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Le triomphe de la vérité

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Irénée Agossa à propos de l’Animation de la vie politique: « Nous sommes dans une rupture démocratique »


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Irénée Agossa, président du parti Restaurer La Confiance (RLC)

Le président du parti Restaurer La Confiance (RLC), Irénée Agossa s’est exprimé sur le climat politique actuel, qui à son avis, reste encore délétère.  Il appelle chaque partie à assumer ses choix pour qu’un dialogue finisse par s’instaurer.

Ce qui convient de retenir : « Nous sommes dans une rupture démocratique qui nous mène vers l’accélération du déficit de confiance et nous irons inéluctablement vers la violence ». C’est en ces termes que le président du parti de l’opposition  Restaurer La Confiance (RLC), Irénée Agossa a réagi sur l’ambiance qui règne actuellement dans le paysage politique au Bénin. A cette occasion, l’opposant s’est interrogé sur la responsabilité de tous les acteurs pour un climat apaisé en vue des élections législatives qui se pointent à l’horizon. « Le monopolisme n’appelle jamais à animer la vie politique nationale et  démocratiquement. Et pour dialoguer, on a besoin de deux parties. Si nous passons tout le temps à accuser un seule partie, nous n’aurons jamais le dialogue », dénonce-t-il.

Entre les lignes : Irénée Agossa appelle chaque partie à assumer ses choix pour qu’un dialogue finisse par s’instaurer. Car, il n’y a pas de dialogue selon lui, s’il n’y a aucune responsabilité pour les crimes des élections de 2019 et celles de 2021. « Quel est ce pays où il n’y a aucune responsabilité », se demande-t-il tout en ajoutant qu’on ne sait pas celui qui a tiré sur les cas de décès enregistrés lors des manifestations électorales. Il propose à cet effet, pour la permanence du dialogue, la réduction de l’ampleur des enjeux en politique, la promotion des mesures visant à abandonner la politique à la  somme nulle et une veille permanente à ce que le pouvoir ne soit pas monopolisé par un seul groupe. Pour lui, il n’y a pas eu exclusion en 2021. « Il y a eu une volonté de ne pas participer. La preuve, qu’est ce qui a changé aujourd’hui, et que certains choisissent d’aller aux élections. Talon est là, les lois sont là, les gens sont en prison. Les conditions étant les mêmes, ça veut dire qu’il y a un choix », a-t-il déclaré.

De l’autre côté : Selon le président du parti RLC, un parti politique, c’est une incarnation des idéaux du parti. « Quand vous prenez les statuts des partis, le bureau exécutif définit le rôle que va jouer chacun. Mais au Bénin, c’est plutôt le parti qui incarne la personnalité de certains individus. Il ne comprend pas pourquoi, les partis UP et BR sont collés à la personnalité du président Talon. « Quand vous allez au village, les gens disent, c’est les partis de Talon. Nous avons appris que le parti de Yayi Boni, c’est les Démocrates, ou bien l’ancien parti de Yayi Boni c’est la FCBE. Et, c’est comme ça, ils votent pour ces personnalités », souligne-t-il. Il invite donc les autorités à revoir ce problème qui persiste, malgré les nouvelles lois sur la réforme du système partisan.

Alban Tchalla

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