.
.

Le triomphe de la vérité

.

Conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption: Le Bénin présent aux travaux à Bamako


Visits: 35

(L’expertise de Jean-Baptiste Elias prouvée)

Sur le thème, « Luttez contre la corruption : nouvelles dynamiques, recouvrement d’avoirs illicites, coopération internationale », la 2ème édition de la Conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption a aussi connu la participation du Bénin. Au terme de cette rencontre tenue à Bamako du 20 au 23 février 2023, de pertinentes recommandations ont été faites à l’endroit des gouvernants.

Le présidium de lancement des travaux

De quoi s’agit-il : A l’initiative de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement illicite (OCLEI), avec l’accompagnement des autorités de transition malienne et des institutions nationales, régionales et internationales, il s’est tenu à Bamako la 2ème édition de la Conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption. S’inscrivant dans le cadre du suivi des recommandations de la 1ère édition, la présente session se veut être un cadre de référence en matière de bonnes pratiques de lutte contre la corruption à travers les principes de déclaration de patrimoine et de recouvrement d’avoirs illicites. Plus de 300 participants dont une cinquantaine de conférenciers venus de 35 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie, ont pris part aux travaux.

Qu’est-ce qui est important : Le Bénin a eu un seul représentant en la personne de Jean-Baptiste Elias, président du Fonac. Il est l’ancien président du réseau des institutions de lutte contre la corruption de l’Afrique de l’Ouest. Egalement, ancien président de l’Association des agences anticorruption de l’Afrique ainsi que ex-président du Conseil de l’Union africaine sur la lutte contre la corruption, Jean-Baptiste Elias a présidé et modéré deux panels. Les séances plénières et les panels ont offert aux participants l’occasion d’échanger sur des thématiques variées. Entre autres, le rôle et la place des valeurs sociétales dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ; les Etats en transition face à la problématique de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite : Opportunité et défis à révéler’’ ; le panorama des stratégies nationales de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite etc.

Que disent les acteurs : Ouvrant les travaux, le premier ministre du Mali, Dr Choguel MAÏGA, représentant le président de la transition, a souligné que l’enrichissement illicite est un mal pernicieux qui compromet le développement des pays. C’est pourquoi, les autorités de transition mènent un combat ardu contre ce fléau. Après avoir rappelé les différentes actions initiées depuis les indépendances en matière de lutte contre la corruption et la délinquance financière, il a précisé que la création de l’OCLEI est non seulement une résultante des états généraux sur la corruption, mais aussi, la mise en œuvre des engagements du Mali au niveau international en matière de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Pour sa part, le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Mali,Alain NOUDEHOU a expliqué que la corruption est un fléau insidieux et destructeur, qui cause la déperdition des ressources, creuse les inégalités, affaiblit l’efficacité des efforts de développement et réduit l’espace fiscal. « Cette conférence offre une grande opportunité pour renforcer la coopération internationale en vue de construire les bases d’un développement inclusif et durable, conformément à l’Objectif de développement durable (ODD) No 16, visant la paix, la justice et les institutions efficaces », a-t-il dit. Dans son intervention, le président de l’OCLEI, Dr Moumouni GUINDO, a remercié le gouvernement et les PTF. Selon lui, la lutte contre la corruption est un devoir de génération qui devrait suivre la voie tracée par les mères et pères fondateurs de la République du Mali.

Jean-Baptiste lors des travaux à Bamako

Quelles sont les recommandations : Au nombre des suggestions faites par les participants, la refondation des systèmes éducatifs africains par la promotion d’un enseignement multilingue fondé sur la langue maternelle, l’enseignement de l’histoire africaine et les valeurs sociales africaines, en particulier à travers des programmes d’éducation civique et morale réhabilités ; le renforcement des capacités des institutions et agences dédiées à la lutte contre la corruption et la mise en œuvre effective des mécanismes de sanction et de lutte contre l’impunité ; le renforcement des liens de collaboration et la synergie entres les structures nationales de contrôle et les agences de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et les autres acteurs, à travers la mise en place de plateformes et de cadres de dialogue, de concertation et de coordination et le renforcement des moyens humains et matériels des structures en charge de la lutte contre la corruption, du recouvrement et de la gestion des avoirs illicites. Plusieurs d’autres recommandations ont été faites sur la conception et la mise en œuvre de programmes communs de formation, d’information et de sensibilisation impliquant tous les acteurs œuvrant dans le domaine de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Alban Tchalla

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page