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Le triomphe de la vérité

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Suite à l’audit de la gouvernance du Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida: Le scandale éclate : Plusieurs responsables éclaboussés


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– Des interpellations tous azimuts suivis d’arrestations

  • L’ex Secrétaire Exécutif (SE) du CNLS-TP brièvement interpellé
  • De lourds soupçons pèsent sur certains responsables non encore inquiétés

Un audit de gestion au Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections Sexuellement Transmissibles et les Épidémies (CNLS-TP), fait état d’une mauvaise gestion des fonds par les responsables. Interpellés, ils ont été gardés à vue une semaine environ à la Brigade Economique et Financière (BEF). Il s’agit de la Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) Alidaé Koty ; du régisseur Razack Soumaïla et du Secrétaire Exécutif (SE) Dr Bertin Affedjou. Cité dans le dossier, l’actuel directeur de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OAAS) et ex Secrétaire Exécutif (SE) du CNLS-TP, Dr Melchior Athanase Aïssi a été aussi écouté par la BEF puis relâché. De sources concordantes, plusieurs autres personnes seront interpellées dans cette affaire de gestion des ressources du Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections Sexuellement Transmissibles et les Épidémies (CNLS-TP). Il faut préciser que l’inspection Générale des Finances poursuit ses investigations.

La justice appelée à faire preuve d’équité

Le traitement de ce  dossier qualifié de scandale financier dans le secteur de la santé continue d’alimenter les conversations et de susciter des interrogations. En effet, on comprend que l’ex Secrétaire Exécutif (SE) du CNLS-TP, Dr Melchior Athanase Aïssi soit toujours  libre de ses mouvements alors que presque tous les cadres ayant servi sous sa responsabilité se retrouvent en détention, y compris son propre successeur. Ecouté il y a peu par la BEF, il a été relâché et a pu rejoindre son poste de Directeur de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OAAS) à Ouagadougou. Des voix s’élèvent pourtant pour exiger que ce dossier soit traité en toute impartialité et que les auteurs répondent réellement de leurs actes. De même, les parents des personnes jetées en prison, ne cachent leur incompréhension. « Le poisson pourrit toujours par la tête » ou encore « si on veut d’une vérité dans cette affaire, la justice doit faire preuve d’équité », entend-t-on de part et d’autre dans les commentaires.  

Alban Tchalla

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