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Le triomphe de la vérité

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Cherté  de la vie: Les propositions de Paulin Akponna pour accompagner les efforts du gouvernement


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Paulin Kingnidé Akponna Dg de l’Adej

Le Directeur général de l’Agence de Développement de l’entrepreneuriat des jeunes (Adej), Paulin Kingnidé Akponna membre du bureau politique du Bloc Républicain, a fait des propositions susceptibles d’aider le gouvernement dans sa dynamique à faire face à la cherté de la vie. C’est à travers une publication sur sa page Facebook.

Pour quel but: Pour une bonne gouvernance économique et sociale dans un contexte caractérisé par la crise alimentaire, le DG de l’Adej, Paulin Kingnidé Akponna  invite des pouvoirs publics à recentrer l’action publique sur la promotion du secteur privé productif, à travers un Programme d’Action de Transition pour réduire conséquemment le train de vie de l’État et donner plus d’efficacité au contrôle des finances publiques. Ces mesures, selon lui, contribueront en n’en point douter, à attirer davantage des investisseurs au Bénin. Il indique dans sa publication que la crise économique mondiale, qui se manifeste par  la cherté de la vie dans tous les pays du monde, peut-être l’opportunité d’un développement économique et social du Bénin. Ceci, si la politique prend toute sa place en tant que “l’art d’une gestion plus vertueuse de la cité” fondée sur la morale, l’éthique et la technocratie. Car, le Bénin dispose déjà des atouts indiscutables et considérables pour juguler rapidement la crise.

Quels sont ces atouts: Ces atoutssont inhérents à la gouvernance publique depuis avril 2016. Il s’agit d’une gouvernance caractérisée par la vision, la méthode et la rigueur, avec des résultats probants et spectaculaires tant en matière d’assainissement des finances publiques et de lutte contre la corruption et l’impunité qu’en terme de réalisations d’infrastructures routières, sportives et marchandes. Le Bénin a aussi, rappelle-t-il, développé une résilience sans précédent de son économie face à la récession de l’économie du Nigeria en 2016, suivie de la fermeture de ses frontières en 2019, en pleine crise de la pandémie de la Covid-19. « Toutes choses qui ont conforté la confiance des partenaires techniques et financiers du Bénin ainsi que de divers investisseurs sur les marchés financiers au plan national, sous-régional et international. Ceci constitue un gage pour la mobilisation des ressources de financement du Programme d’Action du Gouvernement, un préalable indispensable à la réussite des mesures ci-dessous vises », a-t-il défendu.

De la proposition de mesures à prendre: Elles sont structurelles et s’articulent autour de trois (3) axes : la promotion d’un secteur privé véritablement productif ; la  réduction significative du train de vie de l’Etat ; et l’instauration du contrôle général des finances publiques. En ce qui concerne la promotion d’un secteur privé véritablement productif, il a fait savoir que la mise en œuvre de cette mesure consistera à extraire du PAG 2021-2026 des actions de promotion du secteur privé pour en faire un Programme d’Action de Transition avec pour priorité les actions susceptibles de contribuer directement à l’accélération de la production nationale essentiellement assurée par le secteur privé. Ce Programme pourrait contenir les actions comme : la modernisation de l’agriculture par la mécanisation ; la diversification intelligente et intégrale par des plantations et le développement des filières ; la sédentarisation des troupeaux de ruminants ;l’accélération des projets d’industrialisation ; l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique spéciale de reconversion massive des jeunes diplômés sans emploi, titulaires au moins d’une licence toutes filières confondues, dans les métiers de l’industrie et dans l’entrepreneuriat de croissance. Parlant de la réduction significative du train de vie de l’Etat, il a montré que le fonctionnement de l’Etat est dépendant de son organisation à travers ses Institutions, en l’occurrence l’exécutif. Il suggère la réduction de l’effectif des ministères. « Bien que le pouvoir de la Rupture aie fait exception sur plusieurs points en déjouant des habitudes, il n’en demeure pas moins que l’effectif des portefeuilles ministériels actuels ne se prête plus au contexte de crise économique mondiale », précise Paulin Akponna. Car, l’effectif pléthorique de portefeuilles ministériels est parfois en inadéquation totale avec les besoins économiques de l’heure et des politiques qui les accompagnent. Selon ces explications, il faut une quinzaine (15) de ministères en moyenne ayant pour socle un système politique et économique dans lequel les techniciens et les technocrates ont un pouvoir prépondérant. Maintenir les ministères à vocation régalienne et de souveraineté comme la santé publique – l’éducation nationale. Il s’agit d’un seul ministère pour les trois ordres d’enseignement, la sécurité publique, la défense nationale, la décentralisation,  la justice, les affaires étrangères, la fonction publique, le travail et l’emploi, le Développement, l’économie et les finances. Et d’un autre côté, réunir de la façon la plus cohérente que possible les autres ministères autour de l’objectif de promotion d’un secteur privé productif comme ministères opérationnels et d’appui au secteur privé productif tels que le numérique et la digitalisation, l’eau, l’énergie et les mines, l’agriculture, l’élevage et la pêche ; l’artisanat, les microfinances et les affaires sociales ; l’industrie, le commerce et les Petites et Moyennes Entreprises ; la jeunesse, les sports, la culture et le tourisme ;les infrastructures et le transport.

Contrôler les finances publiques: Le parlement a pour rôle, entre autres, de contrôler l’action gouvernementale. Après autorisation de recettes et de dépenses des fonds publics, il conviendrait que le Gouvernement en rende compte au Parlement afin que ce dernier exerce son rôle de contrôle. « Dans notre contexte le contrôle de l’action gouvernementale peut souffrir d’inefficacité à cause des pesanteurs politiques et parfois de l’absence des compétences requises au sein du parlement. C’est pourquoi je propose, à l’instar des pays développés et autres pays d’Afrique, l’instauration d’un organe indépendant de contrôle des finances publiques sous l’autorité du Parlement avec compte rendu de ses travaux à la commission des finances de l’Assemblée Nationale », a-t-il dit. La nomination du Contrôleur général, à son avis, doit se faire au-delà des contingences politiques, sur proposition du président de l’Assemblée Nationale et tenant compte de ses compétences et de son impartialité. Cette procédure de nomination devrait renforcer son indépendance et donner toute son objectivité au contrôle des finances publiques en général. Le Contrôleur général des finances publiques est également chargé du contrôle de la mise en œuvre des recommandations issues du rapport annuel de la Cour des comptes.

Alban Tchalla

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