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Le triomphe de la vérité

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Promotion des richesses du terroir: Le traditionaliste Claude Djankaki dévoile les vertus de la plante


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Dans un entretien accordé au groupe de presse ‘’Fraternité’’, l’Administrateur des finances et expert en décentralisation, Claude Djankaki a expliqué l’importance de préserver les plantes médicinales en voie de disparition en Afrique, en général, et au Bénin, en particulier. Au cours de l’interview, il a fait la part des choses en ce qui concerne, le Fâ, le féchitisme et l’intérêt de la promotion des richesses culturelles et cultuelles de l’Afrique.

Pourquoi promouvoir la phytothérapie : Défenseur acharné des pratiques ancestrales, dont-il s’évertue à promouvoir, DahDjankaki a fait recours à la genèse du monde pour souligner l’importance des plantes dans l’équilibre de la vie. « Au départ, Dieu créa l’Homme grand H c’est-à-dire l’humanité. Mais avant de le concevoir, le créateur s’est préoccupé des besoins fondamentaux de l’homme dans l’univers. C’est pourquoi, l’existence des plantes sur la terre, précède l’installation des hommes », a-t-il rappelé. Selon lui, croire aux vertus de la plante relève de l’ordre normal des choses. Pour s’expliquer, il a fait savoir que pour se guérir, les premiers hommes de la terre faisaient recours à Azétô (toute personne douée d’une intelligence hors du commun et qui parle avec la nature), qui se réfère à la plante ou à la nature par les incantations. Il poursuit que la maladie étant un déséquilibre de l’organisme, Azétô, le génie sait quel type de plante rétablira telle maladie ou telle autre. « C’est cette connaissance qui a été transmise de génération en génération aux guérisseurs traditionnels qui étaient tous au départ de la confrérie des Azétô abusivement appelés « sorciers » pour désigner les aspects néfastes des choses qui pourraient exister en toute œuvre humaine », dit-il. Pour l’expert en décentralisation, la phytothérapie occupe alors une place très importante dans les soins de santé, particulièrement en milieux ruraux. « Tous les effets que les plantes ont sur l’organisme sont retenus, avec des explications de génération en génération et réservées au chef de la tribu et au guérisseur local. Voilà comment ce savoir confère à ceux-ci un pouvoir dont l’exercice se confond à la pratique d’un culte tribal, en l’occurrence le Vodoun. Les plantes sont classées comme un aliment selon l’effet causé sur l’organisme », explique-t-il.

Les remèdes ancestraux peuvent-ils guérir les maladies incurables : Persuadé sur sa conviction et ses croyances aux pratiques endogènes qui constituent, à ses dires, des trésors inestimables, DahDjankaki a rassuré de l’efficacité des plantes et remèdes ancestraux dans la guérison de certaines maladies qui défient la médecine moderne. « Nous avons dans la culture africaine des guérisons cabalistiques qui ne s’expliquent pas parfois, par de simples rituels de purification ou cérémonies de libations à nos ancêtres », a-t-il fait savoir. Des fois, avoue-t-il, certains médecins n’hésitent pas à réorienter leurs patients en disant : « allez chercher la guérison à l’indigénat ». Il a également témoigné que les aïeux avaient la capacité de réveiller ceux qui ne sont pas morts de leur mort naturelle. La plante qui servait à faire ce genre d’exploit dévoile-t-il s’appelle Affaman-Djomakou qui veut dire « né pour ne pas mourir sans avoir accompli sa mission ». A le croire, cette plante et ses associées sont toujours dans la nature. « Comment peut-on alors réveiller un mort et ne pas être en mesure de guérir une maladie fut-elle chronique ou non ? Il y a la loi :”qui peut le plus, peut le moins” », rassure DahDjakaki.

Entre les lignes : Au cours de l’entretien, l’invité de ‘’Fraternité’’ a dévoilé les raison qui l’ont motivé à s’investir sans relâche dans la promotion des richesses du terroir. Selon lui, sa principale motivation tire sa source de son ascension au rang de Dah, Chef de collectivité, d’une douzaine de familles et gardien des traditions ancestrales. « Étant dans la logique de l’Expert en développement local que je suis, élevé au niveau de sa communauté, il est évident de faire du patrimoine local, un levier de développement », a-t-il avoué.

Assise Agossa

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