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A la suite du changement intervenu à la présidence de l’Institut national de la Femme, le gouvernement a, de nouveau, fait l’option d’intensifier les actions de cette institution et de mettre en place une organisation pour faciliter la remontée des informations. L’objectif à atteindre, est de procéder à la répression effective des infractions qui seront relevées. Cette décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 22 mars 2023. En effet, les membres du gouvernement ont, au cours de Conseil des ministres, adopté les statuts révisés de l’Institut national de la Femme. « Dans sa détermination à œuvrer plus efficacement pour la promotion de la femme et la protection de ses droits fondamentaux, le gouvernement a décidé du réaménagement des statuts de l’Institut national de la Femme, pour lui permettre de s’engager dans une nouvelle dynamique de renforcement de son action d’information, de sensibilisation, de vulgarisation, de communication et de lutte implacable contre les violences basées sur le genre et toutes les formes de discriminations à l’égard des filles et des femmes », peut-on lire dans le compte-rendu de cette séance hebdomadaire du gouvernement. Pour ce faire, indique le Conseil des ministres, l’Institut installera des points focaux formels et non formels qui seront ses véritables relais dans les différents milieux socioprofessionnels. Ceux-ci seront présents dans toutes les localités à savoir : les centres de promotion sociale, les services et établissements publics, notamment les centres de santé, les écoles, les lycées et collèges, les universités. II en sera de même dans les structures relevant du privé dont les entreprises. « Ces points focaux, assurant ainsi le maillage du territoire national, auront en charge la transmission des informations sur les violences basées sur le genre aux antennes départementales de l’Institut national de la Femme pour davantage d’efficacité », ont décidé les membres du gouvernement. Rappelons que Huguette Bokpe Gnacadja est la présidente de cet Institut national de la Femme. Sa nomination a été prononcée en Conseil des ministres du mercredi 15 mars dernier. Elle succède ainsi à Claudine Afiavi Prudencio, qui est désormais la première présidente de cette institution.

Alban Tchalla