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En prison depuis 2017, le Syndicaliste Laurent Mètognon et ses deux co-accusés vont comparaitre devant la Cour suprême ce vendredi 26 août 2022. En prélude à cette audition, l’avocat de Laurent Mètognon, Me Aboubakar Baparapé a donné des détails.
De quoi s’agit-il : Le syndicaliste Laurent Mètognon et ses deux co-accusés condamnés le 31 juillet 2018, seront à nouveau devant les juges de la Cour suprême ce vendredi. Alors qu’il finira de purger sa peine en novembre prochain, cette comparution fait suite à un recours déposé à la table de la juridiction depuis 2020 suite à la confirmation de leur condamnation à 5 ans de prison.
Que dit son avocat : « Laurent Mètognon, Edouard Adégoké, Youssao Saliou vont à nouveau comparaître devant la Cour suprême pour voir cette juridiction statuer sur les mérites du pouvoir qu’ils ont fait contre l’arrêt de la 2ème chambre correctionnelle rendue le 24 juillet 2019 », a fait savoir Me Aboubacar Baparapé l’avocat du syndicaliste. L’avocat a dénoncé le fait la Cour suprême a mis près de deux ans pour statuer ce dossier. « C’est seulement maintenant que la Cour suprême a pu…après l’instruction du dossier de 2020 à 2022…ça fait près de deux ans que la Cour suprême a mis avant de procéder à l’enrôlement du dossier ». Pour lui, cette audition à la Cour suprême ouvre la voie à deux cas de figure. « Il y a deux issues possibles. Soit la Cour suprême casse l’arrêt et renvoie devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques du terroriste (Criet) », a-t-il souligné, précisant « si éventuellement la première hypothèse intervient, la cour suprême en même temps qu’elle casse l’arrêt va ordonner le retour du dossier devant la chambre d’appel de la Criet pour être rejugé devant une composition autrement composée ». Au contraire, « La deuxième hypothèse, c’est le rejet total. Si c’est cette issue, c’est terminé. Toutes les voies de recours ont désormais été épuisées », a fait remarquer Me Aboubakar Baparapé.
Par ailleurs : Précisons que le syndicaliste Laurent Mètognon est incarcéré dans une affaire de placement illégal à risque assorti de retro commissions des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale domiciliés à la BIBE.
Alban Tchalla
