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Le triomphe de la vérité

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Nourénou Atchadé à la fin du défilé du 1er août 2022 : « Il reste beaucoup à faire pour la paix dans le pays »


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Nourénou Atchadé, premier vice-président du parti ”Les Démocrates”

Le parti ‘’Les Démocrates’’ a répondu favorable, lundi dernier à l’invitation du chef de l’Etat et a assisté au défilé marquant la célébration du 62ème anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance. Au terme du défilé, le premier vice-président de cette formation politique, Nourénou Atchadé a  soulevé la situation des prisonniers et exilés politiques avant de déboucher sur les conditions pour que les législatives de janvier 2023 soient transparentes, inclusives et apaisées.

Quelles sont les impressions de Nourénou Atchadé : Le parti ‘’Les Démocrates’’ a décidé d’honorer le drapeau national en mettant de côté toutes les querelles politiques. Selon le premier vice-président de cette formation politique, c’est la première fois que le chef de l’Etat les invite pour assister à une telle cérémonie depuis l’avènement de la rupture. « Nos impressions sont bonnes. Nous avons dit qu’il faut venir honorer notre drapeau national et qu’il faut afficher, en ce jour, l’unité nationale et aussi, contribuer ainsi à l’apaisement politique longtemps souhaité dans le pays », a-t-il laissé entendre. Il poursuit que la présence du président d’honneur du parti, l’ancien chef de l’Etat Boni Yayi sur les lieux était un bon acte mené par le Président Talon et son prédécesseur Boni Yayi. « Je crois que si on peut continuer à corriger et obtenir ce que nous avons vu aujourd’hui, ça va être une bonne chose », a-t-il notifié.

Que dit-il sur le retour des exilés et détenus politiques : « Il reste beaucoup à faire pour qu’on ait la sérénité, la paix dans le pays. Tant qu’il reste à faire, il faut aller de l’avant dans la mise en liberté des détenus politiques. Il faut aller de l’avant par rapport au retour des exilés politiques », c’est ce qu’a affirmé le premier vice-président du parti ‘’Les Démocrates’’. Pour lui, la déclaration du président Patrice Talon devant son homologue Emmanuel Macron qui stipulait qu’il n’y a pas de détenus politiques au Bénin et qu’il n’a pas pris un décret pour interdire à quelqu’un de rester sur le territoire béninois est très « injuste ». « Je crois que le président ne doit pas dire une chose et son contraire. Dans les mêmes conditions, lui-même s’est retrouvé en France et il a estimé qu’il est un exilé politique. Il a estimé que c’est parce qu’on lui a demandé quelque chose qu’il n’a pas fait qu’on le persécute. Moi, je pense que si lui, dans les mêmes conditions, il est exilé politique, il ne peut pas refuser que les autres soient appelés exilés politiques. Je crois qu’il y a bel et bien des exilés politiques », a-t-il souligné. Il ajoute que si Reckya Madougou et Joël Aïvo avaient pu quitter le pays, ils seraient exilés et ne seraient pas autorisés aujourd’hui à venir au Bénin.

Que faut-il pour des élections ouvertes, apaisées et transparentes : Le vice-président Nourénou Atchadé a aussi abordé la question liée aux élections législatives de janvier 2023. Selon lui, rien n’est encore sorti des discussions qu’ils avaient eues avec le médiateur. « Nous n’avons pas encore eu une suite par rapport à tout ce que nous avons dit. Est-ce que le médiateur de la République a rendu compte au président de la République ? Quelles sont les attaches ? Quels sont les résultats de nos discussions ? Pour le moment, nous au niveau de l’opposition, nous ne savons pas ce que le médiateur a fait des discussions que nous avons eues avec lui », a-t-il déploré. Dans son intervention, il a rappelé les conditions que son parti avait proposées au médiateur de la république lors de leur rencontre à Grand-popo. « Ce que nous attendons, c’est des signaux forts. Par exemple, la libération des prisonniers politiques. Quand on aura la libération des prisonniers politiques, je crois que ça va apaiser davantage le climat politique, ça permet d’aller sereinement aux élections. Nous avons dit, la liste électorale telle que confectionnée aujourd’hui ne rassure pas l’opposition parce que c’est le gouvernement même qui est en train de confectionner la liste contrairement à ce qui s’est passé depuis 1990, à nos jours », a-t-il rappelé. Pour finir, le vice-président du parti ‘’les démocrates’’ a déclaré qu’il est impératif que l’opposition soit dans le mécanisme de l’organisation des élections. Pour lui, « cela rassure l’opinion et les militants de l’opposition ».

Assise Agossa

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