intéressés savent les déférer devant les juridictions compétentes pour les voir sanctionner afin que cela ne se reproduise plus. » a-t-il fait savoir.
Si d’aventure, il y avait une méprise sur les droits des intéressés, le porte-parole du gouvernement assure que cela serait condamnable et le gouvernement n’encouragerait aucun agent public à s’employer à brimer les droits des béninois même s’ils ont en prison pour le moment.
Christian Tchanou