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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour de la délivrance du quitus fiscal : Des barrons des partis de la mouvance coincés par le quitus fiscal


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  • voici des noms de mouvanciers recalés
  • La preuve de l’impartialité de la DGI
  • l’opposition doit chercher ailleurs les raisons de ses accusations

L’obtention du quitus fiscal par les différents partis en course pour les législatives du 8 janvier prochain fait l’actualité depuis quelques jours. Même si certains candidats des partis de l’opposition ne sont pas entrés en possession de ce précieux sésame, leurs adversaires de la mouvance présidentielle n’ont pas non plus eu le quitus fiscal. Des barrons des partis de la mouvance au pouvoir ont également de difficulté à obtenir cette pièce à la Dgi pour diverses raisons. Preuve de l’impartialité dans les services de l’administration fiscale qui ne connait pas de couleur politique du demandeur avant de délivrer le précieux sésame dès que les pièces sont à jour. En effet, ils sont nombreux du parti Bloc Républicain et du parti Union Progressiste le Renouveau au titre de la mouvance présidentielle, à être laissés sur le quai, faute de l’exactitude de leurs dossiers. Selon des sources introduites au service des impôts en effet, des candidats du parti de la mouvance sont recalés. Au niveau de l’UP Le Renouveau, le député Lucien Kokou Houngnibo n’a pas eu son quitus fiscal à cause de ses entreprises Cote Africaine et Soleil d’Afrique qui doivent respectivement 636.469.498 FCFA et 42.881.313 FCFA soit en tout 679.350.810 FCFA. Malgré qu’il soit député de l’actuelle mandature et représentent des personnalités de premier plan de son parti, il n’a pas eu ladite pièce du service des impôts. Il en est de même pour l’actuel maire de la commune de Tori-Bossito, Rogatien Akouakou (Up Le Renouveau) qui a été recalé pour accumulation de dettes fiscales. Le quitus fiscal est également refusé à d’autres barrons du même parti UP-R pour accumulation de dettes fiscales. Au nombre de ceux-ci figure en tête de pont le député Affo Obo Ahmed Tidjani (UP le Renouveau). Il n’a pas pu obtenir son quitus fiscal aussi et donc n’a pas le droit de prendre part aux prochaines législatives ses collègues qui ne sont pas à jour.
Le Bloc républicain n’est pas épargné par cette situation de quitus fiscal. Des leaders politiques de cette formation politique dont le député Nazaire Sado (Bloc Républicain) est aussi coincé pour accumulation de dettes fiscales. La raison, son entreprise Bureau d’Ingénierie en Management (BIM) SARL reste encore à régulariser des dettes évaluées à 1.226.088 FCFA. Malgré son titre de questeur à l’Assemblée nationale et d’acteur de premier plan de son parti dans sa circonscription électorale, il n’a pas été éligible au quitus fiscal. Il en est de même de la militante de premier plan du parti, ancienne candidate à la présidentielle de 2016, Elisabeth Agbossaga du parti BR, n’est pas à jour de ses impôts. Elle n’a pas aussi eu le quitus et n’est pas positionné.
Ces noms de barons politiques de la mouvance qui n’ont pas obtenu le quitus fiscal prouve à suffisance que la DGI n’a pas triché dans sa rigueur à amener les populations à être en règle du point de vue impôt, est sans aucun parti pris. Contrairement à ceux qui cherchent des poux sur le crâne rasé de la DGI, il est donc claire que le service des impôts n’a pas manœuvré pour bloquer qui que ce soit. Les candidats de l’opposition doivent donc chercher ailleurs et surtout en leur propre sein, les raisons de leur défaut d’accès à l’obtention du quitus fiscal. Le parti les démocrates qui accuse donc à tort le service des impôts.

Assise. A

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