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Le triomphe de la vérité

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Football: L’Afrique, prête pour une Coupe du Monde d’hiver tous les trois ans ?


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La Coupe du Monde de football, qu’a organisée le Qatar en 2022, va-t-elle radicalement changer le rythme et la saisonnalité des compétitions, pour le plus grand bien des spectateurs ?


Une recette de près d’un milliard d’€ en plus
Gianni Infantino, le patron de la FIFA, ne tarit pas d’éloges envers l’organisation de la dernière Coupe du monde au Qatar. Au-delà de la publicité négative qui s’est dégagée contre ce régime, c’est un des plus gros succès commerciaux de ces dernières années. Les caisses de la Coupe ont dégagé un bénéfice net de 7 milliard d’€, soit 954 millions 500 000 € de plus que la précédente compétition en Russie.


Changement de cycle
Fort de ce succès financier, Infantino souhaite développer un nouveau concept de tournois de football : premièrement, la Coupe aurait lieu plus régulièrement, soit une compétition tous les trois ans, avec le championnat d’Europe entretemps.
Seulement voilà, la FIFA ne peut procéder à aucun changement de programme avant 2030, puisque les parties prenantes des tournois prévus entre 2024 et 2030 sont sur le point de conclure les négociations. Pour l’instant, il ne s’agit juste que de discussions de coulisses. Mais, parmi les fédérations organisées par continents, aussi bien l’Afrique que l’Asie, ont annoncé qu’ils seraient favorables à cette multiplication d’occasions de briller.


L’obstacle de l’été qatarien relance le débat
Si on remonte au feu roulant des critiques qui ont balisé le chemin vers cette Coupe du monde controversée, hormis le sujet brûlant de son attribution, on se souvient du thème de la saison praticable sous le soleil du grand désert.
Doha a d’abord pensé climatiser les stades, avec un risque de pollution aussi colossal que l’ensemble de son projet pharaonique. Puis, conscient de son incapacité à organiser les matchs dans la fournaise de l’été, du fait de son climat, le Qatar a décalé le tournoi au début de l’hiver : du dimanche 20 novembre au dimanche 18 décembre. Il reste néanmoins possible de suivre la progression de son équipe favorite toute l’année sans se soucier de la météo défavorable, depuis paridirect.com tout en se relaxant sur son fauteuil.
L’état de fraîcheur des joueurs est une réalité physiologique à prendre en compte.


L’exemple français finaliste, déclaré à la limite du forfait
Didier Deschamps a fait preuve de grande ingéniosité, lors du jeu de substitution auquel il a dû œuvrer tout au long de la préparation de ce mondial : au fur et à mesure, beaucoup de ses joueurs vedettes se sont retrouvés sur le banc de touche, ou incapables de faire le déplacement : Benzema, Pogba, N’Golo Kanté, Maignan, jusqu’à 7 atouts restés à la maison ou repartis. La même chose dans d’autres grandes équipes, de façon moins spectaculaire.
La cause est connue : les grands sportifs sont très sollicités et vient un temps, qu’on appelle de repos, qui est incontournable. Mais la performance de Deschamps, emmenant son équipe en finale et aux tirs au but dans ces conditions, prouve que tout est possible. Si d’excellents joueurs sont forfaits, c’est un jeu d’équipe et de plus jeunes, comme Tchouameni ou Upameccano, Konaté révèlent qu’ils font très bien le job.


Le Qatar tropical et l’hiver en Europe
C’était la première organisation dans un pays du Moyen-Orient. Infantino en tire une règle générale pour dire qu’on peut faire les meilleures compétitions, à une période de l’année où on ne l’attendait pas : en plein hiver.
La première objection qui nous vient est que s’il prenait à la FIFA de solliciter un pays européen ou nord-américain d’être ce prochain organisateur post-2030, il faudrait concourir dans des stades « frigorifiques », sous la neige, le vent ou la pluie, des terrains boueux. En revanche, un pays de l’hémisphère sud serait potentiellement avantagé. Les prises de positions favorables de l’Afrique et de l’Asie

Infantino veut marquer l’histoire de l’institution
Gianni Infantino a l’intention de se présenter à 3 mandats successifs et à tenir la longueur jusqu’en 2031, ce qui lui offrirait le cadre suffisant pour mener à bien sa révolution.
Parmi ses plus farouches opposants, on trouve l’Europe en la personne morale de l’UEFA et l’Amérique du Sud, avec le CONMEBOL, qui ont tous deux rejeté une proposition de réforme de l’organisation d’une Coupe tous les 2 ans. Si on regarde la configuration actuelle des matchs, ces deux continents sont finalistes en 2022, avec la France et l’Argentine.


Une croissance des profits et un renouvellement de challengers ?
Ce projet de Coupe à trois ans durant l’hiver présente, hormis, de souligner que le Qatar a réussi à battre des records d’audience en saison « froide », un avantage qui pourrait redistribuer les cartes, en faveur de pays ou continents « outsiders » et de joueurs plus jeunes et moins réputés, qui feraient ainsi leurs armes au plus haut niveau.

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