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Législatives au Bénin : Jean-Baptiste Elias, Atayi Guédégbé et autres évoquent les enjeux et défis des législatives pour le Bénin


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Jean-Baptiste Elias, Président du Fonac

Le souhait de tout le peuple béninois est d’assister et de participer à une élection législative dans la paix et la sérénité. Invité sur la radio Tokpa le jeudi 24 novembre 2022, le président du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), Jean-Baptiste Elias s’est prononcé sur les enjeux et défis au cours des élections. Il était   en compagnie de l’honorable Badirou Aguémon, du politologue Joël Atayi Guédégbé et de la présidente des Forces engagées pour le Bénin, Ida Alounton Gaba.

Que dit-il sur le processus électoral : A l’entame de son intervention, Jean-Baptiste Elias a  d’abord remercié le peuple béninois pour son calme malgré les situations de ces derniers jours. « Pour le moment, le calme est là et nous ne pouvons que féliciter toutes les béninoises et tous les béninois pour ce sang froid et cette dynamique que nous avons observé », a-t-il encouragé. Selon lui, les béninois ont décidé d’aller tous aux élections parce qu’ils ont plus à gagner qu’à perdre et sont également conscients que les recommandations faites seront appliquées afin qu’il n’y ait aucune contestation et aucun problème. « Nous nous sommes mis ensemble pour faire des recommandations et elles semblent être suivies. Je voudrais remercier toutes les autorités, le président de la République, le ministre de l’économie et des finances, la Cour constitutionnelle pour leur partition afin que les recommandations que nous avons  faire puissent être respectées », a-t-il déclaré en indiquant que le Fonac se réjouit de voir 07 formations politiques sur les 08 enregistrées, participer aux élections législatives de janvier 2023.

Que souhaite-il : S’agissant des 07 partis en lice pour participer aux élections, Jean-Baptiste Elias estime qu’aucun parti politique ne doit être surestimé ou sous-estimé. Il poursuit que, les organisations de la société civile s’efforceront à  sensibiliser les populations qui auront 18 ans avant le 08 janvier 2023 à aller vérifier leurs noms sur la liste et s’apprêter pour voter. « Si jamais quelqu’un est mineur et que par hasard son nom figure sur la liste, il ne doit pas sortir pour aller voter. Si également un étranger se retrouve sur la liste électorale, il n’a qu’à s’abstenir d’aller voter. On devra faire ce travail pour tous les 7 partis politiques », a-t-il souligné. Il a par ailleurs souhaité que la campagne électorale soit une fête de réjouissance mais pour y arriver, Jean-Baptiste Elias a fait une importante proposition aux 7 différents partis politiques en compétition. « Je vais prier tous les partis d’avoir des représentants dans les 17749 postes de vote pour suivre dès l’ouverture, la fermeture, le transport des urnes au niveau de l’arrondissement et jusqu’à la compilation des résultats, le vote », a conseillé le président du Fonac prévoyant qu’avec cette méthode, tous les acteurs politiques seront rassurés de la fiabilité de l’organisation de cette élection législative.

Entre les lignes : Au cours de l’émission, le président du Fonac a expressivement dénoncé les individus qui font la loi et qui ne la respectent pas. Selon lui, toute personne, peu importe son rang social ou sa classe sociale doit respecter la loi et subir la rigueur de cette dernière en cas de parjure. « Nous devons aller dans le sens de ce que la loi dit. Attention au parti politique pour le budget de campagne. La loi interdit la corruption en période électorale » avertit Jean-Baptiste Elias.

Ce qu’en disent les co-débateurs : S’agissant du déroulement du scrutin de janvier 2023, le politologue Joël Atayi Guédégbé a fait savoir au micro de la Radio Tokpa que le processus est engagé. Il souhaite que toutes les expériences acquises en 2019 servent de leçon afin que la scène vécue ne se reproduise plus. « La leçon tirée de cette période électorale de mai 2019 est l’effort des uns et des autres pour se conformer à la loi », a-t-il dit. Tel est le même constat chez la présidente des Forces engagées béninoises Ida Alounton Gaba qui n’a pas manqué d’exhorter les acteurs politiques et les populations à cultiver la paix. « Tous ceux qui ont agi selon la loi par rapport à la participation des élections au Bénin ont tous reçu leur quitus et le Ok pour participer aux législatives. Nous voulons la paix et je demande aux béninois d’avoir confiance en nos institutions, d’être sereins et que chacun joue sa partition sur le terrain », a-t-elle déclaré. Invité également à cet entretien, l’honorable Badirou Aguemon s’est dit heureux de voir tous les partis politiques en règle participer à la compétition. Selon lui, cette participation prouve que les réformes engagées ont connu d’effets positifs pour le développement du pays. « Il fallait effectivement améliorer certains nombres de chose et on ne peut pas réussi ces changements sans aller au parlement. Lorsque nous votons une loi, elle s’applique à tout le monde », a-t-il déclaré. A le croire, l’élection législative du 08 janvier doit être une fête nationale pour tout le peuple béninois ainsi que pour tous les acteurs politiques. Le député de la huitième législature a révélé que maintes choses ont changé de 2019 à aujourd’hui. Pour lui, le plus important changement est de voir les formations politiques respecter les règles du jeu et pour pouvoir compétir. Il a pour finir implorer la prudence des acteurs politiques dans le déroulement de la campagne électorale. 

Assise Agossa

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