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A la demande des autorités burkinabè, la France a annoncé le 25 Janvier 2023 le retrait de ses troupes du Burkina-Faso. En analysant la situation, l’Ambassadeur Jean-Pierre A. EDON, spécialiste des questions internationales, est revenu sur les motifs qui justifient une telle décision, les dispositions prises et à envisager pour combler le vide. Avant d’exposer ses arguments sur la question du sentiment anti-français ou la perte d’influence de la France, Jean-Pierre A. EDON a présenté l’intérêt de soutenir l’équipe dirigeante actuelle du Burkina-Faso qui se veut Sankariste. Pour lui, la demande de la partie burkinabè est conforme à une disposition de l’accord militaire entre les deux pays stipulant que toute partie qui ne se retrouve pas dans cet accord peut la dénoncer. « De ce point de vue, le retrait de ces troupes, s’est fait sur une base légale, contrairement au Mali où le départ des forces Barkhanes est intervenu dans un contexte de tensions », a-t-il fait observer. Lire ci-après l’intégralité de son analyse.
