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Le triomphe de la vérité

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Lutte contre les changements climatiques: Le Pnud et la Belgique accordent plus de 2 milliards au Bénin


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Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche remerciant chaleureusement le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique pour le financement du nouveau projet

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques, le Bénin s’est engagé dans un partenariat constructif avec le Pnud et la Belgique. C’est le ministre en charge de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, et le Représentant Résident du Pnud, Aoualé Mohamed Abchir, qui ont procédé à la signature d’accord, le 6 février 2023, à Cotonou.

Qu’est-ce qui est important : D’un coût global de 4.400.000 euros pour la période 2023-2025 soit 2. 894. 256. 647,04 Fcfa, le projet interviendra dans les communes les plus exposées aux effets néfastes des changements climatiques au Bénin. Quatre communes sont concernées à savoir : Djougou, Copargo, Ouaké (département de la Donga) et Malanville (département de l’Alibori). A terme, il permettra aux acteurs institutionnels et les communautés à la base d’accéder à des renforcements de capacités en matière de stratégies d’adaptation et de résilience aux Changements Climatiques ; de disposer des infrastructures sociocommunautaires de résilience aux changements climatiques dans les secteurs agricoles et des ressources en eaux (GIRE) leur facilitant la mise en œuvre des stratégies d’adaptation, de résilience et d’atténuation aux changements climatiques. Aux jeunes et aux femmes des communes d’éleveurs, ce projet permettra d’améliorer les revenus par le biais d’activités génératrices de revenus facilitées par les infrastructures mises en place et aux clusters positionnés sur l’intégration agriculture -élevage d’être renforcés en vue de l’augmentation de la production et pour faciliter la mise en marché de leurs productions. La signature d’accord a eu lieu en présence du Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique, principal bailleur dudit projet, Martin Deroover.

Que disent les acteurs : Pour le représentant du Pnud, Aoualé Mohamed Abchir, le présent projet tire sa source de l’urgence d’un relèvement et de la nécessité d’une sécurité alimentaire des communautés agricoles, qui font actuellement face à l’effet combiné de trois défis liés aux changements climatiques, à la Covid-19 et au conflit entre la Russie et l’Ukraine. « Son objectif est de renforcer les capacités de résilience des communautés des zones frontalières béninoises qui subissent les effets néfastes des changements climatiques en vue d’une protection de leurs moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté », a fait savoir Aoualé Mohamed Abchir. Il a exprimé la gratitude du Pnud au Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique, Martin Deroover, pour son engagement personnel et de son pays dans le financement de ce projet. En tant que partie à la Convention des Nations Unies sur le climat, la Belgique consacre en effet une part importante du budget de sa coopération au développement au financement de la lutte contre le changement climatique, notamment via les institutions multilatérales, afin d’accroitre les impacts de ses appuis.

Martin Deroover, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique près le Bénin

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche,  Gaston Dossouhoui a souligné que les multiples crises qu’ont subi les populations notamment la Covid-19, le conflit russo-ukrainien induisant la cherté des facteurs de production agricole comme l’engrais, le gaz, le renchérissement du coût des transports sans oublier les effets néfastes des changements climatiques ont entraîné une dégradation du pouvoir d’achat des communes et plus particulièrement celles qui sont frontalières.  « Ce projet a donc vu le jour pour aider les populations pauvres à résister aux chocs », a déclaré Gaston Dossouhoui.

Par ailleurs : Les insatisfactions des uns et des autres sont souvent la source des conflits intercommunautaires. Au-delà du renforcement de la résilience des agriculteurs face aux changements climatiques, ce projet aidera les éleveurs à s’entraider pour créer des climats de paix.

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

Un partenariat constructif entre le Gouvernement du Bénin, la Belgique et le PNUD pour le renforcement de la résilience des communautés agricoles face aux changements climatiques

Cotonou, le 6 février 2023 :  Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui et le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), M. Aoualé Mohamed Abchir ont procédé le 6 février 2023 à Cotonou à la signature du protocole d’accord dans le cadre de la mise en œuvre d’un nouveau projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques, en présence de M. Martin Deroover, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique, principal bailleur dudit projet.

« Le présent projet tire sa source de l’urgence d’un relèvement et de la nécessité d’une sécurité alimentaire des communautés agricole, qui font actuellement face à l’effet combiné de trois défis liés aux changements climatiques, à la COVID 19 et au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Son objectif est de renforcer les capacités de résilience des communautés des zones frontalières béninoises qui subissent les effets néfastes des changements climatiques en vue d’une protection de leurs moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté », a affirmé M. Aoualé Mohamed Abchir. Il a exprimé la gratitude du PNUD à M.  Martin Deroover, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique pour son engagement personnel et pour l’engagement de son pays dans le financement de ce projet.

En tant que partie à la Convention des Nations Unies sur le climat, la Belgique consacre en effet une part importante du budget de sa coopération au développement au financement de la lutte contre le changement climatique, notamment via les institutions multilatérales, afin d’accroitre les impacts de ses appuis.

Faisant la genèse du projet, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a souligné que les multiples crises qu’ont subi les populations notamment la COVID-19, le conflit russo-ukrainien induisant la cherté des facteurs de production agricole comme l’engrais, le gaz, le renchérissement du coût des transports sans oublier les effets néfastes des changements climatiques ont entraîné une dégradation du pouvoir d’achat des communes et plus particulièrement celles qui sont frontalières.  « Ce projet a donc vu le jour pour aider les populations pauvres à résister aux chocs », a déclaré M. Gaston Dossouhoui.

En outre, les insatisfactions des uns et des autres sont souvent la source des conflits intercommunautaires. Au-delà du renforcement de la résilience des agriculteurs face aux changements climatiques, ce projet aidera les éleveurs à s’entraider pour créer des climats de paix.

D’un coût global de 4.400.000 euros pour la période 2023-2025, le projet interviendra dans les communes les plus exposées aux effets néfastes des changements climatiques au Bénin que sont : Djougou, Copargo, Ouaké (département de la Donga) et Malanville (département de l’Alibori).

A terme, il permettra : (i) aux acteurs institutionnels et les communautés à la base d’accéder à des renforcements de capacités en matière de stratégies d’adaptation et de résilience aux Changements Climatiques ; (ii) aux communautés bénéficiaires de disposer d’infrastructures sociocommunautaires de résilience aux changements climatiques dans les secteurs agricoles, et des ressources en eaux (GIRE) leur facilitant la mise en œuvre des stratégies d’adaptation, de résilience et d’atténuation aux changements climatiques ; (iii) aux  jeunes et femmes des communes d’éleveurs d’améliorer leurs revenus par le biais d’activités génératrices de revenus facilitées par les infrastructures mises en place ; et enfin (iv) aux  clusters positionnés sur l’intégration agriculture – élevage d’être renforcés en vue de l’augmentation de la production et pour faciliter la mise en marché de leurs productions.

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Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Ambassade de Belgique à Cotonou :      cotonou@diplobel.fed.be

PNUD :                                                                               registry.bj@undp.org

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